Compromis terrain le 29 octobre 2008
PC OK : 23 juin 2009 dur dur
Signature du terrain : 3 juillet
Début des travaux : 11 septembre
Les déboires :
http://www.forumconstruire.com/recits/recit-3607.php
AAMOI adh 2767
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Blooby le 01/05/2015 à 12h09
Yep !
Une grande étape de la construction : l'assemblage des cadres de murs de l'ossature !
Quand on imagine la construction de sa maison, on pense souvent à cette étape là qui est vraiment symbolique et qui va assez vite. Du moins, on voit très vite le travail qu'on est en train d'accomplir. C'est une partie qui est vraiment sympa ! On décrypte les plans, on voit comment assembler telle ou telle pièce, on trace, on scie du bois, on utilise enfin les outils qu'on a achetés , et au final, on voit nos murs apparaître. C'est génial !
C'est plutôt simple et ludique. On place au sol les montants et les lisses qu'on a déjà tracés et coupés selon les plans de structure. Et aussi pour voir la gueule du mur, si on se goure pas de sens, qu'on mette pas une porte là où il n'y en a pas. Une fois que toutes les pièces du murs sont au sol et à peu près disposés pareil que sur le plan, on commence à tracer les côtes sur les bois, à repérer chaque montant sur les lisses hautes et basses etc. Et ensuite, il n'y a "plus qu'à" assembler.
On est parti sur des vis 6x120 pour l'assemblage. Et des 6x100 pour fixer les entretoises en guêpes car sinon, la vis dépasserait de l'autre côté.
Il faut surtout faire gaffe à l'équerrage des bois entre eux : que les montants et les lisses soient bien d'équerre par rapport au sol (d'où l'importance d'avoir un sol bien plat et bien fait).
On utilise une équerre et un maillet pour corriger d'un côté ou de l'autre l'équerrage.
Parfois, ça suffit pas pour que ça soit bien d'équerre. Du coup, on utilise un serre-joint. En fait, on fixe une première vis, on ajuste l'équerrage avec le serre-joint et une fois que tout est d'aplomb, on visse la 2ème vis.
On utilise aussi beaucoup le serre-joint pour coller à fond des montants entre eux quand il faut les maintenir bien ensemble. 1, 2 ou 3 serre joints et on visse.
Pareil, bien vérifier l'équerrage des montants quand ils sont collés. Parce qu'utiliser le serre-joint pour ramener un montant d'aplomb, ca va, mais ramener 3 ou 4 montants collés, c'est carrément difficile. Il faut limite procéder 2 par 2 des fois, c'est à dire fixer 2 montants entre eux bien d'équerre, et après venir fixer le 3ème ou le 4ème avec.
Il faut aussi vérifier la planéité du cadre, que les montants soient tous sur le même plan de niveau pour éviter les décalages. Sinon après, le contreventement ne se plaque pas bien ou le cadre est légèrement voilé.
Une petite astuce pour ramener un montant qui n'est pas d'équerre quand on ne peut pas utiliser le maillet ou le serre joint par manque de place : fixer un petit bastaing sur le ou les montants à ramener d'aplomb et ça se fait tout seul ;)
On coupe également les petits montants qui viennent au dessus des linteaux en LC. Ya un peu de découpe à faire et c'est vite galère si on a pas les bons outils...
Une bonne scie à onglet règle souvent les problèmes de découpe
Et quand la radial ne suffit pas, on bascule sur la sabre, notamment pour réaliser les encoches.
Sur nos plans, il y avait de temps en temps des cales à insérer entre certains montants. En fait, il y a des encoches sur le haut de nos murs pour pouvoir accueillir les poutres LC du plancher. Du coup, il fallait bien (en se gardant une petite marge) diviser l'épaisseur de l'encoche en nombre de montants. Et, les poutres faisant 120mm d'épaisseur majoritairement, et les montants 45mm chacun, ca ne faisait pas un compte rond, il a donc fallut déligner certains montants. Pas facile avec les outils qu'on avaient. Mais on s'est démerdé quand même avec une plongeante.
Parfois, il faut retourner les murs ou les déplacer, et là, il faut être malin
Ca évite de se casser le dos tout le temps lol
Avant de contreventer, on vérifie l'équerrage du cadre.
Ca donne déjà un bon aperçu si le mur est d'équerre.
Et ensuite, on vérifie les diagonales.
Si tout est bon, on peut commencer à placer les plaques de contreventement. Mais la plupart du temps, on doit retoucher un poil.
Du coup, une bonne technique pour ramener d'équerre un cadre d'ossature consiste à utiliser une sangle à cliquet avec 2 crochets aux extrémités. On la place sur la diagonale la plus longue (trop longue), et on met quelques coups de cliquets pour la réduire jusqu'à obtenir la bonne côte. Ca marche plutôt pas mal. Il faut considérer l'élasticité de la sangle aussi...et les crochets rentrent un peu dans le bois aux angles. Du coup, ça peut fausser un peu les résultats. Nous, ,on prenait un maillet et on tapait sur l'angle qu'on devait ramener. Ca, cumulé avec la technique de la sangle, ça marche bien. Il faut toujours vérifier l'équerrage à la fin également avant de fixer les panneaux de contreventement.
Après, il faut couper les plaques de DFP selon les plans de structure.
De la même manière, on suit les côtes fournies, on trace, on découpe etc...
