Bonjour ,
Nous allons faire construire dans le Var ,nous souhaiterions vos avis notamment sur les fondations de ce que notre constructeur a prévu sur le
CCMI apres l étude G3AVP faites par nos soins et a nos frais
Rapport géologue;
[9] PEDOLOGIE DU SITE.
[9-1] Extension du manteau.
L’extension du manteau est générale sur l’ensemble de la parcelle.
[9-2] Texture par observation en tranches sur 3
Sondages.
Le manteau est constitué de trois horizons distincts :
Horizon de lessivage (Horizon A) : Argiles humiques.
Horizon d’accumulation (Horizon B) : Argiles limoneuse ocre brunes.
Horizon de début d’altération du substratum (Horizon C) : calcaires et marnocalcaires.
[9-3] Genèse du manteau.
Le manteau est une altérite, c’est-à-dire formé par l’altération physico-chimique du
substratum sous-jacent ou voisin.
[9-4] Provenance et dynamique du manteau.
Le manteau est d’origine éluviale (pas ou peu de transport).
[10] Géologie du site.
[10-1] Système et étage du substratum.
Le substratum est daté du keuper.
[10-2] Faciès du substratum.
Le substratum est constitué sur le site d’un ensemble chaotique de calcaires de marnes et
de marno-calcaires.
Si du gypse ou des structures du au gypse sont visibles au moment de l’ouverture des
fondations il sera impératif de le préciser au géologue réalisant le suivit de chantier.
[10-3] Stratification.
On ne peut pas observer de stratification sur le site.
1] Géographie.
[11-1] Situation.
La parcelle se situe à une cinquantaine de mètres de la route de ...
[11-2] Relief.
La zone est orientée Sud.
[11-3] Réglage.
La parcelle a une pente générale de 3 à 5°.
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[12] Hydrologie.
[12-1] Hydromorphisme du manteau, inondabilité.
Pas de traces d’hydromorphisme visible sur les horizons A, B et C.
[12-2] Hydrologie de surface.
On note la présence d’écoulement de surface et sous éluvial.
[12-3] Élimination des eaux météoriques.
Les eaux météoriques s’éliminent par ruissellement en cas de pluies importantes et de
façon verticale à travers le manteau et le substratum vers une nappe profonde en cas de
précipitations faibles. On veillera à écarter toutes les pluviales de la construction.
[12-4] Risques.
Des arrivées d’eau sont possibles en fond de fouille.
[13] Architecture.
[13-1] Plan.
Le projet prévu comprend une villa d’habitation individuelle de plain pied (cf. plans).
[13-2] Coupe.
La villa est prévue sur une planche.
[13-3] Terrassement.
Le mouvement des terres consiste à la mise à niveau du terrain et au creusement des
fouilles en rigole pour l’assise des fondations.
[14] Phase provisoire.
[14-1] Volume.
Le volume des terres à dégager pour la construction est de faible ampleur.
[14-2] Nature.
Il s’agit d’ouverture dans le manteau argilo marneux faisant suite à l’arasement général
pour l’obtention de la plate-forme.
[14-3] Outils.
Pelle mécanique et brise roche.
[14-4] Risques.
Les risques en phase provisoire ne sont pas probants.
[14-5] Technique.
Pas de phasage nécessaire.
Travailler de préférence en saisons sèches.
[14-6] Délai.
Suivi immédiat entre le terrassement et le gros oeuvre
[15] Géotechnique.
[15-1] Sismicité.
En vertu Décret no 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque
sismique et du Décret no 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant sur la délimitation des
zones de sismicité du territoire français et Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la
classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la
classe dite « à risque normal », la commune de ... est située en zone sismique 2. Le
projet se rattachant à la classe B selon l’arête du 16 juillet 1992, il est soumis aux « règles de
construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés » règles PSMI 89/92 faisant l’objet de la norme NF P 06 -014 de mars 1995. Cela implique, en
particulier, que les fondations du bâtiment devront être suffisamment rigidifiées par un
renforcement du ferraillage.
CLASSIFICATION DU SITE EN FONCTION DU SOL : CLASSE C.
[15-2] Fondations.
