[38] Autoconstruction MOB passive 215m²

Je ne sais pas si je l'avais dis (mode poisson rouge!) mai j'ai choisi de faire au plus simple.

Notre porte d'entrée actuelle est une porte fenêtre internorm puisqu'à terme il y aura un sas devant et pour la "vraie" porte d'entrée ce sera la même porte fenêtre mais avec un panneau plein au lieu du vitrage UW 0,79 pour un ouvrant de 215 x 90.

Donc même design que le reste des menuiseries KF 410, plaxage RAL 7016 intérieur, capotage alu extérieur (menuiserie PVC), bâton de maréchal pour l'ouverture, serrure 3 points (les même que celles qui ont résister à la tentative d'intrusion chez nous, c'est ce qui nous a convaincu à partir sur ce produit). Tarif HT 2300 € que je trouve plutôt raisonnable. OK le design est brut mais au final ça ne me déplaît pas!

Sur la métropole lilloise plusieurs maisons passives ont aussi une porte-fenêtre en guise de porte d'entrée, c'est une option facilement envisagée par ici (j'avais aussi eu la proposition, non retenue finalement pour moi).

const101 a écrit:

Pourquoi absolument alu ? La porte sera soumise aux intempéries ?

En fait, on préfère l'alu sur l'aspect esthétique. Après, le bois teinté dans la masse pourquoi pas suivant le rendu final qui peut être très différent selon la finition. La porte sera en partie protégée et elle est plein nord donc relativement à l'abri des intempéries.
Mais ta solution Titebelette est envisageable également pourquoi, il faudra que j'en parle un peu plus avec Menuiserie André ;)

Les portes internorm, c'est pas des fenêtres "habillées" justement ?

Une porte bois, c'est classe aussi...

Oui, c'est sûr qu'une porte bois peut être très classe comme la Native de Zilten que j'aime beaucoup.

const101 a écrit:

Les portes internorm, c'est pas des fenêtres "habillées" justement ?

Au vu du tarif je ne me suis pas posée la question! 
Mais elles semblent avoir une section à part avec un autre référencement. Dans mon offre il est bien précisé "fenêtre KF 410". 

Salut Blooby,
Je vois que tu es dans les portes d'entrée.
Pour ma part,j'ai installé une porte Varmaj fabriquée en République Tchèque avec un Ud de 0.34 et certifiée PHI.
Ce sont des portes en bois isolées par 120mm de laine de mouton pour environ 4000 euros,je n'avais pas trouvé moins cher à l'époque pour du certifié.

Bon courage la suite.

Bonsoir
chez nous "portes" vitrée pour entrée et pleine pour célier .
internorm home pure PVC alu KF 410: 2800 ht...les 2...validées sur le projet pour certification

Mattmatt76600 a écrit:

Salut Blooby,
Je vois que tu es dans les portes d'entrée.
Pour ma part,j'ai installé une porte Varmaj fabriquée en République Tchèque avec un Ud de 0.34 et certifiée PHI.
Ce sont des portes en bois isolées par 120mm de laine de mouton pour environ 4000 euros,je n'avais pas trouvé moins cher à l'époque pour du certifié.

Bon courage la suite.

 Elle fait quelle epaisseur total ta porte ? Ud 0.34 exeptionnel ! 

Elle fait 180mm d'épaisseur totale,une vrai porte de coffrre fort!

Blooby a écrit:

Oui, c'est sûr qu'une porte bois peut être très classe comme la Native de Zilten que j'aime beaucoup.

Très jolie !

Bravo pour votre travail ! J'ai fait défiler la quasi totalité de vos photos : de la boue jusqu'au coup, pour arriver au bandes de liège sous les fenêtres !
Belle energie, et je vous souhaite encore du courage pour arriver au bout de ce rêve …

Quelles sont les nouvelles ?

Pour caler vos menuiseries, avez vous utiliser des petites cales plastiques ?
je n'ai vu aucune photo avec...
comment avez vous fait ?

Blooby a écrit:

Bonjour à tousss !

Et tout d'abord, BONNE ANNEE !!!!!



On espère qu'elle sera constructive pour tous et on souhaite plein de bonheur à tout le monde.

Et pour nous, et bien espérons que l'année 2016 verra la fin de notre construction

Et je peux vous dire qu'on est plutôt bien lancés car OUI, nous avons fêté Noël et le Réveillon du jour de l'an dans notre maison !! Défi relevé 


Voici donc cet article à propos des menuiseries. Une grande étape qui s'est vraiment bien déroulé, et finie en 5 jours à peu près.