Une fois qu'on a coupé les plaques, on les dispose sur le cadre d'ossature, on vérifie bien l'équerrage, l'espace entre les plaques (4mm) pour la dilatation du bois et on clou ! On garde le cadre sanglé pour contraindre l'équerrage si besoin, on vient clouer un plaque à l'angle où il n'y a pas de sangle. De cette manière, le contreventement du cadre est fait, ça le contraint à rester dans cette position et garder la bonne diagonale. Une fois que l'angle est cloué sur 1 ou 2m dans les 2 sens, on relâche et on enlève la sangle pour ne pas la laisser coincée et on cloue le reste du panneau.
Après pour les autres panneaux, on commençait toujours par clouer à la main aux 4 angles et on n'enfonçait pas la totalité du clou de manière à pouvoir l'enlever si une plaque n'était pas bien placée par rapport aux autres.
Ensuite, une fois que toute les plaques sont placées et pré-clouées aux angles, on peut faire chauffer le compresseur ;)
Tous les 15cm au pourtour des panneaux et tous les 30cm à l'intérieur.
On trace l'emplacement des montants au cordeau pour les repérer sur les plaques avant de clouer.
Un super jeu de construction !
Je dirais qu'en terme de temps, on passe environ 1 bonne heure pour assembler le cadre des petits murs. Ceux qui sont plus complexes genre avec une porte ou une fenêtre, on arrive facilement à 2h30 de taff.
Après le contreventement, ça peut aller super vite comme super lentement si tu revérifies 100 fois tes côtes pour ne pas te gourer. Disons qu'on mettait à peu près 1h pour tracer et couper les plaques d'un mur. Et après, tout dépend la gueule du mur mais grosso modo 1h30 pour équerrer, placer les plaques de DFP et clouer le tout.
Impressionnée et très utile ces détails pour ce ceux qui souhaiterons réaliser tout comme vous leur maison et seront confrontés aux mêmes problèmes.
ça me fait plaisir de voir une femme sur le chantier
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Blooby le 01/05/2015 à 21h27
Et ca continue !
Après l'assemblage vient le levage bien sur.
Alors, pour éviter les soucis de dos, le mieux c'est de lever tous les panneaux à la grue ou au manitou. Mais notre système de levage s'étant écrasé récemment au sol, on ne pouvait plus le faire. Alors, on aurait pu louer un manitou mais ca reste cher, et avec ce qu'il nous est arrivé ces derniers temps, on est devenu ric rac en budget. Du coup, une bonne bande de potes devrait faire l'affaire pour lever tout ça ;)
Avant de lever les murs, le mieux c'est d'avoir organiser au préalable l'ordre dans lequel les murs vont être levés. Dans notre cas, nous n'avions pas encore les LC quand on a commencé l'assemblage, du coup, on a du attaquer par les murs sans linteaux et non dans l'ordre du futur levage. Pour de l'ossature 145, ca passe encore, de les brasser à la main, car même un mur de 6m se lève à 4 mais en 220 par exemple, c'est tout de suite plus problématique. Donc dans la mesure du possible, faire le tas de mur dans l'ordre dans le lequel ils seront montés.
Premier mur de monté !
Et une sorte de grande satisfaction arrive d'un coup pour pas grand chose, mais ça fait du bien quand même.
Les murs avec des renforts (+ de montants) pour les descentes de charges des poutres et avec des LC en guise de linteaux sont assez costauds à déplacer quand ils sont contreventés. 4 bonhommes forts, ca devient limite... On avait pas mal de monde ce jour là, du coup, on a pas trop forcé, c'est passé en douceur.
Quand on lève un mur, il faut faire attention au dépassement des plaques de contreventement qui reviennent sur la sablière. Si le mur est levé trop à l'intérieur, ça peut casser les extrémités des plaques donc bien faire attention à ce que le dépassement soit quelques centimètres en dehors de la sablière. Une fois debout, on le fait glisser jusqu'à atteindre le mur en place et ensuite, on vient plaquer le dépassement de contreventement contre la sablière en tapant sur le mur à la masse.
Ensuite, on fixe des étais pour que le mur ne puisse pas tomber d'un côté ou de l'autre. On peut utiliser des montants en bois qu'on vient fixer dans la dalle ou dans la terre à l'extérieur, ça marche bien aussi. Disons qu'avec des étais réglables, c'est plus facile pour ajuster l'aplomb des murs ensuite.
Pour l'assemblage des murs entre eux, on utilise des serre-joints de manière à bien plaquer les montants d'extrémités entre eux. Dans l'idéal, on ne doit voir aucune fentes entre chaque mur. Pas évident des fois parce que certaines pièces de bois sont voilées, le contreventement contraint le mur dans le sens opposé au contreventement du mur qu'on veut lui accoler, donc il faut parfois forcer beaucoup sur les serre-joints, utiliser des étais pour pousser ou tirer les panneaux etc.
Donc une fois qu'on a bien joint les murs entre eux, on fixe des vis en quinconce sur toute la hauteur des montants. On a utilisé des vis à tête plate 6x80 pour plaquer vraiment à fond les montants d'extrémités entre eux.
Et pour fixer les murs sur les sablières, on a utilisé 2 vis de 100 croisées à 45°, tous les 40cm.
Il y aura par la suite des équerres pour fixer les murs à la dalle elle-même.
