Bonjour,
Mon immeuble a démarré en janvier des travaux de rénovation énergétique avec principalement une
isolation par l'extérieur et le chantier de la VMC démarre cette semaine, non sans inquiétude de la part des copropriétaires.
L'entreprise qui intervient a réalisé son devis à l'aveugle sans visiter l'immeuble (malgré un CCTP qui prévoyait une proposition en plein connaissance des lieux) mais l'architecte nous a assuré que tout était ok.
Le dit CCTP et le devis reçu de l'entreprise prévoyait une étude ventilation par un BET, l'installation de bouches d'extractions hygroréglables dans les pièces humides (cuisnes, sdb, wc), d'entrées d'air dans les pièces saines (chambres séjours), la condamnation des ventilations parasites (dans les cuisines), le détalonnage des portes et l'étanchéité des portes palières.
Une fois les offres signées, l'entreprise a finalement envoyé quelqu'un visité plusieurs appartements de l'immeuble. Suite à ça elle a annoncé qu'elle sous traiterait le chantier et un peu plus tard l'architecte à écrit dans un de ses compte rendus de réunion de chantier les éléments suivants :
"Les entrées d'air en façade seront maintenues ouvertes pour des raisons de cohérence architecturale. En effet, pour les appartements du côté gauche, deux options sont envisageables. La première consiste à relier les pièces ventilées, ou bien les occupants devront signer un quitus afin de permettre un passage unique dans la salle de bain, sans traverser les autres pièces. Dans ce contexte, les entrées d'air en façade sont essentielles. Pour maintenir une symétrie architecturale de la façade, il est impératif que les entrées d'air ne soient pas ouvertes d'un côté et fermées de l'autre. De plus, en cas d'incendie, il est crucial de garantir une circulation d'air optimale. Le maintien de ces ouvertures est également bénéfique pour la durabilité du bâtiment, car elles permettent d'évacuer l'humidité et les polluants, réduisant ainsi le risque de formation de moisissures."
Les entrées d'air en façade évoquées sont situées dans les cuisines, ce sont en fait les ventilations parasites qui selon le cahier des charges et le devis devaient être condamnées. La proposition pour ces appartements est donc la suivante : relier la bouche d'extraction de la cuisine à la colonne d'aération de la sdb par une sofite qui traverserait le couloir.
L'alternarive en cas de refus des occupants serait de ne pas installer d'extraction d'air dans la cuisine, de conserver l'entrée d'air existante dans la cuisine et signé une décharge à l'entreprise.
Dans tous les autres appartements, où les cuisines sont ouvertes, il est prévu de n'installé que des bouches d'extrations dans les sdb et wc directement sur les colonne d'aération et de conserver les entrées d'air dans les cuisines.
Ma comprehénsion de ce revirement c'est qu'en visitant enfin l'immeuble, l'entreprise a réalisé que les cuisines ne disposaient pas de conduit et que l'installation des bouches d'extraction seraient donc compliquées.
Dans les appartements ou les cuisines sont fermées, la pose de bouches d'extraction doit être obligatoire donc l'architecte propose de relier la colonne de la sdb par des sofites. Comme ca risque d'enlaidir l'appartement, il anticipe des refus et propose d'abandonner en contrepartie de la signature d'une décharge.
Dans les appartements ou les cuisines sont ouvertes sur le salon, la pose de bouches d'extraction ne doit pas être obligatoire dans les cuisines et il considère que conserver l'entrée d'air, quand bien même elle se trouve au niveau de la cuisine même suffit à rester dans les clous de la réglementation.
Je me pose les questions suivantes :
- Est il règlementaire de relier la bouche d'extraction de la cuisines à la colonne de la salle de bain ? (pas de risque de faire circuler les mauvaises odeurs dans la salle de bain ?)
- Pour les appartements dont les cuisines sont fermées, si l'on garde une entrée d'air en cuisine sans installer de bouche d'extraction, on se retrouve avec l'air de la cuisine qui circule dans l'appartement vers la salle de bain, c'est tout l'inverse du principe d'une vmc non ? L'architecte prévoit donc de faire signer aux occupants une décharge mais a t il le droit de faire ça et les aides à la rénovation que nous avons validé ne sont elles pas compromise dans ce cas ?
- Pour les appartements dont les cuisines sont ouvertes quelle est la règlementation ? Selon ma compréhension il n'y a pas d'obligation d'installer une bouche d'extraction dans les cuisines et l'entrée d'air est une alternative mais avec les entrées d'air d'origine qui sont vraiment au niveau de la cuisine on se retrouve avec le même problème que celui évoqué au-dessus, est ce bien règlementaire ?
- Enfin, l'architecte a-t-il le droit de nous imposer une solution qui n'est ni celle du devis ni celle du cahier des charges, simplement parce que l'entreprise n'est pas venu voir l'immeuble avant de faire son devis (alors qu'une pleine connaissance des lieux était exigée dans le cahier des charges) ?
Merci d'avance pour votre aide et vos éclaircissements.