Bravo pour tout ce boulot!
Je me suis aussi lancé dans l'aventure il y quelques temps.
Je suis en passe de terminer ma toiture et je réfléchi en ce moment à la VMC.
Où en êtes-vous sur ce poste? Avez-vous fait un choix sur la marque le modèle...?
Bonsoir Blooby, je viens de lire l’intégralité de tes posts. Franchement moi je te dis chapeau surtout quand j'ai vu la galère du début concernant ton terrain...En plus je trouve que vous formez, avec Mme, une super équipe.
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Concernant la VMC, on est parti sur Brink. Un système avec un très haut rendement, très silencieuse et efficace en terme de consommation énergétique. Mais je ferai un article plus détaillé quand je serai à cette étape
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Merci à toi snormand
Sympa ton projet. Je suivrai tout ça.
Si tu as des questions, n'hésites pas, ça sera avec plaisir que j'y répondrai.
Ageka font des très bons prix et leur bois est d'excellente qualité. Celà étant, regarde autour de chez toi si tu n'as pas de scierie avec qui tu peux bosser en direct. Ils peuvent être tout à fait concurrentiels et l'avantage reste le coût du transport. Habitant vers Dax, Ageka devra traverser toute la France pour te livrer donc c'est un coût à bien calculer ;)
« ITE (isolation extérieure) >> 1ère partie : Liège »
Second oeuvre > Cloisons - portes intérieures
Par Blooby le 05/09/2016 à 15h59
Bonjour,
Encore un article d'une étape hivernale que je n'ai pas eu l'occasion de poster en temps et en heures
Nous voici à l'étape de l'isolation thermique extérieure (ITE).
L'ITE est particulièrement efficace pour supprimer les ponts thermiques de l'ossature. Et dans notre cas, elle juxtapose l'isolation de la toiture en ouate de cellulose ainsi que l'isolation sous dalle en misapor. De cette façon, aucune interruption de l'isolation tout autour de la maison.
Pour que la jonction entre l'ITE et le misapor soit bien faite, il faut bien veiller à ce que le nez de dalle soit isolé également. Mon radier béton faisant 25cm d'épaisseur, il fallait isoler cette épaisseur de béton bien entendu. Nous avons choisi en ITE de la fibre de bois en panneaux rigide. Il s'avère que cette fibre ne peut pas constituer l'isolation du nez de dalle car elles serait à moitié enterrée, ce qui la ferait pourrir en très peu de temps. Il nous fallait donc un isolant imputrescible. Il n'était pas question d'utiliser du polystyrène ! Nous avons donc opté pour le liège et nous avons pris des panneaux en 100mm d'épaisseur, bouvetés, pour assurer une bonne jonction d'isolation entre panneaux.
Ensuite, l'idée c'est de faire recouvrir partiellement les panneaux de liège qui ceinture le radier avec du misapor pour assurer une continuité parfaite de l'isolation. Voici un petit schéma pour illustrer la chose :
Je m'étais gardé environ 2 ou 3 mètre cube de misapor dans un coin en vu de réaliser ce point singulier au moment de l'isolation extérieure.
Il a fallu commencer par nettoyer et faire place nette aux abords du radier. Car la boue tout autour de la maison s'était engouffrer. Heureusement que nous avions correctement placé le géotextile en faisant un retour au pied du radier pour éviter que de la terre s’immisce dans le misapor.
On a ensuite agrafé le polyane ainsi que les bandes d'arase aux murs. Ces dernières avaient une partie collante faite exprès pour la coller à la structure, mais nous avons laisser cette partie (avec sa protection) pendant plusieurs mois sous le soleil et la pluie. Et celle-ci s'est bien détériorée avec le temps... obligé donc de l'agrafer.
Comme on peut le voir également sur la photo ci-dessus, nous avons fait, sur tout le périmètre de la maison, des marques de niveau, de manière à mettre en place les panneaux parfaitement de niveau. Plus ce sera précis au départ, moins on aura de problèmes par la suite pour que les niveaux concordent entre les faces de la maison.
Et ensuite, quand on installait les panneaux, je le faisais à chaque fois au laser.
Il y avait toutefois un petit problème technique. En théorie, les murs de la maison devaient être parfaitement alignés au nez de dalle comme on peut le voir sur le schéma en début de post. Ce qui aurait assuré une planéité parfaite pour venir fixer le panneau de liège, épousant ainsi correctement le béton du radier ainsi que le contreventement DFP des murs. Sauf qu'évidemment, ça, c'est la théorie
Il y avait en réalité parfois 2cm de différence de planéité, c'est à dire que le contreventement DFP était en débord ou en retrait d'1 à 2cm par rapport au radier. Du coup, il a fallu compenser ce décalage.