Si l'aplomb des murs n'est tout à fait exact à ce niveau, ce n'est pas très grave. C'est lorsque le plancher sera posé qu'il faudra ajuster au besoin les aplombs. Surtout quand il n'y a pas beaucoup de refend comme dans notre projet. Lors du montage des refends, l'aplomb sera ajusté également. En revanche, il faut faire attention à la planéité de l'assemblage des murs. Certains peuvent être d'aplomb mais le côté d'un mur peut être plus à l'intérieur que l'autre côté de ce mur, tout en étant parfaitement aligné au niveau de la sablière. Du coup, il faut utiliser les étais pour ramener la jonction des murs en haut, vers l'intérieur ou l'extérieur de manière à être bien rectiligne.
On finit de contreventer les derniers murs et on les lève dans la foulée.
On peaufine quelques entretoises. Dans la bagarre, on avait oublié un linteau (étant donné qu'on n'avait pas de LC au début mais qu'on a quand même assemblé le mur) et les petits montants sur un des premiers murs. Du coup, vu qu'il était déjà levé et fixé, on a placé le linteau à bout de bras et fixé les petits montants avec. Ca a bien récupéré la lisse haute de la fenêtre qui était carrément bombée ! Bref, tout est nickel maintenant.
On renforce un peu les angles avec des barres de 95 fixées sur les lisses hautes. Et pour ne pas affecter trop l'aplomb du mur pendant le vissage, l'échelle n'est pas contre le mur mais contre un pote....ouais ça arrive
Un peu plus de 1 jour pour lever les 13 murs extérieurs du RDC.
Ca fait bizarre de voir sa maison sortir du sol comme ça. Tu te dis, hier, y'avait une dalle de béton, aujourd'hui, y'a presqu'une maison ! Les voisins n'en sont pas revenus. Et il n'y a pas qu'eux
Même nous, on a du mal à réaliser que maintenant, on circule dans ce qu'on a imaginé il y a quelques années...!
Bref, une étape qui mérite bien une bière
Allez je file !
D'après les photos,on croirait qu'il fait tjs beau chez vous,enfin depuis le terrassement....
Beau travail et super article,vous avancez super vite.Vous travaillez juste le soir et week end ou à temps plein sur la maison?
Ptite question, comment tu gères au niveau assurance? Mon assurance, la Macif n'assure que clos et couvert, du coup pendant la phase d'assemblage, t'as juste les yeux pour pleurer si un gars de fait crâmer la structure, et c'est déjà arrivé dans la région.
Félicitation. Un vrai légo geant.
J'imagine votre joie, de voir la maison prendre en forme et pouvoir commencer à circuler à l'intérieur et imaginer les volumes.
Ce plaisir et mérité
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
C'est vrai qu'on est allé super vite ces derniers temps, mais c'est parce que le père de ma chérie est spécialement venu des US pour nous filer un coup de main et une copine à lui nous a rejoint. Du coup, on était 4 pendant 2 semaines, voir plus à certains moments clés. Et en plus de ça, ça a été 2 semaines de ciel bleu !! Forcément, ça a dépoté grave ;)
Maintenant, on n'est plus que tous les 2, et le temps a un peu changé. Ca avance plus lentement mais ça avance.
On a commencé le travail du bois le 5 avril et le 16 avril, tous les murs extérieurs étaient montés.
Pour la construction, on s'est donné autour des 150 000 € pour la construction en se disant qu'on pourrait aller jusqu'à 160 000 € selon les imprévus.
Et pour l'instant, on rentre plutôt dans nos clous donc ca va.
J'avais prévu 22 400 € de budget pour le bois dans mon estimation de base et au final, je suis à 22 700 €
Niveau assurance, bah c'est moi qui assure mon chantier en restant 24/24h dessus... j'ai pas trouvé d'assurance qui puisse me proposer une solution tant que j'suis pas HEHA. Même mon container ils ne voulaient pas l'assurer alors franchement...
Si qqn a une solution je suis preneur, j'avoue que j'me suis pas penché à fond sur la question, peut-être qu'il y a des solutions.
C'est vrai qu'on n'a pas eu trop à se plaindre cette année pour le temps. Mais c'est pas pour autant qu'on s'est pas pris des bonnes drash dans la gueule Parce que la boue, elle est là que si ça pleut, et j'peux t'assurer que j'en ai eu ma dose.
J'suis à temps plein sur la maison et ma copine à mi temps disons.
Et j'ai toujours été impressionné par les auto constructeurs qui gardent leur job en plus de la construction comme toi CrazyOrk. Au départ, j'avais ma boite de com et je voulais cumuler les 2, mais maintenant, je sais que si je l'avais fait, j'aurais mal fait les 2. Déjà, physiquement, gérer les 2, c'est très lourd je trouve, mais moralement, switcher de l'un à l'autre constamment, c'est usant au possible.
Ca arrive, ça arrive bientôt Mais d'abord, je dois faire mon plancher.
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Blooby le 06/05/2015 à 00h38
Salut salut !
Un p'tit article sur les derniers murs du RDC.
Après les murs extérieurs viennent les murs de refends. On en a pas des masses et même s'ils sont moins épais, ça demande quasiment autant de boulot que le reste. La seule différence, c'est qu'ils sont moins lourds et du coup, c'est plus agréable pour nos bras
Donc, mêmes étapes, on trace, on débite, on assemble, on visse, on équerre, on clou, on lève.
Faut que je m'habitue pour les jours où je suis tout seul
Nos murs de refends sont en 95mm et ils sont contreventés des 2 côtés en OSB 3 en 13mm. OSB parce que c'est moins cher que le DFP et il n'y a pas besoin de DFP entre 2 pièces intérieurs. Le DFP étant utilisé en contreventement des murs extérieurs pour laisser migrer plus facilement la vapeur d'eau entre l'intérieur et l'extérieur. Nous avons choisi d'avoir des parois perméable à la vapeur d'eau. Mais j'y reviendrai plus tard.
