[30] Mon projet voit le jour, enfin !

Extra

Pour les raidisseurs oui ils font tous ça, c’est bien spécifié qu’en zone sismique ils doivent être reliés, j’avais cherché vu qu’ils avaient fait pareil.

Arase :
Dans le cas d'un plancher ou d'un dallage avec planelle, la coupure de capillarité doit se situer à 15 cm minimum au-dessus du sol. Selon les termes du nouveau NF DTU, la coupure de capillarité peut être réalisée soit avec une bande de feuille bitumineuse armée ou une feuille plastique ou élastomère posée à sec sur une couche de mortier de ciment, soit avec un mortier fortement dosé et hydrofugé (en zone sismique, il faudra impérativement choisir cette dernière solution).

Après une semaine de congés et quelques ennuis avec Internet, je poursuis mon récit.
Après ma rencontre avec le CDT sur le terrain, j'ai écrit au commercial (le CDT n'a pas voulu me donner son adresse mail) pour résumer tout ce qui me posait question... La réponse n'a pas tardé : il fallait que j'arrête de poser tant de questions, que si ça continuait le CDT me laisserait coordonner la suite des travaux et surtout, qu'il fallait que je leur fasse CONFIANCE !!! Bref, que je m'écrase. Glups.
En rentrant de congés, surprise : comme de bien entendu, le constructeur n'avait même pas attendu 1 semaine après la dalle pour faire livrer les parpaings. Et la construction des murs a commencé.
Lors d'une visite impromptue sur le terrain, j'ai rencontré le CDT à qui j'ai demandé si le travail effectué lui convenait. Oui, oui m'a-t-il répondu.  Je lui ai montré les cairons cassés, qui ressortent du mur... c'est pas grave, un coup de disqueuse et hop, ça ne se voit plus. Je lui ai demandé que tout ce qui a été déposé sur le terrain d'à côté soit enlevé (polystyrène, ferrailles, planches avec clous, plastiques, sacs vides de ciment, bouteilles, gants, etc). Oui oui, ce sera fait.
Et demain, j'aborde un autre problème : pour aller de l'habitation vers le cellier/garage attenant, il y a un dénivelé de 1 mètre ! Soit, si on respecte les hauteurs/largeurs de marches, un empiètement de 1 mètre. Pour un garage qui fait 3.60 m de large... Tout ça parce qu'il a mis un rang de cairons de plus au lieu de le mettre en haut (il fallait que le faîtage du toit du garage puisse passer sous l'égout du toit de la maison). 20 cm, c'est pas grand chose mais une marche de plus... zut ! Du coup, idem pour l'accès de la cuisine vers la terrasse. et re zut.
Du coup, je vais négocier une plateforme pour sortir de la cuisine. Mais ce n'est pas gagné !
A suivre donc...

Un petit tour sur le terrain... C'est bizarre, j'y vais à des heures différentes, je ne vois jamais les maçons !!! A croire qu'ils travaillent la nuit .
La charpente de l'habitation est posée... Mais là où je suis estomaquée, c'est le montage des échafaudages !!! Et on parle de sécurité ??? Et le CDT accepte ça ??? Pas étonnant qu'il y ait des accidents !
Par contre, je vais poster une question sur la fixation des échafaudages... je n'avais jamais vu ça !
Je fais un peu la gentille avec le CDT mais je ne suis absolument pas ravie du travail effectué. En même temps, je ne suis pas maçon(ne)... Je veux arrêter de me prendre la tête car mes nuits sont de plus en plus courtes et je deviens désagréable .

Quel travail ! Et ça se dit artisan !
J'ai fait confiance à Maisons Vertes du Gard et je le regrette ! Déjà, je savais qu'il fallait être méfiant vis à vis des constructeurs. Mais alors là, c'est le bouquet !
Que ce soit le ferraillage, la dalle, l'élévation des murs et maintenant la couverture... rien ne va.
Sans compter que ces "artisans" ont brûlé sur place TOUT ce qui restait : plastiques d'emballage, tubes de colle, polystyrène, bouteilles... bref ! Maisons VERTES qu'ils se nomment !!!  
J'ai demandé un rendez-vous sur place avec le directeur pour voir comment résoudre d'ores et déjà ces malfaçons.
Ces constructeurs savent qu'ils nous tiennent parce qu'on a un emprunt sur le dos et en attendant, un loyer à payer.

