La parcelle A où se construit la maison est voisine des parcelles B et C au nord et à l’ouest, qui ont la même propriétaire, et de la parcelle D à l’est.
Lors du montage des murs le maçon a laissé tomber pas mal de mortier sur une toiture fibro d’une annexe de la maison dans B, et aussi dans le jardin D
Les propriétaires, bien sur, ne sont pas contents, et me l’ont signifié.
Il y a donc une négligence du maître d’œuvre qui n’a pas su prévoir des protections au moyen de bâches.
Mais de plus les voisins n’ont pas apprécié cette construction pour les raisons ci après.
Dans D, La nouvelle maison projette un ombre qui
commence à se développer vers 16h (heure d’été) et qui, d’après le site
Sunearthtools a un extension au sol de ~1,9 m à 17h perpendiculairement au mur de séparation, puis à 18h de ~7,6 m.
La maison située dans D projette, elle même, une ombre qui à 18h envahit le terrain D vers le nord-est.
Et le mur de séparation de ce coté, avec une hauteur de 3 m, étendait aussi son ombre sur le terrain D avant nouvelle construction.
Donc, la parcelle D était déjà très ombragée à 17h.
C’est vrai aussi que la nouvelle construction par sa hauteur occasionne une perte de vue du ciel, perte de vue qui existait aussi avec le mur de 3 m, mais était moins importante.
En considérant l’élévation du soleil et son azimut, à partir de 11h (heure d’été), on voit que les pertes d’ensoleillement dans B et C sont assez faibles.
La propriétaire des parcelles B et C, dès la vue du panneau du P-C, avait déposé un recours en mairie, mais celui-ci avait été repoussé.
Elle est mécontente (en plus du tombé de mortier) de la possibilité de vue plongeante sur sa propriété C depuis une fenêtre sous le chien assis.
Cette fenêtre à 3 m de la séparation respecte la réglementation : article 678 du code civil.
En outre, les fenêtres de la maison dans C offrent aussi une possibilité de vue plongeante sur A, et cela depuis longtemps.
Possibilités de vues ; cela ne signifie pas qu’il y aurait un regard curieux, c’est seulement possible.
C’est donc l’apparition d’une réciprocité qui horripile.
Il existe aussi sur la nouvelle maison des velux trop près (selon la règle des 1,90 m) des limites de séparation, avec C, marqué sur l’image ci-dessus, et aussi à l’est avec D.
Les professionnels intervenant ont donc commis des erreurs.
- L’architecte qui a positionné les velux dans ses plans .
- L’urbanisme et l’ABF qui les ont acceptés.
- Le constructeur qui les a mis en œuvre.
Ces velux sont nettement au dessus des planchers et le curieux
éventuel aurait besoin d’un échelle pour voir chez le voisin; néanmoins l’article 678 s’impose .
Mais la propriétaire nord a profité de cette trop faible proximité pour poser des conditions d’accès à son terrain, et emm...bêter au maximum , donnant ainsi une suite au rejet de son recours.
L’accès est nécessaire pour procéder à l’enduisage des pignons nord.
Les conditions posées sont: opacifier les vitres, et bloquer les fenêtres en ouverture, y compris celle sous le chien assis.
Un procès pour obtenir le tour d’échelle n’aurait pas eu un résultat favorable à cause du velux litigieux.
J’ai attiré l’attention de CBI sur la réglementation dès le mois d’octobre (2020) et ai demandé de satisfaire les demandes (opacifier et bloquer les fenêtres).
Mais CBI a tergiversé, atermoyé, pour enfin me suggérer de le faire moi-même : message vocal du maître d’œuvre du 19 décembre (2020).
Je n’ai nullement à intervenir sur le chantier ; cela risquerait d’aliéner des garanties de bonne réalisation ou de bon fonctionnement.
D’ailleurs depuis la pose des portes et fenêtres je ne peux plus entrer dans la maison.
