Nous sommes un couple de "jeunes" retraités, Marie et Francis, qui souhaite bâtir une maison en banlieue toulousaine. Nous avons déjà construit à plusieurs reprises au gré des changements de publications, et donc de villes, dans mon métier de journaliste.
Une maison bioclimatique, construite en 1981 à Perpignan, nous a conforté dans l'idée que l'on pouvait bâtir intelligent, économe et respectueux des ressources.
C'est cet état d'esprit que nous voulons reproduire, avec l'aide de produits performants, pour cette nouvelle construction. Elle se veut aux normes du passif pour les éléments du bâti (sans en rechercher un quelconque label) et avec le moins de machinerie technique possible. Là aussi, la sobriété des moyens est un axiome de base.
Notre ambition : essayer de penser notre maison et la (faire) construire "autrement". Et,bien entendu, le partager avec ceux que cela peut intéresser. Après des mois à lire des récits sur ce forum, nous nous lançons à notre tour. Nous attendons vos remarques... constructives ...vu le nom du forum
Début des travaux en août 2017 et jusqu'en mai 2018 pour la maison... Mais il restera encore beaucoup à faire!
Vous pourrez suivre, ci dessous, le sommaire (généré automatiquement par le Forum) de tous les articles au fur et à mesure de leur publication. Vus aurez ainsi une vue globale... et/ou très détaillée.
Pour information le titre du récit : "L'ostal del solelh" signifie, en occitan, "la maison du soleil".
Vous l'aurez compris, nous nous revendiquons simplement fils et fille d'une terre, d'une langue et d'un culture. "Sem d'aqui" et aussi dans le même temps, citoyens du monde car nous sommes tous embarqués sur la même planète... et il n'y en a qu'une ! Agir local et penser global !
Préparation > Terrain
Par Launaguet le 30/05/2017 à 15h36
La recherche d'un terrain constructible en banlieue proche de Toulouse s'est avérée difficile. Elle le fut encore plus car nous voulions, pour des raisons familiales, une localisation dans Launaguet ou les villages proches, et surtout une façade sud dégagée pour que notre projet puisse voir le jour.
Notre recherche a débuté en septembre 2015 sur deux axes :
- visites suite aux annonces des agences ou des particuliers. Sur la masse des rencontres : un seul terrain intéressant... mais il y avait une servitude cachée. Un mois de perdu avant de la découvrir et de stopper la négociation.
- recherche systématique à pied dans les quartiers de la localité et sonnettes de particuliers à l'occasion. Quelques pistes intéressantes au premier abord, mais jamais conclues positivement.
Mais quand la chance s'en mêle... tout est possible. C'est, en effet, par un matin de janvier 2016, en allant accompagner notre petit fils à l'école, que nous avons découvert notre futur terrain.
C'est parti ! Le panneau de notre constructeur sur le terrain, à la mi-mai 2017, en même temps que le dépôt en mairie de Launaguet du dossier de permis de construire.
Préparation > Terrain
Par Launaguet le 30/05/2017 à 15h53
Un panneau, nouvellement implanté dans un champ, a attiré notre attention. Une offre de vente de quatre lots dans un lotissement à venir. Vu l'emplacement par rapport à notre recherche, la surface et surtout l'orientation sud favorable nous n'avons pas hésité trop longtemps. Le lot A, le seul qui nous intéressait, était encore en vente.
Marché rapidement conclu avec une promesse de vente paraphée en février 2016. L'acte définitif a été signé en avril 2017... le temps de régler, entre lotisseur et Enedis, un problème de coffret électrique malmené lors de la création du lotissement et jamais remis en son état originel.
Le terrain, d'une superficie de 5OO m², située en zone Uc du PLU, ne comporte aucun bâtiment ou plantation. La parcelle, accessible par une entrée nord de 5 m de large donnant sur une impasse privée, est plate (enfin presque car nous découvrirons 60 cm entre la rue principale et le fond du terrain...) et mitoyenne au nord-est et au sud-est.
Au nord-est, la maison voisine est déjà construite mais, au sud-est c'est l'inconnu : un immense terrain de 20000 m2 sur lequel viendra un lotissement avec des R +1. Nous en avons tenu compte au niveau des masques solaires possibles.
Une surface de plancher de 110 m2 est attribuée par le lotisseur à la parcelle, sur les papiers annexés à la promesse de vente. Nous apprendrons trop tard, une fois le permis déposé et obtenu, que nous pouvions en construire 130 !!!
Bon à savoir : le lotisseur a, parfois, de la surface de plancher en réserve et peut répondre à une demande ponctuelle.
Contrainte spécifique du cahier des charges de ce lotissement : l'obligation, pour chacun des acheteurs, de récupérer de la totalité des eaux de pluie et de les conserver sur le terrain.
La mairie, comme c'est son droit, le demande aux promoteurs... qui pour s'éviter des frais... se déchargent sur les acheteurs.
Le lotissement et ses quatre lots. Le notre est le 1.
Le plan de bornage de notre lot.
La maison terminée vue selon plusieurs angles différents.
Préparation > Idées architecture et déco
Par Launaguet le 31/05/2017 à 11h14
Construire, ou plutôt dans notre cas faire construire, « sa » maison, est toujours difficile. Si l'on ne souhaite pas s'en remettre à un projet tout ficelé, il convient de se plonger dans les forums (merci ForumConstruire au passage), dans les livres, rencontrer le CAUE et les points « info énergie », participer à des visites de maisons passives, rendre visite à des fabricants, discuter avec les professionnels.... But recherché : faire ses propres choix sur les bases les plus solides possibles. C'est chronophage mais enrichissant.
Au fil de cette longue maturation, nous avons sélectionné neuf lignes forces auxquelles il faut trouver la meilleure réponse possible... ou la moins mauvaise puisque le résultat final ne peut être dans le juste compromis entre plusieurs obligations.
On pourrait résumer par :
- Réaliser un bâtiment compact et de forme simple,
- Choisir une architecture bioclimatique,
- Isoler sol, murs et toiture,
- Rechercher l'inertie thermique,
- Prendre en compte le confort d'été,
- Maîtriser la perméabilité à l'air,
- Favoriser l'éclairage naturel,
- Installer une ventilation efficace et économe,
- Recourir, au moins, à une énergie renouvelable... il ne faut pas l'oublier pour que la RT 2012 soit respectée.
On a la feuille de route, il n'y a plus qu'à faire... comme dit le maçon au pied de son mur.
L'architecture bioclimatique vue par son côté inhabituel parce que méconnu : celui de la façade nord où les ouvertures sont rares. Mais le rôle de cette façade nordé se limite pas à de la figuration: elle participe activement au concept global.
A l'inverse sur la façade sud, les ouvertures sont très présentes. Et cette façade, dont le rôle dans les apports solaires est incontestable, est habituellement mise en vedette.
Il y a ceux qui ont leur place au soleil... et ceux qui restent dans l'ombre.
Préparation > Idées architecture et déco
Par Launaguet le 31/05/2017 à 11h25
Le projet consiste à réaliser une maison d'un seul logement en rez-de-chaussée et deux chambres d'appoint et une grande terrasse au premier étage.
La construction sera contemporaine dans sa ligne générale, bioclimatique et aux critères du passif pour ses particularités.
Le projet ne modifie en rien le terrain et ses abords ainsi que ses aménagements. La topographie du terrain sera conservée avec quelques adaptations mineures pur le mettre parfaitement de niveau.
Le principe général d'implantation s'appuie sur l'accès au terrain qui était imposé par le règlement du lotissement. Il a donc été décidé d'implanter le garage en mitoyenneté sur l'angle nord-est et nord-ouest du lot et l'angle nord-ouest et sud ouest de la maison à 3 m de la limite de propriété en bordure de la voie privée du lotissement.
Cette implantation répond à plusieurs impératifs : réaliser un barrage aux aléas climatiques venus du nord-est et nord-ouest, obtenir le plus grand recul possible par rapport à l'allée passagère des Sablettes et dégager ainsi le maximum de jardin au sud mais, aussi et surtout, éliminer les éventuels risques d'ombrage.
Le plan de l'unité foncière montre bien les lignes force du projet.
Préparation > Idées architecture et déco
Par Launaguet le 31/05/2017 à 11h32
Le bâti sur vide sanitaire de 0,80 m, est constitué de trois éléments contigus mais distincts dans leur fonctions :
- un garage de 55 m2,
- une maison à étage 109 m2 de planchers : 72,8 en RdC et 39,5 en R+1
- un préau ouvert de 28 m2 qui assure la jonction entre ces deux premiers éléments.
La partie habitable, de par sa compacité, son orientation, ses façades orientées sud-ouest et sud-est (très vitrée à l'inverse de celles du nord-ouest et nord-est) met en pratique les règles du bioclimatisme.
Les performances énergétiques des différentes composantes de la structure sont proches de celles d'une maison passive : très forte isolation thermique en sol (R de 6), murs (R de 7,06) et toit (R de 10), menuiseries triple vitrage pour les façades exposée au nord.
Sans négliger les apports combinés de plusieurs éléments constitutifs du bâti : isolation thermique par l'extérieur donc sans ponts thermiques, étanchéité à l'air maximale, régulation de la diffusion de la vapeur d'eau, forte inertie avec la masse de béton des murs des sols et des planchers, gestion efficace de l'air entrant et sortant, casquettes solaire au sud à l'étage (avancée de toit) comme au rez de chaussée (volets roulants orientables en fenêtre) et pergola (avec toile enroulante et donc modulable selon la saison).
Le système constructif des murs : l'ISOLABLOC.
Un bloc de coffrage de 25x25x50 en bois/ciment, dans lequel sera coulé un voile de ciment de 12 cm et qui porte sur sa face externe une isolation polystyrène de 20 cm.
Avec une qualité supplémentaire à nos yeux : c'est un produit local puisque fabriqué à Castres à quelques dizaines de kilomètres de la construction.
Préparation > Idées architecture et déco
Par Launaguet le 31/05/2017 à 11h43
Le projet se veut économe pour son fonctionnement quotidien et le moins dépendant possible des différentes énergies des réseaux pour ce qui de l'eau potable, de l'eau chaude sanitaire, du chauffage, de la ventilation et de l'électricité dont les consommations sont ainsi minimisées. L'eau de pluie sera traitée de manière autonome : cuve de récupération pour utilisations diverses et trop plein en puits de rétention.
