Bonjour à tous.
Je fais construire une maison depuis maintenant le 13 juillet 2017 (ouverture de chantier).
Maison individuel hors lotissement, 200m2 en demi-niveau sur un terrain de 1100m2, assainissement individuel, chauffage par PAC et radiateur.
Nous avons une maison hors d'eau et hors d'air actuellement : certificat du constructeur pour demande de raccordement Enedis.
Le plaquiste se préparer à intervenir et les entrevue avec électricien et plombier sont en cours.
Petit problème, au mois de janvier suite à une tempête un mur en cour d'élévation chute sur l'extérieur et est remonté rapidement par le maçon. Cela est la goutte d'eau qui fait déborder le vase de problèmes qui s'accumulent et que nous laissions passer jusqu'à présent car nous ne sommes pas des "râleurs" et que au départ nous n'y connaissions rien.
Nous avons donc une réunion de chantier le 9 janvier en présence du chef de chantier, de la commerciale, du maçon et du patron de l'entreprise (je ne sais pas si je peux la citer).
Le patron en faisant le tour nous rassure sur le mur remonté, le fait que les travaux qui traînent vont accélérer un peu (ce qui est le cas depuis). Au décours il constate qu'il manque l'
enduit hydrofuge sur le soubassement sur 2 des 4 côtés de la maison arrière et un pignon. Et que le terrassier a déjà remblayé, donc la terre est au contact du
parpaing. On nous garantit que le constructeur va faire décaisser puis enduire (à ses frais bien entendu), tout cela à l'oral. J'exige comme le patron s'y était engagé par téléphone 3 jours avant d'avoir un compte rendu écrit. Qu'il propose d'assortir d'un échéancier des délais d'intervention des artisans.
A noter en aparté que le délai de livraison cour jusqu'au 14 novembre 2018 (16 mois) la maison étant un demi-niveau de 200m2 donc nous avions accepté ce délai, mais les 3 intervenants nous ont donné parole (je sais peu de valeur mais bon) que l'on aurait livraison fin juillet (ce qui reste possible et large à les écouter), c'était un accord tacite et oral mais qu'ils tiennent à tenir car nos enfants rentre à l'école du village (sur ce point ils restaient jusque là de bonne foi).
Hors depuis 2 mois je n'ai toujours aucun CR écrit. Je constate que les mur s'infiltrent d'eau sur toute la hauteur de parpaing qui est sous le niveau du sol et que l'humidité est vraiment conséquente car le garage ne sera jamais isolé ni chauffé.
J'insiste à 3 reprises par mail, puis par téléphone pour avoir ce CR. Le patron me répond qu'il attend de finir l'échéancier des artisans pour tout me donner ensemble (je n'y crois pas pour la 2e partie). J'insiste donc pour avoir juste une reconnaissance écrite du manquement de leur entreprise quant-à l'absence d'enduit hydrofuge avant le premier remblaiement du pourtour de la maison. Je lui explique en toute franchise que si j'ai des infiltrations par la suite à ce niveau, je ne veux pas qu'il y ait discussion sur le fait que les parpaings aient été au contact de la terre plus de 4 mois. Il trouve toujours un prétexte (manque de temps, pas urgent, pas nécessaire, je suis trop inquiet, etc...).
Hier je me fâche pour de bon, je lui envoie un mail salé (mais courtois et poli) lui laissant SEPT jours pour me fournir cet écrit sous peine de mise en demeure par recommandé avec A/R pour obtention de compte rendu, au delà duquel la constatation se fera par huissier. Encore une fois il ne s'agit en rien d'analyser un problème, juste de constater deux points : absence de l'enduit hydrofuge à ce jour et humidité conséquente. Je me suis renseigné l'huissier accepte de constater ces deux faits à ce jour si nécessaire, la facture du terrassier permettra en recoupant les deux de prouver la duré du manquement et ses potentielles conséquences futures. On parle bien ici d'anticiper un problème qui n'arrivera peut-être jamais.
J'ai un entretien téléphonique houleux ce matin où je lui fais bien comprendre que je ne laisserai pas passer ça et que je ne le lâcherai pas sans obtenir le dû papier (qu'il m'avait au départ proposé sans demande de ma part puis promis par la suite). Il commence à insinuer qu'il peut livrer la maison en novembre au lieu de juillet (légalement il le peut), je lui explique clairement que si retard eh bien retard pour retard je ferai passer le bâtiment à l'expertise au cm2 et que le moindre manquement il m'aura sur le dos pour un bon bout de temps. Et je lui fais bien comprendre que le coup de l'huissier n'est pas du bluff (et n'en sera pas).
Bref je manque de recul et je commence à monter dans les tours (ce qui n'est pas mon cas de nature). Je vous passe les détails de l'échange où il me prend pour un c**, celui où il me sert la soupe, bref les différents angles d'approches habituels pour noyer le poissons.
Il finit par me répondre qu'il est en vacances demain soir, qu'il livre une maison cette après midi et que peut-être il me le fera demain sinon ben il verra si il reçoit le recommandé. Pour moi l'envoie du recommandé représentera un point de non-retour mais il me force la main... et je lui ai renvoyé la balle sur ce point là.
J'ai besoin d'avis extérieur aux personnes impliquées (ma femme en a aussi ras le bol ^^).
Qu'en pensez-vous ? Je gaspille mon énergie à rien ? Il vaut mieux aller au bout de la démarche au risque de perdre toute crédibilité ? Il vaut mieux laisser passer l'orage puis le rappeler dans 10 jours (retour de ses vacances) pour essayer d'obtenir compromis (ça me donnerait l'impression de ramper, mais bon...)
En sachant que la mise en demeure sera juste une dernière demande courtoise officielle du CR attestant du manquement et qu'en cas d'impossibilité pour eux de me le fournir sous SEPT je ferai constater par huissier le fait. On est vraiment pas dans un litige, mais on est dans une anticipation d'un litige future sur une faute qui reste grave au départ, il m'a dit lui même que me livrer la maison sans avoir fait remettre l'enduit relève de la "faute professionnelle".
Merci par avance de vos réponses, je suis disponible pour toute question complémentaire !