[74] Chalet Ossature Bois - ARTIS

Bonjour et bienvenu sur forumconstruire, en qualité de presque voisin, nous allons suivre votre récit avec grand plaisir !!!!

Ca y est notre terrain est choisi !! Ce sera le deuxième terrain du lotissement.
Il ne reste plus qu'à imaginer notre chalet... En fait, le plan type de notre projet n'a pas été compliqué à imaginer. Nous avions toujours rêvé d'un chalet sur trois étages avec un sous-sol semi-enterré.
Le chalet est constitué au sous-sol d'un grand garage, d'une chambre d'amis au sous-sol avec salle d'eau et wc. Au premier étage, une grande pièce de vie de 52 m2, de toilettes et un bureau. Et à l'étage, trois petites chambres sous les combles avec une salle de bain et des toilettes.
Une maison ossature bois type chalet bien-sûr, nous sommes à la montagne !
Dans un premier temps, nous avons essayé de préparer le permis tout seul et de faire appel à des artisans pour la construction. Cependant, face aux contraintes du PLU et la difficulté d'obtenir un prêt immobilier sans contrat de construction, nous nous sommes finalement rabattus sur le choix d'un CCMI. Tant pis pour notre idée d'origine de faire un chalet en poteau poutre (trop cher avec un CCMI).
Après avoir hésité, nous avons choisi ARTIS car le maître d’œuvre a été très réactif (tout du moins au début) [img]http://www.forumconstruire.com/construire/posting.php?mode=reply&t=322753&type=article[/img]et a bien cerné nos attentes. Il nous présente finalement un projet quasi similaire à nos croquis. Oubliées les idées de faire une grande partie des travaux nous-mêmes. Nous sommes juste réalistes, avec deux enfants en bas-âge, deux boulots qui n'ont rien à voir avec le bâtiment, c'est tout simplement plus raisonnable ! Après un premier chiffrage, des réajustements, et bien sûr des hésitations. On se lance enfin...

Le 15 juillet 2016, on profite d'un pont pour signer le terrain dans la matinée à Sallanches.
Dans l'après-midi, on file à Annecy signer le contrat de constructeur.
C'est parti...

juandco a écrit:

Bonjour et bienvenu sur forumconstruire, en qualité de presque voisin, nous allons suivre votre récit avec grand plaisir !!!!

Bonsoir, Merci pour l'accueil. Nous sommes allés jeter un œil sur ton profil, très beau projet de construction!

Juillet 2016

Après lecture du PLU et passage devant l’architecte conseil de la commune, plusieurs contraintes doivent être respectées.
 - Déjà il a fallu batailler pour pouvoir faire un sous-sol car le terrain n'est pas très pentu (15%)
 - La hauteur entre le plancher fini de l'étage et le haut des pannes sablières ne doit pas dépasser 50cm. Ceci limite donc très fortement la hauteur sous plafond à l'étage (sauf à faire un bâtiment très large en profitant de la pente maxi de 50%). Nous aurons donc des chambres avec une belle surface utile mais avec une surface habitable réduite.
 - L'épaisseur de la toiture et notamment les bandes de rive doit être limitée ce qui réduit la possibilité de faire une isolation extérieure de type "sarking"
 - Les menuiseries doivent être en bois. Exit les belles menuiseries anthracites modernes!
 - Quelques volets bois devront être mis en place pour respecter l'architecture traditionnelle.
 - Les débords de toiture seront importants (1.3m) pour casser l'impression de hauteur du chalet.

Passer toutes ces contraintes architecturales, il faut maintenant composer avec l'exposition du terrain...

Le 4 août 2016, nous avons RDV sur le terrain afin d'implanter le chalet avec le géomètre. Après la réunion conseil à la mairie, le constructeur nous annonce que nous pourrons placer le chalet en haut du terrain comme souhaité. C'est une bonne nouvelle puisque cela nous permet de nous assurer au maximum la vue sur le Mont-Blanc et nous dégage du terrain côté Sud et Sud-Est pour le jardin. Il faudra cependant rajouter quelques fenêtres à carreaux pour accentuer le côté traditionnel du chalet, il faudra également réduire la longueur du chemin d'accès et le faire un peu plus raide.

Après bien des compromis, et des doutes, le constructeur s'apprête à déposer le permis au milieu du mois d'octobre. Nous sommes en retard par rapport à ce qui était stipulé dans le compromis de vente (dépôt de permis avant le 30 septembre). Et oui depuis que nous avons signé le compromis chez le notaire il ne s'est pas passé grand chose... La fin du mois d'août tout le monde était en vacances.
Au milieu du mois de septembre, nous avons rencontré à nouveau notre constructeur pour faire le point sur les modifications qu'il faudrait apporter suite à un énième RDV avec la mairie. Nous sommes repartis du RDV un peu déçus, et nous avons eu l'impression de ne pas avoir été écoutés. On se retrouvait avec une pente de rampe d'accès beaucoup trop importante à notre goût. Et même si le constructeur essayait de trouver des arguments pour aller dans le sens de la mairie, cela ne nous convenait pas. Nous avions en effet choisi soigneusement le terrain afin de ne justement pas avoir ces problèmes.
Finalement nous n'avons pas cédé et on a bien fait puisque notre rampe ne dépassera finalement pas 6%.

