La production d’électricité à l’échelle nationale bat des records, mais la consommation, elle, stagne. Dans ce contexte, les objectifs d’installation d’énergies renouvelables pour 2035 ont été remis en question par certains membres du gouvernement.
La production d’électricité à l’échelle nationale bat des records, mais la consommation, elle, stagne. Dans ce contexte, les objectifs d’installation d’énergies renouvelables pour 2035 ont été remis en question par certains membres du gouvernement.
La France a-t-elle été trop ambitieuse dans sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ? Pour Vincent Berger, Haut Commissaire à l’énergie atomique, la réponse est oui. Selon lui, l’objectif de capacité de production de la France à l’horizon 2035, fixé à 692 TWh, est beaucoup trop élevé. Or, une surproduction d’électricité pourrait avoir des conséquences négatives pour les consommateurs et le contribuable.
Au regard des chiffres de la production électrique de ces dernières années, ces 692 TWh paraissent effectivement ambitieux. En 2024, la France n’a produit que 520 TWh d’électricité. Parmi cette production, près de 89 TWh ont été exportés, la faute à une consommation nationale qui ne parvient toujours pas à retrouver ses niveaux d’avant la crise sanitaire ... Lire la suite de l'actu sur revolution-energetique.com
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Bonjour, On a tellement bourré le crâne aux gens qu'ils n'osent même plus allumer une petite ampoule. ceux qui ont du chauffage électrique ne se chauffent presque plus, et même ceux qui ont du chauffage au gaz. Il y a aussi le prix de l'électricité qui a terriblement augmenté. Certaines dames n'osent même plus se sécher le cheveux au sèche cheveux. c'est dire.
Donc pas étonnant que la conso stagne. Ils pourraient baisser les prix au lieu de laisser les gens souffrir comme c'est le cas. Si les prix baissaient de manière sensible, la conso repartirait petit à petit.
J'étais en tout électrique (chauffage et ECS) et progressivement, j'ai commencé par le poële à bois puis j'ai opté pour le tout au bois (chaudière) en raison du prix du Kw/h qui ne cessait d'augmenter ces dernières années...Les primes de l'anah m'ont poussées à le faire en 2024.
Finalement, les économies réalisées sont assez significatives.
En dernier recours, c'est l'application de l'article 22.
Selon l'interprétation de l'article, je crains les raccourcis qui pourront consister à dire : il faut plus consommer pour éviter les "conséquences négatives pour le consommateur et le contribuable."
Baisser le prix du kWh, côté industriel, c'est continuer à ne rien anticiper sur les procédés de fabrication, sur la récupération de calories, sur la conception des bâtiments.
Côté personnel, baisser le prix du kWh, c'est la tentation de gaspiller l'électricité.
On peut toutefois baisser le prix du kWh, ça ne changera pas grand chose au porte-feuille vu qu'en contre-partie les vendeurs d'électricité augmentent le prix de l'abonnement.
C'est sûr qu'il est complexe de faire des projections sur la consommation future : combien d'installations (particulières ou pro) passeront du gaz / fioul à l'électricité d'ici 2030 ? Combien de VE remplaceront les moteurs thermiques (pas trop tant que les tarifs resteront prohibitifs et que la question des véhicules accidentés posera des gros problèmes d'espace ou de solution de stockage).
Plus ça va, moins ça va ... et pour reprendre l'expression d'une collègue : "Tant qu'on aura besoin de détecteurs de présence dans les chiotes, on n'a pas le Q sorti des ronces !"
Savoir de façon certaine, ça n'existe pas. Les seules choses fiables, c'est l'humilité et un regard attentif.