[74] Maison savoyarde vallée verte

Bonjour, c'est ce que je vous souhaite pour votre projet qu'il demarre vite !! Avez-vous déjà signé le terrain ?

Bonjour, pour le terrain on a signé le compromis en septembre 2012 et pour l'acte authentique on a rendez-vous chez le notaire tout début septembre 2013.

Alors votre projet se concrétise ?

Oui ça devrait prendre forme tout prochainement, le terrain c'est fait et on attend la dispo de l'entreprise de maçonnerie pour commencer à creuser. C'est prévu pour la semaine du 23 s'il pleut pas trop.

Voilà maintenant le terrain c’est signé (chez le notaire) et la réunion technique chez le constructeur s’est bien passée.
Seul gag on vient de lire qu’ils nous ont prévu des fenêtres en PVC beige – oui on aurait pu le voir avant - et je ne voudrais pas froisser les amoureux du beige mais pour moi c’est moche ! Bref on va essayer de changer ça mais il semble que la Mairie ne veuille pas de blanc et le bois ça ne passera pas avec notre étude thermique pour la RT2012 sauf si on tape dans le très haut de gamme mais là c’est le budget qui passe plus. Du coup on va essayer de faire passer un gris très clair ou un bicolore blanc dedans et couleur ardoise (assortie au toit) dehors mais pour cette dernière la plus-value approche les5000 € donc on n’est pas emballé. Dans les deux cas on risque de devoir passer par une demande de permis rectificatif.

Il a fallu malgré tout choisir les fenêtres, et toutes les menuiseries et là évidement les plus-values pleuvent mais on a toujours le choix de rester sur la base même si ce n’est pas toujours d’actualité. Juste après on a fait un petit tour par le fournisseur du carrelage et là, surprise, pour le sol on a un 33x33 sur la notice du contrat. Il reste du choix dans ces dimensions mais ce n’est plus le standard. Selon le vendeur du magasin de carrelage, le standard actuel c’est du 60x60 qui peut se trouver plus ou moins au même prix, le seul petit bémol c’est que le prix de la pose va plus que doubler si on passe au-dessus de 35x35. Pour comprendre j’ai donc passé un coup de file à Maison Metral qui m’a expliqué que si le carrelage est plus grand il faut faire une chape lisse sur la chape standard et poser le carrelage avec un double encollage et là le prix double !Puis, cerise sur le gâteau, si l’on prend un carrelage rectifié (c’est plus joli) la pose est plus minutieuse et donc plus longue et par du coup plus chère aussi. Du coup on ne sait plus trop quoi prendre, on médite…

Du côté des VRD on a choisi l’entreprise Girod TP à Thonon, pour l’instant on a un bon contact et ils sont disponibles pour commencer dans 10 jours. Au niveau des tarifs ils nous ont présenté le meilleur devis et pour la qualité des travaux on ne manquera pas de vous tenir au courant dès qu’ils auront commencés.

Bon tout semble bien démarrer... En effet concernant les plus values, nous avons été servis aussi. Notre précipitation à la signature du ccmi nous a couté cher, nous avons regretté de pas avoir mieux négocier au départ...

Oui ben c'est exactement ça pour nous aussi, avant la signature on pouvait bouger les parois et ajouter des portes sans que ça ne fasse bouger le prix d'un iota et maintenant rien que le déplacement du conduit de cheminée sans aucun ajout, ils nous le facture 140€. On ne parlera même pas des agrandissements de la salle de bain et ça ce n’est que le premier avenant pour un minimum de 6 annoncés. Du coup. on va faire le minimum avec le constructeur et après on fera le reste...

Voilà l'implantation a été faite avec une petite semaine de retard à cause de la végétation qui a empêché, entre autre, le constructeur de trouver les bornes et du coup d’implanter. Après quelques recherches du côté du vendeur du terrain nous avons tout retrouvé. Puis un petit coup de débroussailleuse et les bornes sont servies sur un plateau…

Si tout se passe comme prévu le maçon débarquera mercredi et ça démarre. Il faut dire que la course contre la montre a commencé car si on n’a pas le toit avant la neige on risque quatre mois d’arrêt forcé. Rien que d’y penser ça me fait froid dans le dos.

Un petit mot pour vous dire que le responsable des métrés chez Maison Alain Metral (Mr F.) nous fait tourner en bourrique avec ses avenants. On a demandé quelques chiffrages séparés sur l’avenant numéro 1 en se référant aux plans qu’il nous a envoyé et une semaine après, le vendredi soir, il nous envoie un email pour nous dire qu’il n’a pas reçu les plans (ceux qu'il nous a envoyé, donc !). Ce petit détail pourrait passer pour un problème anecdotique, sauf que le conducteur de travaux nous signale que comme nous n’avons pas retourné l’avenant signé dans les huit jours on prend du retard sur l’édition des plans d’exécution. Heu, comment dire, on trouve leur sens de l’humour un peu plat !

Bonjour. Alors tout semble bien engagé pour vous !!! Les maçons ont ils démarré ? Cela semble court quand même pour tout faire avant l hiver. J'espère que vous allez y arriver nous nous n'avons pas eu cette chance !

[quote="Jimi-74"]Un petit mot pour vous dire que le responsable des métrés chez Maison Alain Metral (Mr F.) nous fait tourner en bourrique avec ses avenants. On a demandé quelques chiffrages séparés sur l’avenant numéro 1 en se référant aux plans qu’il nous a envoyé et une semaine après, le vendredi soir, il nous envoie un email pour nous dire qu’il n’a pas reçu les plans (ceux qu'il nous a envoyé, donc !). Ce petit détail pourrait passer pour un problème anecdotique, sauf que le conducteur de travaux nous signale que comme nous n’avons pas retourné l’avenant signé dans les huit jours on prend du retard sur l’édition des plans d’exécution. Heu, comment dire, on trouve leur sens de l’humour un peu plat ![/quote

non non normal. Après ça deviendra une habitude. :-(

Bonjour, bonjour, ben non les maçons n’ont pas encore démarrés mais par contre, nous, on a un trou ou plutôt un cratère sur notre terrain.