Le permis est déposé, ça y est : c'est l'heure d'aller voir les banques...
Nous avons gardé notre banque de notre département d'origine, même si cela fait 7 ans que nous n'y vivons plus. Mon mari s'était rendu compte que les taux était plus ou moins avantageux selon la région...
Notre banquier (Crédit Mutuel) commence à nous connaître, nous ne comptons plus le nombre de fois où nous sommes allés le voir avec des demandes de financement pour différents projets (tous abandonnés avant la signature d'un compromis).
Cette fois-ci c'est la bonne, on a signé le compromis, on ne peut plus faire marche arrière !!

Après démarchage de plusieurs banques et négociations serrées compte tenu de notre taux d'endettement, nous avons finalement obtenu un taux qui nous semblait intéressant. Reste à voir si cette étude de financement sera acceptée.

Nous n'avons finalement pas fait appel à un courtier et nous ne le regrettons pas, au bout du compte c'est notre banque initiale qui nous connaissait le mieux qui a fait le maximum pour nous garder comme client et c'est tant mieux.

Contre toute attente, notre permis a été accepté du premier coup 1 mois et demi après son dépôt. On n'y croyait absolument pas... Et en plus nous n'avons pas de prescriptions particulières. Comme quoi le constructeur a bien fait d'aller voir la mairie plusieurs fois avant de déposer le permis.

Après une longue attente due à une trop forte demande de prêts en décembre compte-tenu des taux exceptionnellement bas, nous avons enfin des nouvelles du banquier le mardi 3 janvier. Il manque un papier dans notre dossier venant du constructeur... Ouf, ce n'est qu'un oubli et on le lui scanne dans la journée. On réalise alors que si on n'avait pas fait appel à un constructeur et que l'on avait voulu coordonner nous-mêmes tous les corps de métier, cela aurait été plus difficile d'obtenir un prêt !
S'ensuivent ensuite 10 jours d'attente...
On commence à stresser un peu... Et si l'offre de prêt ne passait pas... Il faudrait tout recommencer à zéro, et avec les nouveaux taux du mois de janvier qui sont remontés légèrement.
Bref, finalement tout s'est bien passé, il n'y a plus de clauses suspensives...
On n'a plus qu'à signer ! Merci le Crédit Mutuel !

Au début du mois d'août, nous avions profité du fait d'avoir laissé les enfants en garde chez les grands parents pour faire des devis de cuisine. Nous sommes allés voir deux cuisinistes sur Albertville : Mobalpa et Cuisinella.
Mobalpa : Nous sommes sortis au bout de deux heures de RDV sans aucun papier, ni devis. On avait choisi les matériaux, elle nous a présenté deux implantations (croquis au crayon de papier) et nous avons choisi celle qui nous plaisait le plus. Il faudra un autre RDV pour choisir l'électroménager et obtenir un chiffrage de notre cuisine.
Cuisinella : au bout de deux heures de RDV nous sommes ressortis avec le devis, l'implantation imprimée en couleur. Le tout rentrait parfaitement dans notre budget.

Au mois de novembre, une fois le permis déposé, nous commençons à nous dire qu'il est temps de finaliser notre projet de cuisine. Nous avons choisi une cuisine blanche avec un plan de travail couleur ardoise. Après réflexion nous optons pour un bar sur le retour de la cuisine. Normalement on ne devrait pas avoir de problèmes de rangements, ça va nous changer de notre cuisine actuelle, qui est tout sauf une cuisine équipée.

Je reprends donc contact avec Mobalpa (Albertville) et à ma grande surprise j'apprends que la dame que nous avions rencontré en août est en congé maternité et qu'il n'y a aucune trace de notre RDV de 2h du mois d'août... Super !! C'est ce qui s'appelle être vendeur !
Je vous l'avoue étant vexé par ce manque de considération et de rigueur, je prends RDV au Mobalpa de Sallanches pour tout recommencer à zéro. Après deux nouveaux RDV de deux heures, nous ressortons avec un devis 4 000 euros plus cher que prévu et pourtant avec un plan similaire à celui de Cuisinella et pour les matériaux similaires. Nous sommes mi-décembre. Nous lui demandons si on peut espérer une quelconque remise ou des soldes en janvier. Elle nous répond surtout que si c'est la cuisine que l'on souhaite, il va falloir revoir notre budget à la hausse. Et pour les promotions, elle ne sait jamais à l'avance quand il y en aura... Quand on lui parle de Cuisinella et de leurs prix beaucoup plus abordables, elle nous explique que leurs cuisines sont de moins bonne qualité etc...
Bref si leur seul argument de vente c'est de dire qu'ils sont meilleurs que les autres, c'est un léger.
Deux semaines plus tard, c'est le tour de notre deuxième RDV à Cuisinella, entre temps nous lui avions envoyé un mail afin de modifier un peu notre plan fait au mois d'août. Au bout de 2h, elle nous propose un devis avec 25% de remise sur les meubles et une petite offre supplémentaire de 500 euros si on accepte de mettre un panneau publicitaire Cuisinella devant chez nous pendant un mois ou deux. On n'est pas dupes, ça reste une technique de vente. Mais la cuisine nous plait. On accepte et on finit par signer pour la cuisine. Pour l'électroménager on attendra janvier et les soldes. Et pourtant ce n'est pas notre style de signer aussi rapidement. Mais la cuisine nous plaît et rentre pile poil dans le budget que demander de plus ?
[size=3]Deux semaines plus tard, un mail de Mobalpa Sallanches nous souhaite la bonne année et finit son mail par "en espérant trouver un terrain d'entente"...  Trop tard pour eux ![/size]