Notre choix de base : investir fortement sur le bâti, par définition pérenne, et non sur les technologies, en perpétuelle progression, pour pallier les insuffisances de la construction. Comme partout, quand on rencontre un problème, on peut toujours trouver un palliatif en aval pour faire disparaitre ses effets néfastes. Mais, de notre point de vue, il vaut mieux réfléchir en amont et trouver une solution qui évite le problème. La technologie est certes indispensable, mais nous n'en voulons pas plus que le strict nécessaire pour parvenir au but fixé.
La maison veut atteindre un niveau de performance tel qu'il ne nécessite qu'un chauffage de faible puissance pour les (très exceptionnelles) longues périodes de froid. Et l'inertie est le meilleur atout contre les surchauffes estivales bien présentes, elles, en région toulousaine.
Une modélisation des protections solaires des façades sud/est et sud/ouest : avancée de toit en terrasse du R+1, pergola en RdC, brise-soleil orientables pour toutes les ouvertures.
« Recherche de constructeurs et d'architectes (février 2016) »
Préparation > Choix du constructeur
Par Launaguet le 01/06/2017 à 10h44
Décidés à ne pas coordonner par nous-mêmes, il ne nous restait que deux possibilités de choix de partenaire pour le faire :
- un architecte
- un constructeur.
Inutile de narrer, ici, les détails de toutes nos rencontres avec des architectes (4) et des constructeurs sous statuts divers (6). Elles ont toutes été riches humainement même si quelques unes ne nous ont pas franchement emballé quand on est entré dans le vif du sujet. La vente plus rapide que prévu de notre maison actuelle (on se plaint pas !) a précipité les choses sur la fin du parcours et nous avons du choisir plus vite que nous l'avions prévu.
A ce moment là, nous n'avions plus, à nos yeux, que deux constructeurs en course .
Pour faire court, nous avons rencontré (je ne cite volontairement aucun nom sauf celui du constructeur retenu au final) :
- quatre architectes: tous très intéressés par le projet et très à l'écoute de nos demandes mais, finalement, nous avons abandonné cette piste. La démarche ne nous permettait pas de nous projeter. On commençait par parler budget, pourcentage sur les travaux... mais jamais de première approche concrète du projet. Soyons clairs, nous sommes persuadés de l'importance du travail et du rôle de l'architecte mais, dans notre cas, nous n'avons pas "accrochés". L'avenir nous dira les points sur lesquels on pourra le regretter.
- trois entreprises spécialistes du CLT : en effet, au départ du projet, nous avions choisi le procédé constructif des panneaux de bois lamellé-croisé (cross-laminated timber, CLT), communément appelés "panneaux massifs. Dans les trois cas, nous avons eu affaire à des professionnels très pointus qui nous ont permis des visites de chantiers ou de maison déjà habitées. Au final, une évidence : la note s'annonçait au dessus de nos moyens. Exit donc le CLT.
Pour être objectif, quelques "détails" ont aiguillé notre choix :une des entreprises, de par sa structure, ne pouvait pas proposer de contrat CCMI. La seconde venait d'être informée par son assurance qu'elle ne couvrait plus le CLT de provenance étrangère. La troisième, coopérative d'artisans, s'est révélée concurrentielle jusqu'au choix final entre les deux derniers en lice. De vrais professionnels imaginatifs et sans langue de bois avec qui le feeling était bien passé. Celui qui a le budget pour réaliser une maison passive dans les règles de l'art, peut les choisir sans crainte sur les objectifs.
- une entreprise de maçonnerie générale en CCMI. Super contact au niveau commercial mais pas de réaction technique probante et surtout lenteur dans le processus. A la troisième rencontre, nous n'avions toujours pas rencontré d'autre personne que le commercial, jamais vu de plan détaillé et surtout aucun chiffrage autre qu'à la louche. On a préféré couper court.
- deux coopératives d'artisans : sur le principe c'est pour nous un point fort que ce statut et c'est pour cela que nous les avons démarché après une rencontre sur un salon immobilier à Toulouse.
L'une d'entre elle, après cette première rencontre très concluante et l'envoi de notre cahier des charges, nous a signifié par téléphoné son refus car le projet était "trop compliqué" pour leur maçon. Dommage de ne pas vouloir prendre des risques (si peu à notre avis) car cette coopérative travaille bien.
L'autre coopératives est celle avec qui nous venons de signer le CCMI. On en en reparle plus en détail !
Préparation > Choix du constructeur
Par Launaguet le 01/06/2017 à 11h34
Nous étions en contact avec la CABMI (Coopérative d'Artisans Bâtisseurs de Maisons Individuelles) après une rencontre sur un salon immobilier à Toulouse. La première approche avait été plutôt favorable : pas de commerciaux sur leur stand, mais le directeur de la coopérative et les artisans qui répondent aux visiteurs.
Pour nous, la manifestation d'intérêt pour un projet bousculant les habitudes, la rencontre des futurs intervenants, l'absence de publicité tapageuse correspondent bien à l'image du secteur coopératif que nous souhaitons favoriser.
La CABMI,dont le siège est à Pinsaguel, a pris le temps pour nous écouter (notre démarche est quelque peu inhabituelle) étudier nos souhaits (traduction immédiate d'une question non pas en terme de problème mais de solution).
Elle a rencontré les fournisseurs que nous souhaitions, Isolabloc en particulier, a choisi de s'investir dans la formation à de nouveaux produits qu'elle ne connaissait pas, à se plonger dans les recherches pour trouver des solutions à des demandes qui sortent de l'ordinaire. Nous ne l'avions pas rencontré partout et avouons que cela nous plait !
La coopérative a choisi de tenter, avec nous, le pari de la nouveauté. Avec, en objectif, de son côté, le désir de se préparer par ce chantier aux futures exigences de la RT 2020.
C'est pour toutes ces raisons, mais aussi pour le feeling avec l'équipe, que nous les avons retenus comme constructeur. Nous avons longuement travaillé avec eux, par réunions, conversations téléphoniques et échanges de mail, notre projet... jusqu'à la signature du CCMI et le dépôt de la demande du permis en mai 2017.
Précision importante valable pour tout ce récit de notre construction :
- Ce récit à l'ambition de faire de l'information et non de la communication. Dans le premier cas où écrit tout ce que l'on voit, dans le second on ne parle que des aspects positifs.
- Les appréciations que je porte doivent toujours être prises en compte au regard de la date d'écriture. Elles pourront, peut être, être modifiées au cours du projet mais toujours au regard de faits constatés.
Le journaliste que je reste "continue de penser, envers et contre tous, que sans liberté de parler on est moins que rien du tout" ( Cauchemar psychomoteur de Bob Dylan).
Je ne m'en priverai pas, le cas échéant.
Préparation > Plan de maison
Par Launaguet le 02/06/2017 à 10h01
Un coup d'oeil sur le plan des différentes constructions du projet situées au niveau du terrain.
Il se compose de trois parties (A lire, sur l'illustration, depuis le bas du plan jusqu'en haut).
- au nord d'un garage en 55 m2. mitoyen avec les parcelles voisines au nord et à l'est.
- au centre, entre le garage et la maison, se situe le préau couvert et ouvert (28 m2) qui sert aussi de parking pour un véhicule.
- le rez de chaussée de la maison de 78 m2 est la partie de la maison qui sera utilisée en permanence par deux personnes.
La partie habitable est totalement de plain pied avec accessibilité fauteuil roulant pour la porte d'entrée, les baies sur jardin et, bien entendu, toutes les portes intérieures. Une "précaution" pour des retraités qui ont vu les difficultés au quotidien, dans leurs maisons respectives, de leurs parents parvenus au grand âge.
L'entrée donne accès, sur la gauche au cellier, sur la droite au bureau, en face à la pièce à vivre et un placard de dérangement.
Dans la pièce à vivre (largement ouverte au sud et à l'est), se trouve, à gauche, la cuisine et, à droite, l'escalier qui mène à l'étage.
La partie ouest(du sud au nord), est totalement isolée par un lourd mur de refend et comprend une chambre avec dressing ,une salle d'eau et wc. Un bureau clos cet espace.
Préparation > Plan de maison
Par Launaguet le 02/06/2017 à 10h25
Le premier étage est composé de deux chambres, d'une salle d'eau et d'un wc séparé. Les deux chambres donnent sur une terrasse.
La taille de la terrasse, que l'on pourrait trouver importante, résulte en fait de la limitation à 110 mètres carrés de la surface totale de plancher autorisée. Nous sommes à 109 m2. Il fallait donc couvrir une surface équivalence à celle du rez-de-chaussée sans pour autant créer de surface habitable: la terrasse non fermée, couverte ou non, s'est donc imposée.
L'étage est accessible par un escalier qui démarre dans la pièce à vivre du rez-de-chaussée.
Les deux chambres d'amis donnent, par des portes-fenêtres, sur une grande terrasse au sud dont une partie, couverte, fait office de casquette solaire. Les deux baies sont équipées de volets roulants oscillants
Les trois fenêtres au nord (dans salle d'eau, toilettes et dégagement) sont des chassis de petite surface en triple vitrage.
Préparation > Plan de maison
Par Launaguet le 02/06/2017 à 10h52
La vue en coupe, présentée ci dessous, permet de bien situer l'ensemble.
En partant de la gauche vers la droite : le garage (en mitoyenneté avec la parcelle voisine), le préau couvert qui fait la liaison, par un toit unique, avec la partie habitable composée d'un RdC et d'un R+1.
Il reste 8 m de jardin jusqu'au mur de clôture de la rue.
Le garage et la maison sont sur un vide sanitaire de 80 cm.
La coupe nord/sud qui montre bien les différentes composantes de la construction.
Préparation > Plan de maison
Par Launaguet le 02/06/2017 à 16h59
Les quatre façades ont des configurations différentes. Il ne s'agit pas ici de choix esthétiques mais bien de la conséquence d'une étude des fonctions de chaque façade au regard de la course du soleil dont il faut savoir profiter mais aussi des vents dominants dont il faut réussir à se protéger.
