Bonjour,
Je me présente ; nous sommes avec ma compagne, propriétaire d'une maison de campagne dans la Beauce depuis quelques années, Cette maison d’artisan date du milieu des années 1970.
Fin 2019 nous avons remplacé nos anciennes fenêtres et porte-fenêtres simple vitrage qui prenaient l'eau de partout dès qu'il pleuvait. Tout à été fait en dépose totale, nous n'avons pas conservé les anciennes menuiseries. Gros changement pour nous, et globalement une grande satisfaction à l'égard du matériel acheté et du menuisier que l'on a choisi qui a été minutieux et n'a pas fait la moindre poussière (pas de disqueuse pour découper les huisseries existantes, aucune découpe dans la maison, etc). Du travail très soigné selon moi. Il était accompagné d'un autre artisan Compagnon Du Devoir qui avait lui aussi le souci du détail et du travail bien fait.
Il nous reste maintenant une dernière pièce : une porte d'entrée 2 vantaux en chêne en demi-cintre avec châssis ouvrant et grille décorative qui donne du fil à retordre aux fabricants, vu la difficulté pour notre menuisier d'obtenir des devis..
Passons aux choses sérieuses, qui m'amènent ici :
Nous avons été un peu moins satisfait du miroitier car sur les 19 éléments, il y a 12 fenêtres/portes-
fenêtre qui contenaient des croisillons (ou "petit-bois"). Et sur ces 12, on a dû en faire refaire 10 car les croisillons n'étaient pas droit : courbés, de travers, ou mal fixés. Le tir a été corrigé sur les nouveaux vitrages, qui ont été remplacés en décembre 2019, 2 mois après le chantier.
Maintenant que les beaux jours sont arrivés nous nous sommes aperçus que
certains vitrages sont rayés, parfois à l'extérieur, mais parfois aussi
à l'intérieur du vitrage ! Oui, certaines rayure sont à la surface du verre emprisonnée dans l'espace du double-vitrage : pour le coup, on ne peut pas nous accuser de les avoir rayés nous-même. Et d'autres sont sur la surface extérieure, alors que c'est du vitrage 44.2, donc normalement beaucoup plus résistants à une hypothétique abrasion accidentelle de notre part.
Nous avons aussi constaté
des traces à l'intérieur des vitrages (ça m’évoque un mauvais séchage d'un produit de nettoyage à la fabrication). Là aussi, on n'aurait pas pu les voir avec la lumière d'hiver.
Le menuisier va faire une demande de prise en charge auprès du fournisseur, mais il est sceptique sur la possibilité que ça aboutisse car selon lui, ça fait trop longtemps que la pose à été effectuée.
On lui rétorque que ces rayure ne pouvaient pas être visible à l’époque de la pose, car en effet, elles ne sont visible que si les vitres sont propres, et si le soleil tape en plein dedans. Par conséquent on ne s'en est rendu compte que récemment (le confinement a aussi aidé à passer du temps à la maison, et à apercevoir ces défauts...).
Ma première question est-donc la suivante :
- Est-ce que ce genre de défaut de fabrication peut faire l’objet d'un réel contentieux ou d'une obligation de la part du fournisseur à assumer sa garantie (une fois de plus) ?
A savoir qu'on n'avait pas choisi les modèles premier prix, mais des menuiseries ALU à près de 2000 € pièce (et 2500 € les P-F). On se sent en droit d'être pleinement satisfait de ce lourd investissement.
Mon hypothèse étant que ça a dû bien les "ennuyer" de devoir refaire 10 fenêtres sur 12 (ou sur 19), et qu'ils ont dû fabriquer le nouveau lot à la va-vite.
Nous avons également un deuxième problème avec 3 fenêtres :
les ouvrant se referment tout seul, y compris en l'absence de courant d'air. Sur une fenêtre il s'agit de l'ouvrant secondaire et c'est pas trop gênant. Mais sur les autres, il s'agit de l'ouvrant principal, et la fenêtre est totalement inutilisable sans mettre une chaise ou un autre objet pour empêcher la fermeture de l'ouvrant. Certes, il y a toujours l'OB (oscillo-battant), mais ça aère quand même beaucoup moins qu'une fenêtre grande ouverte.
J'ai vérifié les niveaux : la fenêtre est bien horizontale en vue de face, et sur un plan de coupe, elle suit le mur qui n'est pas parfaitement vertical, mais légèrement incliné vers l'extérieur vers le haut. J’ai vérifié au fil à plomb et je mesure en gros 1 cm d’écart sur les 148 cm de hauteur de fenêtre sur les 3 fenêtres qui posent problème, et 5 mm maxi, voire une inclinaison vers l’intérieur sur les fenêtres sans problème.
Du coup, vu le profil de la fenêtre (gonds à l'intérieur, vitrage décentré vers l'extérieur, et verre 44.2 plus lourd côté extérieur qu'intérieur) et l’inclinaison de pose ça me parait logique que le centre de gravité « incite » ces fenêtres à se refermer toute seule.
Le menuisier affirme que toutes les fenêtres sont correctement posées. Il nous explique qu'il a déjà eu quelques cas comme ça auparavant, toujours en présence de vitrage 44.2. Son hypothèse c'est une mauvaise répartition du poids du vitrage dans la menuiserie. Moi je me dit qu'on a toutes les autres fenêtres qui restent ouverte, y compris sur des murs pas 100% verticaux et que c'est soit un problème de pose, soit un problème de la menuiserie.
Du coup, j'ai 3 autres questions :
- Sur un mur pas parfaitement vertical, la fenêtre doit-elle suivre le mur ? Ou bien doit-elle être posée totalement verticalement, avec une découpe des habillages qui servira à masquer l'écart causé en haut ou en bas ?
- "une fenêtre qui ne reste pas ouverte" : est-ce un motif pour exiger une action de la part du menuisier ?
- Peut-on envisager de mettre un produit qui fasse l’inverse du lubrifiant sur les gonds ? Un genre de stop écrou ou un produit collant qui finisse par sécher et qui ajoute une résistance au mouvement au lieu de fluidifier celui-ci ? Je pense qu’il ne faudrait pas grand-chose pour régler le problème de cette manière.
Merci d’avance,
Nozalys