Notre réunion technique a eu lieu il y a presque deux semaines maintenant...
Nous l'attendions avec beaucoup d'impatience, car nous sentions que les plus-values allaient faire monter la note.
Nous avions bloqué 4h pour cette fameuse réunion technique; où depuis le début, on nous disait que l'on aurait (presque) les réponses à toutes nos questions...

Nous avions signé pour du carrelage, des portes, des meubles de salle de bains, des stores, sans jamais en avoir vu la couleur ni l'aspect. Bref... J'avoue que je m'attendais à un énorme show-room de plus de 100m2, avec tous les matériaux, tous les choix possibles et pour compléter des choix à faire dans les catalogues...
En fait, la salle faisait à tout casser 15m2 et un petit évier dans un coin, faisait face à quelques panneaux coulissants de carrelage et de faïence... Ca y est, on y est !!! On a repris tous les points les uns après les autres du contrat. Clairement, la personne en face de nous découvrait notre projet.

Je ne parle pas du carrelage ou de la faïence que nous devrons aller choisir directement chez leur fournisseur. On ne connaît pas encore le montant de la plus-value que cela va engendrer.

Non, le principal problème c'est que l'on se retrouve avec des plus-values, pas du tout prévues et absolument pas en lien avec nos demandes supplémentaires :
1-Pour le garde-corps, grande surprise, les "pallines verticales" écrites dans le contrat, ce n'est pas du tout ce à quoi on s'attendait. Et pourtant, on avait bien insisté avec le commercial sur le modèle de garde-corps que l'on souhaitait, photos à l'appui, et il nous avait dit pas de problème... Résultat : on a reçu le devis aujourd'hui : 1 900 euros de plus-values.
2- La pompe à chaleur, le commercial nous avons fait un devis en juillet : 6 400 euros et là on se retrouve à 7 100 euros, pourquoi ?
3- Et un gros problème à propos de l'isolation dans la toiture, on a signé pour un chalet avec 40 cm d'isolation dans le toit et on apprend soudain à la réunion technique que ce n'est pas possible, donc on n'aura plus que 30 cm d'isolation, pour 650 euros en moins.

On continuera à détailler tout le reste des plus-values exorbitantes et des moins-values ridicules demain. Mais en attendant, on n'est pas contents et on leur a fait savoir ce soir par mail.

Bref...

Depuis notre mail de mercredi dernier à notre constructeur Artis, indiquant notre mécontentement, nous avons reçu une réponse de leur part nous informant qu'ils étaient partis en séminaire pour quelques jours. Ils reviennent lundi, affaire à suivre...

Cela fait déjà deux mois que nous avons affiché le panneau avec le permis de construire sur le terrain. Nous avons prévu de signer la vente définitive du terrain dans un mois. Le terrassier est prévenu et réservé et est prêt à intervenir dès que le temps le permettra après mi-mars.
Et puis ensuite, gros point d'interrogation ????
Trois semaines après notre réunion technique nous en sommes toujours au point mort, on a même reculé par rapport à ce qui avait été convenu. Nous n'avons toujours pas de réponse du groupe Artis concernant notre mécontentement (prix du garde-corps, pompe chaleur, plus élevés qu'annoncés au début).
On a décidé de ne pas aller au delà de 10 000 euros de plus-value, pour cela on est prêts à faire des travaux nous-mêmes à l'intérieur (salle de bain, wc, quelques cloisons). Mais chaque nouveau poste à enlever ou à ajouter prend un temps infini à faire chiffrer.
Comme je le disais précédemment, une fois qu'on a signé le contrat de construction, on est beaucoup moins importants à leurs yeux !

Après plusieurs jours sans nouvelles tout s'arrange...
Vendredi mon mari est passé sur le terrain pour faire une photo du panneau car cela fait deux mois que nous avions affiché le permis de construire accepté sur le terrain. Et là surprise : deux nouveaux panneaux de permis acceptés dans le lotissement qui compte 7 lots. Il ne reste plus qu'un lot à vendre et pour les 4 permis acceptés dont le nôtre, les propriétaires ont tous fait appel au même constructeur que nous : ARTIS !
Et la bonne nouvelle, c'est que le chalet sur le terrain d'à côté ne nous cachera pas la vue sur le Mont Blanc et sur le massif, enfin après avoir fait des calculs savants avec le théorème de Thalès...