Nous parlons, ici, de la saison hivernale où il faut chauffer le bâtiment et éviter qu'il se refroidisse.
On comprend aisément que l'inverse est vrai pour l'été où il faut rafraîchir et ventiler : on se protège alors des apports solaires qui augmenteraient la température intérieure et on essaie de profiter de vents en particulier avec une forte ventilation nocturne.
Nous sommes totalement d'accord avec tous ceux qui pensent qu'il n'y a rien de bien neuf dans ces affirmations. C'est vrai que nous anciens l'avaient compris et que nous essayons (modestement et respectueusement) de traduire, avec les moyens d'aujourd'hui, les résultats de leurs expériences de terrain.
La façade sud est fortement vitrée.
La façade est (soleil levant) est assez peu vitrée.
La façade ouest (soleil couchant) est un peu vitrée.
Préparation > Plan de maison
Par Launaguet le 02/06/2017 à 17h09
Même si ce n'est pas le plus important dans une maison, la manière dont elle est perçue depuis l'extérieur au premier abord est intéressant.
L'insertion d'une photo virtuelle de la maison terminée permet de visualiser ce que l'on verra
- depuis la rue principale appelée Allée des Sablettes.
- depuis la voie interne du lotissement quand on arrivera devant l'entrée de la maison.
Il ne manque, sur ces projections, que les clôturesqui ne sont pas représentées.
La façade sud, vue depuis la rue principale.
La façade ouest, vue depuis la voie interne au lotissement.
Préparation > Permis de construire
Par Launaguet le 26/06/2017 à 10h18
Le recommandé est arrivé par la poste : permis accordé par le service urbanisme de la mairie de Launaguet le 21 juin 2017.
C'est signé et tamponné par Monsieur le Maire.
La demande de permis avait été déposée le 29 mai 2017. Difficile de ne pas être plus que satisfait de ce délai de 24 jours mis pour étudier et statuer sur le dossier.
Chapeau à notre constructeur qui a produit, en amont, un dossier "sans faute" mais aussi aux différents services qui ont instruit la demande avec diligence.
Osca ! comme on dit ici en terre occitane pour manifester sa joie quand beaucoup disent tout simplement Bravo !
Reste plus, maintenant, qu'à entrer dans le concret... et mesurer si tout se réalise comme prévu!
Préparation > Idées architecture et déco
Par Launaguet le 26/06/2017 à 16h14
Nous n'avons pas choisi le nom de notre future maison,"L'ostal del solelh", au hasard. Nous croyons, en effet, que cet astre peut fournir un apport gratuit important à une maison conçue pour y parvenir.
Bien entendu, le soleil, meilleur ami de la maison en hiver pour la réchauffer, deviendra son pire ennemi en été où il faudra, au contraire, ne pas l'accueillir à l'intérieur.
Cela implique deux attitudes opposées selon les saisons et donc des matériaux et des outils qui puissent permettre répondre à ces demandes
- L'hiver :'attirer le soleil, le faire entrer et le piéger pour ne pas qu'il ressorte. Avec des façades bien exposées, des baies conséquentes sur les orientations sur est et sud ouest et des murs lourds pour accumuler cette chaleur.
- L'été : repousser le soleil et ne pas le laisser entrer. Avec des façades et des toits très isolés, une casquette solaire à l'étage, des brise soleil orientables et une pergola sur les façades au soleil, une ventilation nocturne étudiée grâce à des oscille-battant, pour profiter de la baisse de la température extérieure.
Et, cerise sur le gâteau, on peut aussi utiliser le soleil, par les panneaux photovoltaïques, pour alléger notablement sa facture d'électricité. Pas question de mettre en place une "bête à produire" qui soit là pour battre des records dans la plus pure logique consumériste. Non, plus simplement, essayer de produire tout ce que l'on va consommer... et peut être parfois ne consommer que ce que l'on a produit.
Le hasard faisant bien les choses, encore une fois, nous avons rencontrépar l"intermédiaire de l'association "Coteaux 21" (chapeau au passage pour leur boulot au niveau local) un installateur "Courant Naturel" basé à Soual et le soutien logistique de "Airbus" dont un salarié à mi temps (bravo et merci à Paulo) gère cette opération de manière très professionnelle.
Courant Naturel propose en 2018, comme il l'avait fait en 2017, un achat groupé pour 200 habitations d'une solution clefs en main d'un système photovoltaïque 3 kWh en autoconsommation avec revente du surplus. Tout pour nous plaire : local, coopératif et ... à un prix défiant toute concurrence. Nous avons signé et l'installation des 8 capteurs, placés en surimposition sur la casquette sud du premier étage, est programmée pour le 4 septembre.
Et, manière de ne pas nous arrêter en si bon chemin coopératif, nous avons aussi choisi Enercoop comme fournisseur de notre électricité. Le seul (renseignez vous sur les fournisseurs d'énergie dite verte et vous serez surpris de croiser Total et autres...) qui garantisse que la totalité de son volume de vente d'électricité est issu de ses partenaires producteurs qui sont aussi des coopérateurs. Nous savons bien que l'électricité consommée dans notre maison ne sera pas plus verte que celle de notre voisin mais nous savons aussi que chaque kWh que nous consommons chez Enercoop donne lieu à une production équivalente d'une électricité totalement verte.
Au final, pour nous, c'est juste un tout petit peu plus cher au kWh... mais il faut savoir ce que l'on veut ! Rêvons un peu : si nous sommes nombreux à faire ce geste, nous arriverons peut être un jour à n'avoir dans nos maison que de l'électricité verte.
Une production importante donc qui ne changera rien à notre ligne de conduite. On ne va pas consommer pour employer le plus possible mais rester sur la maitrise de notre autoconsommation au quotidien. La revente à 10 cas du kWh ne nous rendra pas riche mais cela fera autant de moins d'énergie nucléaire à produire. Sans oublier les bonnes habitudes sur le choix que l'on peut faire sur les moments de nos propres consommations : prendre sa douche quand les panneaux donnent, idem pour le lave linge ou le chauffe eau thermodynamique. Les énergies renouvelables, par définition, n'épuisent pas notre planète. Par nos gestes éco-responsables, pensons toujours à ce que nous laisserons à nos enfants et petits enfants.
Le soleil est le premier allié pour la transition vers la "sobriété heureuse".
Autant y aller de bon coeur avant que la réalité ne nous l'impose de manière beaucoup plus catastrophique comme chacun, à part un certain Donald, peut déjà le constater chaque jour.
Nous avons fait notre cette légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi :
Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "
Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."
Nous ferons tout pour que notre maison, à sa façon, fasse la sienne... aussi minime soit elle!
- En juin. Aucun accès direct pour le soleil à l'intérieur de la maison : la casquette solaire au premier étage et les brise soleil au rez de chaussée sont fortement mis à contribution.
- En août. La casquette solaire au premier étage et le velum de la véranda entrent en lice, les brise soleil laissent passer la lumière mais pas la chaleur.
- En décembre. Le soleil est invité largement à entrer: tous les brise soleil sont ouverts,la pergola est totalement découverte, la casquette solaire n'est plus d'aucune utilité.
Gros oeuvre > Fondations - vide sanitaire - dalle
Par Launaguet le 09/07/2017 à 10h30
Un premier planning est établi.
Le terrassement et les fondations devraient être réalisés début août avant la pause de trois semaines pour congés annuels.
Reprise en septembre avec vide sanitaire, dalle .... et la suite.
J'ai lu avec grand intérêt votre récit. Mon conjoint et moi même allons également nous lancer dans la construction de notre maison sur Aucamville ou alentours. Nous sommes encore au début de notre projet, la recherche terrain mais nous avons déjà rencontrer plusieurs constructeurs dont la Cab Mi. Par le fait qu'il s'agisse d'une coopérative, je suis deja très intéressée mais quand je vois le travail qu'ils ont fourni pour vous, je pense de plus en plus me tourner vers eux.
Votre récit me fait aussi écho par rapport à votre recherche sur les bienfaits du bioclimatisme. Je souhaite également intégré ces éléments. Est ce que la cab mi a été vraiment source de propositions par rapport à cela ? Je me renseigne de mon côté mais n'étant pas professionnelle, c'est un peu compliqué ! En tous les cas vous avez un projet vraiment très abouti je trouve, qui m'inspire beaucoup. Si l'envie vous dit, je serais plus que ravie d'en discuter avec vous !
Ensuite, par pure curiosité, reste t-il des lots dans votre lotissement ?
Merci !
Gros oeuvre > Terrassement
Par Launaguet le 04/08/2017 à 13h53
Le chantier débute donc officiellement, le jeudi 3 août, avec l'implantation de la maison. Les quatre bornes du géomètre délimitant la parcelle sont restées en place facilitant le travail... même s'il a fallu les vérifier aussi. On n'est jamais trop prudent.
Daniel le conducteur de travaux de la CABMI et Ludovic, le responsable maçonnerie de la coopérative, ont travaillé, sous un soleil de plomb, pour réaliser les implantions des deux plate-formes distinctes : celle du garage en mitoyenneté et celle de maison, au milieu du terrain.
Beaucoup de relevés d'altimétrie à la lunette car le terrain, sous son apparence "plate", cache quand même une différence de plus de 60 cm entre la bordure de la route principale et l'arrière de la parcelle. Le garage, dont un pignon est en limite mitoyenne est tenu par le PLU a observer une hauteur de 3 m à l'égout et 4,50 m au faitage.
Reste ensuite à vérifier que tous les marquages de la construction sont bons. On mesure à nouveau chaque point, on tire les diagonales pour vérifier que tout est d'équerre (quand les deux diagonales sont égales ont est bien en présence d'un carré ou d'un rectangle). On peut même utiliser le théorème de Pythagore qui fit les délices ( de notre jeunesse scolaire.
A midi, une chose est claire : l'implantation est terminée et conforme au plan de masse.
Il ne reste maintenant au terrassier qu'à réaliser les deux plate formes dont l'une, celle du garage, aura un vide sanitaire de 40 cm et celui de la maison de 80 cm. Cela ne devrait pas tarder.
