Bonjour à tous,
Je me permets aujourd’hui de publier ce retour d’expérience avec la société HMBC (Home Metal Bois Concept) basée à Tournon et Saint Pierre d’Albigny en Savoie.
Comme vous le comprendrez au fur et à mesure de ce récit, ma compagne et moi-même n’auront pas eu l’opportunité d’arriver jusqu’à la phase de construction avec la société en question.
Je tiens également à préciser avant toute chose que dans le cadre de nos derniers échanges par mails avec le dirigeant de cette société et son représentant commercial local, nous avions d’ores et déjà indiqué à ces derniers que nous ne manquerions pas de communiquer sur ce retour d’expérience avec HMBC.
D’autre part, et comme me l'a néanmoins indiqué le représentant commercial d’HMBC suite à ce dernier mail, je tiens tout d'abord à dire que je ne suis ni un constructeur concurrent qui « envie et jalouse » le concept de ce constructeur, ni un client mauvais payeur, « ceux-là même qui cherchent par tout moyen pour éviter de payer ce qu'ils doivent au constructeur ».
Non, rien de tout cela, je ne viens pas "m'épancher sur les forums dans ce but" mais plutôt dans le but de partager cette malheureuse expérience qui nous aura fait perdre un temps précieux dans le cadre de l’élaboration de notre projet de construction.
Notre premier RDV avec le représentant commercial d’HMBC a eu lieu le 18 novembre 2015.
Dans le cadre de ce RDV, il nous a été expliqué que des représentants commerciaux locaux étaient en premier lieu chargés de « présélectionner » les clients potentiels souhaitant travailler avec cette société.
Ce premier RDV nous a permis de découvrir brièvement les différents modèles proposés par HMBC ainsi que les grandes lignes des différentes finitions proposées.
Un mois plus tard, le 18 décembre 2015, nous sollicitons un second RDV avec cette même personne afin de lui présenter le terrain pour lequel nous étions sur le point de signer un compromis de vente (compromis signé le 29 décembre 2015). Ces données avaient été transmises par mail au préalable et cela nous a ainsi permis de définir les grandes lignes d’un projet qui serait susceptible de nous convenir.
Après ces deux premiers RDV, nous demandons à pouvoir rencontrer directement la société basée en Savoie, préalable indispensable à la définition du projet.
Après quelques échanges par mail, un premier RDV sur place est acté pour le 08 janvier 2016.
Un mois et demi après notre première entrevue avec le représentant commercial local et dans le cadre de ce RDV, nous nous rendons donc à Saint Pierre d’Albigny.
Le 08 janvier, nous rencontrons le dirigeant d’HMBC ainsi que son architecte (en présence également du représentant commercial) qui nous esquissent un projet intéressant sur le papier.
Nous ressortons de cette entrevue plutôt convaincus par ce que l'entreprise en question semble capable de réaliser même si une grande part de mystère demeure dans la mesure où aucun document écrit ne peut nous être remis en ce qui concerne la construction en tant que telle, ses niveaux de finition qui restent encore à ce moment-là assez flous pour nous et les différentes options qu’il est possible d’envisager.
Le dirigeant nous indique alors qu’il préfère rester prudent car bon nombre de concurrents semblent vouloir le copier et que cette discrétion est donc nécessaire à ce stade du projet.
Suite à ce RDV, il nous est précisé qu’un premier retour sera possible sous une dizaine de jours.
Dans l’intervalle, et étant pour ma part urbaniste de profession, je m’étais d’ores et déjà organisé afin de rencontrer le Maire de la commune afin de dégager les principaux aspects réglementaires issus du PLU et s’appliquant à notre terrain (petite commune n’ayant pas de service urbanisme en interne).
N’ayant à ce stade pas pu obtenir les coordonnées de l’architecte en charge de notre projet chez HMBC, je transfère donc ces premiers éléments par le biais du représentant commercial local qui s’est chargé ensuite de les transmettre à l’architecte.