Me voilà de retour après 2 mois d'arrêt de chantier. Le 18 juillet, j'ai eu un RV avec le directeur et le cdt de Maisons Vertes. Pour m'accompagner, j'avais fait appel à un huissier. Ce qu'a apprécié très modérément le constructeur. J'avoue que le directeur a été à l'écoute et a compris pourquoi j'avais provoqué cette réunion. Le cdt, lui, est resté droit dans ses bottes : lui, il sait et ce qu'il fait, il le fait très bien ! En bref, j'ai demandé que la fameuse porte-fenêtre soit déplacée, que les espaces entre les parpaings soient rebouchés et surtout qu'une dalle soit faite sur la terrasse (couverte) pour lui donner une hauteur convenable en sortant de l'habitation. J'ai également demandé que les marches aient une hauteur "normale et confortable" et un giron de 25 cm dans le garage et 30 cm sur l'extérieur. Le 12 septembre, le cdt a enfin fait venir le maçon pour déplacer la porte-fenêtre mal implantée et pour définir ensemble la hauteur des marches. J'ai obtenu qu'il fasse un perron en sortie de la porte-fenêtre. Mais il n'était pas content le monsieur ! Pour la dalle sur la terrasse, le cdt refuse au motif que la dalle serait au niveau de l'isolation... Faut que je pose la question pour savoir ce qu'il en est... Car, après tout, sur mon plan, la terrasse arrivait juste sous le seuil des portes-fenêtres et le plan, ça les engage même s'il me dit que la dessinatrice s'est trompée ! Ce n'est JAMAIS de sa faute à ce cdt !
Bref, vendredi 13 ( ) le maçon a déplacé la porte-fenêtre de quelques centimètres d'après ce qu'on peut imaginer sans les planches de coffrage. J'espère que les chéneaux passeront car c'était le but ! Je lui ai demandé s'il mettait des raidisseurs pour consolider la structure mais il m'a répondu que ce n'était pas la peine car on n'était pas dans une région sismique...
Est-ce que ces raidisseurs auraient été nécessaires ???
Depuis lundi, plus personne.
J'ai demandé au cdt quand est-ce que le plaquiste allait intervenir... "Ah ça... quand il sera disponible". Je lui ai demandé d'avoir les devis les artisans pour les travaux restant à ma charge... "Vous aurez les noms quand le plaquiste aura fini. Pas avant. Vous leur demanderez vous-même les devis". Ce qui n'était pas prévu comme ça. En fait, il me "punit" de ses erreurs... J'ai écrit au directeur mais... rien, pas de signe de vie. J'attends la fin de la semaine avant d'agir plus "frontalement".
Est-ce la politique de Maisons Vertes de faire attendre les clients soucieux de leur construction, histoire de les faire taire et accepter tout et n'importe quoi ?
Pour info, j'ai écrit à la Direction des Fraudes (enfin, ça c'est l'ancien nom, aujourd'hui c'est un nom à rallonge) qui m'a indiqué, notamment, que Maisons Vertes m'a fait signer un "projet de construction avec un prix ferme et définitif" qui comprend les prix des artisans. Maisons Vertes doit donc me fournir ce qu'ils m'ont proposé et qui a fait que j'ai signé avec eux . Ça me rassure car je craignais de devoir faire appel à des artisans avec des tarifs plus élevés. Reste à savoir si ce sont de "bons" artisans !
Autant ce conducteur de travaux est infernal et ne décroche jamais un sourire, autant, le commercial était sympa et correct (mais c'est son rôle !!!).
J'espère vivement revenir très vite avec de bonnes nouvelles...

Et la suite suis intéressée moi !

Bonjour,
Décidément ça commence mal et votre cdt n'a pas l'air facile! En réalité pour nous c'est la même chose, il a réponse à tout, il sait tout, il n'a jamais tord. C'est agaçant et fatiguant. Vous avez l'air de tenir bon et d'avoir le moral. Je m'abonne à votre récit, j'espère que les choses vont s'arranger pour vous.

Bonjour, sa ressemble beaucoup a mon histoire, mais je ne comprend pas que vous restiez impassible. Avez vous encore confiance ?

Me revoilà !
Je profite du confinement pour reprendre mon récit...
Ça y est, la maison est terminée et nous avons emménagé fin février.
Mais ça ne s'est pas passé tout seul avec le constructeur...
Nous avons programmé la remise des clés le 27 janvier sans que la mise en jeu des menuiseries soit faite : cela a fait l'objet de réserves. Et heureusement ! En nettoyant le sol, ça a "accroché" sous la fameuse porte-fenêtre qui a été déplacée. Et là, horreur ! malheur ! on a une différence de 2 cm sur le seuil ! (voir photo) RAR au constructeur en lui demandant de ne pas encaisser le chèque de solde. Trop tard ! Comme par hasard, le comptable avait déposé ce chèque le matin même ! soit, moins de 8 jours après la remise des clés... Pas de nouvelles du constructeur au bout de 3 semaines. J'ai donc pris RV avec le conciliateur de justice. Ma décision est prise : je fais remettre d'aplomb cette porte-fenêtre. Certes, on va retomber dans le chantier mais, tant pis. Je ne veux pas être embêtée dans 3 ans alors qu'il n'y aura plus de garantie. RV est pris avec le directeur de Maisons Vertes et le conciliateur pour le 18 mars. Pas de chance, confinement oblige, le RV est reporté. Mais je ne lâche rien ! Ce qui est sympa aussi c'est de constater que le carreleur (qui travaille pour Maisons Vertes) ne m'a surtout rien dit lors de la pose du carrelage...