Mais avant tout cela, commençons par ce qu'il a fallu faire en amont.
Je n'ai pas bien bien fait le lien entre mon BE bois et mon BE thermique. Car mon BE bois m'avait fourni des plans de fabrications de murs en faisant dépasser les plaques de contreventement de DFP sur les tableaux de menuiseries. Du coup, le DFP dépassait d'environ 3 à 5cm. Et mon BE bois m'avait conseillé de poser les menuiseries par l'intérieur et de les plaquer contre ces dépassement de plaques. Ca permettait que la menuiserie arrive en butée contre la plaque sans pouvoir basculer de l'autre côté. Je trouvais ça plutôt pas mal comme idée. 

C'était sans compter l'avis de mon BE thermique qui m'a rappelé que je faisais un beau p'tit pont thermique en procédant ainsi... Et oui ! J'aurais du le voir plus tôt... le DFP n'étant pas isolant, le pont thermique est bien présent sur tout le tour de la menuiserie. pas top...

Du coup, j'ai du déligné tous les dépassements de plaques que j'avais veillé à bien faire dépasser 
J'ai donc acheté une affleureuse/défonceuse pour faire le job. Pas franchement sympa d'ailleurs. Et long !



















C'est bruyant, fatiguant, extrêmement poussiéreux mais efficace ! Ca fait du super boulot.

Ensuite, on a découpé toutes les lisses basses de murs car la fenêtre était censée reposer sur la sablière et pas sur la lisse basse. Sinon, ça allait faire une marche beaucoup trop importante pour le passage au niveau des portes fenêtres. On a commencé à la scie sabre mais c'était pas super, du coup, on a enchaîné avec e multitool bien mieux.









On a pris une ligne de niveau au laser et on a noté les côtes des menuiseries par rapport à cette référence. 

Pour le coup, Menuiseries André s'est déplacé pour prendre toutes les côtes directement sur chantier. Ca, c'était sympa de leur part, heureusement que j'habite pas très loin 





Et j'ai tracé une ligne de niveau de chaque côté de chaque menuiserie, au rdc et à l'étage.


8 à 12 semaines de prévues pour la livraison, elles sont arrivés en un peu plus de 6 semaines ! J'avais à peine fini le hors d'eau. Du coup, tout s'est enchaîné très vite.









Vraiment pas déçu de Menuiserie André. Toutes les menuiseries sont super bien conditionnées par panières en bois et par façade. Du coup, c'était simple à disposer devant la maison pour l'ordre dans lequel on allait attaquer.

On a tout bâché avec du polyane et des bâches pour éviter les casses thermiques à cause du soleil, et pour éviter l'humidité sur la laine de bois fixées sur les menuiseries.





On a commencé par une petite fenêtre pour se chauffer 




Il fallait donc "préparer" les menuiseries avant de les poser.
On a donc choisi de poser les menuiseries par l'extérieur en venant plaquer les équerres préalablement fixées sur la menuiserie, contre le DFP. Une méthode très simple et très efficace, d'autant qu'elle permet d'établir une parfaite continuité de l'isolation. Mais assez de bavardage, une présentation avec des photos sera nettement plus parlante pour filer la métaphore

D'abord, on fixe des équerres sur la menuiserie. Une espacée de 80cm maximum de l'autre dans l'idéal. On les fixe sur la partie bois de la menuiserie avec des visses de 30mm maximum pour être sûr de ne pas causer de dommages. Pour les petites fenêtres, on ne fixait pas d'équerre sur le haut mais uniquement sur les côtés. Pour les grandes, on fixait 3 à 4 équerres également sur le haut.











Ensuite, il faut scotcher l'adhésive d'étanchéité tout autour de la menuiserie. Il s'agit d'un adhésif bien spécial, avec d'un côté de l'adhésif, une bande adhésive, et sur le revers de l'adhésif, de l'autre côté (de la largeur), une autre bande adhésive. C'est comme un scotch double face mais où les parties adhésives sont décalés. Moi, j'suis parti sur la marque Pro clima avec son Contega SL. Ca marche bien, et on a pu faire ce qu'on voulait avec.







Et donc dans les angles, bien penser à faire des espèces "d'oreilles d'ânes" pour ne pas être emmerdé par la suite quand il faudra jointer l'adhésif avec le frein vapeur. Oui car on place cet adhésif pour que l'étanchéité au niveau des fenêtres soit parfaite. Faire recouvrir d'une dizaine de centimètres le début et la fin du tour de menuiserie.