Daniel et Ludovic en plein relevé d'altimétrie.
Des piquets et des marquages rouge fluo au sol : le terrassier peut travailler!
Gros oeuvre > Fondations - vide sanitaire - dalle
Par Launaguet le 30/08/2017 à 11h31
Comme prévu avant la pause pour congés en août, le chantier a véritablement démarré, le lundi 28 août.
Premier acte, le terrassement des deux plate-formes du projet (maison et garage totalement séparés) et la réalisation des tranchées de fondations.
Le lendemain, on est passé au choses plus sérieuses : ferraillage et coulage par "toupies" interposées. On laisse sécher quelques jours et on va pouvoir attaquer le vide sanitaire.
La fondation du garage et son ferraillage.
[URL=http://www.forumconstruire.com/photos/viewer-pid_1577739.php[/URL]
La fondation du garage et le début du coulage du béton.
La fondation du mur de refend de la maison est coulée.
Une partie des fondations du garage et, en fond, celles de la maison avant la réalisation d'un vide sanitaire de 80 centimètres.
Les fondations périphériques de la maison et celle du mur de refend.
[URL=http://www.forumconstruire.com/photos/viewer-pid_1578879.php]
[/URL]
Depuis la rue, on en voit qu'un immense tas de terre issu du terrassement et des fondations.
Gros oeuvre > Fondations - vide sanitaire - dalle
Par Launaguet le 02/09/2017 à 20h48
Le chantier a repris le mercredi 27 septembre après trois semaines de séchage pour les fondations. On peut trouver ça long et inutile. Ne rentrons pas dans ce débat que l'on retrouve dans les forums.
En ce qui nous concerne, nous avons fait le choix de donner à notre constructeur le temps qu'il juge nécessaire. Vu le poids futur de la structure de la maison (dont les blocs seront remplis de béton), le choix de temps de séchage n'est sans doute pas inutile. Même si nous avons vu, par ailleurs, une maison passer du terrain nu à dalle coulée sans aucun arrêt dans la construction.
C'est donc parti pour les vide sanitaires de la maison (80 cm) et du garage (40 cm). Ils sont construits en blocs[b] Betotherm.
Voici ce que dit la notice technique du matériau
Bloc isolant alvéolaire rectifié composé de pierre ponce et de pouzzolane. Destiné à la réalisation de murs extérieurs de maisons individuelles ou logements collectifs. Proposé en 50 cm de longueur, 20 cm de largeur et 20 ou 25 cm de hauteur. Pose par emboîtement vertical et collage horizontal. Proposé avec blocs d’angle et de chaînage, planelles, etc. À recouvrir par enduit traditionnel.
Dimensions (L x ép x H) en mm : 500 x 200 x 200
Poids à l'unité (kg) : 14,5 (H 200 mm)
Quantité (U/ m²) : 10 (H 200 mm)
Performance thermique (K/W) : R = 1,01 m²
Résistance des enduits : RT3 (monocouche traditionnel).[/b]
La structure du bloc, avec six parois et cinq espaces, concourt à une meilleure isolation. D'autant plus que, verticalement, il s'aligne automatiquement par emboitement.
Ce sont donc des performances largement satisfaisantes pour l'élévation d'un vide sanitaire qui par ailleurs sera isolé par l'extérieur. La "boîte étanche" démarre au niveau du plancher isolant sous la dalle.
A noter que nous utiliserons ces mêmes blocs pour l'élévation des quatre murs du garage (indépendant de la maison et qui ne sera pas compris dans le périmètre fortement isolé comme la maison).
Ce vendredi, au soir du troisième jour, le vide sanitaire est terminé. Les planelles autour des deux futures dalles sont en place. Pour clore définitivement ce chapitre VS, il reste encore à placer les quatre sorties pour la ventilation naturelle du soubassement et toutes les canalisations et évacuations.
Lundi, arrivée des planchers et préparation de la dalle très fortement isolée.
La première rangée doit être parfaitement horizontale comme dans toute construction de matériau à coller. D'autant que, au final, les dalles de la maison et du garage seront rigoureusement au même niveau malgré des vide sanitaires de hauteurs très différente. On a beaucoup travaillé à la lunette de niveau pour ces premiers rangs des vide sanitaires.
Au matin du troisième jour, le contour de la maison commence à prendre forme. On a déjà nos quatre rangées de blocs sur le mur sud avec un accès sur le mur nord. Il manque encore la deuxième rangée de blocs sur le pourtour du garage au fond.
Au soir du troisième jour, la maison et le garage ont respectivement leurs quatre et deux rangées de blocs. On est à la bonne hauteur pour couler les planchers.
Sur le vide sanitaire du garage, on voit nettement les deux rangées de blocs sur les quatre côtés et les planelles déjà en place sur trois côtés afin de permettre de poser le plancher.
Bonjour,
Avez-vous fait faire une étude de sol pour les fondations ? Quel est la profondeur de vos fondations ?
Je vous remercie du renseignement, c'est vraiment un très beau projet, votre est bien pensé et va être très belle. Je vais également faire construire avec CAB.MI une coopérative qui donne confiance.
Bonne continuation à L'ostal del soleilh
Gros oeuvre > Fondations - vide sanitaire - dalle
Par Launaguet le 03/10/2017 à 10h47
Les murs du vide sanitaire terminés, on est déjà, lundi 2 octobre, à la préparation de la dalle du rez-de-chaussée. Avec un impératif : réaliser une isolation maximale qui soit en rapport avec la forte isolation des futurs murs en Isolabloc. En clair, les isolants du plancher, des murs et de la couverture doivent être au meilleur niveau et éviter tous les ponts thermiques. Et chacun sait qu'en matière thermique aussi c'est l'élément le plus faible qui détermine le niveau de l'ensemble.
Dans un premier temps, le travail consiste mettre en place les poutrelles et les entrevous isolants en polystyrène pour la maison et les entrevous non isolés pour le garage. Il ne reste plus ensuite qu'à mettre en place, sur les quatre faces du vide sanitaire, les planelles qui permettront de tirer les niveaux au plus juste. Sous oublier, bien entendu, la ceinture en acier sur tout le pourtour.
Lors de sa mise en place, le plancher isolant vu du côté nord de la maison. On mesure l'épaisseur de l'isolant et surtout la présence de languettes qui passent sous les poutrelles en béton pour garantir une isolation de la sous face du plancher sans pont thermique.
Au premier plan, le trou d'accès au vide sanitaire qui sera fermé par une porte et accessible, après remblaiement, grâce à une petite cour anglaise.
Le garage ne sera pas isolé. Le système pour permettre de couler le béton, après ferraillage, est beaucoup plus simple.
L'isolation de la dalle de la maison est terminée.
Dans une seconde phase, ce sont tous les tuyaux, évacuations et canalisations qui vont être mis en place dans le vide sanitaire avant de passer au ferraillage de toute la surface.
Avant le coulage, la dernière opération : pose de toutes les évacuations et liaisons des divers réseaux.Sans oublier, le ferraillage sur toute la surface de la dalle.
La toupie a béton et sa pompe en action pour le coulage, ici, du garage. Le bras articulé long de 26 mètres permet de réaliser toute l'opération sans bouger le camion.
Une opération délicate : diriger le flot de béton de manière uniforme et le lisser en se fiant aux planelles mais aussi et surtout avec l'aide efficace d'un laser pour affiner les choses.
La finition de la dalle garage pour lisser la couche supérieure.
Le béton est coulé : la dalle de la maison est terminée.
La dalle du garage est coulée.
Pour ces deux dalles, garage et maison, le temps de séchage est le même : trois semaines à compter de ce mercredi 5 octobre. La maison devra supporter des murs lourds en béton banché (l'inertie est capitale pour réguler les températures) alors que le garage sera construit avec les mêmes blocs en pierre ponce que le vide sanitaire.
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Launaguet le 02/11/2017 à 19h16
Les maçons me l'avaient dit depuis le début. Pour mettre tous les atouts de son côté, il faut assurer sur deux points capitaux : une dalle parfaitement de niveau et une première rangée qui obéit à la même règle. Le succès de la construction repose sur cette évidence.
Tant en ce qui concerne le garage que la maison, nous l'avons vu la dalle est parfaitement de niveau. Il faut maintenant commencer à fixer, au ciment, les blocs des quatre coins grâce au laser. Reste ensuite à réaliser, toujours avec du ciment pour arrimer les blocs, la continuité des quatre faces en prenant bien soin de laisser l'espace libre pour les portes et portails. La première rangée est terminée.
L'essentiel du travail, sur le principe, est fait.
Pour la première rangée le mode opératoire est singulier : ses blocs sont posés au laser sur un lit de ciment sans leur partie isolante. Dès que la prise est réalisée, l'isolant est glissé sur le bloc grâce au système de "tenons et mortaises" dont ils sont équipés pour s'assembler solidement.
Toujours la première rangée de la maison avec, cette fois, l'isolant mis en place sur chaque bloc. Sur cette image on perçoit bien le système d'arrimage de chaque bloc et de son isolant et de chaque partie isolante avec celle qui la précède et qui la suit.
La maison
Elle est constituée de blocs bois ciment de 50 x 20 x 22cm de large.Ils sont fixés au ciment sur la dalle avec seulement des ferraillages au quatre coins et aux endroits ou portera une poutre pour soutenir le plancher de l'étage.
Le lendemain matin quand la rangée est sèche il n'y a plus qu'à glisser la partie isolant en polystyrène de 20 cm de large dans les fentes prévues sur les blocs.
Les autres rangées seront simplement posées, toujours en décalé, sur la première rangée sachant que l'on assemble avant chaque bloc et son isolant. Un vrai Légo... mais il faut quand même réaliser quelques coupes qui demandent une pratique certaine. On monte ainsi six rangées (1/2 étage) avant de couler. Il suffit ensuite de repositionner six nouvelles rangées... et l'on est à la dalle d'étage.
La première rangée en place, il suffit ensuite de poser les blocs et leur isolant réunis sur la rangée précédente sans ciment ni colle et en décalant les blocs a chaque rangée. Le seul ferraillage est celui des poteaux de coin. Un peu comme un Légo mais avec une grande minutie car il faut effectuer des coupes.