Ainsi, lorsque le DFP était en débord par rapport au radier, je collais des plaques de liège fines (1 à 2cm d'épaisseur) entre le radier et le vrai panneau de liège de 100mm. Il s'agissait de combler le vide qu'il y aurait eu à défaut de procéder ainsi.
Je procédais comme ceci lorsque le DFP dépassait du radier.
Si au contraire, selon la face de la maison, c'était le radier qui sortait par rapport au DFP, là, il fallait poncer le panneau de liège sur une partie (la partie qui couvre le nez de dalle) de manière à ce que le panneau épouse autant le nez de dalle que le DFP.
Pour les points singuliers aux abords des menuiseries, il fallait bien veiller à ce que le liège recouvre la partie isolée de la menuiserie (en l'occurrence de la laine de bois chez Menuiserie André) et viennent affleurer la bande de liège de 2cm d'épaisseur que nous avions collée sous chaque menuiserie.
Parfois, il fallait également découper des petites bandes de liège pour combler les espaces sous les menuiseries avant de coller les plaques fines de lièges contre le nez de dalle.
On ne le vois pas très bien sur ces photos mais entre les panneaux de liège et le cadre des menuiseries, nous avions collé un compribande de manière à réaliser la base d'une bonne étanchéité. Ce sera par la suite comblé d'un joint silicone ou d'un profilé spécial.
Petit détail : il fallait à certains endroits, notamment au niveau des angles de la maison, avant de fixer le liège, veiller à remplir des caissons de laine de bois (isolation entre montants) par l'extérieure car l'assemblage de la structure nous contraignait à procéder comme ceci à ces endroits spécifiques. Puis ensuite de finir de contreventer ces petites parties de murs avec du DFP.
Quelques retouches au multitool pour être minutieux...
Et enfin, on rabat tout le misapor, contre le liège, en ayant pris le soin de remettre un géotextile pour éviter les coulées de boue. Le tout pour parfaire la continuité de l'isolation.
Une fois cette étape réalisée, on prenait le soin de fixer une bande de parepluie au mur au dessus de cette bande de liège pour éviter que l'eau de pluie ruisselle entre le liège et le DFP.
Petite photo du chantier à l'intérieur durant cette étape, on n'hésitera pas à le qualifier de "bordel"
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Yep !
C'est un 40 pieds oui le mien. Je crois que je l'ai acheté 1450 € HT un truc dans le genre et un peu plus de 500 € la livraison. J'en ai eu pour 2200€ TTC livré. La boite à qui j'ai pris, c'était Capsa il me semble. J'ai fait 6 ou 7 boites à qui j'ai demandé des devis et toutes étaient plus chers encore..
« ITE (isolation ext.) >> 2ème partie : fibre de bois »
Second oeuvre > Cloisons - portes intérieures
Par Blooby le 30/09/2016 à 02h14
Bonjour le forum !!!
Suite de cette belle étape de l'isolation par l'extérieure
Voilà à quoi ressemble la maison avant l'ITE :
Alors avant toute chose, pendant le lapse de temps entre le moment où on avait mis en place les menuiseries et le moment où la fibre de bois recouvrait tout, il fallait bien protéger les menuiseries. Et oui car en plus, dans la gamme Smartwin de Menuiserie André, il y a une isolation en laine de bois dans les dormants, côté extérieur. Il faut donc protéger tout ça !
J'ai donc commencé par fixer des polyanes au dessus de chaque menuiserie, certaines couvertes entièrement, ainsi que des plaques de chutes de DFP ou d'OSB pour les côtés.
Il ne fallait tout de mème pas tarder pour mettre tout en place car ces protections restent sommaires...
D'ailleurs, petite annexe : on voit bien sur la photo suivante les effets de l'isolation entre montants : le froid et l'humidité reste à l'extérieur sur quasi la totalité de la façade. On remarque bien certaines partie qui sont bien sèches. Ce sont les compartiments qui sont dépourvus de laine de bois, où la condensation ne se fait pas sur le DFP à l'extérieure puisque ces parties là sont froides, elles ne conservent pas la chaleur de l'habitat comme le font les caissons remplis de laine de bois.
Grosse livraison de prévue !
J'ai tout pris chez BigMat à côté de chez moi. Ils m'ont fait des super taros donc j'ai pas trop hésité sur la question.
