La grande migration n'a pas eu lieu. En tout cas, pas telle qu'on l'imaginait n'a pas réellement eu lieu ... Cette volonté de partir loin vers la mer et la montagne n'est évidemment pas l'apanage de tous les ménages. Et même quand ils rêvent, ils restent pragmatiques !
Ainsi, la part des acheteurs potentiels qui se projettent ailleurs que dans leur cadre de vie actuel reste faible, qu'il s'agisse de résidence principale ou secondaire : ils sont 12% seulement à avoir l'intention de changer de région, et 24% à s'imaginer changer de département (la part des projets de résidence secondaire est de 5% dans les projets analysés).
Pourtant, il s'est bien passé quelque chose : les signaux sont là, et la crise sanitaire en a accéléré certains, quand d'autres ont été des feux de paille...
Ainsi, le pourcentage des acheteurs ayant envie d'ailleurs augmentent depuis plusieurs années (p. 2) et la crise a pu augmenter ce phénomène. Ils sont nettement plus nombreux et à l'échelle des 10 dernières années c'est suffisamment significatif pour être noté : de 7% en 2015 à 12% aujourd'hui, avec une progression continue.
Ce qui ne change pas
Les 3 régions que l'on souhaite le plus quitter demeurent : L'Ile-de-France, Le Centre-Val de Loire et la Bourgogne-Franche-Comté (p.3). Pourtant, avec la crise sanitaire, on aurait pu croire que les 2 dernières régions auraient tiré leur épingle du jeu...
Concernant les régions auxquelles les français sont les plus fidèles : des évolutions de comportement sont à noter : en termes d'attractivité, l'Ile-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes conservent leur leadership (p ... Lire la suite de l'actu sur Batinfo