Bonjour FranceLet merci à nouveau. Voilà qui est reconfortant, à nous de veiller au grain lors de la communication du rapport définitif de l'expert. A ce sujet, nous n'avons toujours rien reçu, pourtant il avait annoncé son pré-rapport pour début Novembre. Un nouveau rappel de notre défenseur actuel va certainement lui parvenir. Bonne fêtes à tous.
Bonjour et joyeux Noël à tous. Les problèmes de notre construction sont suffisamment nombreux pour nous avoir obligé à nous plonger dans tous les documents législatifs et techniques afin d'acquérir une certaine connaissance. Mais ceci n'aurait pas été suffisant sans l'aide oh combien efficace de nos amis du forum et de L'Aamoi.
Bonjour. J'espère que vous avez tous passé de bonnes fêtes de Noël? Si FranceL passe par là et qu'il a un moment, je serais désireux d'avoir une précision sur son approche de l'article 2239. En effet la conclusion qu'il en retire est que la fin de l'instance de l'expertise judiciaire est le dépôt du rapport de l'expert! Or j'essaie de trouver de la jurisprudence et je suis assez inquiet ( mais c'est ma nature du moment) de ce que je trouve. La Cour de Cassation conclue à chaque fois "qu'il est la fin de l'instance à la durée de l'instance par la désignation de l'expert"! Par conséquent les délais de prescription des garanties reprendraient à ce moment là et si c'est le cas et pour ce qui nous concerne nous avons un très gros problème.
Je ne comprend pas bien ce texte !!! Pourrais-tu donner une référence ?
Concernant le 2239,
.
Je lis que la prescription est suspendue à la date de l'ordonnance du juge désignant l'expert
La mesure est exécutée avec la remise du rapport !
J'avais écrit également :
Lui seul peut prendre position en fonction de ton dossier (je le rappelle, très complexe !) et de sa maitrise des questions juridiques.
Je rappelle également que le texte que j'ai donné (... 2239 du CC) est partie d'une loi récente (2008), mais que les textes précédents concernant les interruptions de prescription doivent être sensiblement les mêmes. Voir avec ton avocat ! C'est son job !
Tu trouves pas mal d'infos sur "legifrance - jurisprudence judiciaire", par exemple .....
Un rappel intéressant sur le sinistre DO
Biennale, décennale et prescription ….
Une autre décision ….
Et quelques centaines d'autres !!!!!
On ne peut définir que ce qu'on sait construire, mais on peut nommer quoi que ce soit. Paul Valéry.
Bonsoir FranceL. Effectivement ma phrase laisse à désirer. L'exacte est la suivante prise dans une décision de la Cour de Cassation 3e chambre le 08 juillet 2009 pourvoi 08-13962 : "Le délai de prescription est interrompu par l'assignation en référé pendant la durée de l'instance à laquelle il est mis fin par l'ordonnance désignant l'expert". En substance, l'assignation suspend la prescription mais la désignation de l'expert met fin à cette suspension, les délais recommençant à courrir à partir de cette désignation. Voilà comment je comprends cet arrêt!
J'en ai déjà parlé avec mon nouvel avocat qui lui est inquiet qu'il n'y ait pas eu de suite à l'assignation complémentaire déposée par notre ancien défenseur qui, sans nous en informer comme d'habitude, l'a retirée ensuite. Pourquoi? Nous lui avons écrit pour en connaître, mais nous attendons toujours sa réponse. Son confrère n'a aucun document dans les archives ( illisibles) remises par son prédécesseur.
La mesure que tu évoques, peut être aussi la nomination de l'expert, ce qui change tout?
Notre ancien avocat avait saisi directement le juge pour une assignation en référé, pour "protéger nos droits" en nous disant que les délais de saisine étaient suspendus jusqu'à la fin de l'expertise. Or je lis sous ta plume que le Code des Assurances interdit à l'assuré de saisir directement une juridiction aux fins de désignation d'expert. Je ne comprend plus rien. Je vais lire la jurisprudence que tu m'indiques mais je nage et je ... coule.
Ce qui a surtout changé, je crois me rappeler, ce sont les délais de prescription.