Enfin, avant de poser quoi que ce soit, on doit "préparer" le tableau. Les découpes de DFP étant faites, vérifier qu'il n'y a pas de visses ou de clous qui gênerait la mise en place. Et ensuite, fixer le liège. On a décidé en effet de mettre du liège sous les menuiseries, déjà pour supprimer le pont thermique du bas de tableau, mais également pour avoir un isolant imputrescible sous les bavettes de menuiseries. Alors bien sur, il faut le prévoir en amont sur la hauteur des menuiseries. Il faut prendre en compte cette épaisseur. En l'occurrence, j'avais prévu des panneaux de 2cm d'épaisseur de liège. On a donc installé cet isolant sur chaque tableau et on l'a fait dépasser de 6cm de l'ossature pour recouvrir par la suite la fibre de bois extérieure.











Le tasseau qu'on voit sous le liège, sur la photo suivante, n'est là que pour rigidifier la partie de liège en déport car c'est très fragile, ça se casse en moins de 2 !




 
Une fois que la menuiserie est prête, elle peut être mise en place.
On a donc commencé par une petite fenêtre qu'on pouvait manœuvrer au sol sans problème.







On a ensuite fait la même chose pour les autres fenêtres du rdc qui n'étaient pas trop lourdes à déplacer à 2.






Et vient donc les menuiseries de l'étage à poser. Un peu plus complexe mais pas non plus très difficile. On procède de la même manière pour les préparations de tableaux et de fenêtres. L'étape supplémentaire consiste à lever la menuiserie à hauteur. On a donc utilisé un palan à chaîne pour ça.

On a commencé par lever les fenêtres de taille moyenne en installant un échafaudage devant la menuiserie à monter. On a installé une barre en fer pleine en déport sur les moises de l'échafaudage et accroché le palan au bout. 



Après, on a laissé les brides (celles qui sont déjà fixées aux menuiseries pour les transporter) sur la menuiserie. On a fait passer une sangle à cliquet dans ces brides et on est venu accrocher le crochet du palan à cette sangle. Ainsi, on peut lever la menuiserie avec le palan.







Pour éviter toute rayure malencontreuse du au passage de la chaîne du palan, on a recouvert la menuiserie avec de la moquette le temps de la montée.



Arrivée à hauteur, il suffit juste de pousser la menuiserie pour la disposer sur le liège, détendre un peu le palan pour que le poids de la menuiserie repose sur le tableau. On dévisse les brides sur les côtés en retenant le balan de la menuiserie et on peut enlever la sangle et les brides. Il n'y a plus qu'à pousser le haut de la menuiserie au fond du tableau et faire plaquer les dernières équerres sur le DFP. Et voilà, la menuiserie est placée. 





Disons qu'il faut faire gaffe à la menuiserie et au moyen de levage à chaque instant, bien être vigilant mais sinon, ça se fait super bien.








Alors par contre, pour les fenêtres panoramiques, c'était limite jouable avec le palan fixé comme ça, mais dès lors qu'on a voulu installé les très grandes baies vitrés au sud, il a fallu changer de méthode. Enfin, ce n'est pas tant la méthode qui a changé mais plutôt le système de soutien du palan. 
En effet, pour arriver à la hauteur qu'il fallait pour monter les baies vitrées du sud, les débords de toiture nous empêchaient de monter plus haut l'échafaudage et le palan était donc trop bas.

On a donc fixé 2 bouts de sangles avec des visses à tête plate, sur les chevrons de débord de toiture. Ces 2 bouts de sangles formaient des boucles dans lesquelles on a fait passé la barre en fer. Au milieu de cette barre, on a fixé une lanière avec le palan dessus pour qu'il soit le plus haut possible. 

Et ensuite, on a levé ces menuiseries de la même manière.























Et on vérifie bien l'aplomb et le niveau de la menuiserie avant de visser les équerres. 





Alors parfois, l'aplomb était correct en n'ayant pas les équerres plaquées contre le DFP. Il a donc fallu créer des entretoises avec plusieurs rondelles selon le cas pour respecter l'aplomb.



Finalement, ce qui est difficile, c'est d'apporter les menuiseries là où on doit les monter   Après tout, les grandes ne pesaient que 220 Kg 










Enfin, les dernières menuiseries ont été les grandes baies vitrées du sud au rdc vu qu'il y avait un assemblage à faire. Une menuiserie avec un tasseau fixé sur la tranche et 2 autres avec une rainure pour emboîter le tasseau dans la rainure. Dans la rainure, il fallait encoller une bande de mastic silicone pour parfaire l'étanchéité à l'air entre les châssis. Ensuite le châssis du milieu n'avait pas les pare-closes fixés et jointés car il fallait les retirer pour visser les châssis entre eux. On a vissé les châssis avec les visses fournies et on les a collé au maximum. On y est carrément allé avec un cri à l'horizontal, en faisant attention de ne pas trop forcer, sans quoi un verre pourrait cassé...















