La suite de mon récit tient du gros coup de poisse : le 22 décembre , mon mari s'est rendu sur le chantier (je venais de le saouler pour qu'il aille boucher le trou servant au futur
escalier rdc/ss (la porte du sous sol avait été installé la semaine précédente)afin que je puisse déménager qques affaires perso qui sont entassées chez mes parents depuis 3 ANS pour degager leur maison)
Au bout d'une heure, il m'appelle me disant qu'il est tombé sur le dos (il a voulu descendre par ce trou en se cramponnant à une poutre posée de part et d'autre, ses pieds ont atteint l'echelle mais cette derniere a glissé, il s'est retrouvé ds le vide, la poutre s'est retourné et ... la cata.
Resultat : pompier et SMUR jusqu'à l'hopital le plus proche, hélicoptère jusqu'à la Pitié salpêtrière, operation du dos (vertebre L2 cassée).
Apres la frayeur des premiers jours, où l'on priait pour que l'operation se passe bien et qu' il ne se retrouve pas immobilisé à vie... je suis depuis qques temps hyper en colere, car s'il m'avait ecouté depuis le debut (si on avait pris qqun pour le gros oeuvre) on en serait pas arrivé là.
le medecin dit que arret de travail de 6 mois et pas de port de charge pdt au moins un an.
Au debut j'ai pensé à faire un crédit pour amenager le sous sol par un professionnel (pour deguerpir de chez mes parents) mais au final, je ne sais meme pas si ça vaut le coup.
j'attends qu'il se rétablisse mais honnetement je mets d'or et dejà une croix sur cette maison, je songe à faire une separation de bien chez un notaire , je lui laisse la baraque et je vais chercher un petit 2 pieces en location pour y vivre avec mes enfants...je sais que je revivrai.
Il aura tout le loisir de construire sa maison en prenant le temps qu'il voudra.
En attendant, je viens de decouvrir les galeres financieres inherentes à ce genre de coup durs...je ne savais pas qu'en arret maladie ,la secu ne nous donne que 50% de son salaire (il aurait fallu souscrire à une assurance complement de salaire).....
Je suis en train de lire un livre qui m'aide à relativiser : l'art du lacher prise... Parfois il faut se dire que certaines choses ne se feront jamais et savoir en faire le deuil pour ne pas se rendre malade à vie.