Spoonman Merci pour votre réponse et votre point de vue.
*Pour les fenêtres décalées, ce sont deux baies vitrées l'une sur l'autre dans la pièce de vie (vide sur séjour ou plafond cathédrale). Cette partie du séjour est grande au RDC mais fait 3m de large en haut de placo à placo, et les baies l'une sur l'autre font 2m60. Le défaut se voit donc au niveau de celle du haut.
Elle devaient être centrées à l'axe des 3m de placo à placo et la côte était bien précisée sur le plan, nous l'avions fait rajouter volontairement au MOE lors de la création des plans. Avec l'erreur, on se retrouve avec 10 cm d'un coté et 30 cm de l'autre. C'est visible et cela le sera encore plus lorsque nous aurons suspendus nos luminaires avec fils de 3m de long à l'axe de la pièce, et la table de séjour dessous ...
Le dirigeant de l'entreprise de maçonnerie nous a dit que le salarié a posé un
parpaing complet et oublié de poser le petit bout de 10 cm lors du 1er rang, puis est monté à l'aplomb ensuite pour le tableau.
Le salarié a dit à mon conjoint ne pas avoir mis ce petit morceau car cela ne tient pas, il a toujours fait comme ça et jamais un client n'a posé de problème pour quelques cm de décalage d'une fenêtre...
Ce ne sont que des paroles... qui s'envolent... aucune trace écrite de l'erreur ou de la faute volontaire ou non.
Mais dans les faits, le constat est clair, et noté au rapport de l'expert et de l'huissier.
Les 2 baies l'une sur l'autre ne sont pas à leur place de 10cm.
*Concernant les infiltrations, le problème est apparu fin mars lorsque le ravaleur est intervenu pour appliquer le sous enduit (qui devait permettre l'étanchéité de la maison Parexlanko Parmurex, fiche technique OK). Il s'est plaint de ne pas avoir assez de place en réservation au niveau de certaines baies/fenêtres pour appliquer une épaisseur correcte de sous-enduit et ensuite avoir la place d'appliquer le ravalement blanc de finition. Le MOE est passé sur le chantier ce jour là (visite hebdomadaire) et il a dit au ravaleur de ne pas en mettre la ou il n'y a pas de place(mon conjoint était présent). Apparemment certains ravaleurs ne mettent pas de sous-enduit aux jambages car de toute façon l'eau passe très peu. Sauf que chez nous c'est 4 baies vitrées plein ouest. Chez nous cela s'appelle un dégrossi, c'est un enduit gris, étalé grossièrement juste pour faire l'étanchéité en attendant le ravalement blanc de finition.
Le ravaleur n'a mit que quelques mm de sous-enduit et même rien à certaines fenêtres par manque de réservation en tableau.
Premières pluies mi-avril et infiltrations. La solution mise en place a été de poncer les parpaings pour grapiller quelques mm de réservation et d'enduire les jambages avec un mortier hydrofuge type piscine. Le MOE nous a affirmé que cela était efficace avec quelques mm.
Il a plu et en effet rien est passé, mais en fait nous savons maintenant que cela dépend de la direction des pluies (forcément si la façade n'est pas exposée, ou pas longtemps, l'eau ne passe pas).
Le MOE nous a dit que de toute façon nous devions faire la réception de chantier hors d'eau hors d'air puisque le ravalement ne faisait pas partie de son contrat de suivi.
Nous avons regardé sur internet et en effet il est courant en pratique que le HEHA comprenne couverture et pose des menuiseries extérieures aux yeux des constructeurs. Cela leur permet de faire l'appel de fond dès la pose des menuiseries extérieures. Juridiquement cela semble faux car par principe, un parpaing n'est pas étanche, alors que le statut hors d'eau hors d'air signifie à l'abri des intempéries.
Nous avons réceptionné et mis une réserve sur le risque d'infiltration.
Mon conjoint a fait le placo, il ne pleuvait vraiment jamais en mai-juin cette année c'est dingue. Puis fin-juin en passant après le travail, il y avait des traces d'eau sur la dalle du RDC visible malgré le placo terminé.
Nous avons annulé le RDV pour la chape de ravoirage prévu quelques jours plus tard fin juin, et avons fait intervenir un expert, qui, à partir de ce moment nous a ouvert les yeux.
Nous avons ensuite relu nos mails depuis le début du projet il y a plus d'1 an, et un mail du MOE stipulait bien (avant le démarrage des travaux) que le ravalement faisait partie de son suivi.
Après conseil de l'expert et de l'huissier de stopper le chantier, nous avons rencontré notre avocat, qui à ce jour a envoyé deux courriers de mise en demeure à tous les artisans et MOE.
- Le MOE a répondu à côté de la plaque disant qu'il avait demandé au maçon de gérer le problème (lequel parmi les deux???). Il dit d'ailleurs que son contrat s'arrête au suivi de chantier "hors d'eau", que cela veut-il dire???
- Le ravaleur a dit qu'il attendait l'instruction du client pour venir appliquer le ravalement de finition.
Nous imaginons que le ravalement final, apportant une épaisseur de plus, pourrait solutionner le problème d'infiltration. Personne ne le dit car cela serait avouer le non respect des règles d'application (fiche technique stipule "
imperméabilisation à partir de 10 mm d'épaisseur" et "Parmurex
peut rester nu").
Mais nous ne souhaitions pas le faire maintenant, le but du dégrossi étant de laisser travailler la maison avec éventuellement micro fissures.
Nous estimons donc avoir payé 7000€ de dégrossi, dont l'objectif de rendre la maison HEHA n'est pas rempli.
Désolée pour le roman...
Qu'en pensez-vous?