Suite à une demande de notre part, nous obtenons les coordonnées de l’architecte qui a contacté de son côté la Mairie de la commune concernée par notre projet et qui nous indique alors ne pas avoir obtenu les mêmes informations relatives au règlement du PLU sur ce secteur.
L’architecte nous soumet quelques jours plus tard un premier projet en R+1, quand bien même nous avions convenu d’établir ensemble un projet de plain-pied.
Je décide donc d’organiser au plus vite un second RDV avec le Maire et son service instructeur (service mutualisé au niveau de la communauté de communes concernée) afin de tirer tout cela au clair.
En présence du technicien en charge de l’instruction des permis de construire pour la commune, il m’est confirmé l’ensemble des aspects réglementaires que j’avais précédemment transmis à HMBC comme étant bien ceux qui s’avèrent opposables pour notre terrain.
Je les confirme donc dans la foulée à l’architecte en charge de notre dossier et lui adresse une note synthétique reprenant les principaux articles du PLU s’appliquant sur la zone du terrain.
Fin janvier, l’architecte nous adresse une première esquisse de notre projet de plain-pied (plan du RDC et insertion 3D).
Nous sommes emballés par le projet et demandons dès lors les détails financiers du projet ainsi que les niveaux de finition retenus et les options possibles. Nous obtenons difficilement quelques précisions relatives à la construction auprès de l’architecte (type de menuiseries, ouvrants fixes ou non, largeur des modules, portes coulissantes comprises ou non dans le projet) mais n’arrivons pas à disposer de plus d’informations.
L’architecte nous indique devoir s’entretenir avec le dirigeant et transmettre ensuite au représentant commercial l’ensemble de ces éléments pour chiffrage.
A ce stade, cela fait déjà plus de deux mois que nous nous sommes rapprochés de la société et commençons à faire part de nos premières inquiétudes à l’entreprise par le biais de son architecte (avec en copie systématique le représentant commercial et le dirigeant d’HMBC).
Les uns et les autres se « renvoient la balle », le premier n’ayant pas les éléments pour établir le chiffrage et le second devant faire le point en interne avant chiffrage…
Apprendre qu'il est nécessaire de traiter de manière distincte d'une part l'aspect financier du projet et d'autre part sa dimension technique nous laisse quelque peu dubitatif dans la mesure où l’information ne semble pas être relayée comme il se doit en interne et que nos deux interlocuteurs s’avèrent être distants de plus de 120 kilomètres l’un de l’autre…
Durant les dix jours qui suivent, nous sommes sans nouvelles d’HMBC malgré nos différentes relances.
Ma compagne, quelque peu consternée par ce silence, décide de rappeler le représentant commercial qui nous indique être toujours dans l’attente des éléments techniques et nous précise qu’il n’a pas que notre dossier à traiter et qu’il convient donc d’être patient.
Le 01 février, nous rappelons l’entreprise et demandons à ce qu’un nouveau RDV puisse être défini dans les jours à venir, nos demandes par mails restant sans réponse dans l’intervalle.
Ce RDV est alors fixé au 10 février et nous demande une nouvelle fois de nous déplacer sur place, à Saint Pierre d’Albigny.
Les jours défilent et nous commençons à nous inquiéter quant aux délais impartis pour déposer notre permis de construire actés lors de la signature du compromis de vente chez le notaire.
Entre temps, et après avoir sollicité à plusieurs reprises la possibilité de visiter des réalisations du constructeur, il nous est proposé de visiter la construction du représentant commercial réalisée par HMBC. Nous demandons néanmoins de visiter d’autres chantiers / projets mais rien ne nous est proposé dans ce sens.
Dans le cadre du RDV défini le 10 février, nous relançons à nouveau l’entreprise afin d’obtenir avant cette date les détails financiers et techniques que nous demandons depuis plusieurs semaines maintenant.
Nous rappelons l’entreprise mais n’arrivons pas à joindre notre architecte qui s’avère être en rendez-vous, à l’extérieur ou absente.