Une fois que tout est ok, on lève même sous la pluie.
On avait déjà placé les sablières des refends en prenant soin de placer une petite rupture de capillarité en dessous, ici des bandes de polyane. On les a fixé avec des vis à béton 7,5x100 comme les sablières des murs extérieurs, tous les 40cm.
Etant donné qu'on a bien forcé sur le chaînage de ferraille dans la dalle sous les refends, bah ça se ressent au niveau du perçage : on a pété 3 mèches de 6 !
Du coup, OSB des 2 côtés mais je contrevente uniquement 1 côté pour le montage parce que je veux isoler mes parois et je n'ai pas encore l'isolant... Par contre, il faut faire attention de contreventer le bon côté, dans le sens où il y a parfois un côté qui arrange beaucoup plus que l'autre. Notamment à la jonction de 2 refends : l'un doit venir contre l'autre donc s'assurer que le contreventement d'un mur (l'OSB) vient contre l'autre mur et ne pas faire l'inverse, auquel cas il y aurait un jour (de l'épaisseur de l'OSB) à la jonction, pas facile pour le fixer après...
On vérifie bien les aplombs et l'équerrage entre refends. Surtout si les murs extérieurs n'étaient pas super droits, c'est le moment de bien les caler, par rapport aux refends.
On joue un peu de la masse de temps en temps dans les endroits qui ne viennent pas tout seul.
Une petite goutte d'huile dans le cloueur pour plus de fluidité et éviter les blocages intempestifs.
Et voilà !
Ca délimite bien les espaces maintenant, et on se rend bien compte des volumes.....c'est grand !!
Tu ne protèges pas de la pluie les panneaux posés? t'as pas peur que l'eau attaque le contreventement par le haut puisque l'arrête n'est pas recouverte? Beau boulot
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Non, je ne les protège pas.
D'une part parce que déjà, si je devais toujours tout protéger, ça prendrait un temps de fou à couvrir et découvrir tout le temps.
De plus, les panneaux DFP font parepluie donc tant que c'est à la vertical, ça ruisselle et ça n'attaque pas le panneau, même l'arrête en haut. Les panneaux stockés à l'horizontal sont eux bien protégés.
Je n'ai pas assez de bâches pour tout protéger et c'est un peu piégeux de bâcher tout car faut être sûr de l'étanchéité des protections mises en place; un p'tit trou à un endroit va concentrer toute la flotte et ce s'ra encore pire.
Entre le vent qu'il y a ici et le soleil, ça sèche en moins de 2 ;) S'il pleut pendant la nuit et que la journée laisse place à un peu de soleil et du vent, tout mes murs sont secs. Et j'ai vérifié plusieurs fois les arrêtes comme tu le mentionnes, et ça n'a pas bougé.
Non par contre, faut que je fasse attention à la dalle. Car les sablières avec les bandes d'arase emprisonnent l'eau de pluie et s'il pleut bcp rapidement, ça fait une piscine ! Les sablières sont blindées de flotte et ça transmet un peu aux lisses basses des murs donc c'est surtout à ces niveaux là qu'il faut que j'fasse gaffe.
Mais bon, j'suis d'accord avec toi dans le principe, j'suis pas super serein quand il se met à dracher plusieurs jours...
Oulla oui.... On est dans une région ou on voit plus l'eau que le soleil !
Mon ossature a pris bon nombre de fois l'eau sans pouvoir être protégée. Comme toi je ne pouvais pas tout bâcher... J'ai eut jusqu'à 320m2 de panneaux "exposés"...
Finalement (bon je suis très "maniaque") je me suis vraiment mis la rate au court bouillon chaque jour ou il a plu... Pour rien, comme tu dis, il faut juste ne pas emprisonner l'eau tout sèche bien.. Mon ossature qui a été détrempée est aujourd'hui a moins de 11% d'humidité.
J'ai perdu beaucoup de temps à bacher/débâcher pour finalement rien car comme tu dis, le ,bâches on vite un trou, qui concentre l'eau etc...
« Il est venu le temps de monter les lamellés collés, youhou ! »
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Blooby le 16/05/2015 à 12h10
Bonjour !
Encore une journée où il ne fait QUE pleuvoir... des fois, c'est vraiment insupportable, on a l'impression que ça ne va jamais s'arrêter !
Bref, ça me fait une petit pause où je peux faire un p'tit article sur la pose des poutres lamellées collées.
La grue étant complètement hors d'usage, il fallait bien trouver une technique pour lever les poutres autrement qu'à la main parce que certaines du plancher font 9m en section 12x32cm donc ça se porte pratiquement plus...
Madame travaillant dans le spectacle lumière, elle a demandé à une boîte de la région de nous prêter ce qu'on appelle des pieds ST24.
En fait, à la base, ses pieds réglables servent à monter des ponts lumières pour des scènes de spectacles ou concerts. On les a donc détourner pour en faire un moyen de levage de poutre. Et franchement, ça marche vraiment super bien
Ce sont des pieds à crémaillère qui lèvent environ 300kg. De quoi lever la plupart de nos LC (lamellés collés).
Mais avant ça, il faut fixer toutes les lisses de chaînage, c'est à dire les lisses qui viennent au dessus des cadres de murs. Il s'agit de solidariser un peu plus les murs entre eux et de rattraper les petits défauts de planéité.