Un détail du systèmeme constructif Isolabloc : les retours d'ouverture par l'isolation font partie de la mise en place initiale. Il ne reste plus qu'à placer les menuiseries au droit des 12 cm de béton contenu dans les blocs une fois remplis.
La façade sud avec, de gauche à droite, la fenêtre du bureau, la baie et les deux fenêtres du salon et la porte d'accès à la terrasse est, la fenêtre de la cuisine et celle du cellier.
Une partie salon avec la porte sortant sur la terrasse est, les deux fenêtres et la baie du salon et la fenêtre du bureau.
Le mur de refend, sans surprise, est lui aussi en Isolabloc (sans la partie isolante bien entendu. rempli de béton il ajoutera de la masse thermique à la maison.
Dès que l'on atteint la sixième rangée c'est au tour des électriciens d'entrer en action. A l'aide de la scie cloche, ils traversent la partie interne du bloc bois ciment pour poser les boitiers pour les prises et des interrupteurs. Boitiers isolés, il va sans dire, afin de barrer la route au passage de l'air.
Afin de ne pas encombrer le sol et de risques des dégradations, les gaines électrique sont coupées et seront ensuite "manchonnées" au moment de mettre en place le réseau électrique définitif.
Un exemple d'interrupteur près de la porte d'entrée. Le boitier est vissé dans l'épaisseur du bois ciment.La gaine électrique passe à l'intérieur du bloc et sera noyée dans le ciment.
Les prises au sol : toujours les mêmes principes que pour les interrupteurs. Le travail de l'électricien est grandement facilité à ce stade de la masse en place.
Le garage
Il participe du même principe constructif, mais il s'agit de blocs en pierre ponce. Il n'y aura donc aucun isolant extérieur.
Là aussi, la première rangée est réalisée au ciment, les autres à la colle.
Que du très classique pour le garage : inutile de s'y apesantir.
Pour le garage, après la première rangée au ciment, on dresse les blocs de pierre ponce à la colle. Cela monte très vite car grâce à leurs encoches et des rainures, les blocs les positionnent immédiatement et solidement.
Le garage à mi-hauteur: le portail, la porte latérale d'accès, les deux fenêtres au dessus de l'établi.
Le rez-de-chaussée du garage est terminé.
Les linteaux des deux portails, de la porte d'accès et es deux fenêtres sont en place.
La ceinture a été coulée après la mise en place des planelles et de la ferraille qui ceinture les quatre murs en insérant les six piliers de la construction.
Il ne restait plus qu'à monter les deux pignons du garage puisqu'il n'y a aucun plancher d'étage en dur. Les pignons en place en attente de la toiture qui sera, rappelons le, commune aux trois espaces de la construction : le garage, le préau couvert et la partie habitable. Elle sera mise en place, en une seule fois, quand la partie habitable aura ses pignons construits.
Gros oeuvre > Fondations - vide sanitaire - dalle
Par Launaguet le 21/11/2017 à 14h49
Les murs ont démarré au dessus de la dalle du rez-de-chaussée.
Avant de poursuivre plus haut que les six premières rangés maintenant banchées, les maçons ont décidé d'en terminer avec le vide sanitaire et le programme est chargé.
1/ Réalisation d'une étanchéité sur les murs extérieurs du vide sanitaire.
Un enduit spécial, sur les quatre faces de la maison, pour rendre étanche le mur extérieur du vide sanitaire.
2/ Pose d'une grille anti rongeur sous la première rangée d'Isolabloc afin de protéger le polystyrène de ces derniers.
Vue générale du résultat après la mise en place de la grille anti rongeur.
La grille anti rongeur est visée sur le haut du vide sanitaire juste sous l'isolant des blocs.
Un coin de la maison en détail.
3/ Mise en place d'un drain périphérique, posé sur un cuvelage béton à faible pente et sur les quatre faces de la maison. Avec deux regards de visite (au cas ou) et un collecteur qui rejoindra le puits d'infiltration prévu pour les eaux pluviales.
Le drain doit avoir une faible pente vers le collecteur. D'ou la nécessité de créer une surface pour le poser avec la bonne pente.
Les drains à mettre en place. Des tuyaux sur lesquels des fentes ont été prévues.
Le tour de la maison est bouclé. Le drain revient à son point de départ. Avec une sortie vers le collecteur qui sera relié directement au puits d'infiltration.
4/ Pose d'une isolation sur les 60 centimètres du haut des murs extérieurs du vide sanitaire.
Il s'agit de plaques de Knauf Therm Perimaxx, du polystyrène expansé de forte densité doublé sur sa face extérieure, par un géotextile. Cette protection, spécifique quand il y a présence d'un drain, va permettre le contact sans risque avec la terre du futur remblaiement.
Deux précisons au sujet de cette réalisation.
- Le choix de l'épaisseur de ces plaques ne doit rien au hasard : 17 cm. Tout simplement parce que comme le polystyrène des blocs de la construction fait 20 centimètres d'épaisseur, on ne met que 17 en soubassement ceci afin de préserver la "goutte d'eau".
On appelle "goutte d'eau" une rainure sous un dépassement d'une fenêtre ou un décrochement sous un muret pour conduire l'eau loin des façades.
- On demande de respecter une distance d'au moins 15 cm entre le sol fini et le bas de l'isolation. Comme c'est le cas sous le bardage des MOB (maisons ossature bois) par exemple. Dans notre cas, les 20 premiers centimètres en partant du haut seront hors de terre et donc visibles. La plaque isolante du vide sanitaire recevra donc un enduit de même couleur de la façade sur cette surface émergente.
On voit nettement les différentes composantes : en haut les Isolabloc, en bas et avec 3 cm de retrait,le Knauf Therm Perimaxx. Entre les deux, la grille anti rongeurs. Au bas de la tranchée, les graviers recouvrent complètement le drain qui est lui même posé sur un cuvelage ciment qui lui donne la bonne pente.
5/ Epandage de gravier, près de cinq mètres cubes, au dessus du drain tout autour de la maison avant de pouvoir remblayer avec la terre des fondations. Cette couche de graviers aura la fois un rôler filtrant des eaux de pluie mais aussi de protection du drain.
Directement depuis le camion-grue, sans aucune manutention fastidieuse, les sacs sont vidés autour du vide sanitaire de la maison.
Le gravier couvre largement le drain qui est ainsi protégé. Il ne restera plus qu'à boucher l'excavation avec de la terre des fondations stockée autour de la maison.
6/ Réalisation de quatre ventilations. grâce a des tuyaux de 100 mm de diamètres qui traversent le vide sanitaire.
Pour calculer à la louche, la surface des bouches de ventilation nécessaire pour un vide sanitaire on applique une règle simple : multiplier par 5 la surface du vide sanitaire. Dans notre cas avec un VS de 80 m2 x 5 donne, en cm2 cette fois ci, une surface de bouches de ventilation de 400. Soit exactement la surface des 4 tubes de 100 mis en place.
En laissant de côté, dans ce calcul, la porte de la cour anglaise, cette dernière n'étant pas encore réalisée, qui permettra d'accéder au vide sanitaire
Le détail de la sortie d'une des quatre bouches de ventilation. Le tube traverse le bas du vide sanitaire, sous la partie isolée, et remonte jusqu'au niveau futur du sol une fois les remblais effectués.
Au premier plan, il ne s'agit pas d'une bouche de ventilation mais d'un accès au drain au cas ou...
Les deux autres tubes, au second plan, sot des bouches de ventilation.
6/ Remblayer sur les quatre faces de la maison grâce à la terre extraite pour les réaliser les fondations et le vide sanitaire.
Pas encore de photos : en effet, cette opération sera réalisée plus tard car il y a des gaines et des canalisations qui doivent être accessibles.
« La réalisation du haut des murs du rez-de-chaussée »
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Launaguet le 05/12/2017 à 14h20
Après les six rangées des premiers blocs, il fallait bien une suite logique : les six rangées complémentaires de blocs pour parvenir à hauteur de la dalle du premier étage.
Pour cette opération rien de bien nouveau : on applique la même technique, maintenant rodée : on pose les blocs avec leur isolant, on met en place les espaces pour les volets roulants ou pour les volets roulants orientables, on laisse l'électricien continuer son travail en partie haute (alimentation des volets roulants)... et on appelle le camion pour couler le béton.
Le camion béton à nouveau en action pour couler, cette fois-ci, la seconde partie des murs du rez de chaussée soit six rangées supplémentaires.
Le coin salon avec ses coffres de volants roulants orientables sur sa grande baie et ses deux fenêtres.
Deux façades qui illustrent bien le principe bioclimatique et les différents traitements des façades en matière d'ouvertures :
- façade ouest (à gauche) : ouvertures réduites au strict nécessaire pour le bureau et salle de bains.
- façade sud (à droite) : maximum d'ouvertures pour la pièce à vivre).
La facade nord avec, pour seule ouverture au rez-de-chaussée, la porte d'entrée. Cette dernière profitera aussi d'une protection non encore visible : le toit qui couvrira la cette partie ouverte entre garage et maison.
Détails du haut du mur du RDC.
Les blocs des quatre murs extérieurs ont été découpés sur une partie de leur surface et volume afin de dégager un épaulement qui permettra de poser les bouts des poutrelles. Le mur de refend s'arrête au même niveau que cet épaulement puisque c'est lui sui supportera l'autre côté des poutrelles. Tout cet ensemble sera constitutif de la future ceinture tout comme les neuf raidisseurs qui montent depuis le vide sanitaire et que l'on voit dépasser.
On remarque aussi les gaines électriques, en attente du futur plancher, placées par l'électricien
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Launaguet le 08/12/2017 à 15h17
Depuis le coulage de la dalle du rez de chaussée, il était difficile de se rendre compte du gabarit exact des pièces tant l'espace était occupé par les palettes de blocs et celles d'isolants.
Une fois les murs du rez de chaussée entièrement coulés, les maçons se sont livrés à un nettoyage en règle afin de pouvoir placer tous les soutiens de la future dalle du premier étage.
Une belle occasion de se rendre compte de la taille des pièces et de l'allure générale de cet intérieur au niveau du rez de chaussée.