Comme nous avons reçu l’avenant n°1 corrigé seulement mercredi nous l’avons retourné dans la foulée mais du coup on n’a pas encore nos plans d’exécution. Dix jours pour corriger deux lignes, j’y crois pas ! Et la cerise sur le gâteau c’est que sur le fameux avenant n°1 ils ont mis une remarque afin de nous rappeler que l’avenant n°2 était en attente d’acceptation par nos soins. Et vous savez quoi ? Ben l’avenant n°2 on l’a encore jamais vu… ils sont toujours aussi drôle !

En parlant d’avenant chez Metral, monsieur F. nous a indiqué qu’il fallait compter 7 ou 8 avenants minimum pour la réalisation de notre maison, alors à 76 € pièce nous lui avons, de suite, fait savoir que nous aimerions les regrouper. Cela n’est apparemment pas possible, mais il s’est voulu plutôt rassurant en nous expliquant que si on ne demande pas trop de chiffrage pour rien, ces avenants étaient aisément négociables à 0 € en fin de projet. Tout le monde le sait, les paroles s’envolent… mais nous allons devoir lui accorder le bénéfice du doute ! A suivre donc …

Les VRD c’est parti, le trou est fait et il y a quelques canalisations EP je pense qui sont posées dans des tranchées à moitié recouvertes. Pour l’instant l’entreprise Girod TP est très réactive et on est très content.

Là où ça coince c’est le sol argileux qui nous inquiète et même si je m’avance un peu il semblerait que le bureau d’étude de Maison Metral n’ait pas tenu compte des préconisations de l’étude de sol que nous leur avons fourni en tout début de projet. Cette dernière préconise d’aller chercher les fondations dans la couche « d’argile à cailloux » de densité plus élevée que les couches supérieures, soit, dans notre cas, entre 2,50 et 4 m sous le terrain naturel. Pour l’instant avec le sous-sol on doit être à environ 2 m. du moins en aval. Pour le moment on reste en attente de la réunion, prévue mardi (08/10/13), sur le terrain du responsable du bureau d’étude et du conducteur de travaux. Après je ne sais pas ce qu’ils vont nous proposer mais dans tous les cas on est en retard d’une semaine et le toit (hors d’eau) pour Noël ce n’est pas gagné.

Hier c’était le jour du seigneur, mais pas que, c’était aussi le jour de notre visite en famille sur le terrain enfin sur le côté du cratère dont les parois se sont quelque peu effondrées d’ailleurs. Et ce, probablement à cause des orages de ce week-end qui ont du même coup tapissé le fond du trou d’une jolie couche de boue vaseuse bordée de quelques canardières polymorphiques.

Nos petits chérubins ont adoré piétiner la boue pendant que madame, ayant sous-estimé la différence de température entre la plaine et la montagne, trépignait en grelottant à côté de la réplique Tycho. Nous voilà propriétaire d’une cavité lunaire au milieu des montagnes, le rêve de tous nouveaux acquérants, ou presque. Enfin nouveaux, nouveaux, il faut le dire vite car notre premier projet avorté c’était en 2009 et celui de ce récit a débuté par la recherche du terrain au printemps 2012 suivi de la signature en septembre de la même année. Puis les années passèrent et le jour J est arrivé.

Le jour J c’était le mercredi 2 octobre 2013, date à laquelle le maçon et donc le constructeur aurait dû entrer en action et débarquer sur le chantier. Malheureusement, comme je le disais plus tôt dans ce récit, par la faute d’un malheureux avenant nous n’avions pas les plans d’exécution et donc pas d’ouverture de chantier. Histoire d’avoir une bonne idée de la chronologie de notre projet, j’ai décidé de garder le jour J comme référence. Aujourd’hui, nous sommes le 07 octobre 2013 et donc jour J+5 mais toujours pas l’ombre d’un maçon sur notre terrain. J’ai bien essayé de joindre, avec insistance, le responsable du bureau d’étude qui devait me rappeler vendredi, puis en début de semaine mais la seule personne à qui j’ai pu parler était la réceptionniste de chez Metral qui m’a gentiment répondu « il est occupé, Monsieur, il vous rappelle ». Enchanté de cette réponse, je n’ai pas pris le temps de demander quand. Et oui, pour un novice comme moi, quand on me dit « il est occupé, il vous rappelle » je m’attends naïvement à ce que la personne me rappelle après, disons, le temps d’un rendez-vous, soit environ une ou deux heures grand maximum, mais pour un responsable d’étude il faut visiblement penser sur une autre échelle de temps.

Passé les détails de différence d’échelle spatiotemporelle, il faut dire que lors de notre dernière conversation avec le conducteur de travaux le maçon était replanifié pour le mercredi 9 octobre. Comme si les mercredis étaient interchangeables !

Face à cet écueil j’ai passé une journée un peu anxieuse à cheval entre l’idée que tout allait bien et celle, plus pessimiste, qui consiste à penser que les nouvelles ne sont pas bonnes du tout, bref la nuit s’annonce un brin tourmentée.

Est-ce que monsieur D. (le responsable du bureau d’étude) va nous rappeler demain, va-t-il demander à monsieur L. (le conducteur de chantier) de nous appeler pour nous expliquer qu’il faut tout recommencer, refaire le trou, l’agrandir ou le retaper d’une manière ou d’une autre ? Parfois on a un peu l’impression que ce cher monsieur D. nous prend pour des gens dénués d’activités qui peuvent attendre que des gens très occupé comme lui daignent nous donner des nouvelles de notre projet. On sera fixé demain, ou pas ! Force est de constater que l’attente est insupportable et ce d’autant qu’elle concerne plusieurs points de notre projet : Quand commenceront les travaux ? Est-ce qu’on pourra finir la maçonnerie pour l’hiver ? Faudra-t-il corriger le terrassement ? La réunion prévue demain sera-t-elle constructive ? Mais où donc est passé l’avenant numéro 2 ? Ce dernier nous ayant été signalé comme en attente de signature par nos soins, il nous presse de le recevoir et de pouvoir enfin le lire mais cela ne semble pas perturber outre mesure nos interlocuteurs.