A force d’insister, nous apprenons quelques jours avant le RDV du 10 février que l’architecte a en réalité démissionné de ses fonctions au sein de l’entreprise. Nous comprenons alors que nous nous sommes faits « gentiment promenés » les derniers jours lorsque nous avons tenté de la joindre. C’est d’ailleurs nous qui l’apprendrons au représentant commercial qui n’en était pas informé.
Nous nous étonnons de ne pas en avoir été averti mais sommes à priori les seuls à être surpris de cette méthode. Aucune réponse n’était en effet venue nous confirmer cette information, ce qui nous aurait permis de mieux comprendre ces retards successifs.
Nos craintes se renforcent mais nous ne sommes toujours pas recontacter.
Nous commençons donc à effectuer des recherches afin d’obtenir des informations sur cette entreprise.
Un premier retour du 23/07/2012 (de METAL sur les forums) ne laisse présager que du bon :
« Bonsoir,
Je suis l'heureuse et première propriétaire d'une maison HMBC. Mon premier retour à vous transmettre est plus que positif. Nous avons là à faire à une société qui connait son métier.
Je suis très satisfaite de la manière dont s'est déroulée la construction. Si je devais reconstruire une maison demain matin, je recommence avec HMBC. Sincères salutations. »
Certains, nous y compris, ont tenté d’obtenir de plus amples informations sur le chantier qui semble s’être déroulé parfaitement bien en demandant des photos de la construction et des détails complémentaires. Aucune réponse à ce jour suite à cet avis datant de 2012.
Un second avis du 15/04/2013 par TTG :
« Le patron de HMBC, Polidoro Mauricio, a dirigé la société M.S.I. - I.B., entreprise d’installation de structures métalliques, chaudronnées et de tuyauterie qui a été mise en redressement judiciaire le 14/06/2010 suite à une perte de 433 600 € en 2011. Elle poursuit néanmoins son activité. »
L’entreprise en question a effectivement été placée en liquidation judiciaire et a arrêté son activité en 2015.
« HMBC a été créée en juin 2011 avec pour activité déclarée "Autres commerces de détail en magasin non spécialisé", NAF (4719B).
Cette information est exacte.
Les superbes photos que vous voyez sur le site de HMBC et qui n’ont pas forcément quelque chose à voir avec de la structure métallique viennent de l’internet et sont des résidences de luxe réalisées à Los Angeles, Beverley Hills ou autre ville de Californie, en Australie, en Afrique du Sud, au Québec et aux 4 coins du monde (mais pas en France à ma connaissance).
Quelques exemples :
Pour leur site luxe :
http://www.hmbc-luxe.fr/
http://www.contemporist.com/[...]architects/
http://design-milk.com/carla[...]ann-design/
http://top-interior-design.c[...]ve-hermann/
Pour leur autre site :
http://www.constructeur-mais[...]ruction.php
http://info-culture.biz/2011[...]-de-quebec/
http://www.decoist.com/2009-[...]ign-studio/
http://www.contemporist.com/[...]-residence/
Et je pourrais continuer avec toutes leurs photos, je pense. »
Le site a été remanié au début de cette année mais il est vrai que les photos présentées correspondaient pour certaines d’entre elles aux liens présentés ci-dessus. Il étant cependant préciser « non contractuelles » sur ces dernières.
« Bien sûr je ne doute pas que ce constructeur a obtenu les droits sur ces résidences et qu'il est capable de vous vendre ses résidences d'exception de plusieurs millions d'euros pour un prix divisé par 10 ou plus. Si certains sont tentés de construire avec eux, qu’ils n’hésitent surtout pas à raconter leur récit sur le forum, ce devrait être intéressant. »
Le 29/10/2015 par client69decu :
« Bonjour,
Nous avons contacté ce constructeur car son site est très intéressant et son discours également ...
Seulement le problème c’est que rares sont les maisons vraiment construites ... Impossible de visiter un chantier ou d’avoir un projet concret !
Méfiance... Je ne donnerai pas un centime a cette entreprise virtuelle qui ne répond jamais et ne peut pas proposer un vrai projet RT 2012 (alors oublions 2020)
Pour moi : entreprise fantôme à surveiller de près ! Désole mais c’est le vécu »
Voilà pour les retours que nous avons pu trouver sur internet.
