Bonjour,
Malheureusement tout n'est pas ok et ça ne va pas vous faire plaisir
Le délais de construction est bien décrit dans la loi régissant le CCMI.
Le point de départ du chantier est la date inscrite sur la DROC, cette date est celle de la première intervention sur le terrain du constructeur ou de l'un de ses sous traitant, en général le jour d’implantation de la maison (le 13 avril pour vous), ou alors le défrichage s'il y en eu besoin (et si réalisé par un sous traitant).
En vous disant que le délais commence au coulage des fondations (4 mai), votre constructeur rallonge illégalement le délais de 3 semaines.
A savoir que les pénalités de retards représentent 1/3000' du prix par jour calendaire de retard (compris fériés, samedi et dimanche).
Avec 3 semaines de retard sur une maison à 150 K€ ça représente 1050 € de pénalité, c'est déjà une jolie somme potentielle.
Ensuite, le délais passé à 12 mois par son assurance c'est peut être vrai pour lui mais aux yeux de la loi le délais pris en compte est celui signé de votre main dans le contrat.
Donc, si vous n'avez pas signé de document portant le délais à 12 mois, les pénalités de retard commenceront le 13 février 2018.
Ne pas connaitre le point de départ légal du chantier c'est triste pour un constructeur.. A vous de voir si c'est juste de l'incompétence sur le cadre légal de son métier ou s'il a essayé de vous gruger quelques semaines en vous prenant pour un lapin de 6 semaines, dans les deux cas ce n'est pas très réjouissant.
Concernant la réponse rapide de votre constructeur sur l'arase étanche, elle est rapide c'est bien, mais elle est techniquement aux fraise.
L'arase étanche est
clairement décrite dans le DTU comme étant la coupure de capillarité
horizontale, rien à voir du tout avec l'imperméabilité (ou l'étanchéité) verticale du sous bassement.
Confondre arase étanche et protection de sous bassement c'est très grave.
Comme au dessus, soit il ne connait pas les techniques de construction soit il vous enfume pour ne pas avoir à reprendre la malfaçon.
Car le problème des remontées capillaires ne vient pas du contact terre / sous bassement mais de la présence de la planelle de rive qui fait contact entre le sous bassement et la maçonnerie du RDC.
Le seul cas décrit dans le DTU où l'on peut se passer d'arase étanche c'est quand le plancher est composé à 100% de béton. C'est à dire qu’il a été coffré par l'extérieur (planches de bois) et pas avec des planelles (parpaings poreux qui forment un point faible).
D’ailleurs une question con qui mettra en évidence le problème : votre protection de sous bassement appliquée à l'extérieur, protège-t-elle de l'humidité qui remonte dans la terre présente à l'intérieur du vide sanitaire?
De toute évidence non et on en vient donc au traitement des murs enterrés en fonction de l'utilisation.
Il faut savoir qu'un vide sanitaire n'a pas vocation à rester sec, la présence d'humidité ou même d'eau liquide y est tout à fait normale.
Ce n'est pas la même chose pour les caves, espaces de stockages, ou les sous sol aménagés qui doivent être dument désignés comme tels sur les plans.
Car la destination d'un local enterré entraine des exigences de résultat et des obligations techniques sur les murs extérieurs :
- pas d'infiltration liquide ni d'humidité pour les locaux d'habitation, salle de jeux (
étanchéité des murs)
- humidité autorisée et présence d'eau liquide tolérée en petite quantité (suintement) pour les caves et espaces de stockages ou garages (
imperméabilisation des murs)
- aucune exigence pour les vide sanitaire, humidité et eau liquide admise en toute quantité, (
aucun traitement spécifique obligatoire)
seule l'arase étanche horizontale est obligatoire.
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