Dans le cas de Yves, la jurisprudence est intéressante car tous les cas datent d'avant 2008.
La référence que donne Yves concerne un litige "commercial", et les références au Code civil sont différentes : 2242, 2244, ...
Dans la jurisprudence que j'ai donnée, il est bien précisé :
La prescription part bien de l'ordonnance désignant l'expert.
Mais je me répète, Yves doit nécessairement s'appuyer sur son "conseil" car son litige est d'une grande complexité !
Mesure d'instruction dans quels buts, en référence à quelles règles de droit, concernant qui ? Evolution la configuration de base ?
Bonnes fêtes de fin d'année
On ne peut définir que ce qu'on sait construire, mais on peut nommer quoi que ce soit. Paul Valéry.
pour ce qui est de mon cas, j'ai reçu un courrier de mon avocat me disant qu'il s'était rendu au tribunal pour avoir l'expert pour voir les défauts.. qui ont été fait sur notre maison.
Il nous disait aussi lors de notre premier entretien qu'ont aurait sans doute pas gains de cause sur le fait que notre artisan etait en sarl et donc peut etre insolvable etc, hors il possederait qq biens immobiliers..
Bonsoir. Je n'ai pu lire aucun message pendant deux jours car j'ai planté totalement mon ordinateur en dépannant celui de mon petit fils.....qui me prend pour un spécialiste. Alors le temps de restaurer, de remettre mes dossiers les plus urgents dont celui de ma construction "sauvegardé" heureusement et d'être de mauvaise humeur car j'ai travaillé de nuit, je reviens frais et dispos pour lire les informations de FranceL qui me rassurent moi l'éternel inquiet.
Je ne connais pas le braudo, je viens de le découvrir et l'ai mis dans mes favoris. Pour revenir à cette prescription qui va certainement amener des surprises à ceux qui ne suivent pas leur affaire, je comprends donc que les délais des garanties sont pour le moins suspendus jusqu'au dépôt du rapport de l'expert et là on parle du rapport définitif? Je suppose que c'est l'alinéa 2 du 2239 qui est visé?
Je crois que s'il s'agit d'une instance en désignation d'expert portée devant le juge des référés, l'effet interruptif de la prescription se termine par l'ordonnance désignant l'expert et le délai de prescription recommence à courir durant l'expertise. Il y a un arrêt de la cour de cassation du 19 décembre 2001 mais cela a peut être changé avec la nouvelle loi sur les prescriptions.
"Cour de cassation
chambrecivile 3
Audience publique du mercredi 19 décembre 2001
N° de pourvoi: 00-14425
Publié aubulletin Cassation partielle.
Attendu que pour dire recevable cette demande et nonfondée la fin de non-recevoir tirée de la prescriptionsoulevée par la locataire, l'arrêt retient que l'effetinterruptif de l'assignation en référé du 6novembre 1990 s'est prolongé jusqu'au dépôt durapport d'expertise le 18 mars 1996 ;
Qu'en statuant ainsi, alors que l'assignation en référén'avait interrompu le délai de prescription que pendant ladurée de l'instance à laquelle il avait étémis fin par l'ordonnance désignant un expert, la cour d'appela violé les textes susvisés ;"
Comme je te disais, je me répète : il est nécessaire que tu décides d'une stratégie avec ton avocat.
Ton affaire est très complexe.
Quelques éléments qui pourront peut-être t'aider ?
Je crois me souvenir que :
- Il ya eu plusieurs protocoles de réparation de malfaçons, modifiant le CCMI (?), avant la réception
- La réception a été faite avec de nombreuses réserves
- D'autres malfaçons ont été constatées après la réception
- Une assignation en référé pour la désignation d'un expert a été faite (?) quand (?)
- De nouvelles malfaçons ont été constatées, certaines présentant un danger pour la sécurité des personnes et des biens
- L'expert semble avoir des difficultés pour remettre son rapport
- Ta protection juridique t'a imposé un avocat (étrange !)
- Tu as un nouvel avocat …
- …………………………… je ne me souviens plus très bien des dates !
-
A - Concernant le Code Civil actuel et les délais de prescription
C'est ce que je t'ai dit : suspension du délai de prescription pendant la durée de l'expertise (+ 6 mois ?).
