Bonjour,
Je me permets de vous répondre à tous dans ce même message
@JCdu26 : concernant la technique de pression pour vérifier si ses fondations de son muret débordent sur mon terrain, cela n'est pas possible de le vérifier (vous le verrez sur les visuels).
En effet, nos maisons sont accolées sur la première partie de la dalle qui comprend nos maisons, sa terasse, puis nous avons posé des bordurettes (pour notre robot tondeuse Husqvarna) qui sont aussi collées à ce muret. Je ne peux donc pas "gratter" le long du muret car tout est "plein" (bordurette + cabanon au fond à droite).
"
La pose en limite était réalisable !!!!" ? Nous trouvons que vous affirmez certaines choses bien rapidement sans connaître le contexte... "Il suffisait il suffisait", la vie n'est pas toujours si simple, non ?
Quand une personne casse un verre, vous cherchez à critiquer la personne, à la faire culpabiliser ou à réparer le verre ?
Ce qui est fait est fait. C'est le futur qui nous intéresse mais
voici le rappel de la chronologie et du contexte pour tous :
En 2020, le constructeur de notre voisin (Maison Familiale) n'a pas assez décaissé son terrain. Du coup, sa maison était trop haute et son terrain était surélevé par rapport à tous les autres terrains et maisons de la rue. Son constructeur lui a donc proposé (plutôt que de tout démolir et creuser plus profond) de lui installer trois murets de deux rangs de parpaing au frais du constructeur, à gauche, au fond et à droite du jardin du voisin.
Nous précisons que la terrasse de notre voisin a été coulée par son constructeur, en même temps que la maison, tout comme ces trois murets de 40 cm (gauche, au fond et à droite).
Nous étions en vacances d'été 2020 lorque sa maison a été livrée.
Lorsque nous sommes rentrés, sa construction était finalisée avec ce muret de 40cm apparent (deux rangs de parpaings) en limite de son terrain et pas en mitoyenneté. Nous avons donc subi ce montage et personne ne nous a rien demandé, en même temps le muret est 100% chez lui.
A partir de là :
- démolir son muret pour en reconstruire en limite séparative n'était pas envisageable pour lui car il aurait fallu faire "un décroché" entre sa terasse (100% chez lui) et le début du muret à partir de la fin de la terrasse. (voir visuels). De plus, le muret a été financé par le constructeur, qui ne pouvait pas construire à cheval sur nos deux parcelles. Son constructeur n'a donc construit que sur son terrain, concerné par son CCMI (logique).
- son muret de 40cm nous a permis d'économiser 40cm d'hauteur de clôture (2m20 au lieu d'acheter 2m60) car posée sur son muret
Ce rappel est capital dans cette affaire car nous n'avons pas eu le choix, ni l'occasion de faire quoique ce soit concernant le placement de son muret. Son constructeur a fait une erreur, il l'a dédommagé en murant son jardin trop haut.
Nous avons constaté la présence de ce muret (et de sa terasse coulée) au retour des congés d'été 2020.
Concernant le fait d'en refaire un, je n'allais pas payer un muret par mes frais alors que ce muret est la compensation de son constructeur car le terrain n'a pas assez été décaissé..
De plus, j'ai bien choisi la couleur, le modèle, la référence et l'artisan car tout est à mon nom. Elle est juste posée sur SON muret.
Enfin, la facture (matériel et main d'oeuvre) n'est qu'à notre nom, pas au sien.
"
Partir en justice pour si peu" ? Si notre fille Freya s'était ettouffée avec le bout de plastique qu'on a retrouvé dans sa bouche, qu'auriez vous-dit ?
Nous perçevons un peu de jugement ou de sarcasme dans vos réponses, merci de rester factuel (si possible), nous ne sommes pas ici pour nous faire juger mais pour avoir des avis juridiques.
@Ma2t : Je vous envoie des visuels ci-dessous. Concernant ce muret en parpaing, il est bien de son côté mais nous l'avons quand même enduit (via accord du voisin bien sûr !). Donc pas de souci côté enduit ou visuel !
Je ne vais rien pouvoir attendre de lui ?
