[37] Notre maison de ville

Bonjour à tous,

Voici le récit de notre chemin de croix qui devrait aboutir à la livraison de notre maison le 15 septembre 2012.

Tout commence en décembre 2009 : signature d'un compromis de vente pour un terrain à La Riche. Nous avions déjà entamé des démarches auprès de différents constructeurs. Celui dont le commercial nous a paru le plus sérieux (et, qui plus est très sympathique) nous a amené à arrêter notre choix à "Maisons Archambault" (Junior).
Notre terrain étant situé à moins de 500m à vol d'oiseau d'un monument classé, avant validation du permis de construire en Mairie, notre dossier doit passer l'étape des Bâtiments de France. Première demande de PC : refusée au bout de 6 mois (un pavillon ne convenait pas à « Madame des Bâtiments de France » qui préférait une maison de ville), suivi de nombreux rendez-vous devant le décisionnaire avec le commercial, pour remodeler notre projet conformément aux recommandations des bâtiments de France (surcoût : 10 000€ ... ) afin d'aboutir à un second essai qui sera enfin accepté ....au bout de 6 mois ! Soit 2 x 6 mois =1 an, oui, nous avons eu notre permis en décembre 2010 !

Rencontre avec Maitre d'œuvre n°1, mise au point au cours de laquelle il s'aperçoit que le commercial n'a pas pensé à nous chiffrer un traitement anti-termites du vide-sanitaire : 1er avenant à notre charge. On insiste pour qu'il se déplace sur notre terrain, issu de la division d'un lot, et dont la configuration est un peu particulière. Il nous apprend alors que le réseau téléphonique et électrique de notre voisin passe par notre terrain : fin des diverses démarches pour viabilisation et séparation des réseaux mi-juin 2011 (qui pourraient a elle seules faire l'objet d'un très long article ! ).

Entretemps, nous apprenons que Maitre d'œuvre n°1, qui ne répondait plus à nos appels depuis un certain temps, est remplacé par : Maitre d'œuvre n°2, un retraité revenu pour prêter main forte. Maitre d'œuvre n°2, fort de son expérience, reprend la totalité du dossier, sur lequel rien (ou si peu de choses) avaient été notifiées par Maitre d'œuvre n°1. Et, de nouveau, mise au point, rendez-vous pour préciser les demandes, les tenant et aboutissants, revisite du terrain...

En gros, Maitre d'œuvre n°2 a dû reprendre le dossier de zéro, et nous aussi ! Soit une perte de temps et d'énergie pas très appréciable. Enfin, grâce à Maitre d'œuvre n°2, nous signons l'ouverture de chantier le 15 juin 2011. Trois maçons, successivement, se désistent au dernier moment : début août, rien n'a encore commencé. En attendant, Maitre d'œuvre n°2 prend les cotes sur le terrain (première personne qui a le bon sens de le faire depuis décembre 2009, date à laquelle a été déposée la première demande de PC). Résultat : les cotes initiales sont erronées, donc les plans sont faux.
S'en suit une vérification de la totalité de notre projet : hauteur du vide sanitaire mal calculée qui a pour conséquence une modification de façade, soit une modification des plans, alors que, je le rappelle, nous sommes soumis à l'avis consultatif des Bâtiments de France ! Heureusement que le responsable des Services de l'Urbanisme de la mairie accepte, moyennant un contournement technique, une légère modification qui passera inaperçue vue de la rue.

