Son toit produit à la fois de l’électricité et de l’air chaud à partir des rayons du soleil. Dans le Loiret, un particulier exploite depuis 4 ans une petite centrale solaire composée de panneaux aérovoltaïques et aérothermiques. Une technologie rarement déployée, dont le propriétaire nous dévoile les avantages.
Son petit pavillon de plain-pied ne paie pas de mine. Il s’agit d’une « maison de type Phenix » de 100 m² nous explique Julien, son propriétaire. Située à Dry dans le Loiret, la modeste bâtisse se démarque par sa toiture, dont un bon tiers est composé de panneaux solaires.
En mai 2018, ce particulier s’est équipé de 12 capteurs aérovoltaïques « Systovi R-Volt » totalisant 3 kWc de puissance électrique et 7,8 kW de puissance thermique. Cette technologie de panneaux 2-en-1 permet de générer de l’électricité et de l’air chaud à partir du rayonnement solaire. L’installation est complétée par 3 panneaux aérothermiques de 2,7 kW cumulés, qui produisent uniquement de l’air chaud.
Une centrale à 15 000 € aides déduites
Insufflé dans la maison via des buses, l’air réchauffé apporte un complément de chaleur au logement et alimente indirectement un ballon d’eau chaude thermodynamique. D’une pierre deux coups, la circulation d’air sous les panneaux permet également de les refroidir et donc d’augmenter légèrement leur rendement électrique.
Julien affirme avoir payé 19 243 € pour l’ensemble, pose comprise, à minorer d’un total de 4 167 € d’aides réparties entre prime à l’autoconsommation et crédit d’impôt. Mais pourquoi un tel investissement ?
La maison de Julien à Dry (Loiret), dont la centrale est installée en intégration totale dans la toiture. / Images du propriétaire.
« Nous avions un petit souci de maintien de température » explique-t-il. Car, si son pavillon est essentiellement chauffé grâce à une cheminée dotée de répartiteurs « d’une efficacité redoutable » assure-t-il, ses murs sont très mal isolés.
Ainsi, « la cheminée, rechargée le matin avant de partir, s’éteignait vers 11 h. Et en plein hiver, de 11 h à 17 h, heure à laquelle nous rentrions du travail, la température retombait parfois à 14 °C » détaille-t-il. Un inconfort que Julien refusait de combler par la mise en route de ses radiateurs électriques ... Lire la suite de l'actu sur revolution-energetique.com
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Membre super utileEnv. 2000 messageLautenbach (68)
Bonjour,
Je site: "Ainsi, « la cheminée, rechargée le matin avant de partir, s'éteignait vers 11 h. Et en plein hiver, de 11 h à 17 h, heure à laquelle nous rentrions du travail, la température retombait parfois à 14 °C "
Ouaaaa la baraque La passoire thermique par excellence.
Le plus drôle dans ce genre d'article, c'est que ca n'a pas l'air de choquer que l'argent public subventionne un moyen de production énergétique avant d'avoir réduit le besoin..
Bref il consomme toujours beaucoup trop malgré les 20k€ ..
Avec une ITE pour le même prix et une isolation du comble perdu, il aurait consommé au quotidien sûrement beaucoup moins !
Oui, et il aurait gagné en confort en éliminant les ponts thermiques, tout comme les jours sans ensoleillement, son système solaire thermique ne sert à rien, donc il se retrouve au point de départ à avoir froid quand il rentre du boulot à 17H.
15 années pour rentabiliser l'installation en comptant des stères de bois à 120€, à 60/80€ du stère prix du marché, il faut 20 ans.