Avec, petit rappel du plan, deux modules distincts qui partagent la maison sur une coupe nord/sud :
- à l'est et du nord au sud : hall entrée et cellier, pièce à vivre (cuisine salon et futur escalier).
- à l'ouest toujours du nord au sud : la chambre, la salle d'eau et le bureau.
Visite guidée... si vous le voulez bien !
Vu depuis le nord : les emplacements futurs du bureau, de la salle d'eau et de la chambre.
Ces trois éléments seront reliés entre eux par deux portes à galandage.
Vu depuis le sud, le même espace.
La première porte que l'on voit reliera le bureau au salon et celle du fond la chambre au hall d'entrée.
Vu depuis le nord : l'espace de la pièce à vivre.
Avec, de gauche à droite, la fenêtre au dessus de l'évier de la future cuisine, la porte donnant accès à la terrasse est, les deux fenêtres du coin salon, la baie d'accès à la terasse sud.
Vu depuis le sud : l'espace de la pièce à vivre.
On retrouve, toujours de gauche à droite, la porte d'entrée, la fenêtre du cellier, celle de la cuisine et la porte d'accès à la terrasse est.
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Launaguet le 08/12/2017 à 15h31
La dalle du premier étage repose sur les quatre murs extérieurs et le mur de refend en laissant une place, bien entendu, pour la trémie du futur escalier.
Le premier étage est constitué de deux composantes distinctes :
- une section habitable qui comprendra deux chambres, une salle d'eau, un wc et un dégagement (en haut de l'escalier d'accès) qui desservira ces quatre pièces.
- une terrasse, dont une partie seulement sera couverte et ouverte au sud.
Ces deux parties ne seront pas, évidement, traitées de la même manière en particulier au niveau de l'étanchéité et de l'isolation.
De cette dualité de situation découle l'impérieuse nécessité de mettre en place un moyen pour soutenir le mur sud des chambres. Voyonscet aspect plus en détail.
- trois (nord, est et ouest) des quatre faces de la partie habitable, reprennent la suite des murs du rez-de-chaussée : aucun problème de pression donc.
- le quatrième mur, portant les deux baies donnent sur la terrasse au sud, se retrouve au milieu de la dalle. D'ou l'obligation de mettre en place une poutrelle spéciale de 25 cm de haut et autant de largeur. Cette dernière supportera toute la pression du mur qui, dans le système Isolabloc, est constitué d'une âme en béton... et donc lourd. Pas question de prendre des risques !
Vu la grande largeur de la pièce à vivre, la poutre principale d'axe est/ouest, soutiendra les poutrelles installées dans le sens nord/sud.
On la distingue nettement avant que les poutrelles, déjà posées, ne soient définitivement mises en place.
La poutre a donc, dans cette partie pièce à vivre un double rôle : support des poutrelles et assise du futur mur de l'étage.
Dansla partie chambre/bureau les poutrelles sont dans le même ses que la poutre qui soutiendra le mur de l'étage : est/ouest.
Sur cette partie, la poutre ne sert qu'à reprendre les pressions du futur mur de l'étage.
Pour ce qui est de la composition de la dalle, rien de particulier. Des poutrelles, des entrevous, du treillis soudé, des ferrailles de liaison en ceinture... et du béton que l'on coule.
La seule particularité notable tient au mode constructif. Les planelles sont une des composantes du système Isolabloc et sont donc mises en place avec leur isolant assurant ainsi la totale continuité entre les isolants des murs du RdC et ceux du R+1. Une réponse simple et efficace à la question des ponts thermiques en nez de dalle.
Pour la dalle du premier étage, il convient de mettre en place une forêt de poteaux pour la soutenir. Avantage : on n'a pas de temps d'attente de séchage. On travaille sur la dalle sans délai et on enlève les soutiens au bout d'un mois.
La dalle est prête à être coulée. On remarque que les murs extérieurs au niveau de la dalle sont constitués d'une placette et d'un bloc identique à celle des murs. Aucune rupture d'isolation.
La dalle est coulée... et la nuit tombe quand je fais la photo.
Rideau donc sur dalle et, dans deux jours, on passe aux murs du R+1
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Launaguet le 12/12/2017 à 11h46
Le premier étage est constitué de trois ensembles distincts :
- une partie habitable avec ses deux chambres, sa salle d'eau et son wc et la trémie de l'escalier.
- une terrasse couverte, mais non fermée, sur sa façade sud de 20 m2 dont 14 m2 couverts (casquette solaire)
- une terrasse non couverte de 20 m2 plein sud qui sera bordée de trois rambardes.
La partie habitable et les terrasses seront au même niveau pour permettre une communication aisée par les baies..
- La partie habitable sera équipée d'un plancher bois pour les deux chambres et le dégagement en tête d'escalier. La salle d'eau et les WC seront carrelés..
- Les deux terrasses (semi couverte et non couverte) seront finalisées par un carrelage extérieur posé sur des plots.
Nous aurons location de revenir plus tard, sur les détails de conception de ce toit terrasse accessible et fortement isolé.
La construction du R+1.
Au premier plan des façades sud et est, avec la terrasse en partie avant et la partie habitable à l'arrière. Au fond de la photo, on aperçoit une partie du garage.
Les murs de la terrasse couverte et ouverte au sud, partie centrale de l'étage, ne sont pas encore montés. Ils permettront d'abriter par la toiture du soleil d'été les chambres du haut et pourront recevoir les deux capteurs photovoltaïques pour l'autoconsommation.
La construction des murs du R+1, façades nord et ouest, avec les trois petites fenêtres (du wc, du dégagent et de la salle d'eau) dont on aperçoit l'amorce de construction.
Ces trois ouvertures, en triple vitrage seront ensuite protégées par le toit du préau couvert pour se protéger des vents dominants.
La partie habitable du premier étage en construction.
- Au premier plan la trémie de l'escalier.
- A gauche, les trois petites fenêtres sont celles de la salle d'eau, du dégagement en teêe d'escalier et du wc.
- A droite on aperçoit une des baies des chambres
La partie terrasse, encore encombrée de blocs nécessaire à la partie haute des murs et aux pignons.
Cette terrasse, qui parait grande pour l'instant, sera divisée en deux parties : une semi couverte fermée sur trois cotés et une ouverte ceinturée,, outre l'acrotère, de de garde corps.
Comme a chaque demi hauteur d'étage, le camion pompe entre en action.
C'est la cinquième fois : dalle, murs RdC bas, murs RdC haut, dalle R+1, murs R+1 Bas.
Il reste la sixième et dernière : murs du R+1 haut.
Mais ce sera après une semaine de pause (bien méritée par tous les intervenants sur ce chantier) pour les fêtes de fin d'année.
Rendez-vous au 3 janvier pour la reprise.
Et en attendant bonne année à tous et à chacun.
Préparation > Autres
Par Launaguet le 22/12/2017 à 13h24
Une invitation pour s'informer Dans le cadre de ses études de cas concrets, l'Espace Info Energie Toulouse Métropole propose une demi journée d'information.
Elle aura lieu le samedi 10 février à la salle de l'Orangerie à la mairie de Launaguet et sera suivie, après et avant échanges, d'une visite de notre construction.
Les personnes intéressées peuvent s'inscrire: trente places sont disponibles.
L'invitation : tout y est pour s'inscrire ou obtenir plus de renseignements.
Une réunion pour mieux comprendre La réunion a eu lieu comme prévu, le samedi 10 décembre en présence de plus de trente personnes (le maximum par rapport à la jauge de la salle) qui avaient répondu à l'invitation de l'EspaceInfo Energie Toulouse Métropole.
Beaucoup d'explications du responsable de ce dernier organisme, de l'entreprise qui réalise la construction, du bureau d'études thermiques et du propriétaire... mais surtout beaucoup de questions tant à la salle de l'Orangerie à la mairie de Launaguet que pendant la visite du chantier et des prolongations informatives pour les plus curieux lors de apéritif qui termina cette demi journée de travail.
Quatre heures de débats en toute franchise et transparence. Une réussite de l'avis général des différents participants... que je partage sans réserve.
Lors de la présentation du projet "Octal del solelh", (de gauche à droite), le responsable maçon de la coopérative, la gérante de la Cabmi, les deux responsables du bureau d'études, le propriétaire et l'organisateur de cette rencontre : le spécialiste de l'Espace Info énergie Toulouse Métropole.
Dans la salle de lOrangerie à la marie de Launaguet, les participants à cette réunion. Personnes déjà engagés dans une démarche, en recherche de solution pour leur future construction ou curieux de cette approche bioclimatique ont pu poser toutes les questions. Et elles n'ont pas manqué.
Lors de la visite du chantier, encore et toujours des questions... en situation et des demandes d'explications sur des points particuliers.
M. le maire, Michel Rougé (à gauche), a participé à la présentation et à la visite de chantier preuve de son intérêt pour la démarche bioclimatique. Photos d'Emilie Benteyn, correspondante locale du "Petit Journal".
Le "Petit Journal", hebdo du pays toulousain, a consacré un article a cette réunion et à la visite de la maison dans son édition du vendredi 16 mars 2018. Une bonne façon de populariser la recherche des économies d'énergie en matière de construction.
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Launaguet le 17/01/2018 à 16h20
Les maçons sont de retour pour terminer les murs de l'étage et de ceux de la terrasse.
On va enfin "voir" la maison autrement qu'en simulation 3D, plans, coupes et esquisses. Et on ne vous cache pas que cela nous interessait au plus au point... même si on connaissait exactement le résultat que nous allions obtenir.
C'est parti pour un dernier voyage de blocs et un dernier camion toupie pour la sixième livraison de béton.
La dernière livraison d'Isolabloc tout droit venue de Castres où il est fabriqué. Local quoi!
Le haut des murs sont atteints. L'occasion de faire un point sur les quatre façades dans leur ampleur définitive.
Avec, en prime, la bonne surprise se pouvoir suivre la courbe du soleil dans la pièce à vivre de la maison. Ca marche comme prévu pour le soleil rasant d'hiver et l'appoint sera au rendez-vous.