Jour J+6, toujours pas le moindre coup de fil du responsable du bureau d’étude monsieur D.

Ma femme a tout de même réussi à joindre monsieur L. (le conducteur de travaux) qui lui a fait savoir que le sol n’était pas bon et que notre projet était retourné au bureau d’étude tout en stipulant que monsieur D., encore lui, devait nous rappeler. Sauf que pour ce dernier point on y croit plus vraiment alors j’ai pris ma plus belle plume, enfin surtout mon beau clavier et j’ai entrepris de lui envoyer un email légèrement piquant afin de lui indiquer que ce n’était vraiment pas correcte de ne pas nous donner des nouvelles de notre projet, fussent-elles mauvaises. Taraudé par un affreux doute sur le bienfondé de ma missive j’ai tout de même demandé à ma chère épouse de me donner son avis avant de commettre l’irréparable « send ». Et c’est là que la sagesse féminine repris l’ascendance sur mon esprit revanchard en me convainquant d’adoucir un tant soit peu mes quelques lignes. Mon email étant passé dans un bain d’adoucissant je l’ai finalement envoyé en demandant gentiment quelques nouvelles de notre future maison. Elle a sûrement raison, même s’il ne répond plus, il s’affaire peut-être à nous trouver une solution et dans tous les cas, soyons juste, le bénéfice du doute profite à « l’accusé ».

Affaire à suivre...

J+7 : EDF est passé brancher le coffret déposé le matin même par Chantelec. Nous voilà avec un cratère super branché ! Et sinon rien, juste rien de la part du constructeur…

J+8 : Enfin la libération ou presque nous sommes jeudi et monsieur D., vous savez celui qui devait nous appeler en début de semaine, m’appelle sur mon portable, ouf finalement on va avoir des nouvelles de notre chère future maison. Je regarde son nom affiché sur mon portable je file dans la cage d’escalier afin de pouvoir parler sans réveiller tout l’open-space, je décroche mon téléphone. Et là j’entends monsieur D. qui, comme si de rien était m’explique qu’ils ont rencontré quelques soucis en précisant qu’ils n’auraient pas dû arriver à ce stade du projet et qu’il n’est vraiment pas satisfait du déroulement du projet (entre nous j’espère vivement qu’il parle des erreurs de son équipe, à suivre…). Je l’interromps un court instant pour placer gentiment un petit « on attendait votre appel au début de la semaine » et puis j’essaie d’en savoir plus avec quelques questions ouvertes puis fermées mais rien n’y fait il ne veut pas s’étaler au téléphone, il esquive poliment mes questions ou me retourne une réponse digne d’un grand politicien et me propose de nous rencontrer rapidement. J’ai bien noté que rapidement pour lui c’est la semaine prochaine et surtout pas ce week-end, ce qui aurait pu nous arranger. Monsieur D. nous indique qu’il doit nous rencontrer en présence du directeur financier de la société Maison Alain Metral en personne, rien que ça ! Et il va servir à quoi le directeur financier dans notre réunion qui traitera vraisemblablement des problèmes de sol. Hé ben je ne sais pas vous, mais moi j’ai ma petite idée sur la question, hé ben oui, ils vont essayer de négocier, négocier une rallonge en nous proposant des solutions techniques hors de prix qui auraient sûrement dû être intégrées dans le projet avant la signature du CCMI (au prix convenu, je rappelle). Et pour celles et ceux qui n’ont pas suivi, je rappelle aussi que de notre propre initiative et à nos frais nous avions fourni une étude de sol d’avant-projet, réalisée par Alpes-Geo-Conseil, avant le début de l’étude faite par le bureau d’étude de notre projet de Maison Metral.

Bref, voilà pour une fois le week-end va être long, on a rendez-vous mardi matin si j’arrive à négocier un congé avec mon chef ou mercredi soir dans le cas contraire. Il y a des négociations que j’appréhende plus que d’autre, nous on aimerait allez de l’avant et trouver une solution, qui passera sûrement par un accord, rapidement et avancer, même s’il est désormais clairement établi que nous n’aurons pas le toit pour l’hiver et ce n’est pas la météo qui va nous contredire. On aura sûrement du pain sur la planche et j’espère que la réunion va être constructive et qu’ils nous proposerons de bonnes solutions sans essayer de nous faire porter le chapeau. Pour l’instant on est bien forcé de leur accorder le bénéfice du doute, on va essayer de rester serein et surtout optimiste, tout va bien.

Aujourd’hui nous n’avons que des suppositions mais il semble assez claire que le sol fait d’argile ne convienne pas pour notre maison. Il semblerait que notre cher constructeur s’apprête à nous proposer une solution du type un radier de 40 cm de béton, ou des fondations plus profondes et éventuellement renforcées. Ce n’est pas les solutions qui manquent mais elles risquent de se faire sentir au niveau du budget. D’après ce que j’ai pu lire sur le site forumconstruire.com il semblerait que la loi française donne la responsabilité de l’étude du terrain au constructeur néanmoins, notre but c’est de trouver une solution et pas des articles de loi. Cela dit, ça nous permettra quand même d’arriver serein pour la réunion.

Bon courage pour les négociations, ne lâchez rien ! Il ne semble pas en effet que vous ayez fait mal les choses au contraire ! C'est dommage que cela coince déjà alors que la maison n'est même pas sortie de terre !
Armez vous de patience, le chemin sera long ...