Pour finir nous avons eu les réponses attendues par notre constructeur. Après entretien avec le directeur, ils nous offrent finalement le garde-corps que nous voulions sans plus-value supplémentaire, pour l'isolation ils nous ont proposé un autre isolant dans la toiture, et ils nous ont remis la pompe à chaleur au prix convenu en juillet. On ne s'en sort pas si mal... Et puis on a aussi reçu la plus-value pour le carrelage en 60 par 60 que nous avions choisi dans la pièce de vie. Non seulement, il était plus cher, on le voulait en "rectifié" et il y avait le surcoût pour la pose, mais finalement ça va, on en a pour moins de 30euros par m2.

Il ne nous reste plus qu'à rappeler le notaire pour fixer une date de signature pour l'acte de vente définitif d'ici un mois.

La banque a débloqué l'argent pour le terrain depuis près de 10 jours, on a reçu le certificat de non recours de la mairie une semaine après notre demande. Il ne nous restait plus qu'à signer l'acte de vente définitif. Mais pas de chance le notaire de la propriétaire qui habite à l'autre bout de la France n'avait pas encore signé les papiers. C'est chose faite...
On a juste encore perdu 10 jours pour rien. Et les beaux jours arrivent, on a hâte de pouvoir commencer les travaux. Le terrassier est réservé. Il attend notre feu vert et surtout les plans techniques d'Artis...

Bon voilà plus d'un mois que l'on a envoyé à Artis toutes les dernières options choisies, on n'avait pas eu le choix d'attendre autant car à la dernière minute, on a choisi avec les autres propriétaires du lotissement de faire une demande pour le gaz de ville, du coup on a mis de côté l'option de la pompe à chaleur.
On pensait franchement commencer le terrassement en avril, le terrassier était disponible, mais là avec les plans techniques qui tardent à arriver, on ne va pas pouvoir commencer avant au moins deux mois car il ne serait plus disponible en ce début de saison...
Et Artis qui nous répond après une relance :
"Si je ne vous ai pas répondu c'est que j'attends toujours la réponse du conducteur de travaux qui va s'occuper de votre chantier.
J'espère le voir aujourd'hui à l'agence sinon je verrais directement avec M .........
Je vous tiens informé dès que j'ai des nouvelles."
Bah c'est sympathique, mais en attendant on est au point mort...
Il va falloir s'armer de patience, et ce qui nous inquiète c'est que l'on n'a aucun échéancier. Nous n'avons jamais rencontré ce fameux conducteur de travaux...
Tout ce que l'on sait c'est qu'on a versé les premières sommes "dommage ouvrage".
On a parfois l'impression d'avoir confié notre argent et notre construction à des personnes fantômes...

Une semaine après notre dernière relance, toujours rien. On devait nous tenir au courant...
Aujourd'hui, j'ai rappelé la dame qui s'occupe de notre dossier. Elle est étonnée que le conducteur de travaux ne nous ait pas rappelé et forcément il est en vacances cette semaine. Elle est également étonnée que l'on n'ait pas encore reçu les plans d'exécution, car il va falloir qu'on les signe rapidement... Elle va se renseigner et nous tient au courant... Super !! On sent qu'on avance efficacement...

Après un 3ème appel en 5 jours, j'ai enfin obtenu un semblant de réponse à nos questions...
Nous n'aurons pas les plans techniques avant le 9 mai prochain (dans 2 semaines...). La faute au bureau d'études, évidemment, tout est de leur faute et le groupe Artis est vraiment mécontent (pas autant que nous !!).
Mais que dire...
Pas de plans techniques, pas d'ouverture de chantier, ce qui repousse encore le délais de 14 mois que s'est fixé Artis au maximum pour faire construire. Je rappelle dans deux jours pour tenter de fixer un RDV après le 9 mai avec le maître d’œuvre qui devrait suivre notre chantier. Parce que si on veut faire le terrassement un jour, il faut déjà prévoir l'implantation avec lui.
A l'heure qu'il est nous sommes très déçus par notre constructeur. Nous sommes complètement tributaires d'eux. Nous avons le sentiment d'avoir payé très très cher pour notre chalet de 130m2, et pour une construction qui mettra près de deux ans entre notre signature mi-juillet 2016 et leur livraison. Bref, l'avenir nous donnera peut-être tort.
Affaire à suivre...

Bonjour,

Je vais suivre votre récit et vous souhaites bien du courage dans cette aventure.
Au plaisir de vous lire.

Merci Face2choc, ça fait plaisir de se sentir écouté !! Je pense que quoiqu'il arrive une construction est toujours faite de hauts et de bas. L'essentiel étant de se convaincre que l'on a fait le bon choix !