Il est possible de réaliser des fondations par semelles filantes entrecroisées et
convenablement armées.
[15-3] Assises.
La profondeur d’assises se situera entre 0,90 et 1,30m sous le terrain naturel.
Toutes les fondations devront être assurées sur les marno-calcaires sains (plancher
de l’horizon C).
En aucun cas les fondations ne devront être posées sur les horizons supérieurs
correspondant à des terrains de faible consolidation (horizons A, B et C).
[15-4] Fouilles.
Couler sans intermédiaire entre le béton et le sol, en homogénéisant la surface de
portance ou en adaptant l’empattement à la nature du sol découvert à l’ouverture.
[15-5] Approfondissement.
Des poches argileuses peuvent exister. Dans le cas où lors de l’ouverture des fouilles de
telles poches seraient découvertes, il conviendra de les expurger totalement.
[15-6] Technique.
Aucune technique particulière.
[15-7] Encastrement.
Un encastrement dans le substratum de 0,40m minimum est nécessaire.
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[15-8] Coulage.
Pleine fouille.
[15-9] Contrainte.
Afin de déterminer la résistance des différents horizons une campagne d’essais
pénètromètriques a été réalisée tout autour du bâtiment projeté.
Les sondages ont été poussés jusqu’à des profondeurs allant jusqu' à 5,00m sous le terrain
naturel correspondant au substratum.
La résistance dynamique à prendre en compte dans le calcul de la contrainte admissible
de sol d’assise des fondations sera minimisée. La valeur retenue sera donc de 3,10 Mpa.
Le dimensionnement des fondations et de l’infrastructure, est réalisé selon les règles
directives du DTU 13.12.
Dans ce cas :
7
Qd Qu MPa
Qu Contrainte de rupture moyenne.
2
Qu Qelu MPa
Qelu Contrainte de Calcul ELU.
1,5
Qelu Qels MPa
Qels Contrainte de Calcul ELS.
D’où
Qd 3,10 Mpa.
Qu 3,10/7 =0,45Mpa.
Qelu0,45/2 =0,22Mpa.
Qels 0,22/1,5 =0,15Mpa.
La contrainte de calcul à utiliser pour le dimensionnement des fondations est de 0,15 MPa ce
qui équivaut à une portance de 1,5 Bars.
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[15-10] Échappée.
3/2 (3 à l’horizontale): l’application de cette règle a lieu d’être envisagée pour la création
éventuelle de redan au niveau des fondations.
[15-11] Chaînage.
Monolithique et fortement raidi en soubassement de chaque structure disjointée.
[15-12] Joints.
La mise en place ou non de joint de fractionnement sera sous la responsabilité d'un BET
Structure.
[15-13] Dalle.
La mise en place de soutènement ne semble par nécessaire.
[15-14] Contreventement.
Pas de contreventement nécessaire.
[16] PHASE DÉFINITIVE.
[16-1] Drainage EE.
La mise en place d’un drain général soigné de toutes fondations enterrées est obligatoire.
[16-2] Drainage EP.
Les eaux pluviales seront éloignées des bâtis (toiture, villa et toutes autres surfaces
imperméabilisées).
[16-3] Déblais.
Les déblais pourront être pour partie, réutilisés sur place pour la remise en forme du
jardin à condition qu’ils soient maintenus convenablement.
[16-4] Jardin.
Il faut réorganiser le jardin en replantant et en maîtrisant les eaux diverses issues des
pluviales directes ou ruisselées, ceci est important pour la phase définitive.
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[17] AVIS.
AVIS GÉOTECHNIQUE FAVORABLE pour la construction d’une villa
d’habitation individuelle sur la Commune de
[18] ANNEXE.
[18-1] Documents joints et utilisés.
Plans fournis par le maître d’œuvre.
[18-2] Modifications.
Toutes modifications de conception, d’implantation, ou retard (supérieur à 2 ans) par
rapport aux données de l’étude seront susceptibles de conduire à modifier les conclusions et
prescriptions de ce rapport.
[18-3] Suivi.
Sur demande du pétitionnaire un contrat chiffré de suivi pourra lui être fourni (mission
G4 de USG).