Revue de presse - Batiactu : REACTIONS. Alors que le compte pénibilité entre en vigueur le 1er juillet et que des organisations professionnelles réclament son report ou sa suppression, nous avons voulu vous donner la parole, vous qui êtes particulièrement concernés par le dispositif.
Le compte pénibilité, un dispositif qui semble avant tout pénible pour les entrepreneurs du BTP. Vous êtes nombreux à avoir témoigné sur Batiactu à propos de la mise en œuvre de ce dispositif et à pointer les difficultés rencontrées. "Usine à gaz" est le critère qui revient souvent. Alors que le compte pénibilité doit entrer en vigueur ce 1er juillet 2016, beaucoup d'entre vous nous expliquent n'avoir rien encore fait pour mettre en place ce dispositif faute d'informations et de référentiel dans vos métiers. Antoine Leempoels, secrétaire général de la Capeb Rhône, nous confie en effet que "si certains secteurs, comme la peinture, ont commencé à rédiger leur référentiel, celui-ci n'est pas encore finalisé". C'est pourquoi les organisations du bâtiment réclame un report d'un an "pour valider ces référentiels, informer et former ensuite les entreprises", ajoute-t-il ...
Je préfère quelqu'un qui demande un report ou qui explique pourquoi il n'arrive pas à mettre en place une règle que le Gattaz qui dit qu'il ne l'appliquera pas.
Une loi est une loi. Donc bonne ou mauvaise on doit l'appliquer. Si cela est impossible, il faut effectivement le remonter mais sans refuser de l'appliquer.
Sinon la loi dit qu'il ne faut pas rouler à plus de 130km/h sur l'autoroute. Comme cela me fait Biiiipp! je vais rouler à 200...
Je ne défends personne : mais si la loi est inapplicable, je ne vois pas comment ils pourraient le faire.
Ne pas oublier que notre chère administration est capable de nous pondre des usines à gaz, dont elle seule à le secret dans le domaine de la complexité et de l'incohérence
Oui mais dans ce cas, il faut dire pourquoi et demander de la modifier pour la rendre applicable. pas dire on ne l'appliquera pas. Surtout de la part d'un représentant du grand patronat. Aujourd'hui, il y a une fracture importante entre les français... Beaucoup de camps. Les personnages important (gouvernement, direction de syndicats "tous", grand patrons, ...) doivent tous faire attention à ce qu'ils disent. Sinon cela cristallise les haines et les rancœurs et cela ne résout rien.
Celui qui annonce, "je veux bien, mais je ne sais pas faire. Aidez moi" est crédible. Celui qui dit je fais pas c'est comme s'il disait "je suis puissant, la loi et la démocratie je m'en fiche".
Membre super utileEnv. 9000 messageSaint-jeannet (6)
Cela fait 30 mois que la moi est passée !... on découvre maintenant que c'est "pas possible" ?...
Gattaz est très très lent...
Mais c'est vrais que la pénibilité, perso je ne vois pas comment la situer...
on m'a donné un exemple parlant : un gars qui conduit un bus toute la journée et qui est super à l'aise avec le pilotage, qui adore ça, n'a pas la même fatigue que le gars qui prendra peur à la moindre manœuvre ou qui conduira son bus et stressera continuellement de faucher un piéton...
Débrouille toi pour que ces pierres n'arrivent jamais au chantier. Pas d'pierre, pas d'construction. Pas d'construction, pas d'palais. Pas d'palais... pas d'palais.
Tophe : pour le clivage, je suis d'accord. Il me semble que les premiers responsables sont nos politiques, n'est ce pas ?
Comment discuter avec des politiques qui ne veulent rien entendre, et non aucun sens du dialogue, et cherche un clivage qui finalement est dans leur intérêt propre ? (diviser pour mieux régner)
Il suffit de regarder les actualités. Donc effectivement, après, on arrive à des situations jusqu'au boutiste comme celles là. C'est le cas pour le patronat, les syndicats, les fonctionnaires, etc. Résultante d'un manque de diplomatie flagrant.
Comme je dis toujours avec mes enfants, avec la diplomatie, on fait faire n'importe quoi à n'importe qui : là, on est loin du concept
Bred : il me semble que ça fait un moment que le medef dit que c'est loi est inaplicable en l'état, ce n'est pas d'aujourd'hui