Après les malfaçons sur la construction de la maison, encore des tracas. Pas bien méchants mais quand même ! J'avais demandé à être présente pour la pose des chéneaux car je voulais voir comment ça se passait avec le camion. Eh bien, raté ! Un samedi, à 13 h 00, le poseur m'appelle pour me dire qu'il avait fini : il fallait que je vienne pour payer ! Déception : non seulement je ne pouvais pas venir mais je n'avais pas vu comment ça se passait. "ils" avaient oublié de me prévenir. Quand je suis allée sur le chantier le lundi, surprise ! les chéneaux n'avaient pas été posés là où ils auraient dû l'être !!! j'avais vu avec le commercial, sur place, en expliquant que je voulais récupérer l'eau de pluie dans une cuve enterrée et qu'il fallait donc modifier le plan qu'il avait conçu. Ça me coûtait un peu plus cher mais, bon, c'était ok. Je n'ai donc pas payé le solde. 2 mois après, le commercial s'est enfin manifesté. Il était tout confus. Il nous a proposé de mettre des "rallonges" et des regards pour amener l'eau vers la cuve. OK. Manque de bol, c'était quelques jours avant le confinement ! donc, on attend...

Nous avons choisi une cuisine chez SoCooc à Nîmes. Livraison prévue mi-janvier. Mais surprise : on nous livrait mi-décembre. Eh bien non ! On voulait finir les peintures (surtout aux plafonds) AVANT d'avoir des cartons plein partout. Le livreur m'a indiqué que j'aurais des frais de garde à payer. Alors là, trop c'est trop ! J'ai appelé SoCooc pour leur dire qu'un engagement, c'est un engagement et qu'il était hors de question que je paye quoi que ce soit. Non, mais. Par gentillesse, j'ai accepté une livraison pour début janvier. On a stocké les cartons dans 2 chambres pour finir les peintures. Ouverture d'un carton : une porte abîmée. Appel à SoCooc : ils commandent une porte qu'on aura la semaine suivante... Montage mi-janvier. Bonne qualité, montage "facile". On arrive au bout, ouf ! Ah ? mais il manque un champ sur le côté ? Appel à SoCooc. J'explique qu'il manque un champ (spécial à poser), que je n'ai toujours pas la porte. "On vous envoie ça"... Ben non, erreur dans la conception : je veux qu'un poseur vienne poser ce champ. Ils refusent au motif qu'ils ne peuvent pas poser ce champ en usine et que la vendeuse aurait dû me prévenir !!! Après 1 mois de palabres sans résultat, j'ai contacté le conciliateur de justice (il commence à me connaître !). Il a envoyé un recommandé à SoCooc le vendredi. Le vendredi suivant, un responsable est venu avec un poseur : le champ a été posé et la porte mise en place ! Merci Monsieur le Conciliateur ! Depuis, nous avons une jolie cuisine même s'il manque le lave-vaisselle qui nous a lâché juste avant le déménagement

Après bien des discussions avec mon compagnon, on trouve enfin un meuble de salle-de-bains qui nous convient à tous les deux ! Bon, il coûte cher mais on l'a. Problème : commandé mi-janvier - livraison mi-mars alors qu'on emménage fin février. Tant pis, on se brossera les dents dans le lave-mains des WC... Y'a pire comme situation. Livraison le vendredi. On le monte le samedi. Zut, il faut découper car le lavabo ne rentre pas. Appel à Mobalpa : ben oui, les poseurs font ça à chaque fois... On découpe, ça rentre. On raccorde, super. On silicone, OK ! On met un tiroir... comme sur des roulettes ! On veut mettre le deuxième... Oh non ! Ils ont oublié la découpe pour le siphon !!! Si, si, vrai de vrai !!! Un meuble à près de 1 500 € !!! Je suis dégoûtée. J'appelle le lundi : pas de problème, on vous en commande un autre. Et mardi : confinement ! Donc on aura ce tiroir... un jour !!! Mais bon, on se brosse les dents dans la salle-de-bains