On cale des serre-joints pour bien maintenir la pièce au mur. On visse à 45° 2 vis de 6x100 tous les 40cm.
De la même manière que les sablières, l'angle se fait dans l'autre sens par rapport au mur. La lisse de chaînage continue sur le mur qui est perpendiculaire, là où le mur s'arrêtent pour venir contre l'autre.
Et même chose pour la jonction avec les murs de refends.
Une fois que toutes les lisses de chaînage sont posées (une bonne journée de boulot qd mm), il faut amener les LC dans la maison. Et ça, il a bien fallu le faire à la main. Donc quelques bras de réquisitionner et le travail s'est fait sans douleur, non sans transpirer
Bon, à 2 bonhommes bien costauds, ça peut se brasser à 2, pas longtemps, mais ça peut A partir de 9 ou 10m en section 12*32, ça commence vraiment à faire lourd. On s'est aidé des tas de bois qui entourent la maison pour moins se fatiguer et faire "glisser" les LC quand on le pouvait.
On a placé tous les LC à peu près là où ils doivent se lever. Ainsi, on avait juste à les placer sur les pieds ST et les lever.
Voilà l'arrivée de ces bébêtes :
Pas facile à amener sur notre dalle par le chemin boueux. On s'est démerdé avec des grosses planches qu'on déplaçaient au fur et à mesure. Parce qu'on dirait pas comme ça, mais ça pèse un âne mort ces trucs, limite plus que les poutres ! Heureusement que c'est sur roulettes...
Par contre, une fois sur la dalle, c'est top, on les bouge super facilement et on a tout levé avec.
Avant de lever, il fallait pratiquement toutes les recouper. Encore une fois, c'est moins cher de prendre des côtes "rondes" et ensuite de couper soi-même et de toute façon, ils ne proposent pas la coupe à la côte exacte. Donc par exemple pour une LC de 7m34, j'ai commandé une LC de 7m50.
Et il fallait de toute manière que je fasse des encoches sur la plupart des LC. Donc c'est parti pour débiter et réaliser les encoches de toutes les poutres.
Alors, selon l'encoche à faire, on utilisait différents outils. J'ai cru pouvoir couper les plus petites avec la radiale mais ça ne passait pas, même avec la lame de 305... Du coup, on a tout fait avec une circulaire, une sabre, et une égoïne.
Parfois, on terminait au ciseau à bois parce que la sabre, ça fait pas un travail nickel.
Sinon, à l'égoïne, ça se fait bien. Je pensais que ça allait être plus dur et plus long que ça mais ca va. Bon, forcément, à la fin de journée, le bras a un peu gonflé
Après, on a refait quelques aplombs de murs, histoire qu'on ne galère pas à rentrer les LC dans les encoches.
Pour ça, on se basait par rapport aux plans mais aussi à la réalité. Parce que "normalement", ça rentre, mais parfois en vrai, c'est pas tout à fait pareil. Du coup, mieux vaut reprendre la côte réelle, la comparer avec la côte théorique et voir si ça colle. Et si ça colle pas, toujours se demander pourquoi et trouver l'explication. Et ensuite on jugeait si on continuait avec l'erreur ou s'il fallait absolument la corriger. Faut pas se dire "Oh bin on n'est pas au mm près, ça reste de la construction. Parce qu'après, on peut avoir des mauvaises surprises par la suite.
On vissait un montant à l'horizontale en pied de mur perpendiculaire au mur et on fixait un étai sur ce montant et les montants de murs pour contraindre l'aplomb du mur.
Et ensuite, on vérifiait la côte réelle.
Une fois qu'on avait fait les encoches et que les longueurs de poutres étaient ok, on pouvait lever.
On vérifie l'aplomb de la poutre et on visse.
On a utilisé des vis de 7x220, fixées dans les lisses hautes.
Le tout c'est d'être bien droit quand on visse pour bien viser la lisse qui est derrière. Aucune visse ne doit dépasser dans les caissons d'isolants.
On a monté presque toutes les poutres comme ça.
Juste les 2 petites qu'on avait, ont été montées à l'épaule.
Du coup, c'est à ce moment là qu'on voit si on a fait du "bon travail" ou pas.
Car a priori, à chaque jonction de murs, on arrive plus ou moins à les jointer parfaitement de niveau. Quelques petites erreurs parfois, mais c'est souvent rattrapable avec des coups de masses ou le vissage de plusieurs vis.
Je crois qu'on avait juste une jonction de murs qui ne se jointait pas super bien. On avait 4 ou 5mm de plus en hauteur sur un mur que sur l'autre. On a essayé la masse, les vis dans tous les sens mais rien n'y a fait, il y avait toujours ce décalage au niveau de la lisse haute. Après, justement la lisse de chaînage, celle qui vient au dessus des lisses hautes de murs, vient "aplanir" les petits défauts de décalage par exemple. Ca fera surement un jour entre, mais ça se rattrape encore bien en vissant, surtout en utilisant des vis à tête plate !
Et donc, c'est en plaçant tous les LC qu'on voit si tout est bien de niveau. Les lisses de chaînage viennent s’emboîter dans les encoches des LC et normalement, le dessus de la lisse de chaînage doit être de niveau avec le dessus du LC. Nous dans l'ensemble, ça colle plutôt pas mal. C'est là qu'on voit le bon boulot du BE bois, que tout tombe nickel et se jointe parfaitement.
