Inscrite dans le projet de loi de finances pour 2025, la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) vise à réduire l’avantage fiscal accordé à ces installations, dans le cadre des efforts pour décarboner le secteur du bâtiment. Évoquée pour mettre la France en conformité avec les règles européennes, cette mesure est décriée par le ministère de l’Économie et rejetée par le porte-parolat du gouvernement.
Une hausse de la TVA justifiée par la transition énergétique
La TVA sur l’installation de chaudières à gaz devrait passer à 20 %, contre 5,5 % ou 10 % selon le type d’appareil actuellement. Cette décision, rapportée par La Tribune, est justifiée par la nécessité de se conformer à la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments. Celle-ci interdit à partir de 2025 tout soutien financier pour l’installation de chaudières fonctionnant avec des énergies fossiles. Augmenter la TVA, donc, pour réduire l’incitation à s’équiper d’une chaudière à gaz. L’objectif est de pousser les ménages vers des alternatives moins polluantes, comme les pompes à chaleur.
Si cette hausse de la fiscalité permettrait à l’État de récupérer 200 millions d’euros, elle est perçue comme une « interdiction déguisée » par de nombreux acteurs du secteur ... Lire la suite de l'actu sur revolution-energetique.com