A cet effet, le représentant commercial d’HMBC, dans son dernier mail, nous indique :
« Enfin, j'ai bien compris que vous avez l'intention de vous épancher sur les forums, qui sont très généralement abondés par les constructeurs concurrents, d'ailleurs vous le dites vous-même vous n'avez rien trouvé sur les forums, preuve qu'HMBC ne suscite pas la polémique, car on le sait bien, seuls les mécontents s'expriment, qui très souvent sont ceux-là même qui cherchent par tout moyen pour éviter de payer ce qu'ils doivent au constructeur. »
Pour avoir parcouru de nombreux forums relatifs à différents constructeurs et aux retours d’expérience en la matière, j’ai pu constater que bon nombres de personnes prennent néanmoins le temps de faire des retours plus que positifs sur certains d’entre eux. Lorsque ceux-ci le méritent tout du moins.
Bien entendu, des retours d’expérience négatifs existent également sur la toile mais nous ne sommes pas cependant certains qu’il ne s’agisse là que de retours de mauvais payeurs ou concurrents.
Je puis par contre confirmer une chose : je n’ai effectivement rien trouvé concernant un éventuel client qui aurait été en mesure de me faire un retour quelconque d’une construction réalisée par HMBC avec photos et avis à l’appui notamment sur le déroulement du chantier et sa satisfaction éventuelle.
Je vous laisse cependant juger de ces propos.
Reprenons l’historique de notre dossier :
Le 09 février à 20h30, soit la veille de notre RDV sur place, après de multiples relances, nous recevons un « devis » de la part du représentant commercial.
A la lecture de ce document, nous sommes quelque peu stupéfaits.
Le devis en question s’avère être une feuille A4 simple recto précisant le prix global de la construction (191 000 euros pour une maison de 116 m²) et le prix des options annexes comme la végétalisation de la toiture (8025 euros pour une partie seulement de la construction) et la réalisation de l’abri voiture (11 000 euros sans la végétalisation) que nous avions demandé ainsi que d’un
abri de jardin (4794 euros sans végétalisation). Une ligne précise enfin « Terrassement, VRD,
fondations : 26 500 euros + étude de sol : 1400 euros. »
Et ainsi un total de 234 980 euros.
Le document est remplit à la main et ne fait part d’aucune précision…
Ma compagne et moi-même « commençons » alors à nous dire que l’on se moque de nous, que l’entreprise en question n’est pas sérieuse ou que cette dernière ne souhaite pas travailler sur notre projet.
Le 10 février, nous nous rendons néanmoins sur place.
Nous évoquons l’absence de réponses, le départ de l’architecte dont nous n’avons pas été informés et faisons part au directeur de nos inquiétudes.
Ce dernier ne semble pas inquiet et nous présente enfin, mais uniquement de manière verbale, les différentes options et niveaux de finition et ce qu’ils contiennent. Un show-room en cours de réalisation attenant nous permet par ailleurs de voir quelques produits susceptibles d’être proposés.
Nous souhaitons alors pouvoir récupérer des informations écrites afin de pouvoir réfléchir aux différents arbitrages qu’il est alors rendu nécessaire de faire sur le projet car celui-ci excède notre budget initialement fixé.
Une nouvelle fois, on nous indique que cela n’est pas possible.
Le nouvel architecte doit prochainement arriver et reprendre notre dossier dans les jours qui viennent…
Nous l’interrogeons également sur le suivi en phase chantier et comprenons que cela ne semble pas simple non plus à ce niveau. Nous apprendrons quelques jours plus tard qu’un conducteur de travaux a également quitté l’entreprise fin janvier.
Nous demandons ensuite à visiter d’autres réalisations que celle du représentant commercial mais cela survient « dans un second temps » selon le directeur de l’entreprise. Les réalisations apparaissent donc difficiles à visiter et ne sont pour le moins pas nombreuses sur le site internet de la société.