Alors j'ai rappelé hier le service administratif comme prévu afin de pouvoir fixer un RDV après le 9 mai pour implanter le chalet sur le terrain et enfin pouvoir préparer le terrassement. En effet notre chef de chantier, qui était en vacances depuis 1 semaine et demi, devait revenir mercredi 26 avril.
Et puis une fois de plus, j'ai appris, qu'il était injoignable et qu'il repartait jeudi soir en we jusqu'à mardi prochain...
Et là il a fallu que je monte d'un ton, après avoir appelé 4 fois depuis 2 semaines, en me renvoyant systématiquement à plus tard, il ne faut pas exagérer quand même...
J'ai fini par expliquer mon mécontentement et je lui ai rappelé le prix que l'on payait à Artis pour notre projet, et que l'on pouvait espérer un meilleur suivi. Et puis j'ai fini par la menacer de me "plaindre" sur les forums de construction et sur leur compte facebook où il y a 11 avis qui sont tous ultra positifs. Bref, on fait comme on peut...
Elle m'a alors demandé d'appeler directement le grand chef de la filière bois et m'a donné l'adresse mail du chef de chantier.
Après 20 min, où je n'ai pas vraiment pu en placer une, j'ai appris qu'ils avaient beaucoup de retard en ce début d'année, qu'ils avaient dû embaucher trois nouvelles personnes. Et que si notre chalet n'était pas hors d'eau hors d'air avant le mois de novembre il fallait qu'il change de métier. C'est sympa d'avoir enfin un semblant de délai.
Il a appelé directement le chef de chantier et on s'est mis d'accord pour un RDV le 5 mai prochain pour l'implantation du chalet avec notre terrassier. Même si on n'a pas encore signé tous les plans techniques, on est obligé d'anticiper afin de prévoir notre terrassement.
Il ne reste plus qu'à trouver un créneau avec notre terrassier.
Enfin ça avance, ouf !!

Bonjour.
Je trouve vraiment dommage ce manque de professionnalisme. Dès lors que l'on cherche un pro et bien c'est pour la confiance, la qualité et au contraire, on doit monter d'un ton, se soucier des dates etc.... Cela n'est pas logique....
Dans tous les cas courage iceman

C'est sûr, merci pour ton soutien mapzoll !! Mais je pense que c'est la réalité, même si on fait appel à un constructeur réputé sérieux, ce serait une erreur de leur faire confiance les yeux fermés. C'est la triste réalité, sinon on aurait pu faire le choix de tout coordonner nous-mêmes, mais ça aurait pris plus de temps. Surtout pour la partie permis de construire, c'est loin d'être une partie plaisir à St Gervais. Pour un prochain projet sûrement un jour... Sinon notre terrassier est libre le 5 mai pour assister au RDV avec mon mari et le chef de chantier, ça tombe bien...

mapzoll a écrit:

Bonjour.
Je trouve vraiment dommage ce manque de professionnalisme. Dès lors que l'on cherche un pro et bien c'est pour la confiance, la qualité et au contraire, on doit monter d'un ton, se soucier des dates etc.... Cela n'est pas logique....
Dans tous les cas courage iceman

Je n'osais pas le dire choisir un constructeur, que je trouve au passage payer une petite blinde (même si je ne connais pas les prestations du contrat), je ne trouve pas son suivis de début de chantier très pro, mais ce n'est que mon humble avis.

C'est sûr !!
Il faudra aussi qu'on parle plus précisément de notre projet (plans intérieurs) un de ses quatre. Bon dimanche à tous.

Vendredi dernier (5 mai), comme prévu, j’avais RDV avec notre chef de chantier d'Artis (que nous n'avions encore jamais rencontré) sur notre terrain afin qu'il implante le chalet. Pour resituer la scène, ma femme avait (un peu, voire beaucoup) insisté pour avoir ce fameux RDV afin que le terrassier puisse intervenir dès qu’il aurait une disponibilité. Nous n’avions pas encore les fameux plans techniques (9 mai) et l’étude béton qui suivra une dizaine de jours plus tard, mais le chef bois nous a dit que finalement ça ne poserait pas de problèmes. Notre terrassier était également présent ainsi que le maçon qui poursuivra le travail par la suite.
Quand le chef de chantier est arrivé, j’avais commencé à repérer sur le terrain avec notre terrassier les bornes du terrain. Nous avions imprimé les plans de notre chalet.
Le maître d’œuvre a commencé à vouloir implanter le chalet à l'aide d'un mètre. Le terrassier a réagi car il n’avait pas l’habitude de travailler ainsi. Il a l’habitude de travailler dans des communes très pointilleuses et souvent sur de gros chantiers. Il se sert habituellement d’un GPS pour implanter les chalets. Le chef de chantier Artis a expliqué qu’ils travaillaient toujours avec un mètre au début et que même si l’implantation n’était pas très précise dans un premier temps, il l’a referait une fois la plateforme faite. Cela n’a pas convenu à notre terrassier et ils ont convenu qu’il ferait l’implantation à l’aide d’un GPS lui-même à partir des plans informatiques que le chef de chantier lui enverrait.
Le chef de chantier a ensuite continué à expliquer les travaux qui seront à effectuer par le terrassier :
-     Etanchéité autour sur sous-sol
-     Pose des hourdis
-      Drainage
Mais je lui ai expliqué, que ces trois points étaient inclus dans notre CCMI et que nous les avions négociés avec le commercial au tout début, apparemment ce n’était pas dans leurs habitudes. Il nous a avoué ne pas avoir étudié notre projet avant de venir, bon c’est vrai qu’on avait tellement fait en sorte d’avoir un RDV très vite… Passons…
Ensuite, le chef de chantier Artis a expliqué au terrassier qu’il devrait réaliser les fouilles pour les semelles filantes pour la partie avant du sous-sol sur la partie hors-gel car le maçon n’a pas de pelle. Cela non plus nous n’avions pas prévu que ce serait au terrassier de le faire. Mais rien ne l’indique dans le CCMI, donc ce sera à notre charge. Le terrassier s’est étonné qu’ils ne coulent pas des semelles filantes tout autour du chalet, en effet, dans le secteur, c’est la pratique habituelle, notamment par rapport aux normes sismiques en vigueur. Mais le chef de chantier a répondu que l’étude béton avait validé cette technique sans problème et qu’il y aurait des semelles coffrées sur le reste du contour du chalet.
J’ai reprécisé au maçon que nous avions demandé un sous-sol en béton banché.
Nous avons ensuite parlé de l’arrivée générale des réseaux, le chef de chantier s’est étonné que l’on n’ait pas prévu l’emplacement de la chaudière sur le plan, je lui ai répondu que c’était à eux de le faire.
Le terrassier a demandé au maçon quand il serait libre pour commencer, pas de réponse.
Le chef de chantier a conclu en me demandant si tout était OK et il faudra le recontacter pour faire un dernier point sur les derniers choix afin qu’il puisse effectuer sa commande générale.
A suivre…