Mi-août,Maitre d'œuvre n°2, qui a, tant bien que mal réussi, au mieux, selon ses moyens, à rattraper les bévues de Maitre d'œuvre n°1, nous présente Maitre d'œuvre n°3, remplaçant définitif (?) de Maitre d'œuvre n°1. A nouveau des rendez-vous et des mises au point pour reprendre ce dossier pas si simple. Toutes ces heures supplémentaires, pour rattraper les lacunes de l'équipe défaillante de "Maisons Archambault" s'accumulent, bien entendu, sans être rémunérées
Maitre d'œuvre n°3 nous apprend, qu'il manquerait une borne de délimitation à notre terrain. Afin de résoudre ce point (qui aurait dû être vérifié avant signature de l'ouverture de chantier), nous téléphonons au géomètre qui nous affirme qu'aucune borne ne manque et que, pour le reste, il faut se référer au PV de bornage officiel qu'il a lui-même réalisé. Nous transmettons ce PV directement à Maitre d'œuvre n°3.
[En ce qui concerne ce pseudo-problème de bornage, malgré l'envoi du PV officiel du géomètre, avec coordonnées de ce dernier et note explicative, nous avons eu la désagréable surprise de recevoir une suspension de délai. Après envoi d'un recommandé au chef d'entreprise, de nombreux appels, le tout sans aucun retour, nous avons réussi à le rencontrer, par chance, en nous déplaçant sur site et en le "coinçant dans un couloir". Nouvelle explication de notre problème, nous nous plaignons du délai d'observation du pseudo-souci causant cette suspension et nous demandons à voir le devis de bornage demandé au géomètre et reçu par "Maisons Archambault" quelques jours plus tôt (nous l'avons appris après avoir téléphoné au géomètre, par suite à un appel de Maitre d'œuvre n°3 qui ne s'est pas donné la peine de nous contacter).
Stupéfaction de ***** qui visualise, avec nous, non pas un devis concernant l'implantation d'une borne, mais un devis concernant l'implantation de la totalité de la maison. Nous téléphonons ensemble au géomètre qui nous répond très gentiment qu'il n'a pas envoyé de devis pour l'implantation d'une borne car il ne manque aucune borne. D'où l'envoi d'un devis d'implantation de la maison. Il s'en suit les excuses de ******, qui répond au géomètre que la société s'occupera elle-même de l'implantation comme elle le fait d'habitude, avec un mea-culpa pour Maitre d'œuvre n°3, récemment embauché et qui doit, selon son patron, être victime d'un excès de zèle, pensant bien faire. Nous finissons cet entretien en demandant un courrier d'annulation de la suspension de délai précédemment notifiée et qui était, pour le coup, totalement abusive. Nous faisons également remarquer la somme d'énergie dépensée (envoi recommandé, nombreux appels téléphoniques, démarches auprès du géomètre, déplacement sur site) afin de démontrer notre bon droit, sans qu'aucun effort n'ait été fait de leur côté.
Quelle ne fut pas notre surprise, quelques jours plus tard, de recevoir, non seulement, un courrier nous indiquant qu'il est impossible à "Maisons Archambault" d'annuler la suspension de délai, mais également nous notifiant la bonne grâce de "Maisons Archambault" qui décide de prendre, à ses frais, l'implantation de la maison par le géomètre. (MAJ Juillet 2012 : Notre constructeur a depuis reconnu auprès de notre avocat, que cet arrêt de chantier n'était pas valide.) Le tout, accompagné d'un second avenant de plus de1200€, car, selon le PC délivré, les ardoises artificielles chiffrées ne seraient pas acceptées. Et ceci sans même que Maitre d'œuvre n°3 n'ait essayé d'obtenir un explication ou une autorisation auprès de la Mairie (quand il s'agit de se déplacer pour une modification de façade dont ils sont la cause, pas de problème, mais, dans ce cas, pas un seul coup de fil n'a été donné pour tenter un arrangement - on ne fait pas les mêmes efforts quand il s'agit du porte-monnaie du client). Nous avons refusé de signer cet avenant.]

Aujourd'hui, 7 novembre 2011, mis à part quelques coups de bombe fluo rappelant la prise de cotes par Maitre d'œuvre n°2 et notre viabilisation, notre terrain est dans le même état qu'en décembre 2009, lors de la signature de notre compromis. Nous n'avons toujours pas signé de plans définitifs. Nous essayons, en vain, de contacter le Maitre d'œuvre n°3 qui, malgré des messages laissés, et à la secrétaire, et sur son répondeur, ne nous répond pas.

To be continued...