« Les charpentiers prennent la main : 1/ la poutre faîtière »
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Launaguet le 17/01/2018 à 16h22
La couverture est un des points clés dans toute construction. Elle devient un élément capital dans une maison qui se veut étanche à l'air et fortement isolée. Dans le cas de notre construction, nous avons fait le choix de distinguer deux zones dans les 155 m2 de toiture même si nous avons mis un pare pluie sur la totalité de la construction :
- le garage et l'abri couvert qui ne seront pas isolés au départ.
- la partie habitable qui sera fortement isolée : R de 10.
Avec une décision assumée d'isoler en plafond avec de la laine de bois en 2 couches croisée de 200 mm.
Le choix de l'isolation "rampant" ou "plafond" provoque bien des débats. Pour ce qui nous concerne nous voyons six avantages au choix de l'isolation sur le plafond : performances techniques améliorées, performance du confort été et hiver, facilité de mise en oeuvre, qualité de la gestion de l'hygrométrie, durabilité supérieur de la charpente, bon bilan écologique.
La couverture de la maison a débuté par la mise en place d'une poutre de 8,50 m qui portera tout le toit de l'étage.
Le camion de livraison de la totalité du bois nécessaire pour fabriquer la charpente qui doit couvrir 155 m2 au total. Sur le haut, la poutre centrale.
Les charpentiers à l'oeuvre dans la découpe de la poutre.
Grace au bras télescopique du camion de livraison et malgré son poids, la poutre a pu être mise en place sans trop d'efforts... malgré un vent capricieux.
Le moment le plus délicat : engager la poutre dans les réservations faites dans le béton des blocs... et vérifier le niveau.
« Les charpentiers persistent : 2/ la charpente tradi »
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Launaguet le 20/01/2018 à 12h53
La poutre maitresse étant en place, les charpentiers s'attaquent à la construction de la structure de la charpente sur les trois parties de la construction : garage, abri couvert et partie habitable.
Un travail particulièrement fatiguant en raison de la manutention de poutres lourdes et imposant car il faut créer tous les points d'ancrage sur les murs, réaliser et mettre en place les écarteurs qui maintiennent à la bonne distance les poutres entrailles... sans oublier de ménager le polystyrène sur la partie habitable car il faut conserver une excellente isolation et une maximale étanchéité l'air.
Voici, en quelques photos, le résultat de cette deuxième phase de la charpente.
La charpente de l'abri couvert. C'est là que viendra s'abriter le camping car.
La charpente du garage où l'on voit bien les écarteurs.
La charpente de la partie habitable des chambres du R+1.
La charpente sur la partie couverte de la terrasse qui servira de casquette solaire en été.
La totalité de la charpente sur une seule pente vue du nord côté garage.
« Les charpentiers en terminent 3/ Pare pluie, bandes de rives »
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Launaguet le 29/01/2018 à 13h49
Les charpentiers ne chôment pas. Après la poutre maîtresse et la charpente, les voici qui s'attaquent aux trois étapes suivantes avant de laisser la place aux couvreurs.
Pare-pluie :
Le pare-pluie sera placé sur la totalité de la toiture (maison, abri et garage) soit 155 m2.
Le pare pluie, de marque Riwenga DO 135, est livré en rouleau de 50 mètres. Il se pose sur les poutres de la charpente et est maintenu par des liteaux.
Le rouleau de pare-pluie avant la pose.
Le pare-pluie mis en place sur la charpente de l'abri couvert.
Bandes de rives :
Elles sont en PVC de couleur blanche et sont placées tout autour de la construction
Lambris :
Il est mis en place sur toute la surface de l'abri couvert (28 m2) sur la casquette solaire de l'étage (10 m2) et sur les déborde de toit.
Gros oeuvre > Autres travaux de maçonnerie
Par Launaguet le 29/01/2018 à 14h51
Cette construction, aux ambitions thermiques clairement affirmées, avait un redoutable problème à résoudre : celui des ponts thermiques des seuils de portes et baies et celui des appuis de fenêtres. Dans les deux cas, seuil ou appui, le traitement sera identique. L'appui béton traditionnel est éliminé car trop conducteur.
Dans la construction par Isolabloc, les retours sur les montants horizontaux des ouvertures éliminent déjà une bonne partie des pertes.
Reste la partie de la partie basse qui a nécessité de se creuser les méninges... qui ne prétend pas être thermiquement parfait.
Le choix a donc été fait de décomposer le problème complexe en trois niveaux différents : les isolation sur le côté extérieur, côté intérieur et dessus.
- Comment isoler le bâti de la fenêtre, en appui intérieur?
Le choix s'est porté sur une bande de béton cellulaire.
- Comment isoler la face en contact avec l'extérieur?
Une solution intéressante a consister a coller une bande u polystyrène d'Isolabloc au ras extérieur. Entre le béton cellulaire et cette bande de polystyrène, on coule du ciment.
- Comment isoler l'appui qui sera recouvert d'aluminium?
On collera, sur le ciment, une bande de polystyrène de 6 cm de hauteur avant de mettre en place la plaque aluminium.
Trois photos des différentes phases d'un appui de fenêtre pour mieux comprendre ce mini système constructif.
Une fenêtre au moment de la construction du mur.
On remarque les retours verticaux, partie intégrante des blocs, qui éliminent tout pont thermique.
En partie haute, les blocs de volets roulants seront isolés.
Reste le traitement de l'assise de la baie.
Une barre de béton cellulaire (excellent isolant et capable de supporter le poids des fermetures) est placée côté intérieur de la fenêtre. Elle portera le châssis de la baie.
Une bande d'isolant est place sur le côté extérieur.
Entre ces deux zones, en continuité de la partie banchée des Isolablocs, du béton sera coulé.
[URL=http://www.forumconstruire.com/photos/viewer-pid_1633627.php]
[/URL]
Du ciment est coulé sur l'appui.
Il sera ensuite recouvert de six centimètres d'isolant avant la finition définitive constitué par une tôle alu.
Résultat de cette longue préparation : les menuisiers ont pu intervenir le mardi 13 février avec, au programme, la pose de toute les ouvertures : portail, baie et fenêtres. Ceci tant au rez-de-chaussée qu'au premier étage.
Les matériaux retenus chez le fournisseur Bouvet : aluminium gris clair en façade extérieure et PVC blanc à l'intérieur. Toutes les ouvertures sont en applique intérieure avec découpe du retour de polystyrène des blocs pour venir couvrir le dormant sur la partie extérieure. Il n'y a aucun coulissant pour une meilleure étanchéité à l'air.
Rappelons les différentes composantes :
- un portail principal de garage sectionnel formée de plusieurs panneaux articulés avec ouverture au plafond : les panneaux se positionnent au plafond grâce à des rails verticaux et horizontaux
- un portail de garage secondaire basculante constituée d'un panneau unique qui bascule vers le haut grâce à des rails verticaux et horizontaux.
- une porte d'entrée
- une porte de service du garage
- une baie avec partie fixe et porte non coulissante.
- des fenêtres oscilllo-battantes sur les petites chassis (SdB, WC, cellier et dégagement haut) et ouvrant à frapper pour les autres.
Passons sur les détails qui n'ont rien de particulier : compribande et silicone en partie basse, mise à l'aplomb au laser dans les trois dimensions (verticale, horizontale et profondeur), fixation mécanique sur le mur, colmatage du pourtour intérieur pour une parfaire étanchéité à l'eau et à l'air.
Voici le résultat en quelques photos
Une fenêtre en détail : on aperçoit nettement le retour de l'isolation extérieure qui vient couvrir le dormant. En haut, dans le coffre isolé sous linteau sera installé le volet roulant orientable. Il manque environ l'isolation de la partie basse sur le redingot.
Les différentes ouvertures au sud, en double vitrage seulement contre triple au nord.
Aluminium extérieur gris clair et intérieur PVC blanc.
La "grande baie" du séjour. Une partie fixe et une porte à frapper puisque nous avons banni tout coulissant. Le seuil reste à finaliser. Il manque aussi le volet roulant orientable qui ne sera mis en place qu'après le crépis en raison des coulisses qui doivent descendre jusqu'au sol.
La porte principale du garage : sectionelle sur rails et motorisée.
Le second portail du garage. Un basculant classique sur rails et non motorisé.
Rassurez vous les tas de tuiles devant ce portail ne sont pas celles de mon chantier mais de la récupération pour ma sous-couche de terrassement du parking camping car.
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Launaguet le 31/01/2018 à 10h39
Après les charpentiers, c'est au tour des couvreurs d'entrer en action.
Avec une première étape : trois heures pour décharger le semi-remorque et poser les tuiles sur le toit sous forme de petits tas afin de faciliter la mise en place définitive.
Un camion de tuiles pour couvrir les 155 mètres carrés de toiture...
La tuile choisie : Terreal "Vieux midi"
Des petits tas de tuiles sur toute la surface du toit : c'est que l'on voit une fois le camion totalement déchargé.
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Launaguet le 05/03/2018 à 17h34
La toiture en tuiles est terminée. Reste a réaliser l'étanchéité de la toiture terrasse de 45 m2.
Les étancheurs l'ont réalisé en deux temps. Un travail impressionnant et qui demande une grande maîtrise du processus.
Une journée de travail pour réaliser la première peau goudronnée qui recouvre une isolation en polyuréthane de 12 cm.
Dans un second temps, une seconde peau goudronnée a été posée avec, comme pour la première, chauffage et chalumeau
Dès que le crépis des murs serait faits, les dalles de carrelage en 60x60 seront mises en place pour avoir la version définitive de la toiture terrasse.
Sous cette première couche goudronnée, l'isolation en polyuréthane de 12 centimètres, a déjà été mise en place.
Une couche de 6 centimètres d'isolation sera aussi posée sous la dalle.
L'étanchéité terminée. Il ne manque plus que les plots et les carrelages. Sans oublier la couverture de la couvertine en aluminium et la balustrade réglementaire pour éviter toute chute.
Le détail de l'étanchéité au niveau des portes.
Les baguettes de protection au niveau de la liaison avec le futur crépis.
Second oeuvre > Cloisons - portes intérieures
Par Launaguet le 05/03/2018 à 17h58
Le grand moment pour nous va bientôt arriver. On va enfin voir, autrement qu'en 3D, les vrais volumes de chaque pièce.
