Après 5 ans d'une guerre de tranchée judiciaire, par laquelle les sociétés ARIA et AISH du GROUPE AVENIR ont tout fait pour bloquer la procédure, nous en étions nous déjà ... GA 0 / AAMOI 12 :
- Une dénonciation à la répression des fraudes --> Echec
- L'incident n°1 --> Echec
- L'incident n°2 --> Echec
- L'appel de l'incident n°2 --> Echec
- Une saisie du tribunal administratif de Versailles --> Echec
- Un incident n°3 --> Echec
- Une action au fond contre les clauses abusives --> AISH et ARIA condamnées
- L'appel de l'incident n°3 --> Echec
- La demande d'obligation de publication d'un droit de réponse --> Echec.
- cassation de l'incident n°2 ==> échec
- appel devant la Cour Administrative ==> échec par abandon.
- Plainte avec constitution de partie civile ==> échec, le juge d'instruction ayant trouvé la demande pas sérieuse.
Nous avions en cours :
- résultat de la présente procédure devant la Cour d'appel de Lyon.
- nouvelle instruction, le GROUPE AVENIR ayant fait appel de la décision du juge d'instruction.
- assignation contre sur le Top constructeur et le classement des sociétés du Groupe.
- nouvelle requête au tribunal administratif
Et c'est encore une belle victoire de l'AAMOI
Et cette fois-ci GA aura du mal à prétendre que nous ferions "une interprétation grossièrement erronée"
La Cour d'appel de Lyon (extrait) :
Déclare illicite la pratique tendant à solliciter un chèque au profit de l'assurance dommages-ouvrage avant l'expiration du délai de rétractation,
...
Déclare abusives et non écrites :
. la clause 6 dans toutes les versions des contrats en ce qu'elle fixe la date d'ouverture du chantier au début effectif des travaux,
. la clause 10 dans sa version de 2014 en ce qu'elle ne prend pas en compte le coût total de l'extension du réseau et limite le chiffrage aux raccordements « au droit du terrain »,
. la clause 11 faisant obligation au maître d'ouvrage de fournir les renseignements sur le terrain nécessaires à l'élaboration du projet et au dépôt du
permis de construire, et à retirer la mention manuscrite selon laquelle le maître d'ouvrage reconnaît avoir été informé des contraintes du terrain, sans préciser ces contraintes,
. la clause 12 dans sa version en vigueur depuis 2014,
. la clause 16 dans sa version du 28 septembre 2016,
. la clause 17 dans sa version 2014 et 2016 en ce qu'elle renvoie à l'article 4 et organise la consignation dans un établissement financier imposé par le constructeur,
. la clause 22 dans sa version 2014 en ce qu'elle fait seulement référence à des dispositions légales non reproduites et ne prévoit pas clairement la consignation sur un compte ouvert au nom du maître d'ouvrage,
. la clause 26 dans sa version de 2012,
. la clause 26 en ce qu'elle fait référence seulement aux textes législatifs qui ne sont pas reproduits et dont le consommateur n'a pas connaissance avant la signature du
contrat,
. la clause 27 des contrats,
. la clause 33 du contrat dans sa version antérieure à 2014,
. la clause 29 dans sa version de 2016 en ce qu'elle maintient la validité d'une clause pénale en cas de nullité du contrat.
...
Condamne in solidum les sociétés AISH et ARIA à payer à l'ASSOCIATION D'AIDE AUX
MAÎTRES D'OUVRAGE INDIVIDUELS la somme de 6.000 € au titre des dispositions de
l'article 700 du code de procédure civile.
(Outre quelques autres condamnations accessoires et quelques dommages-intérêts)
GA:00
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AAMOI:13
Il reste en cours :
- nouvelle instruction, le GROUPE AVENIR ayant fait appel de la décision du juge d'instruction.
- assignation contre sur le Top constructeur et le classement des sociétés du Groupe.
- nouvelle requête au tribunal administratif.
Nous nous attendons évidemment à un pourvoi en cassation sur la décision de la CA de Lyon.
Nous relevons au demeurant que nous avons toujours notre agrément qui a été renouvelé malgré toutes les tentatives malfaisantes du GROUPE AVENIR.