Bonjour à tous,
J’écris cet article pour partager notre douloureuse expérience, ma femme et moi, avec la société les maisons d’aujourd’hui.
Dans ma vie professionnelle je suis conducteur de travaux et je réalise 5 ou 6 bâtiments par an (écoles, gymnases, bibliothèque, crèches, …), donc, de mon point de vue, la construction d’un pavillon est quelque chose de simple et rapide.
C’est pour cela que nous lancer dans ce projet nous est apparu comme une évidence.
La phase étude
Nous avons vécu une drôle de situation avec le dessinateur du projet. Nous avons corrigé pas moins de 11 indices de plans, il s’obstinait à nous expliquer l’impossibilité de réalisé notre projet en respectant le PLU de la ville. Nous avons dû lui écrire à plusieurs reprises et contacter sa supérieure pour enfin lui faire entendre raison : il ne prenait pas le bon PLU …
En plus des réel problèmes technique due au PLU il s’est obstiné à apporter des modifications à notre projet sans nous consulté (portes, arbres du jardin, évier qui se déplace sans aucune raison, évacuation qui ne passe pas au bon endroit, …) Des incohérences entre les coupes et les plans, des choix de colorie ne correspondant pas à nos demandes des descriptions qui ne correspondent pas aux projets. Pour tout vous dire nous avons même corrigé notre adresse …
Au vue des délais d’attente entre chaque plan et de son refus catégorique de m’avoir au téléphone ou en réunion nous avons fini par terminer les plans nous-même car il subsistait toujours des erreurs au bout de 11 versions.
Nous n’en pouvions plus.
Phase travaux
Nous pensions qu’à partir de cet instant nous allions rentrer dans un autre rythme de travail, avec de nouveaux interlocuteurs surement plus efficace. C’était une erreur.
29 janvier 2018 : Réunion de lancement dans les bureaux de LMA. Suivie du plan n° 12, 13 puis 14. A ce jour nous attendons le 15, oui c’est toujours le même dessinateur …
28 février 2018 : Déclaration d’ouverture de chantier faite. A la date demandée par le constructeur.
21 mai 2018 : Enfin le terrassement démarre. (Je vous épargne le nombre de relances / mails / courriers envoyés). A leur contrat il était prévu que 2 mois de préparation. Sauf que, aucune protection du trottoir n’a été faite (alors que nous l’avions bien demandé par écris) et nous avons le droit à une belle fissure sur le trottoir en béton lavé. Je les tiens pour responsable. Pour finir je leur signale qu’ils n’ont pas respecté l’altimétrie décrite sur les plans et que leurs fondations ne sont pas hors-gel.
24 mai 2018 : Encore une intervention du terrassier.
6 juin 2018 : les fondations sont coulées et à la fameuse question « quand est-ce que vous revenez pour faire la suite ? » le conducteur de travaux m’a dit cette superbe phrase « d’habitude on dit aux clients 2 semaines » je ne sais pas trop comment comprendre ça.
18 juin 2018 : Réunion exceptionnelle chez le constructeur. Ils nous expliquent que l’altimétrie n’est toujours pas bonne et qu’ils ne peuvent pas faire le vide sanitaire de 1,25m comme convenue au contrat. Nous pouvons souligner ici que le conducteur de travaux n’a fait aucune vérification d’altimétrie même lors de la deuxième reprise. Ils ont fait passer un géomètre pour contrôler les fondations mais trop tard du coup.
26 juin 2018 : Je suis sur le chantier pour une réunion avec le conducteur de travaux, le directeur technique et le maçon mais ils se sont trompés de date et le maçon à décaler son démarrage… J’ai fait le déplacement pour rien.
29 juin 2018 : Réunion de chantier (cette fois tout le monde est la) pour observer au réel les différences d’altimétrie et prendre une décision. Suivie du montage de 70% du vide sanitaire.
18 juillet 2018 (date non confirmé): A en croire le conducteur de travaux une demi-journée a suffi pour finir le vide sanitaire.
30 juillet 2018 : Nous savons que le fournisseur de poutrelle étais en rupture de stock, maintenant qu’il a du stock, il n’a pas de camion pour livrer sur le chantier et quand il en aura un les maçon seront en vacance. Si rien ne s’arrange la reprise du chantier se fera en septembre.
Nous totalisons donc 6 jours de travail. Je suis dépité par ce manque de réactivité.
Aujourd'hui (30/08/2018) : Nous attendons avec impatience le redémarrage du chantier.