Plus de 4 jeunes sur 10 ont déjà refusé un emploi faute de logement. Un chiffre que dévoile l'étude menée fin août par OpinionWay pour The Boost Society (ex groupe Kley), leader français sur le marché du coliving en tant qu'investisseur, propriétaire et opérateur. Ensembles, ils interrogent les 18-24 ans sur la manière dont ils vivent la crise du logement et les solutions qu'ils attendent pour y remédier.
Pourquoi est-il difficile de trouver un logement ? Quelles solutions pour trouver un logement plus facilement ? Le logement contribue-t-il à l'attractivité d'une ville ? Le logement est-il un argument important dans un programme électoral ? Quel est l'impact du logement sur l'emploi ? Autant de questions auxquelles cette étude s'efforce de répondre.
Se loger, l'éternelle litanie
42% des 18-34 ans interrogés considèrent que le prix des loyers est la principale raison qui explique leur difficulté à se loger. Suivent la pénurie de logement (21%) et les démarches administratives (18%).
Pour Ronan Chastellier, sociologue et maître de conférences à Sciences Po Paris : « A chaque rentrée, la litanie du logement locatif revient sur le devant de la scène. Pire, la raréfaction de l'offre locative s'est encore aggravée cette année avec les difficultés rencontrées par le marché immobilier. Et si pour un étudiant, il devient très compliqué d'obtenir un logement, le problème se déplace désormais vers les « jeunes actifs ». Alors qu'ils sont censés vivre une expérience positive grâce à l'obtention de leur premier emploi, leur enthousiasme se retrouve douché par la difficulté à se loger. Une sorte de front de colère naît parmi les 18-34 ans, une situation à laquelle les pouvoirs publics restent bizarrement hermétiques. » Pour 18% des 18-34 ans, la crise du logement est imputable à l'inaction des pouvoirs publics. Étude réalisée sur un échantillon de 1029 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 50 ans. 50% de l'échantillon est âgé de 18 à 34 ans.
Repenser l'offre de logements et son accès
56% des sondés estiment que la solution la plus à même de répondre à cet enjeu serait d'encourager l'implantation de nouveaux concepts d'hébergement adaptés aux besoins spécifiques de chaque usager (étudiants, jeunes actifs, familles, foyers monoparentaux, séniors, ... ).
Pour Ronan Chastellier : « Les jeunes actifs expriment un désir de réinvention du logement traditionnel. Ils attendent une atmosphère conviviale propice à l'échange, qui se conjugue à des espaces d'intimité et d'attention. Un souhait que l'on peut mettre en parallèle avec leur intérêt pour les concepts de « sharing », de « partage » et « co ». » 45% des interrogés pensent qu'il s'agit aussi d'encourager la transformation ou la rénovation des bâtiments vacants en logement.
Pour Ronan Chastellier : « On sent une forme de colère ou de crispation de la part des jeunes actifs, qui ne comprennent pas pourquoi les bâtiments vacants ne leur seraient pas destinés, ou tout du moins transformés en logement ... Lire la suite de l'actu sur Batinfo
Vous aimez ? Partagez sur Facebook :
En rapport sur ForumConstruire.com
Devis construction de maison Demandez, en 5 minutes, 3 devis comparatifs aux professionnels de votre région. Gratuit et sans engagement.
Bonjour, Avec les histoires de DPE qui élimine un bon nombre de logements, alors même qu'on sait que 71% des DPE sont inexacts, déjà il y a un réel manque de logements surtout en zone tendue.
En plus, pour augmenter ses chances, il faut qu'un candidat locataire ait un bon garant, car s'il commence de travailler, il ne pourra pas faire face tout seul au loyer, et le bailleur n'est pas obligé de prendre des risques. Il y a bien les Visale et compagnie pour les moins de 30 ans, mais beaucoup de bailleurs préfèrent un garant physique, parents de préférence, et il est bon que ce garant vienne lors des recherches, ça donne plus confiance au bailleur.
En plus, il faudrait que les locataires se montrent plus respecteux et plus soigneux du logement, même s'il arrive qu'on trouve parfois des fées du logis.
Et aussi, sous l'influence des émissions de télé, sans doute, on voit des candidats locataires seuls vouloir des "grands appart", alors qu'ils paniquent à l'idée de payer du chauffage. Plus il y a de volume à chauffer plus ça coûte, il faudrait qu'ils y pensent et ne pas prendre des surfaces démesurées pour une personne.
L'isolation a commencé en 1975, même si elle était plus faible que de nos jours, ça faisait une réelle différence, notamment sur le confort. Il est complètement inadmissible qu'un logement à partir de 75 soit classé F ou G, donc pas mieux qu'une maison ancienne toute en pierre (masse très froide qui absorbe toute la chaleur pour la mettre dehors et qu'il est difficile d'isoler notamment à cause de remontées capillaires du sol, car à l'époque on ne mettait aucune protection pour se couper de l'humidité du sol. On voit bien que les décideurs ne connaissent rien au bâtiment, et qu'ils n'ont jamais habité dans une véritable passoire thermique. Ou alors, il faut ajouter des lettres, on peut aller jusqu'à Z si on veut.
Ceci dit selon la région, la ville, il n'y a plus rien à louer. Les gens vont au camping.
Il y a des gens qui pourraient louer une petite partie de leur logement en rez de chaussée par exemple. Ils l'ont eu fait, mais ils sont mal tombés, en plus ils avancent en âge, et ont renoncé, malgré qu'ils aient une petite retraite, pour préserver leur tranquillité. En plus, avec tout ces DPE et compagnie, on a fini par dégoûter les gens de mettre en location.
Et si le problème du logement pouvez être réglé autrement que par le logement. Je m'explique je prend le problème sous un angle différent mais il me semble que a l'heure du numérique certain emploi n'ont pas l'obligation d'être collé aux grande métropole françaises.
Car par mon travail je suis amené à bouger mais le constat est le même partout Nice Toulouse Paris Bordeaux et j en passe mais toute ces grandes villes sont cher et trouver un logement y est compliqué.
Donc la solution serait plus logique d'inciter les entreprises à créer des emplois ailleurs.
Car en plus des logements cher faut voir les temps de transport la pollution concentré au même endroit alors que certain ville et village en France ferme leurs écoles et commerces.
Si je prends l'exemple d'une entreprise qui travaille dans le numérique ou qui a pas besoin d'un accès aux grand axe l'état n'aurait il pas l'intérêt de les inciter à partir sur une autre partie du territoire où les logements sont moins cher et disponibles ?
Bonjour, Un jeune étudiant me disait qu'il avait écouté le conseil des professeur et était venu faire son DUT dans une ville moyenne au lieu d'aller à Montpellier. Eh bien il était le seul, tous les autres étaient partis vers la grande ville où le moindre petit studio pas terrible coûte au moins 500 euro de loyer, alors que le jeune en question payait 300 euro tout compris même le chauffage pour un studio confortable.
Et dans les grandes villes, même les étudiants du coin prennent une location pour pouvoir rentrer le temps de midi et travailler un peu et pour ne pas passer des heures dans les déplacement, ce qui ne fait qu'augmenter la tension locative.