Nous quittons l’entreprise sans aucun document ni information écrite et demeurons assez dubitatifs.
Avant notre départ, le directeur s’engage personnellement à nous communiquer les éléments tant attendus le lundi au plus tard.
Le lundi 15 février, nous ne recevons rien…
Nous laissons passer la semaine… Le vendredi, nous retentons notre chance… En vain…
A nouveau, nous procédons à une tentative de prise de contact par le biais du représentant commercial. Ce dernier nous indique quelques jours plus tard que le directeur s’occupe personnellement de notre dossier mais qu’il doit par ailleurs gérer en personne l’ensemble de ses projets en cours…
Les jours passent, une semaine… Puis deux semaines depuis cette entrevue… Nous rappelons…
On nous répond par téléphone qu’il est impossible de nous communiquer un délai et que le directeur est une nouvelle fois à l’extérieur. Nous rappelons alors les engagements pris par ce dernier mais cela demeure sans effet et surtout sans retour.
A la question, pourquoi ne nous rappelle-t-on pas, on nous répond assez sèchement que ce dernier n’a pas que ça à faire.
Le représentant commercial quant à lui nous indique une fois encore « ne pas maitriser » ces aspects malgré notre consternation grandissante.
Le jeudi 25 février en fin de journée, nous décidons de rappeler HMBC.
Nous tombons sur une personne qui nous indique être le comptable de l’entreprise et le seul présent au bureau à cette heure, le directeur étant en RDV à l’extérieur. Nous l’interrogeons sur notre dossier et celui-ci nous indique ne pas en être informé.
Après quelques minutes d’entretien, ce dernier nous précise être arrivé dans l’entreprise il y a une quinzaine de jours car le précédent comptable a lui aussi quitté l’entreprise. Un message urgent est pris par ce dernier à l’attention du directeur…
Le lundi 29 février, n’ayant plus les moyens d’attendre davantage, nous rédigeons un mail à l’attention du directeur, du représentant commercial et de l’assistante commerciale qui ne nous avait par ailleurs jamais répondu malgré nos nombreux messages.
Nous faisons part dans ce mail de notre consternation, du manque de professionnalisme et de « savoir-être » dont fait preuve l’entreprise quant à notre projet et vis-à-vis de nous-même.
Nous revenons en quelques lignes sur l’historique de notre dossier et de son déroulé factuel et précisons qu’un simple rappel aurait pu suffire à nous rassurer et à nous donner l’impression que l’entreprise portait encore un intérêt véritable à notre projet.
En une heure à peine, le représentant commercial (à qui nous indiquons alors que nous aurions souhaité une telle réactivité jusqu’à aujourd’hui) nous précise qu’il comprend notre exaspération, qu’il ne maitrise pas ces délais, que le directeur est très occupé au regard des trois maisons en cours de production et de l’obligation pour lui de suivre personnellement les projets de son entreprise.
Il s’agit d’ailleurs selon lui « d’un gage de qualité » de savoir que le directeur en personne suit chaque projet.
En ce qui nous concerne, nous pensons que cela est peut être également à mettre en lien avec le départ récent d’un architecte, d’un conducteur de travaux et accessoirement du comptable de l’entreprise et cela, en l’espace d’un mois.
Nous les informons également dans ce mail que la « stratégie de l’usure » aura finalement fonctionné dans la mesure où nous décidons de stopper là notre collaboration.
Quelle ne fut pas alors notre surprise lorsque ce dernier nous indique que le directeur l’avait informé la veille que notre projet était - enfin - finalisé ! Oui, la veille de notre mail.
Nous restons perplexes à la lecture de cette information… Une fois encore, nous nous demandons si cette entreprise se moque de nous.
Par retour de mail, nous indiquons au représentant commercial ainsi qu’au directeur qu’il s’agit là de l’opportunité de nous prouver que nous avons eu tort de ne plus leur faire confiance et qu’il est donc encore temps de réagir.
Par ailleurs, si ces documents étaient prêts à partir, pourquoi ne pas nous les transmettre directement ?