Je vous ferais un message plus précis de que possible. En effet armez vous de patience. Nous sommes passés par les mêmes problèmes...c'est peut être leur spécialité. ..;-(

Merci pour vos messages, on vas essayer d'être patient...

@ Adona : vous avez aussi un sol argileux ? Si vous avez un petit moment pour nous expliquer comment ça c'est fini pour vous, on serait content de savoir ce qui pourrait nous attendre mardi.

J+13 (mardi 15 octobre 2013) : La journée fût longue, la réunion tant attendue à bien eu lieu et sans trop de surprise nous avons dû négocier une rallonge pour notre projet. Enfin sans trop de surprise sur le déroulement, parce que question budget on a bien failli tomber de nos chaises.

9h00 nous arrivons avec mon épouse chez Maison Metral à Amancy, poussons la porte de leurs locaux et nous nous présentons à la réception. La réceptionniste nous propose un café avant de disparaître dans le couloir pour annoncer notre arrivée. Quelques minutes plus tard, ces Messieurs arrivent, ils nous font entrer dans la petite salle avec la table ronde, celle-là même ou nous étions venu au mois d’avril pour signer notre CCMI. L’atmosphère est pesante, tout le monde sait qu’il va falloir parler d’argent et personne ne connait la position de l’autre partie. L’enjeu est important pour tout le monde car même si nous ne le savons pas encore il s’agit d’un gros montant.

Après les explications techniques et financières, nous prenons la mesure de la tâche. En quelques mots, il faudra creuser une tranchée de un à deux mètres de profondeur sous les futures fondations, la remplir de gros béton (on parle de quarante mètres cube), laisser le tout sécher et poser les fondations sur cette structure. En prime, nous devront monter notre sous-sol sur vide sanitaire. Le tout pour la modique somme de 18’137 euros sans compter le surcout du terrassement dont le montant n’est pas encore définit. Si ça ce n’est pas les travaux d’Hercule, ça y ressemble tout de même !

Maison Metral a joué cartes sur table en nous indiquant de suite que nous sommes en droit de refuser le tout, en bloc, en précisant toutefois qu’il serait difficile, dans ces conditions, d’obtenir l’assurance « garantie de livraison », bleuf ou pas bleuf ? J’avoue m’être posé la question et j’affirme être heureux de ne pas en connaître la réponse.

La grande question, la vraie question, c’est comment répartir cette somme. Il faut que je parle avec ma femme afin que nous puissions faire un rapide état des comptes, mais comment le faire au milieu d’une réunion bipartite? Nous voilà contraint de demander un huit clos quelques instants afin d’évaluer notre capacité financière. Pour ma part j’avais bien pensé proposer un 50/50 mais compte tenu de l’importance du montant, il fallait absolument remettre tous nos comptes à plat. Ni une, ni deux, madame sort son téléphone en mode calculatrice et nous aligne les postes de budget sur une feuille de papier. Le verdict est sans appel, il va falloir jouer très serrez, mais le 50/50 pourrait passer moyennement quelques arrangements sur les dépenses d’aménagement de notre chère future maison. La solution technique proposée nous semble bonne et compte tenu du fait que l’erreur c’est eux mais que le terrain nous appartient et que la future maison, y compris ses plus-values nous appartiendra, on décide de leur lancer la proposition à cinquante, cinquante, en prenant garde d’y inclure le poste des VRD supplémentaires, tout en souhaitant vivement qu’ils ne se lanceront pas dans une négociation de marchands de tapis pour grignoter quelques euros. C’est philosophiquement ce que l’on appelle un échange de bons procédés et c’est surtout ce qui nous semble être l’issue la plus rapide et la moins traumatisante si l’on fait abstraction de la vision comptable de notre projet.

Notre proposition sera acceptée, je pense même appréciée et si cela peut remotiver les troupes, c’est tant mieux !

Monsieur Y.M. en négociateur averti se risque tout de même à nous placer un « c’est beaucoup mais c’est d’accord » je lui indique, dans la foulée et sans scrupule, que c’est beaucoup pour nous aussi. Est-il nécessaire de rappeler que nous parlons, au centime près, de la même somme ? Il acquiesce et la séance est levée.

Jour J+14 : Nous avons reçu l’avenant numéro 3 qui frise, comme convenu, les dix milles euros, il est signé dans la foulée et retourné en fin de journée, vive les emails !

Et maintenant au travail, Maison Metral, on attend la suite… heu, sur le chantier bien sûr !

Bonjour. Nous avons eu le même type de problème. Du coup semelles plus larges plus profondes et aussi lit de "gravier" enfin plus value du coup. Du coup tout a trainer a demarrer ... maintenant c'est bien parti et on touche la fin enfin j'espère ! Et vous, les travaux ont commencé ?

Jour J+21 : Les travaux devraient reprendre tout prochainement et sous une pluie battante nous sommes montés voir notre terrain. Nous nous attendions, bien entendu, à trouver un terrain détrempé, boueux et mal en point mais il n’en fut pas ainsi. Ou plutôt, devrais-je dire, ce que nous allions voir dépassait, et de loin, tout ce que nous avions pu imaginer. Notre terrain, notre cher terrain, celui sur lequel nous projetions de construire dès cet automne la maison de nos rêves, n’était qu’un théâtre de désolation à mi-chemin entre un cratère lunaire et le lac du Loch Ness, réputé, entre autre, pour sa grande profondeur. La plateforme, prévue pour la grue n’existe plus, quelques bâches tentaient bonant malant de protéger les quelques parois déjà à moitié effondrées et le sacro-saint panneau annonçant notre permis de construire était couché sur un tas de terre. Cerise sur le gâteau, notre terrain qui fut l’hiver passé encore une piste de ski de fond, un champs de broussaille avant de devenir un terrain vague puis finir en cratère des montagnes, allait une fois de plus effectuer sa mue saisonnière et nous voilà propriétaire d’un lac de montagne. Il nous manque que les canards ou une réplique de Nessie pour en faire une nouvelle attraction touristique alpine.