C'est le moment de l'intervention de trois corps de métiers : le plaquiste, l'électricien et le plombier.
Avec un un intervenant déterminant : le plaquiste. En effet, il doit intervenir avant le plombier et l'électricien puis revenir après le plâtrier tout comme, après la seconde intervention du plaquiste,le plombier et l'électricien devront le faire.
Le plaquiste passe donc à l'action en premier
Avec une phase préliminaire : le "ferraillage" a traduire par la mise en place de tous le système qui va permettre de supporter les plafonds et d'ériger les cloisons divisionnaires. Il y a en effet très peu de cloisons "placoplatre" dans cette maison puisque l'ensemble des murs périphériques et du mur porteur de rend sont plâtrés et non, comme dans le cas de maisons isolées par l'intérieur, mais si cela existe encore , où il y a un doublage placo des murs périphériques.
Le plaquiste procèdent en plusieurs étapes :
- d'abord les suspentes : crochets fixés aux poutres bétons de la dalle au rez-de-chaussée et à la charpente au premier étage. Elles sont toutes posées avec l'aide d'un laser (il vaut mieux, si l'on veut un plafond parfaitement horizontal)
- puis les grandes barres en aluminium, appelées "fourrures", sont ensuite clipsées sur les suspentes. Ce sont elles qui vont supporter le plafond.
A ce stade, il en profite pour insérer les différentes isolations prévues dans notre construction
- 6 centimètres de polyuréthane (R de 6) dans l'isolation dans le séjour sous la dalle du toit terrasse. Elle qui complète les 12 centimètres de polyuréthane posés sur la dalle répondant à la règle des deux tiers dessus /un tiers dessous afin d'éviter la formation du point de rosée.
- 40 centimètres de laine de verre (R de 10) dans les combles du premier étage.
Dernière étape la pose des plaques de plafond. Rien que de très traditionnel.
L'électricen, dès que les fourrures du plafond sont en place, tire tous les cables et les gaines de la VMC.
Le plombier profite de la présence du ferraillage du plafond pour insérer toutes les canalisation PVC et aussi toutes les descentes du premier étage jusqu'au rez-de-chaussée et tous les évents qui sortent en toiture.
Le récit en photos du travail des trois intervenants (plaquiste, électricien et plombier) dans cette première phase de réalisation de l'aménagement intérieur. Ils reviendront dès que les travaux de plâtrerie sont terminés. Et ce sera ensuite au tour du carreleur de se mettre en action.
Le travail du plaquiste
Le quadrillage parfait de tout le plafond. Sur la partie du fond, qui se trouve sous la toiture terrasse, une isolation de six centimètres en polyuréthane sera insérée. Elle complètera les douze centimètres situés sur la dalle.
Les panneaux d'isolation en polyuréthane.
Les panneaux d'isolation sont en place sur les fourrures. Ils vont disparaitre de la vue avec la mise en place du plafond en placoplâtre.
La pose des plaques de placoplâtre au plafond.
Le plafond du rez-de-chaussée terminé.
Le plafond du premier étage terminé.
Le travail de l'électricien Les suspentes sont en place. Les électriciens ont tiré les cables avant que le plafond en placo ne soit posé. Une vraie toile d'araignée... mais chaque cable est renseigné pour éviter toute erreur.
Au premier étage, la VMC et le câblage électrique.
Le travail du plombier Avant la pose des plaques du plafond, le plombier a mis en place toutes les canalisations, descentes et évents.
Second oeuvre > Cloisons - portes intérieures
Par Launaguet le 18/03/2018 à 10h30
Nous avons vu que tous les murs périphériques et le mur de refend au rez-de-chaussée doivent être plâtrés. On aura ainsi de meilleurs échanges entre l'air intérieur et la masse de béton coulée dans les blocs. C'est cet échange qui donne un ressenti particulièrement appréciable.
Pour cette opération, il fallait faire appel à un plâtrier. C'est vrai que, aujourd'hui, c'est un métier qui semble perdre du terrain face à la rapidité de la mise en place de cloisons en placoplâtre. Comme la charpente traditionnelle face aux fermettes.
Nous avons, volontairement, fait le choix de murs en plâtre et d'une charpente traditionnelle : pas par passéisme mais par envie de faire perdurer ces métiers où la main et la tête jouent un rôle essentiel à l'heure des machines, du processus industriel et de la rapidité comme mot d'ordre dominant.
Le plâtrier créée sa matière en mélangeant du plâtre et de l'eau avant de poser son résultat sur le mur et de lisser. Le tout rapidement car on dispose de quarante cinq minutes avant que le mélange ne "prenne" et ne puisse plus être travaillé. C'est tout un art que ce mélange et le choix du moment où on le déclare bon pour le service.
Une tâche simple à décrire mais qui demande une expérience incontestable. Essayez et vous verrez le niveau de professionnalisme requis sur de telles surfaces.
La matière de base : des sacs de plâtre.
Les outils traditionnels : la gamate pour préparer le plâtre, un grand bac pour l'eau et un escabeau pour atteindre le haut des murs et, en vert, la toile pour préparer les murs au niveau des coffres de volets roulants.
Avant de commencer le travail, une phase capitale est nécessaire. Celle de placer des aplats sur toutes les zones ou le polystyrène est présent côté intérieur, c'est à dire au dessus de toutes les ouvertures avec volet roulant. En effet, le plâtre n'adhére pas sur le polystyrène.
Le plâtrier a attaqué par l'étage. On voit ici la partie enduite et celle qui va l'être à la prochaine gâchée
Tout est pourtant d'un système simplissime : Platre et placo ne sont jamais utilisés ensemble.
Il y a du plâtre sur les murs périphériques et de refend.Partout ou l'on veut récupérer l'inertie des murs banchés.
Le placoplatre normal n'est utilisé qu'en plafond et le placoplatre phonique dans les cloisons entre les pièces (cellier/ séjour, chambre /sdb et SDB bureau). Le placo sera jointé bien entendu.
J'espère avoir répondu a ton interrogation.
cordialement
Second oeuvre > Cloisons - portes intérieures
Par Launaguet le 28/03/2018 à 07h27
Le plâtrier avait à peine terminé que le plaquiste est de retour pour traiter toutes les cloisons qui séparent les pièces entre elles.
Un travail tout à fait traditionnel dans le bâtiment aujourd'hui.
Pour information :
Les plaques sont de marque SIniat et de trois types selon leur utilisation:
- classique blanche : "made in sud ouest" en plafond.
- Prégyplac bleue DB (phonique) en cloisons intermédiaires.
- Prégydro en salle de bains.
Apres la pose des plaques, vient le tour d'un autre spécialiste, " jointeur" qui s'occupe, comme son nom l'indique, des joints dont le but est d'assurer l'invisibilité des liaisons entre les plaques et celles de toutes les fixations
Les rouleaux dits "acoustiques" qui seront introduits à l'intérieur des cloisons entre les pièces.
Les cloisons en placoplâtre avant que le jointeur n'ait effectué son travail sur les joints. Ici, la cloison abritera une porte en galandage.
Les deux portes à galandage entre chambre, salle d'eau et bureau. Avant le travail du pointeur.
Les mêmes quand le jointeur a déjà terminé son travail.
La cloison entre le cellier et la pièce à vivre. C'est la que viendront se loger une partie des meubles de la cuisine en L. A gauche de la porte d'entrée de la pièce principale, on note la présence de la cage qui abritera l'escalier avec, en dessous de ce dernier, un placard accessible depuis le hall d'entrée.
Une des chambres du haut avec ses deux cloisons en placo et ces deux murs en plâtre. Ici les joints sur le placo sont terminés
Le couloir du premier étage et, en fond, la future salle de bains.
Second oeuvre > Autres
Par Launaguet le 25/04/2018 à 19h07
Non, il ne s'agit pas encore de domotique (dont nous aurons l'occasion de reparler) mais plus prosaïquement de connecter la maison aux quatre réseaux basiques : électricité, eau potable, assainissement et téléphone. Rien de très particulier en l'occurrence mais une bonne journée de travail au tracto-pelle pour réaliser les tranchées et placer toutes canalisations avant de refermer le tout. Circulez dessus... y a plus rien à voir !
Les tranchées se multiplient pour permettre le passage de tous les réseaux.
Le tracto-pelle a déjà réalisé le pluvial et va continuer avec l'électricité, l'eau et le téléphone.
La sortie du fourreau général depuis l'habitation : tout y est.
Dans notre cas, une liaison complémentaire a du être mise en place : celle du récupération des eaux de pluie qui doivent être canalisée jusqu'à un puits d'infiltration situé dans le terrain lui même. Pourquoi une telle installation? Tout simplement parce que chaque propriétaire de lot doit faire son affaire des eaux de pluie sans pouvoir les rejeter dans la rue ou dans le réseau pluvial.
Il faut se faire une raison : la croissance de la population oblige les communes à ne plus recueillir le pluvial. Elles ne construisent plus qu'un seul réseaux : celui des égouts pour les eaux noires. Ecologiquement, on ne peut s'en plaindre : il est ridicule, comme on le rencontre encore, de déverser le pluvial dans les égouts car il faut ensuite que les stations d'épuration gère des qualités plus importantes.
L'une des quatre descentes des gouttières du toit. Elles sont toutes reliées par les tuyaux bleus et se déversent dans le puits d'infiltration. Dans notre cas, il y aura, au pied de ces descentes trois récupérateurs qui nous permettront de réguler... et d'arroser notre futur jardin.
En fait, ce sera uniquement le trop plein de notre réserve de 3000 litres qui partira dans le puits d'infiltration. Nous en reparlerons dès que les cuves de récupérateurs seront installés.
Le puis d'infiltration tel qu'il apparait dans un coin du jardin. Le couvercle en ciment cache des buses qui reccueillent les eaux de pluie mais aussi les rejets (s'il y en a) du drain qui protège le soubassement de la maison.
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Informations sur le projet : Type de travaux : Construction neuve Type de construction : RDC + étage Style : Autre Surface habitable : 109m² Superficie terrain : 500m²