Que ressort-il donc de ce sondage réalisé auprès de quelques 800 français ? On constate que 75% des individus interrogés sont informés de la disparition des ampoules à incandescence, qui est néanmoins jugée sévèrement comme en témoignent certains commentaires : « Nous devrions pouvoir avoir le choix de nos modes de consommation » ou encore « Il faudrait que le gouvernement commence par donner l’exemple en utilisant les ampoules à économie d’énergie dans tous ses édifices ».
S’ils sont 90% à avoir déjà achetés des ampoules à économie d’énergie, seul 53% ont acheté des ampoules à économie d’énergie équivalentes aux anciennes ampoules à incandescence 100w. Il est même surprenant de voir que 12% des répondants déclarent avoir préféré stocker des ampoules à incandescence avant leur disparition pour compenser l’absence des 100W à incandescence.
Les consommateurs demandent plus d’informations.
Le retrait des ampoules à incandescence est d’autant plus critiqué que les français reprochent un manque flagrant d’informations. En effet, ils sont 69% à se dire peu informés sur le sujet. Autre constat, 40% ne sont pas capables de donner un ordre de grandeur sur l’économie d’énergie réalisée pendant 8 ans grâce à une ampoule à économie d’énergie. Uniquement 12% ont été en mesure de donner le bon ordre de grandeur, soit 60 à 80€.
« Avant de changer la loi, il faut expliquer », « Les développements en cours et à venir semblent intéressants. Mais nous manquons cruellement d'informations sur le sujet. » ou encore « Quasiment aucune information fabricant sur la traçabilité et le recyclage de ces ampoules ». Il y a une grande demande de précisions de la part du consommateur : 25% s’interrogent sur le recyclage ; 23% sur les différentes qualités d’éclairage ; 23% voudraient des précisions sur les économies générées et des explications sur la technologie ; 20.5% sur les équivalences en watts entre les ampoules à incandescence et à économie d’énergie.
Une meilleure appropriation du produit et une satisfaction grandissante.
Coté perception, le bilan est très positif avec 68% des sondés satisfaits de leur premier achat d’ampoule à économie d’énergie, dont 15% à en être très satisfaits. Seule une petite minorité juge qu’elles constituent une nouvelle contrainte (8%).
Si l’on compare ces réponses avec une première enquête réalisée en mai 2009, les français ne sont plus que 55% à attendre une réduction du prix (contre 72%), et un français sur 2 constate une amélioration dans le choix des modèles proposés. Seules 42% des français attendent encore un allumage plus rapide contre 60% lors de la première enquête. Quand à l’intensité de la lumière, ils sont 35%, contre 44% au dernier sondage, à vouloir une amélioration.
Pour Christophe Bennehard, Directeur Général Délégué de Lucibel, « la critique des sondés porte sur les premières générations d’ampoules à économie d’énergie, la recherche a, depuis, permis de limiter les défauts relevés. Nous sommes d’ailleurs partis des mêmes constatations pour concevoir nos ampoules, en travaillant sur la diversité des intensités de lumière (douce, confortable, intense), la rapidité d’allumage et l’esthétique des ampoules ».
En effet, il existe aujourd'hui des ampoules à allumage rapide, dont l'intensité d'éclairage est tout de suite satisfaisante. Malheureusement, ce n'est pas toujours bien indiqué sur les emballages et il est en effet très difficile de faire le tri entre le bon et le moins bon.
Et vous, vous en êtes où avec les ampoules ?