Quelle chaux pour une voûte en pierre

Bonjour,

Si ça peut aider :
https://youtu.be/pwTxdTXzLcY

Bonsoir, merci pour ce premier retour.

Pour ce qui est de la vidéo, je l'avais déjà vue. Lui utilise principalement de NHL 2, mais son travail me semble plus esthétique, de surface. Il n'étaie pas sa voûte d'ailleurs. Je dis ça vu qu'il a bien moins piqué le mortier existant, et son travail touche plutôt à l'enduit. J'y viendrai une fois l'étape de rejointoiement en profondeur.

Ce qui me questionne c'est la plasticité de la NHL2 dans mon cas, pour renforcer une voûte. La NHL 5 est plus dur et prend plus vite.

Dans l'attente d'autres avis, j'ai soumis ma question à St-Astier voir ce qu'ils préconisent.

Quoi qu'il en soit je ferai part de mes avancement sur la question histoire de désengluer quelqu'un qui lira ça un jour.

Mise à jour pour ceux qui seront dans ma situation. J'ai commencé il y a un mois les amorces de la voûte. La question de l'accroche a nécessité plusieurs essais pour ne pas que le mortier ne tombe au sol.

J'en suis arrivé au dosage suivant :



2 volumes de chaux NHL 3.5 
3,5 volumes de sable 0/2 
0.5 volume de sable/gravier pour dalle béton 
4 volumes de sable 0/4 

Je décroute profondément et je brosse les résidus. La veille je trempe la zone de travail avec un arrosoir, et je refais de même un peu avant de commencer. J'ai constaté qu'il valait mieux passer un peu plus de temps à malaxer le mortier pour une meilleure application. Quand la truelle et la taloche me mettent dans des positions de travail difficile, je rejointe à la main.

Après la prise et un temps de séchage variable, je brosse pour lisser et enlever l'excès.

Je laisse sécher une à deux semaines avant d'attaquer une nouvelle zone pour éviter tout problème de stabilité. Dans ce souci de stabilité, je travaille depuis les 4 coins vers le sommet de la voute. Également, j'emploie quelques étais, surtout par précaution.

La suite au prochain épisode =)

Bonjour

Pas de retrait ou micro fissures ? le dosage me parait gras, je fais 5/2 ou 6/2 avec du sable 0/4 .

 5 sable et 2 chaux .

 La spatule ou langue de chat est pas mal pour les joints .

 taloche il faut en fabriquer une  qui ressemble à une cornière , 15 cm de large par 5 de haut sur 30 de long  .

Salut, après relecture j'ai effectivement oublié une ligne dans le dosage, mais le message précédent a été corrigé.

Donc avec cette "recette", et avec le trempage des murs ça tient bien. J'arrive à la mi-auteur de la voûte et pour le moment ça se passe bien. L'accroche se fait à plus de 45° d'inclinaison. Des fois ça a tendance à tomber, mais en écrasant le mortier, en l'étalant avec insistance à la truelle langue de chant, ça va bien.

Le plus difficile sera certainement la partie sommitale où il faudra que ça tienne à l'envers.

La suite au prochain épisode =)

Pour la voûte si très dégradée la prendre par le dessus et disposer un contreplaqué de 3mm humidifié pour qu'il prenne l'arrondi par en dessous charger a l'identique de la partie ancienne encore en place...

Bivouac a écrit:

Salut, après relecture j'ai effectivement oublié une ligne dans le dosage, mais le message précédent a été corrigé.

Donc avec cette "recette", et avec le trempage des murs ça tient bien. J'arrive à la mi-auteur de la voûte et pour le moment ça se passe bien. L'accroche se fait à plus de 45° d'inclinaison. Des fois ça a tendance à tomber, mais en écrasant le mortier, en l'étalant avec insistance à la truelle langue de chant, ça va bien.

Le plus difficile sera certainement la partie sommitale où il faudra que ça tienne à l'envers.

La suite au prochain épisode =)

Pour la voûte si très dégradée la prendre par le dessus et disposer un contreplaqué de 3mm humidifié pour qu'il prenne l'arrondi par en dessous charger a l'identique de la partie ancienne encore en place.

Bonjour,

Je reviens pour apporter une conclusion à mon post, en espérant que ça apportera de l'aide à d'autres.

j'avais pensé à une solution analogue au coffrage, mais j'ai continuer le piquage avec un perforateur SDS plus.  J'ai employé une mèche 8mm, pour éviter d'avoir l'envie d'aller creuser trop profondément, car dans un mortier tendre, friable est vieux, on peut employer ce terme. Après quoi, brossage, et aspérgeage d'eau avec un pulvérisateur manuel, en projetant l'eau sous forme de jet et non de brume, enlevant ainsi les derniers reliquats

jJ'y suis allé par étape, mètre carré après mètre carré sous forme de bandes parallèles en attendant à chaque fois une semaine de séchage au moins.Il s'agit également si possible de revenir passer le pulvérisateur d'eau pour bien optimiser le séchage de la chaux, quoi qu'ici le problème de séchage trop rapide ne se soit jamais posé, mais par précaution, on ne sait jamais.




Il ne faut donc pas être pressé. On peut certainement être plus rapide, plus efficace, mais j'ai préférer y consacrer des mois, mettre des étais par excès de prudence, les déplacer régulièrement, etc... Puis, j'ai appliqué une deuxième couche pour lisser un peu le tout. La photo ci-dessous donne une idée du travail une fois terminé, sur la partie droite. Il faudra un jour que je fasse une photo globale en déplaçant tout le bazar.



Globalement, une année après la fin de ces travaux, je n'ai pas constaté de fissure ou de dégradation, si ce n'est du salpêtre par endroit. Il n'y a pas eu de dérangement signalé par les occupants d'en dessus, donc je pense pouvoir dire que j'ai effectué un travail plus ou moins correct, quoi que pas forcément esthétique ou conforme à 100% avec les DTU. Il ne s'agit donc que de retour d'expérience sur mon cas particulier.