Revenons au sujet principal : le coût des architectes
Cela dépend bien entendu de la prestation souhaitée. La difficulté pour le particulier consiste à se retoruver face à une profession qui n'accepte d'intervenir qu'à partir d'un certains seuil. Si vous leur proposer une prestation limitée (exemple validation de permis jusqu'à leur adéquation avec les règles, ils sont trop peu nombreux à l'accepter se cachant sous le couvert de "Signature de compalisance" qui elle est interdite par leur ordre). La difficulté consiste à faire preuve de diplomatie et convictions pour leur faire admnettre qu'à partir du moment où le plan est refait par l'architecte ce n'est plus de la complaisance mais véritablement une prestation. Ils le savent mais encore beaucoup refusent d'entrer dans ce créneau de peur de voir leur niveau de vie continuer à diminuer.
Ainis, je rappelle que la règlementation est claire. Un PC peut être fait par le particulier ou un dessinateur et sans besoin d'utiliser un architecte (c'est au choix pour les partciuliers)lorsque la maison à moins de 170m² de SHON(SHON : En gros les partied habitables + environ 10% représentant la largeur des murs et quelques autres éléments - Voir la définition précise dans un dictionnaire ou Internet)
Pour des maisons de cette tailel, une agence de dessin prendra environs de 350€ à 600€ pour vous préparer l'ensemble du permis (document rempli). Mais ce sera à vous de l'ememner à la mairie. Ils ne le feront pas (car seul les architectes inscrit à l'ordre le peuvent). Un simple dessinateur travaillant de chez lui pourra même vous le faire pour 150€ à 300€(150€ rare). Certaines agences de dessinsateur pourront également vous demander plus de 600€.
Pour les demandes de PC concernant les pavillons de plus de 170m², les prix là étaient plus à l'avantage des architectes, car ils bénéficie d'un monopole. Les plans et le PC doivent être signé de leur main.
Un architecte travaillant de façon "traditionnelle" (visite sur place pour voir, vous rencontrer pour échanger etc.....) vous demandera environ 3%à 5 HT du cout de la construction (Calculé sur environ 1300€ HT par m²). AInsi pour une maison de 120m² compté environ pour une prestation :4 680€ HT. Au fond le HT vous vous en fichez car en tant que particulier, c'est le TTC qui vous interesse (5 600€ ==> Cher pas Cher ? Cela dépend de quel coté vous vous trouvez). L'ordre des archtectes leur recommande un système de calcul, mais ce dernier n'est en rien obligatoire.
Toutefois les prix actuel pour ces "grandes" maison sont plutôt avant négociation d'environ 3000€.
Un Architecte travaillant sur Internet, ce sera environ 1200 €
Si vous cherchez bien, il est possible avec un architecte n'ayant pas d'agence de trouver à moins de 800€, mais mà c'est encore rare et il vous faut du courage. A mon sens, ce tarif est encore élevé, mais il faut reconnaitre qu'ils s'engagent et ont une assurance à financer.
Vous comprenez que le prix des prestation n'est plus du tout uniforme et continuera à évoluer.
L'article de l'Express que je joint ci dessous est explicite.
Cordialement et à vos commentaires ou partage d'expériences
L’EXPRESS : Métier
Le blues des architectes
Par Anne Vidalie, publié le 02/11/2009 10:31 - mis à jour le 02/11/2009 17:10
Le ralentissement économique frappe de plein fouet les architectes, dont le revenu a baissé d'un tiers entre 2007 et 2008. Portrait d'une profession au bord de la crise de nerfs.
"Ne deviens pas architecte comme moi: c'est un métier dur et on ne ramasse que des pâquerettes!" Voilà le conseil que Mathieu Feigelson prodigue en blaguant à petit garçon. Inutile d'en convaincre les 18-25 ans: les "archis" ne figurent même pas au palmarès, réalisé par le site monincroyablejob.com, des 100 métiers qui les font rêver ... Les derniers chiffres communiqués par le Conseil national de l'ordre des architectes ne risquent pas de les faire changer d'avis: le revenu net moyen des professionnels a accusé une chute d'un tiers en un an, tombant de 41 139 euros par an en 2007 à 28 184 euros en 2008.
