Besoin d'aide pour rapport étude de sol

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litemath Picto info

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Le 22/11/2016 à 10h56 Membre super utile Env. 1000 message Hauts De Seine

Bonjour,

Nous avons reçu le rapport de l'étude de sol mais j'ai du mal à le déchiffrer à combien il faut descendre pour couler les longrines et de quelle hauteur doit être le vide sanitaire.

Voici la nature des sols :

Citation: Les investigations ont permis d’identifier au droit des sondages, de haut en bas :
- de la terre végétale argilo-sableuses brun-noir à radicelles, reconnue sur 0,2 m à 0,8 m d’épaisseur au droit de nos sondages,
- des silts limoneux marron-ocre à quelques petits silex, reconnus uniquement jusqu’à 0,8 m de profondeur au droit du sondage SP1,
- des argiles sableuses marron-vert, ocre-orangé, marron-beige, de consistance ferme, reconnues jusqu’à 2 m à 3 m de profondeur au droit de nos sondages,
- un passage de sables argileux marron-beige à ocre-jaune, à rares cailloutis orangées, moyennement denses, reconnus entre 0,8 m et 1,3 m de profondeur en SP1 et entre 2 m et 2,8 m de profondeur en SR2,
- des argiles vertes, de compacité ferme, reconnues jusqu’à 3,5 m de profondeur en SP1 et jusqu’à la base du sondage SR2, arrêté à 4 m de profondeur, avec un passage à traces poudreuses blanches calcaires, en base de couche. Cette formation présente une sensibilité très élevée au phénomène du retrait-gonflement des sols.
- Puis de la marne beige à blanchâtre, de consistance raide, reconnue jusqu’à la base du sondage SP1, arrêté à 6 m de profondeur.

Et sur la partie mode de fondation :

Citation: Compte tenu des caractéristiques du site, et des éléments portés à notre connaissance concernant le projet, nous préconisons le système de fondation suivant :
- Fondations superficielles isolées ou filantes descendues uniformément sous le niveau actuel de terrain, tout en respectant un encastrement de 0,3 m minimum dans les argiles sableuses en place et non remaniées, tout en respectant une garde à la dessiccation minimale de 1,5 m de profondeur par rapport au niveau fini du terrain en raison de l’aléa moyen au risque retraitgonflement.

Les fondations seront descendues au moins au même niveau ou respecteront une pente de 3 de base pour 2 de hauteur entre arêtes de fondations.
Les fondations auront une largeur minimale de 0,50 m pour des semelles filantes et de 0,60 m pour des semelles isolées.

Merci pour votre aide

Récit : http://litemath.forumconstruire.com

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Par ForumConstruire.com message

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Tournesol Picto info

Le 22/11/2016 à 15h16 Membre ultra utile Env. 20000 message Eure

Pour la profondeur : mini -1.10 m par rapport au terrain naturel (le terrain actuel) tout en respectant un minimum de -1,50 m par rapport au terrain fini futur.

Et le taux de travail du sol ?

De préférence, passez par le forum pour exposer vos problèmes. Réservez les MP aux cas plus "intimes"

.

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Membre ultra utile

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litemath Picto info

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Le 22/11/2016 à 15h35 Membre super utile Env. 1000 message Hauts De Seine

Merci pour cette réponse
donc mini 1.5m par rapport au terrain fini, ca implique donc un vide sanitaire de 8 rangs si je compte bien ?

Voici d'autres paragraphes du rapport :

Citation: 3 – Etude de la solution fondations superficielles selon l’EC7

La présente étude a été réalisée en référence à l’Eurocode 7 et à sa norme d’application NFP 94-261, pour des fondations respectant les conditions d’ancrage du paragraphe 2, dans des formations en place et non remaniées.

3.1 – Portance

Pour une semelle respectant les préconisations du § 2 ci-dessus, la pression limite nette calculée sous la base de la fondation est :
ple* = 0,79MPa
kp = 0,8 (pour un encastrement relatif De/B>0)
iδ = 1 (charge éloignée de tout talus)
iβ = 1 (charge éloignée de tout talus)

Ainsi, les contraintes de calculs sont, en négligeant q0:
q’ELS = 0,23 MPa
q’ELU = 0,37 MPa

Remarque: ces contraintes sont a priori surabondantes pour le projet. Indépendamment de toutes descentes de charges, les fondations auront une largeur minimale de 0,6 m.

En cas de contrainte non uniforme sous la fondation, il faudra utiliser le modèle de Meyerhof en tenant compte de la surface réduite A’ définie dans l’annexe Q de la norme NF P94-261.

3.2 – Tassements

En l’absence d’information sur les descentes de charges apportées par l’ouvrage, nous avons estimé les tassements, pour une semelle filante de 0,5 m de côté et une semelle isolée de 0,6 m de côté respectant les préconisations du § 4 ci-dessus, et soumises à une contrainte verticale de 0,23 MPa à l’ELS (soit au maximum 11,5 tonnes /ml et 8,3 tonnes par appui).

On obtient des tassements absolus et différentiels de l’ordre du demi-centimètre.

On devra prendre en compte cet ordre de grandeur pour la rigidification de la structure (semelles avec armatures longitudinales hautes et basses continues, chainages verticaux et horizontaux...).

Ces tassements s'entendent pour des fonds de fouille homogènes et non remaniés.

4 – Niveau bas

Compte tenu de la nature des sols de surfaces (sols sensibles au retrait et gonflement) et de la situation du projet dans une zone d’aléa moyen vis-vis- du phénomène de retrait-gonflement des sols, il conviendra de réaliser un plancher porté par les fondations sur vide sanitaire ou sur vide de construction.

Pour le garage, il est envisageable de réaliser un dallage sur terre-plein, dans le cas où des tassements plurimillimétriques seraient acceptables. Après les terrassements, on réalisera un compactage du fond de forme, puis on mettra en place un géotextile anti-contaminant.

La couche de forme pourra être constituée par des matériaux de type grave naturelle et inerte de classe D21 selon le GTR. Le DTU 13.3 (partie 3) exige en couche finale, Kw > 30 MPa/m. Nous rappelons que les critères définis ci-dessus sont à considérer en tant qu’obligation de résultats et qu’il appartient à l’Entreprise de mettre en oeuvre les matériaux et les épaisseurs afin de les respecter.

Le compactage sera vérifié par essais de chargement a la plaque avec pour critères de réception suivant au niveau de la plateforme sous dallage :
EV2/EV1 ≤ 2
EV2 ≥ 30 MPa

A titre indicatif, nous recommandons la mise en place d’une couche de forme de 0,3 m d’épaisseur plus un géotextile. En tout état de cause, son épaisseur minimale ne sera pas inférieure à cette valeur.

Les travaux seront réalisés conformément au DTU 13.3.