Nous avons donc signé un contrat, en novembre, et les travaux ont démarrés en avril. Ils ont fait beaucoup d'erreurs dans le
permis de construire, et il n'avaient pas l'air très pressés.
Nous signons le contrat pour une maison hors d'eau, la pose des fenetre et l'aménagement intérieur est à ma charge.
Les travaux démarrent, et je constate déjà que le terrassement est mal fait, car les
fondations sont plus basses que le niveau du sol, qui est en craie, mais surtout, (c'est un sous sol enterré) il y a un trou de plus de 3 metres, derrière la maison, sur plus de 2m50 de haut, on va rire pour reboucher tout ça, car c'est bien evidemment, à notre charge.
Ils montent aussi, très vite les murs du sous sol, en 2j, après 5j de séchage de fondation, point sur lequel je n'ai pas manqué de laisser un trace dans un email adressé au conducteur de travaux.
Ils ont tenté un temps, de me faire payer, ou de laisser le niveau du sol non conforme, mais ont finit par comprendre que cela ne passerait pas.
Chaque jours nous allions sur le chantier, pour constater le travail, et c'est parfois des surprises simplement esthetiques, que j'ai pu faire constaté, un vrai travail d'artiste.
Nous sommes parti 2j en vacances, et à notre retour, la meilleure des surprise était là. Ils avaient monté les
briques du RDC, jusqu'au chainage. La maison présente en façade un bo--window, il n'y avait pas de brique d'angle, mais des briques cassés au marteau, les briques n'étaient pas de niveau, et surtout, on pouvait les démonter, à la main. En poussant un mur, sans trop de force, on pouvait l'écrouler.
Je demande donc un RDV avec le chef de chantier, et son suppérieur, (puis le maçon). La réunion a durée 2h, chacun était surpris, mais le maçon ne voulait démonter, que ce qui ne tenait pas, car certains éléments, tenaient, mais peu. Le premier rang de brique, était posé sur un ciment non hydrofuge, et en prime, il était très mal dosé.
Avant ce rendez vous, j'en ai pris un avec la socotec, qui avait fait une visite de pré passage dirons nous, et qui est venus établir le rapport, juste après le rendez vous avec ces messieurs. Je précise que j'étais accompagné de l'ami de ma soeur pendant le RDV.
Lors du RDV, (car c'est le point important pour la suite) j'ai précisé, qu'à compter de ce jour, plus aucun travail ne devait être fait sur le chantier, tant que l'eau n'était pas branché.
Il était convenu, avec le chef de chantier, lors du rendez vous de MAP, que je pouvais remplir une cuve d'eau. Au fil du temps, il me rappelais sans cesse que je devais le faire, j'ai donc finit par le faire, mais les délais de véolia sont particuliers). Ne voulant pas les laisser jouer avec ce type de détails, j'ai imposé fermement, que je demandais un arrêt de chantier, jusqu'à son raccordement en eau.
Puis ils sont venu démonter la maison, et ont entamé des finitions au niveau du sous sol, et avec leur habitude, le travail est magnifique. J'ai finis par recevoir un RAR, qui stipulais, que je n'avais pas remplis les conditions pour l'eau, et qu'ils imposaient, eux, un arrêt de chantier.
J'ai donc envoyer un email au conducteur, en lui précisant, photos à l'appui, que le chantier était en mauvais état (sale, les maçons sont venus, et ont retourné la cuve dans laquelle il y avait encore de l'eau etc), et que je voulais savoir pourquoi il n'était pas mentionné que c'était en raison de leur travail de bons à rien, qu'il y avait un arrêt de chantier (en gros).
Pas de réponse bien évidement; J'ai contacté le commercial, qui me disait faire le necesaire, et voilà qu'il ne réponds plus à son tour. (j'en ai fais de même pour le chef de chantier, qui n'a répondu que très tardivement à mes appels, et aux messages sur sa boite vocale).
Aussi, je précise que, quand j'ai demandé ce rendez vous, j'ai expliqué par téléphone, que je voulais faire un arrêt de chantier au chef de chantier. Il m'a répondu, Ok, je préviens l'avocat.
Je me suis rendu à l'agence pour avoir les coordonnées de leur avocat, en précisant qu'il était préférable qu'ils traitent entre avocat, car ce n'était pas mon métier, et que cela avait été annoncé par le chef de chantier, pour des raisons que j'ignorais. Celle ci m'a dit que ce n'était pas à lui de décider, et que ce n'était pas le moment de toute façon, donc qu'il n'y avait pas lieu.
1h après, je reçois un coup de fil de celui ci, qui me précise que ce n'était pas avocat juridique, ce que je n'ai pas manqué de soulevé lors du RDV, en demandant si il parlait du fruit.
Voici le premier rapport socotec (car on dirait qu'un autre va suivre)
Ce Mardi, les travaux reprennent.
Pour la suite de mon histoire, les travaux avec Résidence Picarde sont relancés depuis mardi.
Ils avaient donc démonté le rez de chaussé, et mardi, sans me prévenir du relancement des travaux, ils viennent remonter.
Pas tellement de chance, j'ai fais les troubles fêtes, j'avais posé mon mardi pour faire l'étanchéité du sous sol, une belle coïncidence.
Mais hier soir, il ne pleuvait pas, donc je me décide à aller voir si le travail fourni est meilleur.
Un mur en façade bouge de haut en bas, alors que les poteaux sont coulés, (sauf que les férailles ne tiennent visiblement pas entre elles). Le mieux de tout, c'est que dans les poteaux, on retrouve du ciment, et non du béton. Pour preuve, aucune trace de de cailloux sur le chantier, et ce n'est pas faite de les avoirs vu faire, car j'étais là, mais cela ne les a pas gêné, et sur le coup je n'ai rien vu. Il va donc falloir démonter une nouvelle fois ?
J'ai un net avantage dans cette histoire, que le responsable des travaux prends en considération toutes mes remarques, et m'a dit aujourd'hui par téléphone, que si il fallait une nouvelle fois démonter, ce serait fait, et que si il fallait démonter 4 fois, ce serait fait aussi.
Ce n'est pas pas directement avec Residence picarde que j'ai un problème, mais avec le sous traitant dirons nous.