(C'était le 2ème camion !)
Petite remarque : j'avais prévu d'isoler de manière différente les façades bardées et les façades crépis. Pourquoi ? Parce qu'en fait, il existe 3 types de fibre de bois chez Steico. La standard, la fibre pare-pluie et la fibre pare-pluie prête à enduire.
Il s'avère qu'elles ont toutes un prix différent, évidemment. Et autant, entre la pare-pluie et la "à enduire", il n'y a pas trop de diff, autant la fibre standard est quand même bien moins cher.
Etant donné que mon projet se compose d'une grande partie crépis et d'une plus petite partie en bardage bois, je souhaitais prendre la fibre de bois prête à enduire pour la partie crépis et la standard pour la partie bardage vu que j'ai prévu un pare-pluie (pour la partie bardage).
BigMat m'a fait un bon geste sur la fibre de bois à enduire vu que je prenais plus de 300m². Du coup, l'écart de prix avec la fibre standard n'était plus vraiment important. Et une info m'a tout de suite décidé à choisir : les panneaux de fibre standard ne font pas la même dimension que les panneaux de fibre à enduire ! Histoire de compliquer les choses...ça serait trop simple sinon ^^
Bref, on ne va pas se prendre la tête, on fait tout avec la fibre à enduire et NO PROBLEME ;)
Pour la quincaillerie, on ne change pas une équipe qui gagne, Rhoto est dans la Blass ! (oula j'suis en forme ce soir lol) De la visse de 8x120 avec rosaces car les 6x120 ont tendance à parfois traverser les rosaces...
On a commencé par couper les extrémités des débords de liège sous les menuiseries pour venir juxtaposer parfaitement les panneaux au liège.
Les panneaux de fibre se découpent très bien à la circulaire puis à la scie égoïne.
On s'est fié à l'horizontale des panneaux de liège pour démarrer, tout en vérifiant de temps en temps le niveau. Ca aide d'avoir fait les choses bien en amont ;)
Quand on arrive aux abords des menuiseries, on devait au préalable coller notre petite bande de compribande sur la menuiserie au ras du cadre alu, de manière à avoir une jonction nickelle entre la fibre et la menuiserie. Toujours chez Rhotoblaas, on avait pris un bon stock (beaucoup trop d'ailleurs..) de compribande de 1cm de large. Si quelqu'un en a besoin, qu'il me fasse signe, j'en ai vraiment pas mal
On repère bien les placements des montants, derrière le DFP et la fibre pour venir visser avec les rosaces. Pas toujours évident de tomber pile poil ! C'est pour cette raison que ce n'est pas inintéressant de faire l'ITE avant l'isolation en laine de bois entre montant... Pour ma part, je n'avais pas tout fait en isolation entre montant, et ça m'a permis de voir que quelques visses étaient complètement à côtés Et le fait de visser à côté pose tout de même problème, sans parler du maintien des panneaux : il s'avère que la visse pousse la laine de bois flex derrière et créé du coup un vide entre le panneau de laine de bois flex et le contreventement DFP... Donc bien vérifier que les visses tombent bien dans des montants.
Ca grouille pas mal ces temps-ci pour m'aider avec la fin de mon handicap, et ça, c'est cool !! Merci à eux pour leur aide précieuse dans ces moments un peu ralentis...
Le sud a été la partie la plus chiante évidemment. Des découpes dans tous les sens...
Pour les angles de la maison, on alternait de ligne en ligne pour les croisements de panneaux.
Et il fallait réarranger les languettes au niveau des croisements de panneaux.
Suivant les périodes et le temps qu'il allait faire, dès qu'on laissait un bout ou une moitié de façade pas terminée en ITE, on protégeait de suite par du pare-pluie basique, acheté juste pour remplir ce rôle de protection. Je ne voulais pas qu'il pleuve contre une façade, que l'eau ruisselle sur les parois pour enfin atteindre la fibre de bois et l'imprègne d'eau ou coule derrière les panneaux...
Pour faire glisser les panneaux, mieux vaut avoir une cale en bois car ce type de panneau s'abîme très rapidement.
Il fallait également combler les espaces qui n'avait pas de DFP au niveau du plancher intermédiaire. Et c'est là où on voit si on a fait un travail parfait au niveau de l'ossature...ou pas
Et oui car tout devrait être parfaitement alignés. Mais théorie quand tu nous tiens...^^
Il y a quand même une bonne partie du périmètre du plancher qui était très bien aligné, donc ça c'était cool. Bon, il y avait aussi plusieurs mètres où lorsqu'on rajoutait le DFP qui manquait au niveau du plancher, le panneau de DFP "sortait" un peu de l'alignement du reste... environ 1cm en général.