Jusqu’à aujourd’hui nous étions en attente d’un signe de notre constructeur qui, soit dit en passant, travaille sûrement d’arrache pieds à remettre notre chantier en route, mais là, sauf s’ils devaient avoir une bonne équipe d’hommes grenouilles spécialisés en maçonnerie en eaux profondes, nos vœux se tournent vers le ciel afin qu’il devienne un brin plus clément et que notre terrain puisse enfin retrouver sa fonction première, à savoir, accueillir notre maison ou du moins notre chantier…

Bonjour. Il est sur que les conditions climatiques ne sont pas ideales. Nous avons eu le même problème. Je crois qu un terrassement au mois d octobre c'est pas une bonne idée. Nous nous avions du garder notre trou béant jusqu'au printemps ...

Bonjour Adonna, merci pour votre message. Ce n’est pas très rassurant tout ça alors on n’espère pas faire comme vous sur ce coup là, mais j’avoue que cette horrible idée m’a traversé l’esprit ! Pour l’instant on est dans la paperasse entre la banque et le constructeur pour les attestations et autres assurances avant l’ouverture du chantier.

Les nouvelles ne sont pas bonnes mais j’ai fait vœux de tout raconter sur ce blogue alors voici les derniers évènements ou plutôt non-évènements du projet :

L’ouverture du chantier n’a toujours pas eu lieu et tout indique que ce ne sera pas pour cette année. D’un côté des allers-retours de courriels concernant certaines attestations comme celle de la dommage ouvrage que j’avais pourtant pris la peine de demandé par email le 04 octobre 2013, ce dernier étant resté sans réponse durant plusieurs semaines, nous ne sommes toujours pas en possession de ladite attestation pourtant nécessaire au déblocage des fonds par la banque. Et de l’autre, le ciel qui nous tombe sur la tête…

Lors de notre réunion du 15 octobre 2013 le constructeur nous avait fait part de difficulté concernant la construction de notre maison dû au type de sol de notre terrain. A la suite de quoi nous avons accepté un compromis financier dans le but de débloquer la situation.

Le 17 octobre par un courriel au constructeur j’ai fait part de mes inquiétudes concernant le fait que les barrettes de gros béton dont vous ils nous avaient parlé n’étaient pas armées. Puis M. D. (le responsable des études) m’a répondu par email du 18 octobre que l’étude béton était en cours et que nous devrions avoir les résultats de cette étude dans le courant de la semaine d’après, soit la semaine du 21 au 25 octobre 2013. Nous sommes le 03 novembre 2013 et nous n’avons aucune nouvelle de leur part, excepté le fait que j’ai pu joindre M. L. (le conducteur de travaux, qui n’a par ailleurs actuellement pas de travaux à suivre sur notre chantier) le vendredi 25 (sauf erreur sur la date) qui m’a fait part de ses inquiétudes pour le démarrage du chantier cette année tout en stipulant qu’il attendait, lui aussi, des nouvelles de M. D. ainsi que de l’étude béton.

Me voilà contraint de leur adresser un nouveau courriel pour leur faire part de mes nouvelles inquiétudes concernant l’état de notre chantier qui n’a pas démarré, je les informe que le trou prévu pour accueillir les fondations de notre maison est actuellement plein d’eau et ce, sur une profondeur d’environ 1m50, ce qui représente un danger évident pour le voisinage et notamment les enfants. De même que les parois de ce trou s’effondrent les unes après les autres et que ces éboulements semblent être à l’origine de l’obstruction de l’évacuation des eaux de pluie. De plus, le panneau du permis de construire mentionnant l’interdiction du chantier au public git couché sur un tas de terre car son emplacement initial s’est effondré lui aussi. Ces éboulements atteignent la limite de propriété sur plusieurs points et ce, notamment du côté du chemin d’accès des voisins qui menace de finir dans notre fossé. A vue d’œil, il reste 0.5m !

Pour clore mon mail je les prie de bien vouloir nous envoyer quelques informations sur l’avancement ou le blocage de notre projet ainsi qu’une proposition de leur part afin de sécuriser notre chantier. J’espère avoir des nouvelles lundi 04 novembre, sachant que la météo s’annonce pluvieuse, je crains le pire…

Lors d’un récent article j’ai pris un malin plaisir à décrire la transformation de notre cratère en lac de montagne tant la situation me paraissait cocasse, mais aujourd’hui, j’avoue que l’inquiétude me gagne et que je n’éprouve plus la moindre joie à conter nos déboires. J’espère que j’aurais de bien meilleures choses à écrire la prochaine fois !

Bonjour. Je vous souhaite que tout aille pour le mieux et au plus vite. Comme je vous ai dis précédemment, nous avons vécu la même chose et après avec du recul même si nous voulions que tout avance au plus vite, faire un terrassement au mois d'octobre. .. c'est prendre des risques. Le temps nous gâte pas tellement. N'aurait il pas mieux été d ' attendre le printemps. ..bon courage n'hésitez pas a poser des questions.

Bonjour Adona, effectivement le terrassement au mois de novembre à plus de 1000m d’altitude c’est un peu osé. Cela dit notre planning initial pour le terrassement et le début du chantier c’était mi-septembre ce qui en théorie nous laissait le temps de mettre le toit avant l’arrivée de la neige. Mais voilà un projet n’est pas un planning et les quelques surprises rencontrées ont fait que ce ne sera pas pour cette année. Seul hic c’est qu’on n’a toujours pas de nouvelle de notre constructeur ! Et merci pour vos encouragements.

PS : je crois qu’on a le même conducteur de travaux que vous, il m’a parlé d’une maison à Taninges qui serait livrée prochainement. Du coup on est très content de voir que ça se passe bien de votre côté, d’autant plus que c’est la seule personne de chez Metral qui nous à donner quelques nouvelles de notre projet.

