Bonjour,
Voila quelques mois que nous sommes devenus propriétaire d'un terrain à Thorigny sur Marne (1er décembre).
Je passe les aléas de ses premiers mois : le conducteur de travaux s'est fait licencié, nous avons des difficultés à obtenir nos plans définitifs, les avenants réalisés étaient incomplet, le constructeur a souhaité réaliser une construction HQE sans nous expliquer les "contraintes" supplémentaires tel que la pose d'un compteur électrique temporaire que nous ne parvenons pas à obtenir de ERDF, des éboulements dans le "trou" faute d'intervention du constructeur ainsi que des inondations faute de pompe mise en place etc.
Jusque là c'est très "ennuyeux" car ça prend beaucoup de retard, mais ce n'est pas "gravissime"...
Le 16 mars 2012, le constructeur intervient enfin pour pomper l'eau (au groupe électrogène...), évacuer les éboulis (aux abords du trou), creuser les fouilles et couler les
fondations...
Le camion-toupie ne peut pas faire le tour du trou (monticules de terre issus des éboulements) et n'est pas équipé de gouttière ou bras pour couler le béton dans les fondations.
Armés d'une pelle et d'un râteau, les 2 ouvriers (je ne compte pas l'ado asthmatique de 15 ans...) tirent le béton tant bien que mal d'un bout à l'autre, pendant toute l'après-midi et jusqu'à 20h éclairé au téléphone portable...
A 16h, le conducteur de travaux parvient à faire signer mon conjoint l'achèvement des fondations...
Le lendemain, à la lumière, je constate que :
- les fondations font 65-70 cm de large au lieu de 105 cm comme l'avais demandé le constructeur après l'étude de sol (élargissement des semelles qu'il nous a fait payer au travers d'un avenant...)
- les fondations baignent dans l'eau (le puisard n'a pas été suffisant), principalement sur la partie gauche du terrain laissant supposer un dénivelé important (les fondations ne seraient pas à niveau de plusieurs centimètres)
Nous avons eu plusieurs discussion avec le conducteur de travaux :
- le 19 mars 2012, il confirme ne pas avoir vu l'avenant pour les semelles à 105 cm... il indique que l'étude béton trouve suffisant les semelles à 65-70 cm. Nous bloquons tout le temps qu'il me fournisse les attestations du BE structure ainsi qu'une étude supplémentaire sur la qualité des fondations coulées. En attendant, nous sommes allés voir AAMOI, association d'aide au maitre d'ouvrage, pour savoir quoi faire. La grande question est : qui a raison ? l'étude de sol ou l'étude béton...
- le 26 mars 2012, le conducteur de travaux confirme que le béton est mort car il a baigné dans l'eau après avoir été coulé... ils veulent maintenant couler de nouvelles fondations par dessus les actuelles avec un coffrage bois, venir avec un camion-toupie équipé d'un bras et maintenir l'assèchement avec une pompe branché au moins 24h. Le nombre de rang de
parpaing pour le vide sanitaire sera donc réduit afin de ne pas élever la maison. Les murs du vide sanitaire seront en partie constitués par les fondations.
Je ne sais plus trop quoi faire :
- tout casser et faire des semelles de 105 cm : ils me disent que l'on va créer une "décompression" du terrain (= gros retard), et que 105 cm ce n'est pas nécessaire. L'étude de sol dit "cela induira des tassements infra centimétriques" mais ça veux dire quoi ??
- partir sur leur "solution". Est-ce viable des fondations saines montées sur des fondations "mortes" ? et un vide sanitaire constitué de murs de fondations ?
Nous devons prendre une décision en fin de semaine...
En vous remerciant pour vos réponses éclairées
Aurélie