Bonjour,
J'ai un soucis au sujet d'une emprise au sol supportépar des poteaux.
Si je lis le décret «
Décret n° 2012-677 du 7 mai 2012 relatif à une des dispenses derecours à un architecte"
Surligné en jaune dans la première partie, quel'emprise au sol qui doit être prise en compte dans le calcul du seuil estseule celle de la partie de la construction qui est constitutive de surface deplancher.
Et surligné en vert dans la deuxième partie qu iconfirme la première partie qui revient également à déduire "
toutesles surfaces non closes et non couvertes qui pouvaient être comptabilisées dans l’emprise au sol mais qui ne forment pas de surface de plancher (terrasses surélevées)
Donc un balcon qui n'est pas couvert il n'y a pas de surface au plancher donc il n'y a pas d'emprise au sol.
J'avoue que je suis un peu perdu avec cette nouvelle réglementation.
Merci encore pour votre aide.
JORF n°0108 du 8 mai2012 page 8189
texte n° 7
DECRET
Décretn° 2012-677 du 7 mai 2012 relatif à une des dispenses de recours à unarchitecte
NOR: DEVL1206615D
Publics concernés :particuliers, collectivités territoriales, entreprises, professionnels de la
construction.
Objet : correction de l'impact de la réforme de la surface de plancher sur les règles de recours
à un architecte.
Entrée en vigueur :le texte s'applique aux demandes de
permis de construire déposées à
compter de sa date depublication.
Notice : la réforme de la surface de plancher, entrée en vigueur le 1er mars 2012, a modifié le
calcul du seuil au-delà du quel le recours à l'architecte est obligatoire pour une personne
physique construisant pour elle-même une construction non agricole. Ce seuil, exprimé
auparavant en surface hors oeuvre nette, est évalué à la fois en surface de plancher et en
emprise au sol. Cette modification a entraîné un accroissement du nombre de projets pour
lesquels le recours àl'architecte est obligatoire, alors que la réforme de la surface de plancher
avait été conçue comme devant rester neutre à cet égard. Cet effet non souhaité de la réforme
est corrigé,
en précisant que l'emprise au sol qui doit être prise en compte dans le calcul du
seuil est seule celle de la partie de la construction qui est constitutive de surface de plancher.
Elle correspond à la projection verticale du volume de la partie de la construction constitutive
de surface de plancher : les surfaces aménagées pour le stationnement des véhicules ou les
auvents, par exemple,ne sont pas pris en compte.
Références : le code de l'urbanisme modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa
rédaction issue decette modification, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre
Voici un deuxièmetexte un peu plus explicatif
Suite à la réforme des surfaces de référence pour les autorisations d’urbanisme du 1er mars
2012, de nombreux professionnels s’étaient fait entendre pour défendre le maintien du seuil
de 170m² au-delà duquel un permis de construire doit être réalisé par un architecte. La prise
en compte de la surface de plancher ET de l’emprise au sol dans la définition de ce seuil avait,
en effet, rendu le recours à l’architecte plus fréquent qu’auparavant, la définition de l’emprise
au sol étant plus contraignante.
Les professionnels ont été entendus puisqu’un décret vient de paraître réduisant la
définition
del’emprise au sol pour le calcul du seuil des 170m² à la seule partieconstitutive de
surfacede plancher.
En attendant la miseà jour des articles décrivant les obligations de recours à l’architecte, voici
ce qu’il faut retenir de cette modification.
Recoursà l’architecte
La référence du décret publié au Journal Officiel s’intitule : «
Décret n° 2012-677 du 7 mai
2012 relatif à une des dispenses de recours à un architecte« .
Le texte ne modifie pas la définition de l’emprise au sol qui régit les autorisations
d’urbanisme mais crée une sorte de sous-classe à la définition générale de l’emprise au sol qui
servira uniquement à vérifier la nécessité de faire appel à un architecte.
Le texte définit donc l’emprise au sol qui servira à valider le recours à l’architecte ainsi :
l’emprise au sol de la seule partie de la construction constitutive de surface de plancher.
L’emprise au sol étant la projection verticale au sol de toute construction, débords et
surplombs inclus (hors les simples débords de toit), cette définition précise donc que
l’emprise au sol detous les éléments qui ne constituent pas de surface de plancher ne sera pas
comptabilisée pour vérifier si le seuil de recours à l’architecte est atteint.
Concrètement, cela revient à déduire en particulier de l’emprise au sol relative au seuil de
recours à l’architecte:
toutes les surfaces non closes et non couvertes qui pouvaient être comptabilisées
dans l’emprise au sol mais qui ne forment pas de surface deplancher (terrasses
surélevées par exemple)
tous les espaces de stationnement tels que garage ou car-port, qui ne représentent pas
de la surface de plancher
tous les auvents ou appentis soutenus par des poteaux
D’autres cas de déductions sont possibles selon les projets mais ces trois points précis
représentent déjà une grande part de la dernière modification.
Application du décret
Le nouveau calcul de l’emprise au sol dans le cas du recours à architecte s’applique à
partir de la date de publication du décret : soit le 7 mai 2012. Toutes les demandes de
permis de construire déposées à partir de cette date devront donc en tenir compte.
Comme nous le voyons,ce décret ramène plus ou moins l’obligation de recours à l’architecte
dans les mêmes niveaux que ce qui existait avant la réforme de mars 2012. Il laisse cependant
le calcul des deux surfaces (surface de plancher et emprise au sol) nécessaires, contrairement l’ancienne disposition qui ne prenait en compte que la SHON.
Les remous engendrés par les nouvelles mesures de surfaces, tant du côté des professionnels
de la construction que du côté des particuliers, vont certainement pouvoir s’apaiser et la
compréhension des nouveaux calculs de surfaces qui s’appliquent pour le recours à
l’architecte facilitée.
Merci pour votre aide.
Cachalots