Je trouve ce début de chantier un peu bancale, surtout de la part du constructeur ARTIS.
J'espère vraiment pour vous que la suite sera plus "pro".
Après cela ne veut pas dire qu'il ne connaissent pas leur métier.

Courage à vous.

Bonjour
nous avons rendez vous également avec les constructeurs artis pour un chalet vers saint jean d aulps(7 km de morzine) .
deja un rendez vous annule aujourd hui . nous nous posons donc des questions ;;; sont ils sérieux? réactifs? y a t il une grosse différence entre le prix annonce et le prix final?
nous nous demandons si l equipe d artis fourni aussi le terrassier ou si c est indépendant de leur activités?
merci en tout cas de partager votre récit , c est vraiment un service que vous donnez a beaucoup de personnes.
cordialement

Face2choc a écrit:

Je trouve ce début de chantier un peu bancale, surtout de la part du constructeur ARTIS.
J'espère vraiment pour vous que la suite sera plus "pro".
Après cela ne veut pas dire qu'il ne connaissent pas leur métier.

Courage à vous.

Merci Face2choc pour ton soutien !

cyrilro a écrit:

Bonjour
nous avons rendez vous également avec les constructeurs artis pour un chalet vers saint jean d aulps(7 km de morzine) .
deja un rendez vous annule aujourd hui . nous nous posons donc des questions ;;; sont ils sérieux? réactifs? y a t il une grosse différence entre le prix annonce et le prix final?
nous nous demandons si l equipe d artis fourni aussi le terrassier ou si c est indépendant de leur activités?
merci en tout cas de partager votre récit , c est vraiment un service que vous donnez a beaucoup de personnes.
cordialement

Bonjour cyrilro et bienvenue,
Tu te poses beaucoup de questions que nous nous posons encore à l'heure actuelle. Sont-il réactifs ? Avant d'avoir signer notre CCMI, le commercial a toujours été très réactif et présent, pour nous fournir des plans, des chiffrages et les réponses à nos questions. C'est d'ailleurs ce qui aide à choisir tel ou tel constructeur au début, et puis la réputation d'Artis avait l'air d'être bonne sur les forums. La dépose du permis de construire s'est faite 3 mois après. Depuis c'est la vraie galère, on a l'impression de devoir renégocier des éléments qui ne devaient pas faire partie des plus-values, mais que l'on pensait déjà intégrés dans le contrat... Malgré une étude détaillée de ce CCMI, et nos questions incessantes sur pleins de détails, la réponse était toujours la même : on obtiendrait les réponses à nos questions à la réunion technique, mais c'est trop tard, on ne peut ensuite que subir. Heureusement par exemple que l'on avait bien envoyé un mail à notre commercial lui faisant confirmer le choix précis de notre garde-corps (photos à l'appui) avant la signature du CCMI, sinon plus-value de près de 2000 euros.
Mais voilà que des nouvelles plus-values font leur apparition, d'ailleurs, on prépare un article à ce propos. En effet suite aux plans techniques que l'on nous a envoyés mardi dernier, des plus-values qui n'ont rien à voir avec des choix nouveaux de notre part s'ajoutent...
C'est juste des erreurs de conception de leur part, ils n'ont pas tenu compte de toutes les données pour la RT2012 et on fait une erreur de prix pour une option (déjà signée de notre part et de la leur), mais c'est à nous de payer... D'après leur dernier mail qui date de ce matin, nous devions payer près de 2700 euros en plus. On leur a faire part de notre mécontentement, on attend leur réponse. Et on vous détaille tout ça dans notre prochain article...
Si certains veulent nous poser des questions plus perso en message privé n'hésitez pas.

