Revue de presse - Batiactu : Les objets connectés envahissent notre quotidien, mais quels usages en avons-nous vraiment dans nos habitations ? Pour la deuxième année consécutive, notre confrère Maison à part a enquêté auprès de ses lecteurs pour comprendre leur vision des équipements intelligents, leurs souhaits et leurs inquiétudes. L'étude en détails.
Une serrure qui s'ouvre à distance, une balance de cuisine qui scanne les aliments, un thermostat pour maîtriser son chauffage à partir de son téléphone, une ampoule intégrant une caméra de surveillance... Chaque semaine, de nouveaux équipements connectés transforment nos maisons en habitations intelligentes. Nous interagissons de plus en plus avec nos intérieurs, par le biais de nos smartphones, tablettes et ordinateurs. Les innovations étonnantes mises en lumière dans les salons internationaux le prouvent.
Pour la deuxième année consécutive, Maison à part a enquêté* auprès de ses lecteurs pour comprendre leur vision de ces nouvelles technologies. Entre rêve d'une maison robotisée et réalité qui frôle parfois la fiction, la domotique et les objets connectés se font une place dans nos vies, et 66% des personnes interrogées affirment posséder ou avoir l'intention d'acheter un objet connecté ...
Le plus pénible dans les objets connecté c'est la dépendance à une tierce société pour la connexion, on est toujours captif d'un tier qui gère les données soit via un abonnement soit pour en faire commerce. Il n'y a aucun justificatif technique à cela et lorsque l'on regarde le prix d'un hébergement OVH à l'année il y a de quoi se demander si la connexion n'est pas directement sur notre compte bancaire
le «cloud» est une technique (en raccourcissant) comme une autre. Le problème n'est pas tant ccloud ou pas cloud, mais propriétaire ou ouvert. A-t-on la main sur les donnés, les matériels acquis, peux-on remplacer un fournisseur par un autre ou par du DIY ? etc.
Le problème de ces objets connectés c'est qu'ils sont pilotables avec leur propre application ; pour l'ensemble de la maison celles ci vont donc "s'empiler" sur les tablettes ou smartphones obligeant à passer de l'une à l'autre pour gérer la domotique ce qui n'est pas vraiment l'idéal en matière d'ergonomie.
Le DIY, c'est bien pour les mesures, la méteo, les trucs qui n'existe pas, ou les trucs trop cher et trop limités. Pour la domotique c'est inapproprié car forcément moins fiable, maintenable et sécurisé.
Pour les objets connectés ce n'est pas tant le problème du lieu de stockage des données, mais c'est l'inter-opérabilité entre différents système qu'il faut voir.