Et il fallait coller l'adhésif de partout également, sauf qu'en étant une menuiserie divisée en 3 châssis, c'était bien compliqué de faire le tour ! On s'est débrouillé en scotchant certaines parties et en laissant du surplus de chaque côté, mais j'avoue que c'est la partie la plus complexe à gérer.





Mais le résultat est là, carrément !









Sacrée étape mais super bien passé ;) On pensait galérer beaucoup plus.
Vraiment trop content du résultat ! Ca commence à ressembler à une vrai maison là !!



  






 

Blooby a écrit:

const101 a écrit:

Bonjour,

pas de compribandes autour des menuiseries ?

Salut const101,
Alors non, pas de compribande autour des menuiseries. Du moins, pas de compribande entre la menuiserie et le tableau. J'ai choisi de poser mes menuiseries en tunnel donc, avec pour prochaine étape de remplir les espaces entre menuiseries et tableaux avec de la mousse PU élastique pour parfaire l'étanchéité.
La méthode qui consiste à mettre du compribande entre menuiseries et tableaux est de mon point de vue légèrement moins fiable dans le temps. Surtout pour une ossature bois où, une fois le compribande expansé, l'apparition éventuelles de fissures dues au travail du bois peut provoquer un défaut d'isolation/étanchéité. Le compribande va épouser la forme de la struture à l'instant T de la pose mais si la menuiserie ou le bois de structure bouge un peu par la suite pour une raison ou une autre, il ne va pas compenser ces variations de structures. 
La mousse PU élastique en revanche va pouvoir compenser ces éventuelles fluctuations.
Et je trouve ça plus simple à la pose car en posant avec compribande, le timing de pose est un peu plus contraignant selon les conditions...
Cela dit, je vais tout de même utiliser du compribande autour de mes menuiseries mais entre la fibre de bois extérieure et les menuiseries. Il s'agit là de fignoler la jonction entre ITE et menuiseries, là où de toute manière l'espace serait trop étroit pour insérer de la mousse. 
L'idéal étant l'utilisation de profilés adaptés pour ces points singuliers mais je ne suis pas allé jusque là.
Je ferai un article plus détaillé sur ces points là une fois que j'aurai tout mis en place (bavettes, mousse PU et ITE)   

quelle est la mousse PU souple ? ref. produit ?
vendue par André ?

Mousse Illbruck, FM330 (pas certain pour la référence) chez moi, en plus des compribandes.

Bonjour,
Très beau projet et chapeau pr sa réalisation intégrale en autoconstruction.
Une simple question: la finition extérieure sera de quel type sur le panneau AGEPAN? Un bardage?
Je suis à la recherche d'une solution à enduire, à partir d'un contreventement comme le votre.

letedard a écrit:

Blooby a écrit:

const101 a écrit:

Bonjour,

pas de compribandes autour des menuiseries ?

Salut const101,
Alors non, pas de compribande autour des menuiseries. Du moins, pas de compribande entre la menuiserie et le tableau. J'ai choisi de poser mes menuiseries en tunnel donc, avec pour prochaine étape de remplir les espaces entre menuiseries et tableaux avec de la mousse PU élastique pour parfaire l'étanchéité.
La méthode qui consiste à mettre du compribande entre menuiseries et tableaux est de mon point de vue légèrement moins fiable dans le temps. Surtout pour une ossature bois où, une fois le compribande expansé, l'apparition éventuelles de fissures dues au travail du bois peut provoquer un défaut d'isolation/étanchéité. Le compribande va épouser la forme de la struture à l'instant T de la pose mais si la menuiserie ou le bois de structure bouge un peu par la suite pour une raison ou une autre, il ne va pas compenser ces variations de structures. 
La mousse PU élastique en revanche va pouvoir compenser ces éventuelles fluctuations.
Et je trouve ça plus simple à la pose car en posant avec compribande, le timing de pose est un peu plus contraignant selon les conditions...
Cela dit, je vais tout de même utiliser du compribande autour de mes menuiseries mais entre la fibre de bois extérieure et les menuiseries. Il s'agit là de fignoler la jonction entre ITE et menuiseries, là où de toute manière l'espace serait trop étroit pour insérer de la mousse. 
L'idéal étant l'utilisation de profilés adaptés pour ces points singuliers mais je ne suis pas allé jusque là.
Je ferai un article plus détaillé sur ces points là une fois que j'aurai tout mis en place (bavettes, mousse PU et ITE)   

quelle est la mousse PU souple ? ref. produit ?
vendue par André ?