Salut,

nous sommes en train de faire construire avec Artis aussi. pourrais tu me dire par MP qui est ton conducteur de travaux ?

Merci d'avance

Copi74 a écrit:

Salut,

nous sommes en train de faire construire avec Artis aussi. pourrais tu me dire par MP qui est ton conducteur de travaux ?

Merci d'avance

Salut Copi74, pas de problème...

Ca y est !! Petite émotion ce soir en se rendant sur le terrain, ça y est ça commence vraiment...
Bon je sais : on ne voit pas grand chose sur la photo...
On commence les travaux réellement. Le terrassier a finalement pu libérer une pelle et un de ses gars pour venir faire notre terrassement. Il y a deux jours le terrassier était venu avec son géomètre pour implanter le chalet et aujourd'hui ils ont enlevé la terre végétale. Mercredi prochain, le terrassement sera presque fini !!
Par contre petit coup de stress ce matin, car nous n'avions pas encore les plans techniques définitifs (un peu retardés par des petites modifications dans le chalet) et notre terrassier était prêt. Il fallait lui donner tous les derniers détails. Heureusement nous les avons reçus par courrier ce soir. Après relecture des plans techniques, nous avons pu remarquer des petites erreurs (épaisseur d'isolation) vite rectifiées, les plans techniques signés repartent au courrier demain. Etape suivante : l'étude béton.

Après près de deux semaines de pause nous revoilà pour donner quelques nouvelles...
Nous nous étions arrêtés sur le terrassement commencé le vendredi 19 mai, j'étais passé sur le terrain prendre quelques photos. Dans la foulée, nous avons découvert deux puits perdus jusque-là inconnus, dont un, pile à l'endroit de l'implantation de notre chalet et un autre sous notre terrasse prévue.
Panique dans l'air, mais à qui appartiennent-ils ?
Sûrement au voisin habitant le terrain juste au-dessus de chez nous. Mais pas de chance il est en vacances, on ne peut pas l'interroger. Nous avons donc contacté la propriétaire qui nous a vendu le terrain et tous les lots du lotissement. Elle n'était pas au courant de l'existence de ces puits perdus. Après avoir interrogé le terrassier qui avait été embauché à l’époque, ces puits perdus appartenaient bien au chalet de la mère de la propriétaire, sauf que quand elle a vendu son chalet à l’époque, tout le monde a oublié ces puits perdus, et le reste du champ en dessous a été divisé pour créer un lotissement.
Au final, un seul des puits perdus est encore en fonctionnement, mais il fallait absolument déplacer l'autre.
Heureusement la propriétaire s’est engagée à faire déplacer les puits perdus à ses frais.
Ouf...

Le terrassement a suivi son cours tranquillement les jours suivants, en moins de 10 jours de travail effectif, tout était fini. Presque 400m3 de terre au total.
Quelques gros rochers ont été découverts, mais ils ont pu être extraits. J’ai clairement fait le maître d'œuvre auprès de mon terrassier, j’ai précisé où les réseaux devaient arriver sous la dalle, car le plan Artis ne le mentionnait pas. Les fondations seront à réaliser directement depuis le fond de fouille avec un coffrage, seule la partie sous la face avant du chalet nécessite une fouille hors gel et donc des fondations coulées en pleine terre.
Nous avons aussi eu quelques frayeurs avec les énormes orages qu'a subis la région de St Gervais.
Mais le terrain n'a pas bougé. Par contre une fois la fouille creusée, c'est bien simple, il y a eu des orages tous les soirs...
Résultats des courses mardi 6 juin, je me suis rendu sur le terrain et comme il n'y avait plus d'orages de prévus, j’ai entièrement vidé la fouille qui était remplie d'eau. En attendant, malgré nos nombreuses relances auprès du chef de chantier, toujours pas d’information sur la date exacte d’intervention du maçon. Il finit par me renvoyer un texto comme quoi il est indisponible jusqu’au 8 juin, il me recontactera à son retour…
Je lui ai également demandé l’étude béton et si le maçon aurait besoin d'eau quand il interviendrait, car ça à nous de prévoir l'eau.

Jeudi dernier ( le 8 juin ), je me suis rendu sur le terrain le midi, un peu par hasard, n'ayant pas de nouvelles de notre chef de chantier. A ma grande surprise le maçon était sur place pour poser les armatures afin ensuite de couler les fondations.
Voici les photos prises le midi même et sources de nouveaux tracas... Qu'en pensez-vous ?
 

Citation:

Cher iceman, nous attendons la suite car nous vous suivons dans votre avance dans cette construction artis, "suivons" dans tous les sens du terme.Nous attendons nous le chiffrage des plus values. Amicalement.

Désolés pour la très longue interruption de notre récit... Un mois de juin chargé pour nous et puis les vacances...