A ce sujet, j'ai trouvé quelques notes d'avocats sur le Net qui te permettront de tout savoir (?) :
B - Concernant le Code civil d'avant la loi de 2008
J'ai retenu qu'une assignation faisait courir un nouveau délai de prescription auquel s'ajoutait le délai entre la date de l'assignation et la date de l'ordonnance désignant l'expert. Dans le cas d'un délai de prescription de deux ans par exemple, le nouveau délai est de deux ans + le délai entre l'assignation et l'ordonnance du juge.
C – Concernant ton affaire, quelques questions que l'on peut se poser :
- Quelle est la date de l'assignation ?
- Y a-t-il eu des assignations complémentaires.
- J'ai compris qu'une assignation sur le fond faite après une assignation en référé pour expert et avant la fin de la prescription, remettait les compteurs à zéro pour les délais de prescription. Est-ce possible et intéressant pour toi ?
- De quelles prescriptions parles-tu : parfait achèvement (1 an), biennale, décennale, contractuelle (10 ans) ?
- Dans ton cas et si nécessaire, les prescriptions courtes (1 an et 2 ans) sont-elles plus intéressantes que la contractuelle dans la mesure ou l'expert judiciaire apportera "les preuves" des malfaçons et autres non-conformités ?
- …..
C'est vraiment à voir avec ton avocat !!!!
On ne peut définir que ce qu'on sait construire, mais on peut nommer quoi que ce soit. Paul Valéry.
Bonsoir. je vais lire tout celà et en reparlerai après avoir assimilé... si j'y arrive. Je pense ne voir mon avocat qu'après le dépôt du pré-rapport qui tarde. J'ai pas mal d'interrogations à lui soumettre car ce problème des garanties est fort préoccupant. Bonne nuit.
Bonsoir. J'ai bien lu l'ensemble de vos argumentaires et des précisions demandées. je commence par celles-ci:
Les deux derniers protocoles d'acord passés ont été annulés dans le cadre de l'assignation du fait que le constructeur n'a jamais respecté les dispositions contenues. Un article de ces protocoles prévoyait le cas. nous avons demandé son application.
Il y a bien eu nomination unilatérale d'un avocat par notre protection juridique ce qui est interdit. Nous sommes en négogiation (difficile) avec elle sur cette affaire dans l'affaire...
L'expert avait trois mois pour fournir son rapport. Nous en sommes à trois ans, sans aucune ligne de sa part malgré plusieurs rappels. S'il a eu une ou des rallonges du juge nous n'en n'avons jamais été informés par quiconque. Devait-il le faire?
Réception de la construction, livraison et remise des clefs le 13.11.06. Points de départ des garanties.
Saisine du Tribunal de Grande Instance de Lorient par une assignation en référé expertise le 24.04.07- Ordonnance du juge nommant un expert le 10.07.07.
Saisine du Tribunal d'Instance de Lorient : Pour la même affaire, par le dépôt d'une assignation complémentaire pour protéger nos droits (notamment interrompre le délai de la garantie de parfait achèvement) le 04.07.08. Mais cette assignation est retirée par notre ancien avocat, le 07.05.09, sans que nous en soyons informés, lors de son examen devant le juge pour des motifs jamais élucidés, l'ancien avocat n'ayant pas répondu à nos demandes de renseignements. Pour nous il y a eu erreur de juridiction d'une part et d'autre part nous sommes perplexes quant à sa motivation eu égard aux délais de la garantie visée qui semblent fort clos au moment de l'action.
Autre constat semble t-il: les dispositions de la loi de 2008 ne sont pas applicables à notre affaire qui est antérieure à la sortie de la loi de 2008? Est-ce le cas et dans l'affirmative les anciennes nous seraient-elles plus favorables?
Je regarde l'ancien article 2244 qui dit "Une citation en justice, même en référé, interrompt la prescription. dans le même article, alinéa 14, la durée de l'interruption se prolonge jusqu'à ce que le litige trouve sa solution" Qu'en pensez-vous?
Comme je l'ai déjà dit, je récolte le plus informations solides avant de saisir notre nouvel avocat sur ces points.