Les propriétaires de petites surfaces ont longtemps été confrontés à une injustice dans le système de calcul du DPE. Les spécificités de ces logements étaient mal prises en compte, entraînant des classifications énergétiques sévères et souvent injustifiées.
Avec la nouvelle réforme, les critères sont ajustés pour mieux refléter la réalité des petites surfaces. Cette avancée redonne confiance aux propriétaires qui craignaient pour la valorisation de leur patrimoine. Ils peuvent désormais envisager des travaux de rénovation énergétique avec plus de sérénité, sachant que leurs efforts seront justement récompensés par une meilleure étiquette énergétique.
Impact sur le marché locatif
L'ajustement du DPE pour les petites surfaces a également un impact direct sur le marché locatif. Les logements classés F ou G subissaient une stigmatisation, rendant les locations plus difficiles et moins rentables. Désormais, avec une évaluation plus équitable, ces logements retrouvent leur attractivité. Les propriétaires peuvent non seulement mieux gérer leurs biens, mais aussi contribuer à la réduction de la précarité énergétique en proposant des logements mieux isolés et plus économes en énergie. Cette évolution est particulièrement bénéfique pour les locataires à faibles revenus, souvent les premiers touchés par les problèmes de chauffage et de consommation énergétique excessive ... Lire la suite de l'actu sur Éric Houdet, fondateur de Homapi
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Je cite "classifications énergétiques sévères et souvent injustifiées"...
Et donc on va continuer à pouvoir vendre et acheter ces passoires énergétiques souvent d'ailleurs chauffées par des énergies fossiles. Mais c'est vrai que la crise climatique que nous subissons passe après les affaires
Immobilier : 9 logements sur 10 inadaptés aux fortes chaleurs en France
Une étude inédite de Pouget Consultants pour IGNES passe au crible l'adaptation des logements au réchauffement climatique sur la base des diagnostics de performance énergétique (DPE) réalisés depuis 2021. Les conclusions sont édifiantes.
...mais à part çà il fallait revoir le dpe pour que ces passoires perdurent.
BONJOUR, Il n'y a pas que les petites surfaces qui peuvent être chaudes en été, il y a aussi les logements tout récents actuellement livrés, qui, même s'ils sont vendus avec plein de vertus sont des fours en été. J'en connais un livré en juin 2023 où il fait très chaud en été. On oublie qu'on entre et qu'on sort des logements et à chaque fois l'air chaud s'engouffre et chasse l'air de la maison et aussi on oublie complètement le renouvellement d'air indispensable, la VMC qui renouvelle tous le volume de l'air plusieurs fois par jour.
Alors, imaginer qu'on peut avoir frais dans un logement quel qu'il soit en plein été revient à croire au Père Noël. Et on peut faire tous les calculs qu'on veut.
lorsqu'on a la canicule, c'est un peu comme les écrevisses dans la casserole d'eau chaude, comment peuvent-elles faire pour se mettre un peu au frais ?
Vous en connaissez beaucoup de petits logements qui ont une chaudière à mazout par exemple dans leur espace ? Pour les chaudières à gaz, dans un petit logement ce n'est guère valable et pas économique, notamment avec l'abonnement à 250 euro/an. Et pour les chauffages collectifs, il y avait des logements chauffés avec une grosse chaudière mazout, petit à petit elles sont remplacées par des chaudières à gaz. Si on ne trouve pas les locations à son goût, on prend un crédit et on achète, un logement chouette où l'on n'a pas besoin de chauffer (sur la côte d'Azur peut-être et où l'on a frais l'été - mais je ne crois pas que ça existe encore.
Il ne faut pas s'imaginer que l'isolation chauffe, elle ne fait que ralentir les déperditions de chaleur, et ralentir l'entrée de la chaleur, mais pour la chaleur ça ne dure pas longtemps, et la ventilation indispensable par ailleurs annule en partie les effets de l'isolation. ça, il faut bien le comprendre. De toutes façons, il faudrait mettre des pompes à chaleur partout (voir préconisations sur tous les DPE, même quand ce n'est pas possible et tous ces compresseurs placés comme des verrues en façade qui peuvent déranger les voisins par leur vibration.. et les bâtiments de France qui les interdisent.