Bref...
Pour poursuivre notre récit, nous en étions à la photo avec les armatures posées à même le sol. Je les ai trouvées ainsi en arrivant sur le terrain ce jour-là, le maçon était en train de travailler. Mais cela me posait un réel problème car je sais que logiquement l'armature doit être enrobée de minimum 4cm de béton, ce qui ne peut pas être le cas si elles sont posées à même le sol. Cela peut entraîner un risque accru de rouille. Mais je me suis bien gardé de dire au maçon que je m'y connaissais un peu et je lui ai demandé pourquoi les armatures étaient à même le sol. Il m'a prétexté un truc du style que la hauteur des fondations ne permettaient pas de surélever les armatures. J'ai pensé au fond de moi que son argument de tenait pas la route car les semelles font au minimum 30 cm de hauteur, alors que le ferraillage ne fait que 20 cm. En rentrant, j'appelle tout de suite le chef de chantier, pas de réponse. Puis j'arrive à joindre le conducteur de travaux, et je lui explique que le maçon n'a pas prévu de poses les armatures surélevées. Il me répond qu'en général, ils soulèvent les armatures au dernier moment juste avant de couler le béton, méthode qui me paraît plus qu'archaïque et surtout qui ne correspond pas non plus à ce qu'avait prévu de faire le maçon. Cela ne respecte pas non plus le DTU. Bref, on essaye clairement de me faire croire que tout est fait dans les règles... Même si ce n'est pas le cas.
Je rappelle donc directement le maçon, et finalement entre temps il a changé de version, il m'avoue avoir oublié les cales et il me rassure en me disant qu'elles seront bien posées demain matin avant l'arrivée de la toupie.

Après toute cette histoire je préfère m'assurer moi-même de ses dires et le lendemain matin je suis à 7h sur le terrain en même temps que le maçon, avec les armatures posées sur les plots de 4 cm. En clair si je n'étais pas passé sur le terrain la veille par hasard, je n'aurais jamais su que les armatures avaient été posées à même le sol...

Cette fois c'est parti, coulage des fondations.


Temps idéal.












Arrivée du camion toupie vers 8h00. Mauvaise nouvelle, le maçon me signale que l'aiguille vibrante fait disjoncter la grue car le coffret de chantier prévu par Artis est trop éloigné de notre terrain. En effet, comme Artis construisent 4 chalets dans le même lotissement, nous sommes tous raccordés sur le même coffret, celui du chalet dont la construction a commencé en premier. Mais il est situé à plus de 100m. Petite remarque, Artis n'a pourtant pas hésité à prévoir, donc à nous facturer dans chacun de nos CCMI un coffret électrique.

Conséquence, le maçon est obligé de réenclencher le disjoncteur régulièrement, cela ne pose pas de problème pour les fondations, mais le problème devra être réglé pour les murs car le béton des murs nécessite d'être vibré fortement pour un bon compactage du béton.



Je repasse le soir après le boulot et tout est terminé:






Il s'agit de semelles coffrées pour la partie enterrée du sous-sol et une semelle filante hors gel pour l'avant du chalet.

J'envoie depuis quelques jours des SMS et mails au chef de chantier pour lui demander qui devait prévoir l'eau sur le chantier car je commence à me dire que le maçon en aura sûrement besoin. Est-ce à nous ou non de le prévoir ??

Je finis par croiser le maçon sur le chantier, qui m'indique qu'il a besoin d'eau pour laver ses outils et la toupie. J'en informe tout de suite le chef de chantier, qui me répond enfin que c'est à nous de le prévoir. Merci pour l'information tardive. Je m'empresse alors de contacter le service des eaux qui a été très réactif heureusement et deux jours plus tard j'ai de l'eau sur le chantier.


Après décoffrage et séchage des fondations, le maçon met en place les banches pour couler les murs du sous-sol.
Incroyable la vitesse à laquelle cela va... et encore cela a été fait en 2 fois.
Donc le 13 juin mise en place des banches pour 2 murs:





Le 15 juin décoffrage :





Le 16 juin, mise en place des autres banches pour les 2 autres murs :




Et le 20 juin, les murs du sous-sol sont terminés.
Petite anecdote sur le mur de soutènement sur le côté gauche du garage, le maçon s'était trompé et l'avait fait de la même hauteur que le reste. Puisqu'il s'est fié à l'étude béton et cela n'était pas visible sur celui-ci, cela figurait sur un autre plan. Je le lui ai signalé juste avant le coulage du béton, mais les banches étaient déjà posées, donc il a préféré couler le béton avec l'erreur, et il a scié ensuite le haut du mur.

Mise en place de 30 cm d'empierrement sous le dallage et du poliane.









Le 23 juin, coulage de la dalle :







Gros stress car la température avoisine les 30 degrés... pas l'idéal pour couler une dalle.
Heureusement les murs font de l'ombre et le séchage se passe bien puisque la dalle ne fissure pas.

Les jours suivants, le maçon continue son travail. Le premier étage prend forme. Tout se passe sans problème.

C'est maintenant au tour des balcons du premier étage de prendre forme. Super, ça avance sans problème !! Et il fait beau en plus !!