Après deux accidents, la sécurité des balcons à nouveau en question

Imaginez un logement avec un balcon et une chape sur le plancher dans le logement.
Pour les normes PMR, il faut que le balcon soit moins de 2cm du niveau fini (donc de la chape).
Les aciers en chapeaux qui doivent être en haut du balcon ne sont au final qu'au milieu, puisqu'ils doivent être repris dans le plancher qui est au moins 5cm plus bas que le balcon.

Bien sur, il y a parfois un problème de technique, de mise en place des préfas, des chapeaux, etc...
Mais il y aurait déjà moins de problème si dès la conception du bâtiment, on arrêtait de faire n'importe quoi.

Comme les rupteurs de ponts thermiques au niveau des balcons, c'est trop dangereux ces choses là. Déjà, un coup il y a l'avis technique, après il n'est plus valide et n'arrive pas à ré-avoir la validation, ensuite, il est de nouveau valide,...

Donc déjà, dès la conception il serait bon de faire quelque chose de sensé pour ne pas aggraver la sécurité.

J'ai une anecdote sur un échange avec un maçon sur un projet de logement collectif avec des balcons
Il appel un de mes collègues pour savoir comment le balcon est sensé portée. Étrangement mon collègue ne comprend pas la question car évidemment pour lui sur son plan tous les ferraillages sont la et ne pose aucun souci dans la réalisation du porte à faux...
Après un long échange les deux se comprenne et cible enfin la bonne armature nécessaire au balcon.
Et la c'est le drame, réponse du maçon :
"Cette armature ? Ben on l'a coupé, pour le premier coulage c'était plus simple !"
Mon collègue estomaqué et dans la stupeur se rassure du fait que le maçon c'est au moins donner la peine d'appelé.
Du coup les balcons n'en sont plus vu que des poteaux ont été rajouter

Oulà, un maçon qui ne comprends pas le principe du porte à faux et qui coupe les chapeaux, il peut changer de métier.