Petit bilan sur le chantier en ce mois d’Août 2019 alors que tous les corps de métiers sont en vacances jusqu'à début spetembre.
- La maçonnerie est quasiment terminée. Il reste les pignons à monter afin de pouvoir mettre en place la charpente par la suite. Puis il y aura les menuiseries à installer pour que la maison soit enfin hors d'eau hors d'air.
- Le travail de maçonnerie semble correct sans plus. Les ouvriers travaillent avec le minimum. Pas de bétonnière, apparemment pas de niveau laser (tout au fil), échafaudage basique. Globalement le travail semble bien fait mais pour avoir vu les maisons en
briques voisines, on constate que le degré de finition est bien moindre, la maçonnerie est moins propre. Il y a beaucoup plus de raccords de briques, des alignements pas droit, des chaînages dont on peut douter. Des morceaux de briques et de sacs de mortiers pour colmater quelques interstices. Ça fait un peu travail de "cochon". Je ne parle pas des saletés qui s’amassent autour du chantier, il va y avoir un sacré travail de déblaiement des déchets à prévoir avant de pouvoir entreprendre les VRD. Bref, on se rassure en se disant qu'il n'y a apparemment pas de défauts majeurs et que tout cela ne devrait pas être apparent au final...
- Les difficultés : Nous les rencontrons au niveau de la future viabilisation de la maison. En effet, le projet nous a été vendu comme une maison individuelle sur terrain viabilisé sur un lot de lotissement qui a été divisé. Le permis de construire avait été déposé en indiquant un raccord de la maison aux viabilités situées en bordure du terrain et accepté ainsi par la Mairie et les services des eaux et électricité. Hélas, j'ai été pris de doute ne voyant ni regards ni logette Enedis en bordure de mon terrain. Les regards et la logette sont sur le terrain des voisins (l'autre moitié). J'ai donc interpellé le notaire et ce fut le branle bas de combat car en effet notre terrain ne pouvait être considéré comme viabilisé. La solution qui nous est alors proposée, soi disant sans surcoût, est la création d'une servitude de passage sur le terrain voisin. Nous avons accepté cette solution afin de ne pas abandonner ce projet qui nous tenait à cœur. Nos voisins étant des amis, ils ont acceptés la création de cette servitude. Nous avons dû dès lors faire modifier notre permis de construire et cela a entraîné plusieurs mois de retard.
La création de cette servitude a cependant engendré de nouveaux problèmes d'ordre financier et technique. En effet, le coût des VRDs budgétisé dans notre prêt ne correspond plus aux travaux qui vont être nécessaires pour relier la maison sur la parcelle voisine. Le terrassement sera plus important, il devra être coordonné avec celui des voisins. Il faut désormais payer un raccordement complet à Enedis (pas de possibilité de se relier sur la logette des voisins malgré la servirtude), il faut payer la mise en place d'un compteur double auprès du service des eaux et refaire tous les regards pour qu'ils puissent être relier à 2 maisons à la fois. Cela augmente d'au moins 50% le budget VRD. Et bien sûr, la partie VRD fait partie des travaux réservés dans le CCMI, donc nous en somme seuls responsables.
Nous sommes donc aller voir les responsables de SFMI et avons exigé qu'ils nous trouvent une solution à ce problème car on nous avait garanti (oralement bien sûr) que la mise en place de la servitude n'aurait pas d'impact sur notre budget. Après nous avoir fait comprendre qu'au final, on était responsable de nos choix et qu'il fallait s'affranchir de toute naïveté dans le monde de la construction (et de fait cela est bien vrai, mais quand on fait sa 1ère construction, et vu le prix que ça coûte, on a tendance à faire confiance aux professionnels), ils ont reconnu le soucis et nous ont proposé de nous trouver un terrassier "local" (en effet notre commercial nous avait fait faire un devis chez un terrassier de l'Hérault alors que nous somme en Savoie, certes sans surcoût mais surtout sans que le terrassier n'ait vu le chantier ni compris les enjeux techniques) avec lequel ils travaillent régulièrement et qui s’occuperait de faire les 2 maisons en même temps en restant au plus près du budget initial. Nous sommes donc dans l'attente de leurs nouvelles à ce sujet en espérant de cette solution soit la bonne.
L'autre bonne surprise qui nous attend concerne la mise en place d'une cuve de récupération des eaux de pluie telle qu'exigé par le service des eaux. L'eau ainsi récupérée doit pouvoir s'écouler de la cuve vers le regard de récupération des eaux de pluie avec un débit de 0,8L/sec. Il s'avère que 2 autres maisons du lotissement, également construite par SFMI, on eu un soucis avec cette cuve du fait que la position de la cuve par rapport à la maison ne permettait pas d'assurer une pente assez importante pour assurer le débit de 0,8L/sec. La solution qu'ils ont trouvé grâce à l'intervention d'un expert (expert qui a d'ailleurs supervisé l'ensemble de leur chantier qui avait débuté avec de nombreuses malfaçons) est de mettre en place une cuve permettant d'immerger une pompe de relevage afin d'assurer le débit requis. Dans notre cas, en raison du passage des réseaux par la servitude, notre cuve sera éloignée du regard d'eau de pluie et nous craignons de faire face au même problème. Seul le terrassier sera en mesure de répondre à cela selon le service des eaux....
- Les surcoûts : Au niveau des surcoûts, et en dehors des conséquences de la servitude de passage, nous avons eu droit à 2 surprises. Tout d'abord, on nous a fait payé un surcoût lié à la nécessité de ré hausser le terre-plein du garage afin que la dalle soit à la bonne hauteur pour que les 2 garages mitoyens soient bien alignés. Petit surcoût mais surcoût quand même. Je ne savais pas sur le moment si c'était bien à nous de payer une telle modification.
Le second surcoût est plus conséquent puisque nous avons dû payer un supplément pour que nos menuiseries extérieures soient grises et assorties à celles de nos voisins (ces derniers ayant validé leur choix bien avant nous et reçu leur permis de construire en conséquence). Nous avions choisi le blanc car sans surcoût au contrat mais le permis de construire a essuyé un refus à cause de cela. Le surcoût s’élève à quelques milliers d'euros. Le constructeur s'est engagé à prendre en charge la moité du prix.
Voilà pour ce 1er bilan. Le délai de construction étant de 14 mois, et le début de chantier officiellement fin février dernier, on garde espoir pour une livraison au printemps prochaine.
Merci pour tous les commentaires,
Pierre