Bonjour, 
Désolé du retard de publication, beaucoup de choses s’enchaînent en ce moment, autres que la construction, donc je ne prends pas vraiment le temps de publier...
Pour te répondre Letedard, je n'ai pas utilisé de cales plastiques pour la pose de mes menuiseries. Pourquoi en utiliser ? Tu as vu une méthode de pose avec des cales ?
J'ai essayé de tout expliquer sur mon article quant à la façon dont j'ai procédé. Si je n'ai pas été clair sur un point ou si tu as d'autres questions, je serai ravi de t'éclairer.
La mousse PU élastique est une mousse polyuréthane qui ne s'expanse et ne durcit pas comme une mousse classique. Elle reste plus ou moins malléable en fait et elle ne "pousse" que très peu les surfaces avec lesquelles elle est en contact, du coup, aucune chance de déformer un châssis de vitrage et une très grande capacité à s'insinuer de partout. On est parti sur la Flexifoam de SOUDAL (une mousse bleue), mais elle n'est pas vendue par Menuiserie André non, il faut la commander à part.

Hello !
Je n'ai qu'une chose à dire : Bravo !!
Je viens de regarder toutes vos photos, et je suis admiratif et très respectueux de tout ce que vous accomplissez, et surtout, comment vous l'accomplissez, alors que, comme vous l'indiquez au début de votre récit, vous n'êtes pas dans le bâtiment, et n'avez pas spécialement d'expérience dans le domaine.
Aujourd'hui vous pouvez donner des leçons aux pros vu ce qui a été réalisé.
Continuez comme ça !! C'est un beau pied de nez au système, qui, comme vous l'indiquez aussi, ne jure que par les professionnels, et donne peu de chance aux amateurs que nous sommes.
Je vais suivre de près l'avancement de tout ça !!
Bon courage.

Salut Blooby, j'espère que tout va bien pour vous ;)
Nous en sommes à la partie paperasse, banque, la partie "chiante" en gros ...
La main, elle va mieux ?
Bon courage pour la suite et à bientôt ;)

Comment va par ici???

Dommage qu'il n'y ait plus de nouvelles...

Bonjour à tout le monde !

Oui, cela fait bien longtemps que je n'ai pas publié et je m'excuse de ne pas avoir donner de nouvelles.

Beaucoup de chamboulement dans notre vie perso en ce moment...entre ça, la main qui a mis quelques semaines à s'en remettre et un long voyage au Népal pour me libérer de tout et marquer une bonne coupure, je reviens pour continuer la suite de l'aventure !!



Et oui, il faut savoir aussi souffler de temps en temps

Bref, quoi de mieux pour ce come back que de commencer par un petit article sur la plantation d'un magnifique olivier centenaire.




Pour l'anniversaire de Madame, j'ai décidé de lui offrir un arbre. Etant donné que la plantation tout compris était beaucoup trop cher, nous avons pris la terre et le sable nous même. Notre terrain étant très argileux, il fallait qu'on ramène de la terre végétale et du sable pour drainer l'eau au niveau des racines de l'olivier.
Il faut faire un trou d'au moins 2 fois la motte pour la plantation.


















Un peu délicat de le placer à cette étape de la construction, surtout qu'il faut imaginer l'aménagement extérieur bien avant qu'on puisse le faire, pour savoir où et comment le planter.








Ca fait plaisir d'avoir un arbre à côté de la maison !
On en a d'ailleurs profiter pour planter un sapin, un nashi, un cerisier et quelques autres végétaux par la suite pour commencer notre futur jardin.














Je vous rassure, en ces quelques mois d'absence, nous n'avons pas QUE planter ces arbres, il y a eu quelques belles avancées que je ne tarderai pas à vous faire découvrir. 

La suite très prochainement

Salut,

Je suis content de pouvoir vous lire à nouveau

Enfin des nouvelles!
l'essentiel est que tout aille bien!

Super !!
Bon courage pour la suite et vivement les nouvelles

Je ne sais pas pourquoi mais ça présage d'un mini-blooby cette affaire

smux a écrit:

Je ne sais pas pourquoi mais ça présage d'un mini-blooby cette affaire

Super de te lire à nouveau, surtout pour avoir de bonnes nouvelles ;) hâte de lire la suite, et le voyage avait l'air super ;)

Salut à tous !

