C'est pire que vous dites, car voici une bonne méthode, qui se travaille comme suit:
- connaitre ses (sa ?) priorité de sa vie,
- les / la traduire en plan d'action, dont chaque partie, sous-partie est chiffrée en temps et autres coûts (argent, sacrifices familiaux, écolo, etc)
- inscrire sa maison dans ce plan, et la valoriser de même: soit en déléguant tout à un archi (n'oubliez pas de rajouter 10 à 30%, c'est ceux-là -l les suppléments imprévus - qui font vivre le BTP), soit en menant personnellement son projet. Dans les deux cas, suivre la procédure ci-dessous.
- faire une analyse fonctionnelle de votre maison: à quoi sert-elle: lister les buts, les valoriser, les classer par priorités, et leur attribuer des cotes par rapport à vos buts de vie.
- faire une analyse fonctionnelle des composants de la maison (murs, toit, sol, cave, fenetres, etc) et coter leur capacité à satisfaire vos buts: les coter en couts et impacts (argent, temps, facteur de désavantages, divers impact écolo si c'est votre trip), et aussi noter leur capaciter à jouer contre la capacité d'un autre composant (par ex. j'aime voir au travers des fenetres et pour mettre une fenetre, il me faut une ouverture dans le mur qui nuit à sa cohérence: stabilité, isolation, etc. Ou bien, je veux un toit, son poids doit être repris par les composants en-dessous et la force d'aspiration aerodynamique du vent aussi. Ou bien, en zone sismique les composants au-dessus de ma tête doivent résister aux flexion et cisaillements prévisibles).
Un autre exemple est de dire "quand une bombe explose près d'un poste des forces américaines en Afghanistan, le prix du pétrole fait des bonds et l'énergie coute plus cher, et le chauffage en pâtit (cela s'appelle la mondialisation). Donc on pourrait estimer que la première fonction d'une maison est de rendre ma famille indépendante des aléas extérieurs comme la météo, le climat et les politiques internationales. Donc l'isolation thermique menant à une "maison passive" (réellement passive, càd sans électronique complexe et bidules produisant de l'énergie (boucher la passoire avant de faire des nouveaux robinets)), pourrait être une priorité.
- taper tout cela dans une feuille de calcul
- lister les plages de performance des matériaux sur les caractéristiques recherchées: résistance compression, tension, flexion, poids, densité, masse thermique, résistance thermique, amortissement acoustique par type de fréquence, étanchéité à l'eau, aux gaz, à la vapeur d'eau, ... etc. Tout cela dans les plages de températures prévisibles + une bonne marge d'improbable + un bon coefficient de sécurité pour les caractéristiques qui provoquent des dégats en cas de défaillance (éléments structurels surtout).
- lister également les "couts" des matériaux: cout financier, de maintenance à long terme, impacts écolo et divers.
(Tout cela ce sont des données physiques, des fonctions, des buts chiffrés, qu'on retrouve sur les fiches techniques ou dans les encyclopédies ou les bouquins de physique, et pas des idées qu'on empile comme conseillé par les marchands de matériaux et autres spécialistes en bricolage)
- quand on a tout cela, on fait des choix: priorité ou non, sur les buts, sur les couts. Et on peut par exemple décider "telle fonction est prioritaire absolue, et je fais zéro compromis dessus, et je rejette les conséquences sur les buts non-prioritaires"
- s'il manque une solution, on l'idéalise temporairement afin de continuer à définir les autres paramètres sans s'arreter. On reviendra sur ces points ensuite pour tenter de les optimiser.
Le tout est de travailler avec zéro à-priori, afin de poser correctement les bonnes questions. En effet, le monde change, donc les questions changent...
Ensuite travailler avec les chiffres pour valoriser chaque chose suivant vos critères, qu'ils soient argent, CO2 et / ou tous les autres).
Enfin, comparer, tenter les assemblages de composants possibles. Dans le pire des cas, vous trouverez le plus approprié (à vos critères) de ce qui se fait actuellement, dans le meilleur des cas, vous trouverez peut-être un mode de construction qui dépasse les modes actuels (sur la plupart de vos critères) et qui, par exemple, permettrait de faire une "maison passive" pour moins cher qu'une traditionnelle. On peut en parler dans un cadre professionnel.
Si, au contraire vous faites comme d'habitude, votre maison sera dans le meilleur cas une maison appropriée pour la fin du 20ème siècle et dans le pire des cas un nid à problèmes. La sélection naturelle du marché fera le reste: elle vaudra moins, suivant beaucoup de critères, que celles développées avec méthode.
(Note pour ceux qui aiment pas: j'écris pour tout le monde, y inclus pour ceux qui aiment juger les autres négativement et les accuser de faire du bla-bla inutile. J'ai donc fait ce texte pour la bonne cause, et je l'ai aussi fait "trop long" rien que pour eux)
de ce que j'ai trouvé c'est une technique très répandu dans les bâtiments agricoles, donc ce qui voudait dire économique vu la superficie des bâtiments.
pour comparer le prix, quel est le prix de l'isolation BA13 + laine de roche avec la main d'œuvre comprise? pour moi la prochaine étape c'est de trouver un CMI propose ce genre d'isolation, pour les épaisseurs ça serait 20cm pour les combles, 15cm pour le sol et les mur afin d'Éventuellement respecter la RT2012 (je ne suis pas du tout sur de mes informations)
Dans les bâtiments agricoles ? Tu ne parle pas du sol la non ? Plutôt en sous-face ou sur le toit.
Pour le sol, il y a 3 grands franchiseurs.
oui pour les murs, sous le toit je trouve cette solution vraiment intéressante, de même que pour le sol mais il y a en plus une opération de ponçage supplémentaire.