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Ca sent un peu le pourri !
UNCMI, Architecte !!
Ce sont eux (CMI et maîtres d'oeuvre) les vrais responsables, pas le maître d'ouvrage particulier qui n'a pas de compétence et à bien d'autres combats à mener ! Et qui conformément à la loi, au décret d'application et à la circulaire, n'a pas de responsabilité dans la sécurité du chantier.
Membre super utileEnv. 20000 messageSt Pierre Les Nemours (77)
Extrait de l'article L235- 4 :
Toutefois, pour les opérations de bâtiment ou de génie civil entreprises par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint ou de ses ascendants ou descendants, la coordination est assurée :
" 1° Lorsqu’il s’agit d’opérations soumises à l’obtention d’un permis de construire, par la personne chargée de la maîtrise d’oeuvre pendant la phase de conception, d’étude et d’élaboration du projet, et par la personne qui assure effectivement la maîtrise du chantier pendant la phase de réalisation de l’ouvrage :
" 2° Lorsqu’il s’agit d’opérations non soumises à l’obtention d’un permis de construire, par l’un des entrepreneurs présents sur le chantier au cours des travaux.
Les conditions requises pour l’exercice de la fonction de coordonnateur ainsi que les modalités d’attribution de la mission de coordination à l’un des entrepreneurs visés au 2° du présent article sont définies par décret en Conseil d’Etat.
Mais en tout état de cause , c'est le Maître d'ouvrage qui est en première ligne.
Art. L. 235-1. -
Afin d’assurer la sécurité et de protéger la santé de toutes les personnes qui interviennent sur un chantier de bâtiment ou de génie civil, le maître d’ouvrage, le maître d’oeuvre et le coordonnateur mentionné à l’article L. 235-4 doivent, tant au cours de la phase de conception, d’étude et d’élaboration du projet que pendant la réalisation de l’ouvrage, mettre en oeuvre les principes généraux de prévention énoncés aux a, b, c, e, f, g et h du II de l’article L. 230-2.
Membre utileEnv. 9000 messageBresse- Saône & Loire (71) (71)
C'est bon à savoir.
Il y a des choses qui se seraient surement passées autrement sur mon chantier.
Maintenant une question: quand le maitre d'ouvrage se voit refuser l'accès au chantier comme c'est le plus souvent le cas en CCMI, n'y a t'il pas une grosse contradiction ?
La responsabilité ne retourne t'elle pas de fait au maitre d'oeuvre, le constructeur et ses subordonnés ?
Je ne suis pas du même avis que Jpaul … il ne dit pas tout …
Désolé Jpaul,
tout comme ace41 dans le fil que j'ai donné,
je persiste et signe :
"Le maître d'ouvrage particulier qui fait construire pour lui …" n'a aucune responsabilité dans la sécurité su le chantier.
Il n'intervient ni dans la conception, ni dans l'organisation et la réalisation des travaux (sauf s'il fait des travaux réservés pendant la durée du chantier, il intervient alors comme réalisateur, pas comme maître d'ouvrage). En l'état actuel des textes, il ne peut même pas visiter le chantiersi le constructeur le refuse, sauf au moment des appels de fonds.
Ce sont les entreprises, le constructeur et/ou l'architecte qui sont responsables de la sécurité !
Les textes concernant cette sécurité sont d'ordre public, d'application obligatoire, tout comme le CCMI. Et le CCMI comprend toutes les prestations nécessaires à la réalisation et au fonctionnement de la MI.
Tout ceci est précisé par les textes et confirmé par le fait que, à ma connaissance, aucune mise en cause par un Tribunal d'un maître d'ouvrage particulier n'a eu lieu à ce jour pour des accidents ayant pour origine une question de sécurité sur chantier.
Et le dépliant s'il est tout à fait intéressant à titre d'information, est d'une particulière malhonnêteté quand il prétend :
"Savez-vous qu'en cas de risques graves constatés ou d'infractions à la réglementation du travail, les services de contrôle de l'État peuvent faire arrêter votre chantier ? (oui mais c'est le constructeur qui en prend en charge la responsabilité, y compris sur les délais) En cas d’accident, votre responsabilité pourrait être engagée." ( non !)
En fait, ce sont tous les organismes à l'origine de ce dépliant qui ont de réelles responsabilités ou contrôles à effectuer concernant la sécurité :
- UNCMI (les constructeurs), ce sont eux les vrais responsables de la sécurité
- Les entreprises, elles ont la responsabilité du chef d'établissement
- Les architectes, ils ont la responsabilité notamment de la coordination de conception et doivent être formés pour cela.
- La CRAM, c'est l'assureur des entreprises !
- L'OPPBTP, c'est le conseil des entreprises (financé par elles)
- L'Inspection du travail (DRT), c'est le "flic" des entreprises
Aucun de ces organisme n'a d'autorité sur le MO particulier ! Seul le juge pourrait le mettre en cause et, à ma connaissance, ça n'a jamais été fait, pour les raisons données précédemment.
Sous réserve de démonstration contraire.
On ne peut définir que ce qu'on sait construire, mais on peut nommer quoi que ce soit. Paul Valéry.
Membre super utileEnv. 20000 messageSt Pierre Les Nemours (77)
Entièrement d'accord avec toi sur la coordination des entreprises ( au niveau de la sécurité).
Pour le reste : Non
Le code du travail prime sur les CCMI et autres .
Pour le législateur, c'est le Maître d'Ouvrage qui est maître chez lui donc responsable des entreprises.
Cela vient d'une directive européenne des années 90 qui met le role du maître d'ouvrage en avant.
Non, le maître d'ouvrage particulier n'est pas maître des entreprises, souvent il ne les connait pas, il n'a pas à les connaître. Et il n'a pas à les agréer, comme dans les marchés de travaux classiques.
La loi dit que les maîtres d'ouvrage ont certaines responsabilités de sécurité ... sauf .... sauf le maître d'ouvrage particulier qui construit pour lui ... et sauf les maires des communes de moins de 5000 habitants qui peuvent transférer cette responsabilité de maître d'ouvrage au maître d'oeuvre, par contrat.
Le maître d'ouvrage CCMI n'est pas tout à fait un maître d'ouvrage classique. D'ailleurs, il a fallu un arrêt de la Cour de Cassation (après la loi de 1978) pour confirmer que le constructeur n'était pas promoteur immobilier, mais locateur d'ouvrage (le particulier étant maître d'ouvrage), ce qui n'était pas le cas précédemment.
La encore, je ne suis pas d'accord. Je connais bien la directive européenne pour l'avoir lue plusieurs fois et l'avoir analysée par rapport aux textes français. Comme toutes les directives sociales, c'est une directive plancher : sa transposition en droit français ne peut pas être moins contraignante mais éventuellement plus en fonction des habitudes nationales. Par exemple, on ne parle pas de CISSCT dans la directive.
Egalement, il n'a pas été question dans cette directive de la responsabilité du maître d'ouvrage, mais du maître d'oeuvre ou du maître d'ouvrage (de mémoire). La France a choisi de rendre le MO respponsable mais ce n'est pas le cas dans tous les pays européens : exemple, la Belgique et l'Espagne ont choisi de faire porter cette responsabilité au Maître d'oeuvre !!! Dans ces deux pays, le maître d'ouvrage n'a pas de responsabilité de sécurité, c'est le maître d'oeuvre qui assume légalement.
On ne peut définir que ce qu'on sait construire, mais on peut nommer quoi que ce soit. Paul Valéry.