Bonsoir. Notre conducteur de travaux a bien pris les choses en main depuis qu'il est chez le constructeur. Je pense en effet que vous pouvez lui faire confiance une fois que tout aura démarré tout va suivre. Nous en sommes vraiment satisfait et en effet il est toujours joignable.

Bonsoir, parfait et merci pour l’info, voilà qui nous rassure beaucoup et qui confirme ce que nous pensions !

Il y a des jours ou la vie vous sourit et d’autres moins, il y a des jours ou les choses avancent et d’autres moins, il y a des jours ou le constructeur vous répond et d’autres moins. Sur ce dernier point, aujourd’hui c’est plutôt moins ! Certaines choses m’échappent, je ne suis pas sûr de comprendre la logique qui se cache derrière le silence du responsable des études, monsieur D. devait nous donner des nouvelles de notre projet il y a de ça au moins dix jours et puis, rien, plus rien ! Il n’est pas en vacances, je lui ai laissé un message sur son mobile, lui ai adressé un mail pour l’informer qu’il y avait des problèmes de crue sur notre terrain, mais nous n’avons pas la moindre nouvelle de sa part et du coup pas du constructeur non plus. Heureusement que leur site web répond toujours sinon nous aurions pu penser qu’ils se seraient fait la belle pour prendre du bon temps sous les cocotiers !

L’étonnement passé, nous préférons relativiser, nous ne sommes pas à la rue et compte tenu du fait que notre chantier ne devrait pas ouvrir avant la mi-avril, il n’y a vraiment pas urgence. Cela étant, personnellement, j’ai tendance à penser que dans une relation commerciale il est d’usage de répondre à ses clients en temps et en heure ainsi qu’en fonction de ce qui fut annoncé. De toute évidence, nul ne pense de la sorte chez Maison Metral, sauf peut-être le commercial avant la signature du CCMI ! Le lecteur que vous êtes se fera surement une idée en s’imaginant à notre place qui apprenions, hier encore, la nouvelle date, hypothétiquement prévue, de l’ouverture de notre chantier en lisant l’attestation de l’assurance "Dommages ouvrage" qui stipulait au point "date prévue pour l’ouverture du chantier " : 21 avril 2014. Ben, en voilà des manières !

Heureusement même dans les jours "moins" il y a un petit peu de "plus", et oui, la bonne nouvelle nous vient du terrassier, ouf, enfin un petit soulagement. J’ai profité de ma pause de midi pour passer un coup de fil à l’entreprise TP Girod (notre terrassier), à peine l’ai-je eu au téléphone qu’il m’annonce qu’une pelle est déjà montée sur le terrain afin d’ouvrir une tranchée permettant l’évacuation de l’eau. Il faut dire qu’avec notre lac d’un mètre cinquante de profondeur, on commençait vraiment à se faire du souci, j’ai juste laissé un message hier sur son répondeur et hop une pelle est au travail, peut-être que le constructeur l’a aussi appelé mais comme nous n’avons pas de nouvelle, nous ne le saurons pas pour le moment. Quoi qu’il en soit, ça c’est de la réactivité et c’est plutôt rassurant. Exit le problème d’inondation, on va pouvoir passer l’hiver serein, enfin espérons ! Et dans notre "malheur" nous aurons la chance de pouvoir hésiter tout l’hiver sur la couleur du carrelage, les peintures intérieures et la teinte du parquet…

En ce beau matin de novembre - dans le courant de la semaine du 11 - alors que je m’affairais au bureau, mon portable fanfaronne en m’indiquant un nouvel appel de monsieur D. Ni une ni deux je décroche tout en me faufilant pour sortir du bureau, afin de trouver refuge dans un coin plus tranquille. Après les cordiales salutations, monsieur D., m’explique qu’il ne m’a pas rappelé car l’étude était terminée et que le dossier était entre les mains du conducteur de travaux. Jusque-là je veux bien, mais je lui rappelle que je n’ai toujours pas de nouvelle de notre étude béton. Bonant malant, il acquiesce et m’indique que notre étude n’est plus prioritaire étant entendu que notre projet ne débutera pas cette année. Bon c’est sûr que nous ne sommes plus en état d’urgence mais je lui signale tout de même que nous aurions apprécié avoir l’information plus tôt.

Si je résume la situation, nous avons un terrain, un trou qui nous pose quelque soucis et un conducteur de travaux mais sans le chantier qui va avec. Et si tout ça tient jusqu’au printemps nous aurons une ouverture de chantier en avril 2015, soit un an tout pile après la signature du CCMI chez Maison Alain Metral. Heu ! On verra la suite mais pour les délais de la "première" partie, je dirais : « peut faire mieux » ! Et pour la confiance, l’enthousiasme de la construction et tout ce qui va avec le projet, j’en suis à regretter amèrement de ne pas avoir acheté une maison déjà construite et ce n’est pas faute d’expérience, sachant que j’ai déjà suivi la construction de mes deux maisons en VEFA – certes c’est moins compliqué – et que j’ai passé mon adolescence dans un lotissement ou j’ai vu sortir de terre une quarantaine de maisons, y compris celle de mes parents. Peut-être que la livraison de notre maison, lorsqu’elle interviendra, nous fera oublier tout ça même si j’en doute fort. Il y a des traces qui mettent beaucoup de temps à s’effacer.

Tout ceci nous a tellement accaparés cet automne que j’en ai oublié de publier les plans et le projet de la cuisine. Qu’à cela ne tienne, je m’y attèle dès que possible parce que sinon je n’aurais plus grand-chose à raconter pour cet hiver !

Quelle belle journée ! Ce matin je me disais que l’hiver approche et qu’il fallait faire quelque chose pour éviter qu’un skieur émérite trop téméraire se retrouve au fond de notre lac de montagne. Il faut dire qu’il y a à peine dix mois, une piste de ski de fond passait tout droit au milieu de ce qui est devenu notre lac…

Quelques heures plus tard, me voilà à Saint-Julien à la boîte à outils afin d’acheter les quelques tasseaux qui me manquent et deux malheureux panneaux interdisant l’accès à quiconque voudrait passer outre leur limite. Puis en route avec mon fils pour aller baliser un tant soit peu notre mine d’argile à ciel ouvert !

