Bonjour à tous.
Les pompes à chaleurs sont à la mode il parait.
Certains les caractérisent d'ineptie notamment en
aérothermie, avec un facteur aggravant pour les hautes températures.
Cela peut se comprendre.
Je ne vous apprends rien pour les COP annoncés sur une base de 7° extérieur et eau à 35°.
Évidemment les PAC hautes températures auront un COP moins bon que celles basse température.
En pratique une HT aurait un COP moyen n'excédant pas les 2, ce qui amènera une économie maximale de 50% par rapport à du basique chauffage électrique, mais avec un risque de puissance insuffisante lors de grands froids.
Le COP d'une BT sera sensiblement meilleur et le chauffage plus "présent"lors de températures négatives. A associer avec un
plancher chauffant incompatible avec de gros apports solaires passifs dans une maison manquant d'inertie. Ou avec des ventilo-convecteurs au confort hélas médiocre.
Tout ça pour une économie optimiste de 500 €/an, sans parler du risque de panne (inexistant pour des panneaux rayonnants) et du contrat d'entretien/contrôle annuel.
Un investissement moyen de 8000 € (crédit d'impôt déduit) ne pourrait pas être rentabilisé avant une bonne quinzaine d'années, équivalent à la durée de vie espérée de la PAC si pas de souci pendant cette période(endurance risquée). Si le prix du Kwh s'envole après 2010, cette rentabilité serait revue à la baisse.
Cette même somme sur un compte en banque génèrerait des intérêts comparables aux bénéfices espérés avec la PAC.
Mais là le critère "respect de l'environnement" n'est pas pris en compte.Les bienfaits écologiques vantés par les PAC font d'ailleurs l'objet de grands débats...
Un chauffage d'appoint est vivement conseillé. De toute façon un poêle à buches est prévu chez moi.
Comme c'est indiqué sous mon pseudo, je suis de la région toulousaine.
Maison neuve de 110 m², 250m3.
Isolation intérieure renforcée:
R = 4,3 pour les murs.
R = 7 minimum pour la toiture
Vide sanitaire isolé.
Vitrages argon dont 14 m² sud-ouest.
Volets roulants.
VMC double flux et puits canadien à l'étude.
La maison aura une inertie limitée par rapport à une isolation extérieure que je ne peux pas faire, et ce pour plusieurs raisons.
La chape sera de 10 cm sur la dalle de compression de 4 cm, pour une masse inertielle d'au moins 40 tonnes avec le reste du plancher.
Dans le séjour où seront mes deux baies de 240, j'ai prévu 10 mètres de cloisons lourdes en briques pleines de 5 cm pour rajouter 2 T.
La double épaisseur de BA10 en périphérie, les cloisons de distribution doubles peaux (BA10 x 2 x 2) ainsi que le plafond suspendutotaliseront4T500.
Soit un total d'environ 45 T (j'aurais pensé beaucoup moins).
Je pourrais encore augmenter cette inertie avec des contre-cloisons de briques plâtrières mais je devrais alors réduire l'isolant des mursà100 mm pour pouvoir rentrer les 50 mm de briques +
enduit plâtre(tapées de menuiseries en 160). Et je suis en autoconstruction intérieure, ce qui n'est pas évident pour quelqu'un comme moi qui n'a aucune expérience dans le bâtiment.
Mon isolation étant quasiment définie, il me reste à décider d'un mode de chauffage. Le critère "respect de l'environnement" est important pour moi sinon j'aurais choisi des panneaux rayonnant électriques partout avec un investissement minimum, une fiabilité sans faille,ainsi qu'un entretien inexistant.
Je ne suis pas emballé par le poêle à granulés, dont la chaleur serait redistribuée par convection dans les chambres.L'électronique et la mécanique de ces super poêles ne m'inspirent pas spécialement confiance en terme de fiabilité. A 4000 ou 5000 € le joujou, je réfléchis. Il y a le crédit d'impôt de 40% c'est vrai. La chaudière à granules implique un silo de 8 m².
Je ne suis pas contre un poêle à buches, au contraire. Mais en appoint, quand j'ai le temps.
L'appoint électrique plutôt ?
A l'usage il se transformera probablement en principal.
Plus que probablement si je venais à mettre cette maison en location, pour un second projet de maison (cette fois plus abouti
).
La facture serait alors pour les locataires ??? Certainement et ce serait plus simple aussi pour la fiabilité et donc la rentabilité mais la pollution, elle, serait de ma responsabilité psychologique.
Le gaz n'est pas disponible dans le lotissement. Cela fait plus d'un an que j'essaie de savoir si je pourrai me raccorder au réseau.
J'attends.
Le solaire n'est pas envisagé avec une toiture à 55° du sud et les Bâtiments de France veillent. Si en théorie ils n'ont pas à s'opposer à un projet d'énergie renouvelable, en pratique, ils vont casser les cou*****. Et ce genre d'équipement doit être associé à une dalle très lourde pour le stockage, particularité compromise pour mon projet.
Merci pour votre participation constructive à la discussion.