Alors forcément, il y a quelques rattrapages de longueur à faire à cause du millimètre de trop qu'on va avoir d'un côté et qui fait que ça ne colle pas super bien la pièce, ou un p'tit défaut de planéité de montants entre eux lorsqu'on a fait l'assemblage des murs...et dans ce cas, il faut légèrement raboter le LC ou la lisse pour que ça rentre parfaitement.
Par exemple, on avait quelques décalages au niveau d'un refend à cause du niveau de notre dalle, qui n'était pas hyper plate. Ca se répercute forcément après donc on s'arrange comme on peut avec des cales etc.
C'était pas toujours évident de ramener l'aplomb, notamment à la jonction de murs qui n'étaient déjà pas super collés à la base. Et quand ça ne vient pas à coups de masse, on passe à la sangle à cliquet.
Non seulement il y avait un décalage de hauteur mais aussi un décalage sur la planéité à la jonction des 2 murs.
Et ça à cause des encoches. En fait, on voit bien sur les photos que de part et d'autres de la jonction des 2 murs, il y a des encoches pour accueillir les LC. Et donc, à ces points de murs, il n'y a pas de lisse haute, du moins la lisse haute du mur n'est pas continue sur la totalité du mur. Et en fait, ça provoque un important point de fragilité. Le bout du mur (entre l'encoche et l'extrémité du mur) peut avoir tendance à sortir vers l'extérieur ou à rentrer sur l'intérieur. Le mur en lui même peut être d'aplomb et suivre une bonne planéité jusqu'à l'encoche et ensuite partir un peu vrille... Donc faut faire bien attention à ce point.
Du coup sangle à cliquet attachée sur un autre LC et étai de l'autre côté pour ramener la jonction de mur vers l'intérieur.
Et le décalage de hauteur entre les 2 murs, la lisse de chaînage réglera un peu le problème.
Après, on s'est attaqué au poteau et à réaliser notamment l'encoche.
Assez galère quand on n'a pas forcément les bons outils. Après 1 bonne heure de taff, on y est arrivé, et j'suis plutôt content du résultat.
Ensuite, on a creusé un trou dans le poteau pour pouvoir insérer le pied de poteau dedans. On a utilisé une mèche plate de 22 mais vu qu'elle n'était pas assez longue, on a du prendre une de 14 (qui était bcp plus longue) et aller plus loin avec. On devait atteindre 15cm de profondeur.
En le présentant une première fois, on s'est aperçu que l'encoche était trop étroite et qu'il fallait le couper pour que le poteau + le pied soit à bonne hauteur et qu'il n'atteigne pas le minimum du filetage du pied de poteau car c'est un pied réglable en hauteur une fois mis en place.
Vu qu'il ne rentrait pas à fond dans le LC au dessus, on y aller au pied de biche pour soulever le poteau et l’emboîter à fond.
Et on a commencé à fixé les sabots métalliques pour accueillir les LC.
On en profite aussi pour rattraper un poil l'aplomb du LC qui repose sur le poteau pour que le tout soit nickel. A la sangle à cliquet bien sur
Et voilà, dans l'ensemble, c'est tout quasiment de niveau. Chose que j'appréhendait un peu...genre qu'il y ait 3cm de différence entre 2 versants de murs par exemple.
De toute façon, l'idée c'est d'être le plus précis possible à chaque étape pour toujours moins galérer aux suivantes. Disons que si on part avec un mauvais niveau à un point de la dalle, l'erreur va se répercuter à mesure qu'on va monter la maison, voire souvent s'aggraver. Il faut donc être minutieux. Après, ce qui est difficile à appréhender, c'est justement à quel point il faut être minutieux sur certaines choses, car faire les choses bien et précisément, ça demande plus de temps. Donc c'est toujours un compromis entre prendre du temps pour bien faire les choses et l'acceptation de l'erreur qui va nous faire chier à mesure qu'on avance...
Je viens de découvrir la 1ère page de votre récit. Vous est fou effectivement, mais que c'est bon la folie!
Je prendrai le TPS de lire votre aventure.
Félicitation
Je suis tombé sur votre aventure et j'avoue que c'est un projet magnifique!
Tout d'abord, l'architecture est bien pensée et les espaces bien distribués. Je trouve votre projet de construction extrêmement ambitieux et j'adore ça ! Que dire finalement? Êtes vous fou? Non... Simplement des personnes qui réalisent leur rêve et ça c'est une belle philosophie de vie.
Bravo!!!
Bravo super explication bientôt un livre sur la construction ossature bois ?
De niveau un jour de niveau toujours !
C'est la base
Kiss
See you later
Dad
Gros oeuvre > Elévation des murs - étage
Par Blooby le 28/05/2015 à 01h37
Hello !
Il y a quelques jours déjà, on a installé toutes nos solives du plancher intermédiaire. Un job qui se fait assez vite et qui se voit super bien.
Notre choix s'est porté sur un plancher qui repose sur les murs extérieurs et non un plancher suspendu à des muralières. Ca aurait été peut-être d'une certaine manière plus simple dans la réalisation...ça aurait éviter de s'emmerder avec la gestion d'un frein vapeur en attente au niveau du plancher par exemple, qui représente un point de faiblesse au niveau des transferts de vapeur d'eau.
Mais notre étude structure bois préconisait d'avoir un plancher qui repose sur les murs du RDC vis-à-vis de l'étude du contreventement et de la résistance de la structure par rapport au vent.