Arrivé sur place, alors que j’étais encore à la manœuvre pour tenter de garer ma voiture sur un air de retournement, suffisamment grand pour qu’un camion de pompier puisse faire demi-tour, tout en essayant d’évité la plaque d’accès aux canalisations des eaux usées dont j’ignore l’emplacement – ça parait bête mais cette dernière ayant été "explosée" par le chasse neige, elle montre de sérieux signes de faiblesse et se trouve être ensevelie par la neige – pour tenter d’éviter d’y laisser la roue de mon 4x4, j’aperçois une colonne de béton. Pas vraiment sûr de comprendre et pas vraiment garé non plus d’ailleurs, j’abandonne mon véhicule au milieu du passage et je me précipite sur le bord de ma falaise privée afin d’y observer ce nouvel objet tout récemment arrivé sur notre propriété. Mais de quoi s’agit-t-il ? Le lac semble vide et la neige qui recouvre tout autour de moi semble, elle, avoir été déposée sur la terre au fond du trou. Vérification faite, tout est vide, l’évacuation des eaux de pluie a été rétablie puis protégée par une plaque trônant deux mètres plus haut sur des "anneaux de béton", je ne sais pas qui du constructeur ou du terrassier a pris l’initiative mais notre lac n’est plus et notre trou c’est transformé en un admirable petit cirque blanc. La tranchée creusée d’urgence pour faire baisser le niveau d’eau a été rebouchée. Toute l’eau est partie et toute la terre argileuse qui nous posait tant de problème est gelée pour notre plus grand plaisir.

Il ne me restait plus qu’à planter mes piquets, histoire d’empêché un éventuel promeneur étourdi de finir étalé au milieu du cirque, pendant que mon petit chérubin tentait joyeusement de retrouver quelques plaques de glace sous la neige.

Ça commence à sentir le printemps…

Nous y voilà, les montagnes commencent à verdir et nous on piaffe d’impatience en attendant l’annonce d’ouverture du chantier par le constructeur. Je viens juste de réaliser que nous avons signé le CCMI chez Metral il y a presque une année, le 13/04/2013, on aura donc très certainement mis plus d’un an pour voir les fondations coulées sur notre terrain. De plus, ça me fait mal de l’écrire, mais on ne les a pas encore et la neige refait son apparition, bref vous l’aurez compris c’est toujours pas gagné.

Quoi qu’il en soit, il faudra d’abord refaire le trou qui s’est complètement effondré durant l’hiver, soit dit en passant, je n’ose même plus aller voir le terrain. A chaque passage c’est pire et lors de mon dernier pointage l’effondrement avait quasiment atteint la limite de propriété donc la seule chose qui pourrait encore finir au fond de notre trou c’est la route du lotissement. J’imagine déjà la tête des voisins, quand notre réplique privée de Tycho aura engloutie leur petite route fraichement tracée cet automne. Si, si, il ne reste plus que ça ou peut-être aussi le chemin d’accès des voisins, rien que d’y penser ça me met la tête à l’envers.

Essayons de rester optimiste, quoi que le temps à tout de même eu raison de ma bonne volonté, il faut dire qu’outre le CCMI signé il y a une année, nous avions signé le terrain en septembre 2012 soit il y a un peu plus de 18 mois, et ce, après quelques mois de recherche, ça commence à faire long, long, long ! Bon allez, c’est décidé s’il ne fait pas trop mauvais temps le week-end prochain j’irais prendre quelques photos à poster sur ce site. On verra bien ce que notre cratère chéri nous réserve.

Notre constructeur favori nous a donc envoyé les plans d’exécution à signer il y a plus ou moins deux semaines. Bah, c’était plein d’oublis (genre la suppression d’une colonne de chute, le déplacement des arrivées et évacuation de la cuisine…), bref, rien de grave, et tant que c’est sur les plans qu’ils oublient les choses on peut toujours corriger. Cela dit, nous restons bien conscient qu’un projet de construction n’est jamais parfait du premier coup.

Un peu de technique tout de même :
Du côté construction, pour ceux qui n’auraient pas suivi, ils vont devoir creuser au fond du trou avec la pelle munie un godet de 50 ou 60 cm (je ne sais plus) jusqu’à trouver le bon sol, soit, selon l’étude de sol, une argile à cailloux de densité élevée qui a, par ailleurs, refusé le forage. Ça c’est du sol ! Le seul bémol, c’est que notre super sol il faut aller le chercher entre 2.50 m et 4.40 m de profondeur en dessous de la surface du terrain naturel. Rien que ça ! Oui d’accord, vaut mieux ça qu’une maison qui penche après la première sècheresse (oui bon, enfin, en ce moment on ne risque rien ce de côté-là !). Bref, une fois le bon sol trouvé, ils vont devoir remplacer la terre par du gros béton sans armature (là j’ai plein de doutes, mais le constructeur se veut rassurant et l’étude béton est faite par un cabinet « indépendant »), ça sera le bal des toupilles. Huit à dix toupilles vont défiler, si je me souviens bien. A partir de là et seulement à partir de là, ils vont pouvoir coffrer et couler les fondations sur notre sol en béton flambant neuf. Puis on partira avec des semelles filantes 30 sur 50 cm et le chainage ad hoc, suivi du coulage des murs du vide sanitaire, de la dalle et des murs du sous-sol en béton armé de 20 cm. Voilà pour la théorie, enfin, je vous passe la tuyauterie, le drainage, les divers branchements et pour la pratique je posterais les photos régulièrement en espérant que le récit de cette aventure pourra être utile à d’autres personnes.