=> Ce n'est pas ce qu'annonce notre avocat de famille avec les articles 555cc et autres cités plus haut. Une clôture mitoyenne doit être payée à 50% par les deux voisins, ce n'est pas le cas pour une clôture séparative, qui doit être payée intégralement par le propriétaire, c'est la loi (sauf don ou cadeau mais ce n'est pas le cas ici).
Comme ce n'était pas possible techniquement et que ce muret nous a été "imposé", il sera assez facile de réclamer les 50% que nous avons payé au tribunal de proximité de Meaux (voir articles citées plus haut concernant le tiers qui a les fond et celui qui réalise les travaux...). Nous sommes le tiers qui a apporté 50% des fonds et avons donc notre mot à dire.
Concernant l'exemple de votre piscine, le passage "
on ne signe rien, on n'enregistre rien" ne convient pas car nous avons signé SEULS le devis et SEULS l'installation faite par l'artisan. De plus, une piscine est en général disposée en milieu d'un terrain et non en limite.. Encore une fois, il n'a jamais été mention de cadeau, ni de don donc attention avec certains exemples détournés qui ne correspondent pas à notre situation.
@Richard45 : Nous aurions en effet dû aller en 2020 chez le notaire pour faire une déclaration de mitoyenneté au niveau administratif chez un notaire pour nous protéger,
vous avez tout à fait raison.
Les factures d'achat de clôture et d'installation par l'artisan ne sont qu'à notre nom, nous sommes donc plutôt très bien à ce niveau.
De plus, l'artisan nous a même indiqué qu'il pouvait témoigner si nécessaire pour confirmer que tout était déjà posé et qu'il n'y avait pas d'autres choix technique que de poser cette barrière sur le muret en parpaing (donc 100% chez mon voisin) ou à côté du muret dans la terre (donc 100% chez nous). Voir visuels.
@mpm73 : le voisin a repondu a notre recommandé en indiquant que la clôture était fixée chez lui mais s'est du coup tiré une balle dans le pied
car comme elle est chez lui (séparative et non mitoyenne), il doit en assurer 100% des charges. Comme pour Ma2t, notre avocat nous a appris que l'article 555cc et les alinéas indiqués vont le contraindre à soit :
- nous rembourser la moitié car nous n'avons pas à payer 50% alors qu'il s'agit d'une clôture séparative qui est 100% chez lui
- faire une déclaration de mitoyenneté ensemble chez le notaire (possible à tout moment) et la clôture nous appartiendra juridiquement à nous deux
En l'état, il y a bien un vice moral de malhonêteté (paiement à 50% mais il revendique 100%) qui ne passera pas (selon notre avocat) face au juge de proximité de Meaux.
Pour faire simple : on ne peut pas jouir d'une construction / structure / bien à 100% alors que nous ne sommes pas propriétaires à 100% des fonds. En d'autres termes, si je gare ma voiture chez le voisin, elle m'appartient encore car c'est moi qui l'ai payé (sauf donc ou cadeau).
De plus, dans notre cas, il y a eu un vice technique de son constructeur qui impose le placement d'un muret (sauf s'il est stipulé expressement que c'est un cadeau de la part du tiers qui détient un partie des fonds ou un don dans les échanges avant la passation de la commande, ce n'était pas un cadeau bien entendu). Encore heureux que la loi soit bien faite en France (sur ce point).
Voici enfin trois visuels vous permettant de tout comprendre :
Photo 1 : clôture fixée sur terasse du voisin au sol (sur 5m de profondeur), puis dans l'alignement, sur le muret du voisin de 40cm de haut (qui retient la terre car son terrain est 40cm trop haut à cause d'une erreur de son constructeur).
Photo 2 : on voit bien que la clôture est fixée sur le mur de son garage et sur sa terasse au sol. Impossible techniquement de fixer la moitié d'un pilier sur le bord du muret et l'autre moitié 40cm plus bas sur ma terasse. Ou alors notre artisan a manqué d'inspiration ???? (possible)
Photo 3 : on voit bien l'alignement entre la fin de sa terrasse à droite et le début du muret de 40cm. C'est propre certes, mais pour rappel,
tout a été fait par le contructeur durant le constructeur en 2020.
En espérant avoir répondu à vos questions, remarques,
Excellente journée à tous