Du coup, notre plancher est constitué de solives de section 80x200 disposées tous les 50cm.
Ces solives sont fixées à d'autres solives qui font le tour de la maison au dessus des murs du RDC au droit extérieur. Ce sont nos pièces de sommier. Elles ont exactement les mêmes sections que les solives.
Avant de commencer à installer les solives et les sommiers, un peu de théorie thermique
Théoriquement, dans le "sandwich du mur", le frein vapeur doit être placé à l'intérieur et de manière à ce qu'au minimum 2/3 de l'isolation totale du mur soit placée à l'extérieure du FV. Et donc 1/3 de l'isolation totale du mur maximum, peut être placée côté intérieur par rapport au FV, c'est la règle des 2/3 - 1/3 qui régie les transferts de vapeur d'eau car la vapeur d'eau condense à l'endroit où la température du mur est suffisamment basse pour que l'humidité contenue dans l'air arrive à saturation et atteigne le point de rosée. (plus on monte en altitude, et plus l'écart entre la quantité d'isolant mis à l'extérieur du FV et celle mis côté intérieur s'agrandit - en montagne, ce s'ra plus de l'ordre de 3/4 - 1/4)
Or, les jonctions de plancher sont toujours un peu délicates à gérer si on veut strictement se conformer à cette règle.
J'ai beaucoup discuté avec plusieurs thermiciens sur cette fameuse jonction de plancher. Car au final, dans notre solution de structure, et en faisant passer le FV de la manière suivante, la règle n'est pas respecté et on a un point de faiblesse au niveau des transferts de vapeur d'eau et donc la formation potentielle d'un point de rosée. Et il s'avère que beaucoup de constructeurs de mob utilisent cette solution de positionnement de FV.
Alors on peut légitimement se dire "bah s'ils font tous comme ça, c'est que ça doit se faire comme ça !" Mais moi, j'aime bien savoir pourquoi je fais quelque chose d'une telle manière et pas d'une autre. Parce que finalement, pendant des années, toute le monde mettait de l'amiante dans les constructions. Et plus tard, tout le monde a mis de la laine de verre et ça reste l'isolant le plus répandu dans les constructions aujourd'hui. Donc c'est pas parce que tout le monde utilise tel élément pour faire quelque chose qu'il s'agit de la bonne méthode à suivre...
Bref, pour le cas du FV positionné comme ça, il s'avère qu'en théorie, ça condense, et qu'en réalité, ça condense effectivement aussi ! Donc pourquoi procéder ainsi ? Et en fait, il faut savoir que :
- la condensation à ce niveau là, n'est pas énorme (je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle est négligeable quand même)
- il faut choisir un isolant qui craigne le moins possible les condensations de vapeur d'eau
- la formation de condensation n'est atteinte que dans certaines conditions atmosphériques
- une VMC DF sera installé pour améliorer la régulation du taux d'humidité de l'air
- cette partie de la structure se situe entre 2 zones (le RDC et l'étage) qui elles pourront très facilement évacuer la condensation par séchage en dessous et au dessus de cette jonction
Voici quelques schémas que j'avais fait pour bien comprendre la problématique et quelle solution adoptée.
Finalement, c'est la solution 1 que j'ai adopté et qui présente le moins de chance d'erreur en terme d'étanchéité.
Du coup, on a commencé par installer un bout de frein vapeur au dessus des murs du RDC. Bien faire gaffe aux longueurs à prendre en compte quand on rabattra le FV sous les murs de l'étage, il faut penser aux épaisseurs de la structure mais aussi de l'isolation intérieur et des zones de recouvrements avec le FV qui sera installé après.
Sur le FV, il y a des traits de mesures dont on se sert pour respecter certaines côtes. On s'était basé sur un tracé de pointillés qui devait se situer sur l'arrête extérieure de la lisse de chaînage.
Après, la première galère, c'est le vent... poser une longueur de 17m quand ça souffle, c'est mort. Surtout quand on est que 3 !
Sinon, l'autre difficulté, c'est de savoir comment gérer les jonctions entre murs extérieurs et refends ainsi que les jonctions murs/poutre LC. A ces endroits spécifiques, on a découpé le FV de manière à ce que ça retombe bien de chaque côté du mur et de chaque côté de la poutre ou du mur de refend. Pas évident à se représenter en 3D ce que va donner une découpe en 2D, je pense qu'il faut être expert en papier cadeau pour ce taff...
On a acheté du scotch pro clima pour fixer le FV à ces jonctions et aux angles de la maison. Wahh, pour scotcher...ça scotche ! Ca fait pas sans blanc. Le seul scotch qui tient quand le FV est mouillé
On en a mis un peu de partout. Il y a surement certains endroits qui n'en nécessitent pas mais mieux vaut se blinder de ce côté là, surtout que je n'y aurai plus accès après.
Il faut prendre du FV qui est relativement costaud. D'une part parce qu'un coup de vis ou de marteau, ça peut déchirer facilement et d'autre part en prévoyance des intempéries notamment le vent. J'ai pris un FV Rothoblaas et pour le coup, il est quand même bien solide. Et bin même ça, ça n'a pas suffit à le maintenir. Il commençait à se déchirer un peu de partout à cause des rafales de vent qui le secouait dans tous les sens. Du coup, on a du le replier et le maintenir avec des baguettes de bois pour qu'il y ait moins de prise au vent...
Une fois que toutes les bandes de FV étaient fixées, on s'est attaqué au débit des solives et des sommiers.