De quoi donner le mal du pays à Santiago Benazra, jeune architecte franco-colombien installé à Marseille, qui se souvient avec nostalgie des projets auxquels il a contribué dans son pays d'origine. "Là-bas, le métier est encore prestigieux, soupire-t-il. On occupe une place plus centrale dans la construction et on jouit d'un pouvoir de décision plus important qu'en France. Ici? La moitié des projets et 99% des maisons individuelles – toutes celles dont la superficie est inférieure à 170 mètres carrés - se font sans les archis..." Il a beau ne pas compter ses heures, il gagne péniblement entre 1500 et 2000 euros par mois. En cause: les études de faisabilité, naguère rémunérées, le sont rarement, désormais. Si le projet voit le jour, le contrat est à la clé. Sinon...
Le sentiment de déclassement social qui plombe le moral des architectes n'est pas seulement imputable aux carnets de commande en berne. Avec la suppression du numerus clausus en 1981, le nombre de diplômés a grimpé en flèche, sous le double effet du débarquement en force des filles, dont la proportion a bondi d'à peine 1% en 1968 à plus de... 50% aujourd'hui, et de la démocratisation du recrutement. Au passage, l'image d'Epinal du constructeur régnant en maître sur de vastes chantiers a été sérieusement écornée.
"Depuis la fin des années 80, le stéréotype du professionnel installé à son compte et rémunéré pour créer est battu en brèche par la multiplication des modes d'exercice du métier, qui s'est révélée indispensable pour absorber la hausse des effectifs, analyse le sociologue Olivier Chadoin, enseignant-chercheur à l'école d'architecture Paris-La Villette. Sur près de 43 000 titulaires du titre en France, 29 400 sont inscrits au Conseil de l'Ordre, tandis que les autres travaillent pour des collectivités locales ou dans des sociétés d'économie mixte ou de HLM. Des formes d'exercice symboliquement moins bien vues."
Ceux-là seraient-ils moins archis que les autres? "C'est un débat au sein de notre profession", concède Lionel Carli, 51 ans, vice-président du Conseil national de l'Ordre, qui rappelle au passage que "le port du titre est conditionné, depuis 1977, par la formation diplômante et l'inscription au tableau de l'Ordre." CQFD.
Au fil des deux dernières décennies, de nouveaux experts sont venus empiéter sur le pré carré des hommes (et femmes) de l'art qui jonglaient seuls, il n'y a pas si longtemps, avec les aspects artistiques, techniques, économiques et juridiques de la construction. "Ces compétences se sont morcelées au gré de la complexification de la réglementation, souligne Mathieu Feigelson. A présent, les projets font appel à des spécialistes des fluides et de la thermie, à des économistes, des paysagistes, des urbanistes, voire des sociologues, des ergonomes et des concepteurs lumière. D'ailleurs, la loi relative à la maîtrise d'ouvrage public de 1985 incite les candidats à constituer des équipes pluridisciplinaires pour répondre aux appels d'ordre." Et voilà que les clients, en prime, se piquent de connaissances techniques. "Ils arrivent en disant: 'Je veux ça' et vous montrent les plans qu'ils ont réalisés avec un logiciel d'architecture en 3 dimensions!", raconte Lionel Carli, dont l'agence est implantée à Granville (Manche).
Nombre de jeunes diplômés des 22 écoles françaises préfèrent tirer un trait sur le travail classique en agence pour s'orienter vers les nouveaux métiers de la construction. C'est le cas de Christophe Driesbach, fraîchement émoulu de l'école de Paris-La Villette, qui souhaite compléter son cursus par un master d'urbanisme. Pas envie de se battre pour décrocher, comme beaucoup de ces anciens camarades, un poste de collaborateur d'architecte, traditionnellement occupé par un titulaire d'un bac technique ou d'un BTS. Pas envie, non plus d'être "payé moins qu'un ingénieur bâtiment et travaux publics, avec le même niveau d'études", tout en enchaînant "charrettes" et horaires tardifs.
De quoi refroidir les ardeurs des aspirants architectes? Pas tout à fait. Car le mythe du bâtisseur, entretenu par une poignée de Jean Nouvel et de Christian de Portzamparc, stars du métier, a la vie dure. "Comme chez les artistes, les jeunes vivent une sorte de valorisation de la profession par procuration, pointe Olivier Chadoin. Cette dimension symbolique qui nourrit leur identité peut les conduire à accepter des conditions difficiles." Cela s'appelle la passion. Ou la vocation.
Toutefois, les choses évoluent comme le montre l'article de l'Express :