Les fondations sont coulées, le chantier avance bien la maison sort de terre et nous on est super content ! Ah oui, mais non, en fait même pas du tout, ça c’est dans nos rêves, rien que dans nos rêves … Si vous saviez combien je rêve d’écrire cela jusqu’au bout!

Voilà 1 an que nous avons signé le CCMI chez Metral (Happy birthday to you CCMI…) et il n’y a toujours rien, vraiment rien, sur notre terrain, enfin mis à part notre cratère intersidéral qui, soit dit en passant, fait le bonheur de nos enfants. Un genre de "No man’s land", c’est vrai qu’il n’en faut pas plus pour que notre progéniture en fasse son terrain de jeu favori. On peut y jouer dans la boue, trouver de l’argile gris pour en faire des poteries, lancer des cailloux sans se faire réprimander, à en croire leur enthousiasme on dirait le paradis sur terre. Quoi que pour nous, les parents, on y voit plutôt un truc du genre purgatoire, une sorte de passage forcé ou l’attente commence à se faire très longue, vraiment très longue !

L’intro c’était pour le côté émotionnel et pour le côté technique, on attend que le terrain sèche, on a eu un super mois de mars la neige a bien fondue mais l’argile détrempée ne permettait pas le démarrage du chantier, on aurait pris le risque d’y laisser la pelle avec ses dix-huit tonnes montées sur ses petites chenilles. Bref, il fallait prendre notre mal en patience et attendre, encore attendre, sauf qu’à force d’attendre que ça sèche revoilà la pluie et on c’est reparti pour un tour…

Attendre, il faut encore attendre…

Bonjour, voyez pour rompre le ccmi avec metral parce que là, ça s'engage mal

Bonjour, non pour l'instant on attend patiemment que le terrassier puisse mettre sa pelle en place. Ils ont fait quelques erreurs chez Metral mais jusqu'ici on a pu s'arranger et surtout ils ont préférés bloquer le chantier plutôt que construire sur un "mauvais" sol sans rien dire, donc on ne remet pas en cause le CCMI et si ça se complique par la suite on contactera l'Aamoi pour avoir des conseils mais pour le moment on attends de les voir à l’œuvre sur le terrain...

Marre, marre, marre et marre ! Je ne suis vraiment pas du genre pessimiste mais là, j’avoue que j’en ai marre, que je n’y crois plus vraiment et je ne sais même pas s’il faut encore espérer quelque chose, bref je suis à deux doigts de tout mettre en vente, le terrain, le projet et tous les contrats qui vont avec, enfin qui devraient aller avec parce que depuis deux ans on a signé plein de devis et contrats en tout genre mais nous n’avons qu’un trou au milieu des montagnes !

Cerise sur le gâteau, le terrassier, monsieur G., ne répond pas ce qui m’irrite particulièrement. Il parait qu’on arrive plus à joindre les terrassiers au printemps, ben je vous le confirme. Sur le devis, il est plutôt moins cher que les autres mais je crois que j’aurais préféré signer un peu plus haut et voir une pelle à l’œuvre parce que le coup du ce n’est pas encore assez sec je ne sais pas pourquoi mais j’y crois plus vraiment. Bon c’est vrai qu’il pleut même quand Météo-France annonce du beau mais je suis monté ce week-end et c’était plus que sec, enfin sauf trois flaques de boue, mais si c’est ça qui bloque une pelle sur chenilles de 18 tonnes, il faut qu’il change de pelle. ..
Voilà je vous fais part de ma mauvaise humeur mais c’est aussi cela un projet de construction. Il faut faire avec les grains de sable qui s’invitent dans la belle mécanique du projet. Enfin, nous, question grains de sable on va bientôt pouvoir en faire un château...

La « bonne » nouvelle dans l’histoire c’est que monsieur L., notre conducteur de travaux, espère toujours nous livrer pour la fin de l’année 2014. J’ai mis bonne entre guillemets tout simplement parce que je pense que l’espoir fait vivre mais qu’en commençant au mois de juin cela ressemble plus à un vœu pieu qu’à un objectif réaliste, sept mois pour construire une maison sur trois niveaux avec un toit froid, pensez-vous ? Quoi qu’il en soit, je serai bon joueur et si toutefois ils devaient réaliser des miracles chez Metral et livrer cette année avec pas ou même peu de réserve, je ne manquerais pas de vous en faire part sur ce site et, bien sûr, je lui apporterais une bonne bouteille de champagne ! Ça s’est dit et écris même !

On ne peut que vous souhaiter bon courage pour ce périple qu'est la construction d'une maison, en espérant que vous ayez rencontré tous les soucis au début et que le reste se déroulera sans accros

Merci pour votre message. Nous espérons aussi que le reste se passe sans problème. Aux dernières nouvelles, le terrassier a convenu avec le constructeur de démarrer les travaux lundi 26 mai... On attend que ça sèche pendant des semaines et eux ils commencent quand il pleut, c'est à n'y rien comprendre !

Je pense qu'ils auront toujours une excuse valable(attendre que le terrain sèche ou autre) pour justifier le fait qu'en général, ils se laissent souvent déborder sur la gestion de leur planning ... Vous serez fixés lundi !

Effectivement on sera fixé demain et on attend avec impatience la confirmation du démarrage, je posterais un message dès que je l'aurais reçue !

Et l'attente continue, lundi passé c'est la pluie qui a empêché le démarrage du terrassement ou plutôt du "re-terrassement", puis ce fut le jeudi férié, puis le pont voir le viaduc pour certains, bref pas l'ombre d'une pelle sur notre terrain. Bon bon, j'ai tout de même passé un coup de fil au terrassier qui m'a dit : "on commence lundi prochain !" donc demain. J'attends de voir et j'espère que la pluie ne viendra pas s'en mêler une fois de plus.

Je vais de ce pas poster quelques cliché de notre terrain qui effraie les pelles mécaniques !