Bonjour à tous,
Nous sommes de retour sur le forum après de nombreuses années d'absence.
Nous entreprenons de faire construire notre nouvelle maison. Nous avons choisi de signer avec le même constructeur que pour notre première villa, en 2006.
Le chantier a débuté il y a une quinzaine de jours.
Un problème très préoccupant se pose aujourd'hui.
Notre terrain, initialement en pente (environ 1m50 de dénivelé pour 55 mètres linéaires) a été décaissé afin de partir sur une base plate et pour se rapprocher au plus près su sol non argileux.
Toujours dans cet esprit, des fondations plus profondes ont été coulées.
Dès le début du chantier, le décaissement nous a paru très important.
Aujourd'hui, l'élévation du vide sanitaire a débuté.
Nous nous sommes ainsi rendus compte qu'au point le plus profond du décaissement (presque 1m80), le vide sanitaire de 3 rangs, surélevé de l'arase étanche et de la dalle, sera enterré à près de 1m de profondeur.
Très logiquement les murs qui seront élevés sur la dalle seront donc eux aussi enterrés d'autant. Une partie de la maison sera donc semi-enterrée, sur 1 mètre environ.
Pour vous donner une idée, après remblaiement pour regagner le niveau du sol naturel, l'appui de fenêtre de notre chambre reposera au sol, façon "soupirail" !
De plus, ladite fenêtre à hauteur du sol naturel se trouvera à moins de 3 mètres linéaires d'une petite roubine qui permet la collecte des eaux de ruissellement de nombreux terrains en amont. En effet, notre terrain est l'un des plus bas du secteur en terme d'altimétrie.
Indépendamment de ce problème, nous avons constaté avec les pluies intenses de ces derniers jours que notre terrain pâtissait d'une situation particulièrement défavorable, nécessitant des mesures pour se prémunir des risques liés au ruissellement.
Une telle physionomie nous semble tout à fait aberrante, un mur de pièces habitables enterré proche d'une source d'humidité, une fenêtre à hauteur du sol naturel face à une roubine susceptible de déborder... où est le bon sens ?
Nous avons évidement aussitôt téléphoné au conducteur de travaux, qui nous a dit travailler selon les prescriptions de l'architecte, ce dernier ayant confirmé que nous avions validé un tel projet.
Et c'est là que les choses se compliquent :
Effectivement, quelques jours avant l'ouverture du chantier, nous avons signé des avenants rédigés à notre demande, concernant des prestations que nous souhaitions en plus ou en moins.
Nous avons également signé quelques documents, dont des plans de coupe qui paraissaient ni plus ni moins que ceux annexés au permis de construire obtenu fin septembre.
Or, nous nous sommes aperçus ce soir que le décaissement de 90 cm en son point le plus profond, prévu au permis de construire, était sur ces nouveaux plans de 1m50 (1m70-80 en réalité sur le terrain).
De même, les pointillés supposés représenter la continuité du sol naturel affleurent bel et bien l'appui de fenêtre de la chambre.
Et, cerise sur le gâteau, la terrasse est elle aussi sous le niveau du sol naturel !
En revanche, il y a une incohérence qui a contribué à nous induire en erreur sur les derniers plans signés. Le garage, matérialisé en plan de coupe est censé être plus bas d'un bon mètre, puisque la différence de niveau par rapport à la maison est notée, et que 4 marches sont matérialisées. Pourtant, la construction telle qu'elle se profile ne permet aucun doute, la dalle du garage sur radier de 50 cm ne sera plus bas que de 20 à 30 cm par rapport à la dalle de la maison.
Autre incohérence, le
CCMI signé en juillet dernier, s'il prévoit des fondations plus importantes, ne prévoit pas de décaissement particulier. En revanche, le commercial à précisé "vide sanitaire adapté à la pente du terrain".
Tous ces éléments nous font penser à une erreur d'appréciation du constructeur concernant le décaissement, et une nécessité absolue de rehausser le vide sanitaire de 3 ou 4 rangs, et la terrasse d'autant.
Les connaisseurs en la matière peuvent-ils nous renseigner sur les points suivants ? :
-Est-ce que le constructeur aurait dû scrupuleusement respecter la profondeur de décaissement prévue au permis de construire ? Sachant que de fait, le faitage par rapport au sol naturel sera plus bas, les risques d'inondation par ruissellement plus élevés...
-Au vu de ces mêmes risques, imputables à un tel décaissement, peut-on considérer que le constructeur a manqué à son devoir de conseil en n'explicitant pas les derniers plans en coupe signés ?
- Lesdits plans n'auraient-ils pas dus nous être adressés contresignés par le constructeur, en courrier recommandé avant l'ouverture du chantier ?
- Pour être cohérent dans son étrange projet, le constructeur n'aurait-il pas dû chiffrer parmi les frais restant à notre charge, l'isolation extérieure des murs enterrés ou l'énorme travail de terrassement de toute la parcelle, ainsi que son drainage et le soutènement des terrains amont pour arriver à ne pas avoir une maison partiellement enterrée ?
- Si une rehausse du vide sanitaire et de la terrasse est décidée, qui doit prendre en charge les frais supplémentaires ?
Merci infiniment pour vos réponses et conseils avisés.