Comme promis, les nouvelles du projet sont là ! Pas si nouvelles que ça puisque je dois reprendre les choses dans l'ordre depuis que je me suis arrêté, cad depuis les menuiseries. Et oui, j'essaie d'être fidèle à ce que j'ai entrepris en essayant de tout raconter dans les détails

Donc une fois que la maison a été fermée (un grand soulagement au passage !), il a fallu commencer à l'isoler car le but étant de passer notre premier hiver dans la maison car même avec le chauffage à fond, la caravane trouve très rapidement ses limites en termes de confort.

On a donc commandé une grosse partie de notre isolation, à savoir, la laine de bois pour l'intérieur, la fibre de bois et le liège pour l'extérieur. Il a fallu un gros porteur avec une remorque en plus pour transporter tout ça, ça prend très vite de la place !









Le temps n'était pas super, on a donc décidé de tout rentrer de suite à l'intérieur pour éviter que la laine de bois prenne l'eau. Car même si ça peut vite sécher, il y a un risque de formation de moisissures, ce qui est arrivé sur quelques panneaux déjà mouillés à cause du transport...

Et forcément, ça a pris toute la place dans le salon...serait-il trop petit ? 



Et il n'y avait que la laine de bois en 145mm ! Le reste étant stocké dans d'autres pièces. Il fallait vite mettre en place tout ça pour accueillir une nouvelle vague de laine de bois, cette fois en 100mm.

Donc c'est parti pour la pose !









La mise en place se fait sans problème. La laine de bois ne s'effrite pas, c'est agréable au touché, ça ne gratte pas et ça sent plutôt bon. Les dimensions des panneaux correspondent super bien dans l'ensemble aux caissons à remplir pour le RDC. Ca va plutôt vite pour mettre en place la laine dans les caissons qui sont dimensionner pour recevoir un panneau entier.

Quand il y a des découpes à faire, ça devient plus long forcément. On a essayé plusieurs techniques de coupe avec plusieurs outils et franchement, l'idéal reste la scie circulaire. Ca fait une découpe nickel et ça va super vite. Alors bien entendu, étant donné que je n'ai pas de circulaire qui plonge à plus de 15cm, je procède en 2 temps. Soit je finis la coupe à l'égoïne, soit à la circulaire de l'autre côté du panneau. Les 2 fonctionnent très bien.

Par contre, ça fait beaucoup de poussière donc les masques sont quasi indispensables. 









Au début, c'était avec la main dans le plâtre, et oui !
Il fallait avancer donc j'arrivais quand même à les mettre en place. J'avais beaucoup de mal à les couper par contre, et il ne fallait pas que je force sur ma main car sinon, j'en aurais eu pour 6 mois...
Et heureusement que la famille et les amis étaient là pour m'aider encore plus pendant cette période, je les remercient beaucoup !





Un peu de travail en hauteur sur certains passages...



Certains caissons, notamment au dessus des linteaux de fenêtres devaient être remplis avec des panneaux de laine de bois ayant été taillés spécifiquement. En l’occurrence, il a souvent fallu faire des encoches dans les panneaux.







Etant donné que les caissons du haut (au dessus de l'entretoise) étaient plus grands en hauteur que les caissons du bas, il fallait rajouter un bout de laine de bois.
Il s'avère que les panneaux que l'on insère dans les caissons sont toujours plus grands que les caissons, de 3 à 4cm. Et donc, autant quand il s'agit d'un panneau entier qui rentre dans un caisson entier, les bords du panneau glissent sur les montants bois, autant quand il faut insérer un morceau de panneau au dessus d'un autre, laine de bois contre laine de bois, ça ne glisse pas, et on se retrouve à enfoncer plus une partie qu'une autre.





Une bonne technique consiste à ressortir le haut du panneau déjà installé. Ensuite, on vient placer le morceau du dessus, juste posé sur le haut du panneau qui est déjà en place, et on pousse le tout ensemble. De cette manière, on a une laine de bois parfaitement rectiligne par rapport aux montants.









Il faut donc remplir le moindre caisson avec la laine.
Et quand les caissons sont beaucoup trop fins en largeur (en dessous de 5cm), cela devient très difficile d'insérer une bande entière de façon correcte. Du coup, on effritait volontairement des bouts de laine ou on récupérait les copeaux de laine au sol dues aux découpes et on bourrait le tout dans les interstices. Attention à ne pas compacter trop fort car plus la laine sera compacte et dense moins elle jouera son rôle d'isolant. Et attention aussi à ne pas en mettre trop peu car elle risque de se tasser au bout d'un temps. Il faut trouver le bon compromis.

Et ensuite, on procède de la même manière avec les caissons des murs de refends. Pour ceux là, j'ai utilisé de la laine de bois en 100mm.