La matinée passe… Je relance le représentant commercial… Je reçois alors un SMS dont le contenu est le suivant :
« … J’ai fait part de votre message au directeur qui, à la lecture attentive de votre email, a semble-t-il préféré stopper ce dossier. Finalement pour lui la confiance n’est pas là dans les deux sens et de ce fait, il préfère perdre cette maison que de partir en construction sur de mauvaises bases… ».
Je laisse à chacun d’entre vous le soin d’imaginer dans quel état d’esprit nous nous trouvons à la lecture de cette réponse… Que nous recevons de surcroît par SMS…
D’autant plus que nous n’avons jamais fait preuve d’un quelconque manque de respect vis-à-vis de ces personnes et avons par ailleurs fait preuve d’une (trop) grande patience.
Sidérés, nous relançons par mail le directeur et son assistante commerciale qui n’auront, jusqu’à aujourd’hui mardi 08 mars, pas eu la politesse de bien vouloir nous rappeler.
« A n’en pas douter », nous aurions été destinataires de ces éléments le lendemain si nous n’avions pas adressé ce mail à l’entreprise… Mais voilà que c’est l’entreprise qui n’a plus confiance en ses clients désormais…
En résumé, nous avons rencontré cette société pour la première fois le 18 novembre 2015 et avons été destinataire de ce dernier SMS le 29 février 2016.
Ainsi, vous comprendrez pourquoi il apparaissait pour nous nécessaire de faire part de ce retour d’expérience et ce, même si d’après le représentant commercial seuls « les concurrents » et les « mauvais payeurs » peuvent être amenés à faire part de leur avis sur tel ou tel constructeur au travers de forums comme celui-ci.
Autant vous dire que ce n’est pas notre cas.
Et que nous avons fait preuve d’une grande patience et d’une tout aussi grande compréhension qui a tout simplement finie par atteindre ses limites.
Que nous attendions seulement un certain professionnalisme de la part de ces différents intervenants, que nous aurions tout simplement souhaité être rappelé lorsque nous demeurions sans réponse des jours durant…
Nous serons par contre très attentifs à de nouveaux avis éventuellement positifs relatifs à cette entreprise dans les prochaines semaines et ne manquerons pas de demander des détails à son auteur.
En l’espace de trois mois et demi, nous n’aurons pas réussi à obtenir les informations que l’ensemble des autres constructeurs que nous avons consulté ont été en mesure de nous fournir en l’espace d’environ 1 mois (et il s’agit là d’une tranche haute sans parler de la possibilité de joindre ces derniers ou d’être rappelé dans la journée).
En l’espace de trois mois et demi, nous aurons été destinataires d’un plan du RDC, un projet d’insertion 3D et une feuille faisant office de devis sans aucunes autres précisions techniques.
Le site remis à jour précise néanmoins « Nous construisons votre maison individuelle entre 20 et 28 semaines partout en France ». Nous aurions souhaité pouvoir le vérifier.
En ce qui nous concerne, il nous aura déjà fallu 14 semaines pour en arriver là.
Nous avons souhaité faire confiance à cette entreprise et le regrettons bien entendu.
Nous avons perdu un temps précieux et sommes désormais contraints de réagir au plus vite par le biais d’autres constructeurs pour qui les termes « service client » et « sérieux » ont encore, semble-t-il, une signification (tout cela en moins d’un mois désormais).
Nous avançons bien mais le temps perdu avec HMBC correspond à autant de temps que nous n’aurons pas pu consacrer à l’élaboration d’un nouveau projet.
Comme indiqué dans notre mail à l’attention d’HMBC, nous sommes consternés par la manière dont ce dossier aura été traité. Au-delà même du manque de professionnalisme de cette société, nous demeurons atterrés par l’attitude générale de celle-ci sur le plan commercial et humain.
Nous essayons désormais de nous dire qu’il valait certainement mieux le constater à ce stade du projet plutôt qu’en phase travaux…
A votre disposition pour plus de précisions mais il nous semble que l’essentiel est là.