Revue de presse - Batiactu : Alors que les tarifs réglementés de vente de gaz ont augmenté de 2,6 % au 1er décembre 2016, il semblerait que cette hausse se poursuive et s'accentue en 2017. Une tendance que la Commission de Régulation de l'Energie n'a pour l'heure pas confirmée.
Après plusieurs mois de baisses consécutives au début de l'année 2016, la tendance est repartie à la hausse pour les tarifs réglementés du gaz. Une hausse sans doute liée à la saisonnalité car plus la demande est importante, plus l'offre doit s'adapter. En novembre, ils ont ainsi augmenté de 1,6% et de 2,6 % au 1er décembre. "Cette hausse est de 0,9 % pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1,6 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 2,6 % pour les foyers qui se chauffent au gaz", précise la Commission de Régulation de l'Energie (CRE)dans un communiqué de presse.
Deux facteurs principaux expliquent ces hausses: tout d'abord, une hausse des coûts d'approvisionnement d'Engie (ex-GDF Suez) et ensuite de l'application de la taxe carbone ou taxe TICGN (taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel) ...
Très bien, si on veut que les gens prennent conscience qu'il y aura de moins en moins de ressources, que de les utiliser pollue, et qu'il existe des solutions pour s'en passer, il faut augmenter les tarifs des matières premières...
Membre super utileEnv. 4000 messageSaint Saulve (59)
C quand même très polluant le bois! Après moi je veux bien ( et ça m'intéresse bcp) produire mon électricité mais en France c pas encore ça! Entre les éoliennes interdit ds certaines villes comme la mienne et les pb Ave EDF c pas facile du tout!
C'est toujours très relatif d'affirmer des hausses et des baisses
Globalement entre le 1er choc pétrolier et 2000 le prix est resté fixe et depuis 15 ans c'est une hausse progressive avec des petites baisses ponctuelles. Avec un prix du pétrole qui remonte depuis le début d'année (de 30 à 55 $), il est évident que le gaz suive la même progression
Tout pollue, même nos vaches avec le méthane de la rumination donc ...
Les énergies renouvelables pourraient être une solution si elles pouvaient réellement se développer (dans mon village, tout le centre est en zone protégée Monument de France) et si on était sûr que la fabrication de ces dispositifs n'est pas "surpolluante".
Une solution cohérente me semble d'adopter des mesures d'économies, qui ne passent pas obligatoirement par des hausses tarifaires, car sinon on court vers une fracture énergétique : certaines personnes ne pourront plus se payer le luxe de se chauffer ou autre...
Je vais reprendre un des commentaires en bas de l'article très pertinent :
comment Engie et Edf pourrait il faire pour ne pas augmenter ? en diminuant leur effectif (pléthorique) et en remettant en cause les avantages des salariés sur l'énergie gratuite ( ils ne payent que 10 % de la facture)ce n'est plus un avantage mais un abus de bien social! que font les dirigeants? et l'état?
Comment peut promouvoir les économies d'énergies quand soit même on ne la paye pas ?
Dans ces conditions, il peut être avantageux de souscrire pour un nouveau contrat à des prix fixes pendant 3 ans, malgré un surcoût de 6-7% du prix du kWh par rapport à des prix fixes 1 an.
J'ai fait une simulation chez Engie, offre Duo Vert (Elec renouvelable et gaz compensé carbone) sur une base annuelle de 3500 kWh en élec et 8000 kWh en gaz (chauffage): j'arrive à un surcoût annuel de 4,4% sur la facture de gaz et de 3,3% au total, le prix des abonnements pondérant le surcoût du kWh qui est respectivement de 3,6% pour l'elec et 7,2% pour le gaz.
Avec l'augmentation annoncée des produits pétroliers (et donc du gaz) et de la remontée du $, l'option fixe 3 ans me semble intéressante. De plus, je ne serais pas surpris que les fournisseurs offrent une prime actuellement pour cette durée.
Pour info, le surcoût de la compensation carbone du gaz est de 0,0004 au kWh, soit de 3,2€ dans mon cas (8000 kWh): on se demande pourquoi la taxe carbone n'est pas systématique!