Bonjour,
Décidément, le(s) dirigeants des sociétés AMBITION LOIRE AIN LYONNAIS et AMBITION ISERE SAVOIE (du GROUPE AVENIR ou plutôt du GROUPE TEBER AVENIR) ont manifestement peur de se retrouver devant un juge pour soumettre leur contrat à la critique de la justice.
Rappel :
A la suite de la critique de leur contrat de construction, le GROUPE AVENIR nous encourage fin 2012 à engager contre lui "l'impertinente assignation" que nous leur promettions s'ils ne corrigeaient pas leurs pratiques et leur contrat.
Comme nous ne somme pas contrariants, c'est ce que nous faisons au mois de mars 2013 devant le TGI de Lyon, critiquant la quasi totalité des clauses de leur contrat (voir la première page de ce fil).
Elles engagent 1 premier incident en septembre 2013 visant à faire annuler la procédure sous le prétexte que la demande serait irrecevable car nous n'aurions ni qualité, ni intérêt à agir. Ce premier incident a été rejeté
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Elles tentent ensuite de provoquer une enquête administrative par la DDPP visant à faire annuler notre agrément actuel et engagent 1 deuxième incident visant à faire stopper la procédure par un sursis à statuer jusqu'au résultat de cette enquête. La DDPP répond le 27 janvier 2015 qu'elle n'ouvrira pas d'enquête sur la validité de l'agrément actuel mais qu'elle sera attentive à son renouvellement. Dont acte, le second incident n'a plus de base.
Comme cela ferme évidemment tout intérêt au second incident, et qu'elle savent qu'il sera rejeté, elles engagent en catastrophe une procédure administrative devant le tribunal administratif de VERSAILLES visant à faire annuler la décision de la DDPP et en justifie pour soutenir malgré tout le second incident. Le second incident est rejeté quand même le 5 mars 2015
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et le juge de la mise en l'état fixe le dépôt des conclusions des sociétés AMBITION LOIRE AIN LYONNAIS et AMBITION ISERE SAVOIE au 29 mai 2015.
Elles font aussitôt appel devant la Cour d'Appel de Lyon de la décision du 2ème incident en justifiant qu'il faut attendre le résultat du tribunal administratif (alors que le président du TA n'a toujours pas ouvert la procédure), cet appel doit être plaidé le 18 juin (sans jeu de mot).
Au lieu de conclure pour le 29 mai comme l'avait demander le juge de la mise en l'état, Elles viennent de déposer un troisième incident demandant un sursis à statuer dans l'attente ... de la décision sur le sursis à statuer de la Cour d'appel. Mais encore demandant ce sursis à statuer dans l'attente du résultat d'une l'enquête administrative sur l'opportunité du retrait de l'agrément de l'AAMOI, qui n'aura jamais lieu, puisqu'elle a été rejetée et que cela a été signifié au GROUPE TEBER AVENIR le 27 janvier dernier.
Enfin ce troisième incident demande également de prononcer un sursis à statuer dans l'attente d'une décision "par la Cour de Cassation" ce qui annonce clairement que si l'appel est rejeté, le GROUPE TEBER AVENIR a déjà l'intention de se pourvoir en cassation pour essayer encore d'annuler ce procès.
Il leur restera à faire 4ème incident, pour demander une sursis à statuer dans l'attente de l'appel sur le 3ème incident, qui visait à attendre le résultat de l'appel, qui visait à faire contester le résultat sur le 2ème incident, qui visait à faire attendre le résultat d'une décision du tribunal administratif, qui visait à contester la décision du préfet de ne pas faire d'enquête sur l'agrément actuel de l'AAMOI
Tout ça pour ne pas avoir à défendre leur contrat devant le juge. Et pourtant, d'après "une logique de droit implacable" comme ils disent par la voie de leur très compétent directeur juridique, leur contrat ne présente évidemment aucune clause illicite ou abusive. Ce procès serait la meilleure façon de démontrer la validité du contrat et que nous ne sommes que des juristes à la petite semaine comme ils le clament.
Conclusions :
Nous ne savons pas si nous y arriverons finalement un jour mais pour nous la preuve est déjà faite.