Ce que j'ai trouvé dommage par contre et particulièrement chronophage, c'est la partie de l'étage. En fait, mes murs de l'étage sont plus hauts que les murs du RDC. Et il s'avère que mon bureau d'étude a placé, sur les plans, les entretoises (entre les montants d'ossature) au milieu de la hauteur des murs, à chaque fois.

Pour le RDC, les panneaux en bas de mur rentrent parfaitement dans les caissons et il faut un petit morceau supplémentaire pour combler le vide au dessus des panneaux du haut de mur. Mais concernant l'étage, étant donné que les murs sont plus grands en hauteur, les entretoises étant au milieu de la hauteur, il faut combler un vide au dessus des caissons du haut MAIS AUSSI au dessus des caissons du bas ! Cela fait 2 découpes de morceaux pour l'étage, au lieu de une pour le RDC, et ça, ça prend, au final, des journées en plus lorsqu'on est tout seul...

C'est un truc con à prévoir mais qui peut gagner beaucoup de temps au niveau de l'optimisation !


Maintenant l'escalier !

Parce que faire l'isolation de l'étage, en montant chaque panneau à l'échelle, c'est possible mais un poil stupide si on veut préserver un minimum son énergie 

Il nous restait des chutes de solives ainsi que quelques chutes de montants en 145mm et en 95mm. On a donc décidé de construire notre escalier avec ces chutes.
Disons qu'il s'agit d'un escalier provisoire dans le sens où j'ai dans l'idée d'en faire un plus sophistiqué par la suite mais que dans l'immédiat, ça devient urgent d'en avoir un. Et si je ne peux pas faire celui que je veux, ça sera le provisoire qui deviendra définitif 

Nous voilà donc replongés dans des maths de collège pour la conception ! C'est loin loin loin tout ça mais ça revient vite. Un coup de Pythagore, une formule de hauteur de triangle et le tour est joué ;) Bon, il faut être vigilant par rapport à la hauteur des marches, leur épaisseur, leur profondeur et le nombre de marche à réaliser mais quelques croquis nous aident à bien imaginer les choses.





On trace donc le tout sur les 2 limons.

Mais il s'avère qu'une des chutes de solive pour faire l'un des 2 limons, était trop courte. Il nous restait une troisième chute de solive donc on a fixé les 2 chutes bout à bout avec un encastrement consolidé par 2 tiges filtées et le tour était joué.















Ensuite, il fallait qu'on taille les extrémités des limons avec le bon angle pour qu'ils correspondent bien avec le sol d'un côté, et la poutre de l'étage de l'autre côté.




Nos 2 limons étaient près, 'reste plus qu'à fixer les marches en suivant les tracés.
On avait juste ce qu'il fallait en chutes de 145mm et 95mm pour concevoir l'escalier ! C'était limite !




On a tout taillé à la bonne largeur, et pour une profondeur de marche optimale, on a fixé côte à côte des chutes de 145 et de 95mm., ce qui donne des marches de 24cm de profondeur. On a fixé toutes les marches avec des vis de 6 x 180mm.
















Et maintenant, il faut le mettre à sa place ! Et il était pas léger !
A 2, avec des plateaux à roulettes, on a pu le placer comme il faut. Et ensuite, on a utilisé un système de poulie accroché à un chevron, pour le lever à bon hauteur.

















On a fixé le haut dans les poutres, de chaque côté et voilà un bel escalier pour continuer de bosser en toute simplicité 





 

Extra !!!
Merci pour ce nouveau compte rendu.
Vivement la suite du récit car vous en avez 6 mois en stock

Bravo!!!!!

belle réalisation pour l'escalier.... et pour l'isolation aussi !

Chez moi j'avais pris le couteau électrique à roti pour la laine de bois

Soit vos photos datent, soit ça caille cet été en isère

Isère rime avec polaire...

Moi plus jamais

Content d'avoir des nouvelles et de voir que cela avance.

Sympa de partager encore une fois ;)
Et cool que la main aille mieux ;)
Bon boulot, comme à l'usage !!

A bientôt pour la suite ;)

const101 a écrit:

Chez moi j'avais pris le couteau électrique à roti pour la laine de bois

Soit vos photos datent, soit ça caille cet été en isère

Les photos datent de cet hiver
Rassure toi, il fait chaud comme partout ailleurs ici 

Bonjour,

Voici un petit article sur une tâche qui m'a pris plusieurs semaines mais qui ne s'est pas du tout "vu".
En effet, il fallait que je renforce toute mon ossature avec des équerres en métal. Oui oui, celles là même à cause de qui je me suis pété la main ! 