Le 3 janvier 2021, notant que la fin du chantier prévu pour durer 12 mois, arrive à échéance, j’écris au PDG de Maison CBI.
J’exprime mon impression d’un manque de loyauté de l’entreprise CBI à mon égard.
Je recopie les e-mails échangés avec le maître d’œuvre ainsi que son message vocal du 29 décembre.
Et je lui demande d’intervenir pour faire avancer le chantier.
Le 18 janvier CBI s’engage enfin à réaliser les conditions préalables et propose les premiers jours de février pour l’enduisage nord.
En février CBI invoque des conditions météorologiques défavorables.
Mais elles ne le sont pas pendant tout ce mois !
13 mars 2021
Les enduiseurs viennent poser les échafaudages le long des murs coté jardin ; pignons et façades.
Le lendemain, ils commencent à enduire.
Le travail avance vite.
L’un des hommes projette l’enduit avec le pistolet tandis que l’autre au dessus l’aplanit avec une large raclette.
16 mars 2021, 17 h, les murs coté jardin sont enduits et les échafaudages démontés.
Le lendemain la façade accessible seulement par la parcelle D, à l’est, est aussi enduite.
L’entrée dans celle-ci, permise par le propriétaire, offre un passage trop étroit pour la machine à enduire.
Elle est donc laissée sur place devant la maison et le tuyau avec son pistolet sont passés au dessus du bord de toit (flèche rouge) par un enduiseur grimpé sur une échelle à un autre installé sur un échafaudage dans le jardin de la parcelle D.
01/04 : arrivée matériaux, plaques placoplâtre, rails, balles de laine de verre
02/04 : Gros travail de rangement du tout à l’intérieur la maison.
Dans les jours qui suivent les plaquistes fixent (clouent?) à l’étage, des montants et des rails sur les murs, sur les éléments de charpente du plafond, mais sur le plafond seulement au rez de chaussée.
De la laine de verre, épaisseur 30 cm, est étendue à l’étage en sous pente sur les rails.
Les murs restent nus car les pignons au nord restent sans enduit.
8/05/2021 :
Électricien et plombier posent diverses gaines pour relier les futurs matériels : chaudière,
radiateurs, gazinière, évier, douche, lavabos, lampes d’éclairage,
J’ai craint un moment qu’on ait prévu des radiateurs électriques, car les gaines repérées aux emplacements prévus contiennent des fils électriques.
On m’a rassuré en m’informant que ces fils serviront à guider les tuyaux en plastique d’alimentation de
radiateurs à eau.
Avril et mai passent, mais l’enduisage du pignon nord n’est toujours pas réalisé.
Les isolants intérieurs sur les murs ne peuvent être posés tant que cet enduisage nord n’est pas fait car l’entrée d’humidité pourrait imprégner la laine de verre et produire des moisissures.
Après avoir remarqué l’oubli des débords de toiture et ensuite subi les doléances des voisins pour les tombés de mortier et les positions litigieuses des velux, j’ai signé un contrat de visite avec un expert en bâtiment.
Un rendez-vous a été convenu pour sa visite le 26 mai (2021)
Il a vérifié et constaté avec un appareil détecteur la présence des poteaux dans les murs, sauf un qui semble manquer près d’une fenêtre de pignon coté jardin.
Un peu d’humidité a été remarqué au sol du rez de chaussée dans un angle entre pignon et façade est.
Des chutes de mortier sont restés collées dans l’espace de dilatation et un peu accumulées au pied des murs entre les deux maisons.
L’humidité remarquée a certainement pour départ le ruissellement possible entre les murs des deux maisons et sa conservation sur le mortier entassé en bas.
31 mai 2021
Enfin CBI se décide à faire venir les artisans dans la cour de la parcelle nord.
Le couvreur fixe une gouttière sur les pignons pour en collecter la pluie.
Cette eau rejoint la descente de gouttière coté jardin par un tuyau traversant la salle d’eau du RdC.