Dans un secteur immobilier en constante mutation, où les crises se succèdent et les règles du jeu évoluent sans cesse, la question de la pérennité des agences immobilières traditionnellement centrées sur la transaction se pose avec acuité. Face aux fluctuations cycliques du marché, un modèle économique s'impose progressivement comme bouclier anti-crise : la gestion locative.
Une bouée de sauvetage en période de turbulence
L'histoire récente nous l'a démontré : lors des périodes de ralentissement du marché immobilier, les agences exclusivement transactionnaires ont souvent été les premières à souffrir. À l'inverse, celles ayant développé une activité de gestion locative ont pu s'appuyer sur la régularité de ces revenus pour traverser la tempête. Ce n'est pas un hasard si les réseaux les plus résilients sont aujourd'hui ceux qui ont su diversifier leurs sources de revenus. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : une activité de gestion locative bien structurée permet d'augmenter le chiffre d'affaires d'une agence de 25% en moyenne, avec l'avantage considérable de générer des revenus récurrents, prévisibles, indépendants des soubresauts du marché.
Un marché en pleine expansion
Le contexte actuel crée un terreau particulièrement favorable au développement de cette activité. La pénurie de logements, couplée à une complexification constante des réglementations locatives et aux exigences croissantes des locataires, pousse de plus en plus de propriétaires à confier la gestion de leurs biens à des professionnels. Cette tendance touche aussi bien les propriétaires individuels que les investisseurs institutionnels et les entreprises, élargissant considérablement le spectre de clientèle des agences immobilières. Une clientèle qui, par ailleurs, se révèle plus fidèle grâce aux échanges réguliers qu'implique la gestion locative, avec une rétention supérieure de 30% par rapport à la transaction pure.
Un cercle vertueux avec l'activité transactionnelle
Loin d'être déconnectée de l'activité de transaction, la gestion locative crée avec elle une véritable synergie. Les acquéreurs investisseurs deviennent naturellement des clients potentiels pour la gestion, tandis que le suivi régulier des propriétaires en gestion ouvre des opportunités de nouvelles transactions lorsqu'ils décident d'ajuster leur patrimoine ... Lire la suite de l'actu sur Charles-Antoine Perichon, Directeur de marché ADB chez Orisha Real Estate
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Bonjour, encore faut-il trouver une agence qui fait correctement son travail de gestion, qui étudie bien le dossier du locataire, et qui ne propose pas de location à tout va , pour toucher ses honoraires sur la rédaction du bail, unze agence sachant que le locataire allait rester 3 mois à proposé quand même l'appartement, 3 mois aprés elle regagne.
Bonjour, Les agences immo, dans une forte proportion ne bénéficient pas d'une bonne réputation. Elles versent le loyer avec du retard au bailleur, profitent de cet argent pour se créer un fond de roulement sans doute. Elles font faire des travaux en dépit du bon sens, sans même prendre l'avis du bailleur, et font des retenues sur les loyers facilement, ou envoient la facture.
Elles ne sélectionnent guère les locataires, ne veulent pas trop passer du temps pour faire visiter, et louent un peu trop facilement à des gens pas sérieux qui ne paient pas le loyer par la suite.
Et je ne parle pas des frais, ils prennent même leur pourcentage sur le montant des charges. et la rédaction du bail payant, alors qu'il s'agit d'un imprimé toujours le même. Ils traînent pour rendre le dépôt de garantie (appelé à tort caution), même s'il n'y a rien à retenir.
Qu'on soit locataire ou bailleur, vaut mieux laisser de côté.
Autant que faire se peut, il vaut mieux louer soi-même.