Etant donné que je suis en zone sismique 3, il fallait que je renforce chaque ouverture (fenêtres) en fixant des équerres en bas et en haut des montants juxtaposant les ouvertures. Autant dire qu'il en fallait un paquet ! Je vous laisse imaginer le nombre de clous à mettre, sachant qu'il y en avait environ 70 par équerre...

Bien sûr, cette étape s'est faite plus ou moins en même temps que l'isolation entre montants car il fallait que les équerres soient fixées pour insérer les panneaux de LDB.

Heureusement que j'avais mon petit cloueur !

J'avais 2 sortes d'équerres, certaines étaient plus longues, d'autres plus larges. C'est mon bureau d'étude bois qui m'a indiqué dans les plans, quel type allait à quel endroit. Quand il s'agissait du bas des murs du RDC, j'utilisais un perfo et des spits d'ancrage. Pas toujours évident de ne pas tomber sur de la ferraille sachant que je n'ai pas été radin là dessus dans mon radier.



















Et quand il s'agissait de l'étage, au niveau du bas des murs, ça se compliquait...
Il fallait que je perce la lisse basse du mur de l'étage, la solive (sommier) juste en dessous, pour atteindre la lisse haute du mur du RDC encore plus bas. Ca faisait un peu plus de 35cm à percer au total. Le tout pour maintenir l'étage, le plancher et le RDC ensemble par boulonnage.

C'était parfois compliqué de percer droit sur 35cm, et il fallait être plutôt rigoureux là dessus, parce que les trous de l'équerre du haut devaient correspondre aux trous de l'équerre du bas ! 
Je ne vous cache pas que j'ai du retoucher la moitié de mes équerres pour que ça corresponde pile poil... c'est à dire agrandir les trous existants ou en faire d'autres. Cette fois, j'ai pris mes précautions histoire que je ne me retape pas 2 mois de plâtre...





Et ensuite, session clouage, youpi !





Et comme on peut le voir sur la photo suivante, j'ai parfois du recourir à des cales entre l'équerre et le montant car l'alignement des montants entre murs de l'étage et murs de RDC n'était pas hyper précis.



Ensuite, j'ai fini les fixations des quelques encastrements de pannes dans les murs avec des boulons.
Là aussi, ce n'était pas facile d'être droit. Et il fallait parfois changer de mèche ou d'outil car je n'avais pas assez d'espace entre montant pour bien percer.









Par exemple, sur la photo suivante, on vois que le filetage des boulons est trop court pour que l'écrou vienne serrer comme il faut l'ensemble. Alors on peut mettre plusieurs rondelles comme sur la photo suivante, soit on peut faire une cale en bois adaptée.









Certaines jonctions de pannes n'étaient pas réalisable de cette façon. dans ce cas, je fixais 4 visses de 120mm de chaque côté pour maintenir la jonction.

Je ne me rendais pas spécialement compte mais cette partie a été assez chronophage finalement pour au final, ne rien voir de "nouveau" visuellement, frustrant...

Les joies de la structure bois ! Il faut que ça tienne et ça à l'air d'être du costaud, continuez comme ça !!

Structure bois ou pas, ici on a refait l'étanchéité de toutes les jonctions (dalles/murs, murs/murs et menuiseries), cela a demandé beaucoup de temps, de minutie et ceux qui passent te disent gentiment "tu as pas bosser dernièrement?"...

Bon courage, il va encore y avoir des étapes moins visibles mais d'autres aussi superbes, mise en place des cloisons, blanchiment des murs...

Sacré boulot pour poser toutes ces équerres !!!
ça avance bien.

Quel courage une autoconstruction aussi vaste,bravo. Vous êtes combien à travailler dessus? Les week-ends ou également en semaine. Avez-vous déjà pensé à une date pour l'emménagement?

choupette63 a écrit:

Quel courage une autoconstruction aussi vaste,bravo. Vous êtes combien à travailler dessus? Les week-ends ou également en semaine. Avez-vous déjà pensé à une date pour l'emménagement?

Merci Choupette ;)
Je suis principalement tout seul à travailler dessus. Et de temps en temps, ma copine n'est pas en déplacement donc on peut être 2. Et sinon les amis et la famille viennent m'aider quand ils peuvent, j'en profite à ce moment là pour faire les tâches qui nécessitent plus de 2 bras. Pour ma part, je suis dessus au moins 5 jours par semaine.

La date d'emménagement ? On est déjà dedans !   Mais disons que le véritable moment où on ramènera nos meubles etc, je pense qu'il faudra encore bien un an.....j'espère !