Pas bien évident de brasser des barres de 13m de 80x200 à 2... mais il a bien fallu les sortir et les débiter !
Et après viennent les pièces de sommier.
Alors là, c'était quand même plus complexe parce qu'il fallait réaliser des entailles sur toute la longueur des sommiers, tous les 50cm, pour accueillir les solives. J'ai demandé à mon BE bois si c'était vraiment nécessaire de faire toutes ces entailles. Parce que d'une, je n'avais pas les outils pour le faire bien et ça allait me prendre bcp de temps. Je lui ai donc demandé si je pouvais juste visser les solives dans les sommiers. C'était apparemment pas super conseillé car les entailles permettaient d'avoir plus d'assise pour les solives et ça permettait surtout de moins galérer à les poser. Pas besoin de mesurer, à la pose on sait où placer les solives directement. J'étais perplexe au début mais 2 ou 3 solives plus tard, j'ai remercié mon BE bois parce que franchement ça se pose tout seul, sans réfléchir et super vite ;) On "perd" une grosse journée à faire toutes ces encoches mais à la pose, c'est du bonheur (Julie peut en attester - d'ailleurs merci encore à toi pour cette journée !)
Je me suis donc fait prêter une défonceuse pour réaliser ce travail.
Super outil qui fait du travail bien propre quand on arrive à le dompter, c'est féroce cet animal là lol
On commence par tracer toutes les encoches à faire. Ensuite, on règle la profondeur de la tête de l'outil par rapport au socle, pour savoir de quelle profondeur l'encoche sera. Nous c'était 1,5cm à faire en général.
On fixe donc 2 cales de chaque côté de la zone qu'on veut rogner; à une distance qui correspond à l'écart qu'il y a entre la lame de l'outil central et le bord du socle de la défonceuse. De cette manière, on peut bouger la tête de l'outil un peu de partout dans la zone en étant contraint de chaque côté par les cales. Et une fois qu'on est passé de partout, l'encoche est faite, c'est au top !
Après, une fois qu'on maîtrise un peu mieux le truc, on peut faire des encoches un peu plus compliqués. Et là, ça s'passe en plusieurs étapes avec différents niveaux de baguettes, de cales et de lames d'outils. Faut un peu plus réfléchir mais si on est rigoureux, ça se passe bien.
Par contre, lunettes, casques et masques obligatoires pour cette étape, je me serai mal vu la faire sans le tout !
Dans l'histoire, il y avait une sommier de 13m non coupée. Là, sans grue, ca devient compliqué à placer au dessus des murs du RDC...mais faisable ! On a repris nos pieds ST 24, on en a sorti un qu'on a placé au bord du mur à l'extérieur, à peu près au milieu pour soulever la sommier. L'autre sommier de 9m a été posée à l'épaule, à 3 sur 3 échelles. Disons qu'on ne le referait pas tous les jours.
Petite retouche d'une entaille mal calibrée...
Ca y est, les sommiers sont placés, on peut monter les solives.
Toujours aux pieds ST pour ne pas forcer pour rien.
Ca commence vraiment à ressembler à quelque chose là.
On continue avec le placement des sabots des solives. Celles qui viennent s'encastrer dans les encoches des sommiers sont vissés avec de la 6x120 (3 ou 4 vis en quinconce) et celles qui viennent contre les LC ont donc besoin de sabots métalliques. On a tracé l'emplacement de chaque sabot et on les vissait ensuite avec des têtes plates 6x80. On en vissait 2 sur une diagonale, on vérifiait l'aplomb de la solive et sa planéité par rapport aux LC et on pouvait fixer les 2 autres ensuite.
Certains sabots sont en I, c'est à dire que les ailettes ne sont pas à l'extérieur du sabot mais rabattues à l'intérieur. Plus galère à fixer mais parfois, on a pas trop le choix à cause des écarts entre solives et LC.
Et quand on est tout seul, on trouve des solutions pour monter les solives en les faisant reposer sur des cales pour pouvoir les faire descendre dans les encoches et les sabots bien droit de chaque côté.
Et ensuite, une fois qu'on a tout posé, on cloue le tout. 2000 clous anker juste pour les sabots...ça fait rêver !
Heureusement qu'on a un petit cloueur pneumatique, idéal pour le job.
Et quand ça ne passe pas, même avec le p'tit cloueur, dans les angles des sabots en I, on prenait une équerre métallique et on y allait au marteau.
Vraiment super pratique ce cloueur à main. ;)
Une étape de franchie. Vraiment fun car ça commence à prendre de la hauteur, circuler sur des poutres, se suspendre dans des positions improbables pour visser ou pousser une solive. Bon les clous, au bout d'un moment, ça ramollit un peu les mains et t'en vois pas la fin mais ça reste cool au cloueur.
On imagine de mieux en mieux la chaise longue sur la terrasse au bord de la piscine !!
Blooby, votre projet se concrétise bel et bien, il est sorti du rêve (depuis un moment, oui, je sais, car il a fallu les manipuler les sommiers de 13m et autres bêtes de concours : je suis votre récit !), et là votre maison se dessine sous nos yeux ; votre travail est magnifique !
Conservez votre belle énergie, vous et Miss Blooby qui manifestement ne chôme pas !
Cordialement,
crisedi
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Informations sur le projet : Type de travaux : Construction neuve Type de construction : RDC + étage Style : Cubique / Toit plat Label énergétique : PASSIVE Surface habitable : 215m² (7 pièces) Superficie terrain : 1300m² Type de constructeur : Auto-construction