Du coup, pour éviter que les panneaux de fibre soient bombés à cause de ça ou ne soient pas posés d'aplomb, on a raboté/poncé quelques panneaux à certains endroits pour compenser les défauts de planéité qui auraient pu se manifester.
D'ou l'importance de tendre toujours vers un travail méticuleux et soigneux à la base...pour s'emmerder le moins possible par la suite.
Dans le même style, il a fallu composer avec les équerres de certaines menuiseries aussi. Etant donné que certaines équerres provoquaient des protubérances sur l'ossature (pour respecter l'aplomb des menuiseries, on a du mettre plusieurs rondelles à certaines équerres, ce qui les faisait sortir de la planéité des murs) il fallait les "noyer" dans les panneaux de fibre.
Et quand une façade est finie, on est bien content ;)
La fibre de bois ne doit pas être exposée aux intempéries plus de 5 - 6 semaines, même si celle-ci est pare-pluie. Ne pouvant pas faire le crépis tout de suite, il fallait vraiment que je la protège de partout assez vite ;)
Il doit commencer à faire bien chaud là dedans. donc bientôt l'extérieur fini, il ne restera plus que le travail d'intérieur pendant l'hiver alors, vous devez commencer à voir le bout.
J'ai choisi la même fibre également.
Dan mon cas je ne mets pas de crépi,tout en bardage.
Je prends les panneaux en sandwich entre les lambourdes et l'ossature pour les fixer.
Et comment est-ce que tu t'y prends pour tes tableaux de fenêtre? Tu fais le contour en tôle?
Ahh j'ai fait ça début d'été sur notre maison, posé 8 palettes de Steico Protect.
En regardant d'abord tes photos je me suis sdit : mince il els a posé à l'envers l'écriture est "Inside" chez moi, mais ça doit pas être les même panneaux, j'ai vu seulement après que c'était écrt "outside".
en faire de la poussière de bois
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Je suis à 10,55 € HT /m² pour la fibre.
Oui ! On commence vraiment à voir une différence de température entre l'intérieur et l'extérieur, et encore, je n'ai pas fait la partie la plus importante encore, le toit !
Je ne sais pas si je vois vraiment le bout encore mais oui, ça avance ça avance ;)
Pour les tableaux, je fais un retour de crépis pour les façades crépis et je fixerai des plaques de bois sur les retours de tableaux pour les façades bardées.
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Pour ceux que ça intéresse, je participe aux journée portes ouvertes de la maison passive ;) Du coup, ceux qui veulent éventuellement venir voir le chantier en vrai, il suffit de me laisser un p'tit message !
Second oeuvre > Autres
Par Blooby le 13/10/2016 à 23h17
Bonjour,
Suite à la mise en place de la fibre de bois, on a tout protégé avec du pare pluie. Provisoire pour la partie crépis et permanent pour la partie bardage. J'avais pensé à tendre des bâches (parce que j'en ai ^^) depuis les débords de toiture jusqu'au sol et j'me suis rapidement dit que c'était une mauvaise idée à cause du vent qui allait tout foutre en l'air s'il l'avait décidé.
J'ai donc commandé du pare pluie basique juste pour protéger ma fibre le temps nécessaire.
Pas simple à mettre en place...et encore, je profitais de moments où il y avait quelqu'un d'autre avec moi pour le faire, sinon impossible J'ai du en avoir pour une centaine d'euros pour couvrir toutes mes façades crépis.
Comme on peut le voir, il ne faut pas hésiter à visser des bois un peu de partout pour que ça tienne bien. Je sous-estime toujours la puissance du vent... forcément le pare pluie s'est arraché plusieurs fois Mais maintenant, ça devrait faire l'affaire pour plusieurs mois.
Au passage, on voit la photo précédente qu'on a déligné toutes les retombées d'EPDM sur les planches de rives et on a tout encollé également face extérieure. A cause du vent, il avait tendance à se décoller car on avait "juste" agrafer le tout.
Pour ceux qui l'auront remarqué, je n'ai pas mis en place la dernière rangée de fibre de bois à l'extérieure. En fait, avant cela, je dois installer des entretoises, des grilles anti-rongeurs et un placage en sous-toiture...tout ça fera l'objet d'un prochain post ;)
Ensuite, le reste des façades devait s'habiller d'une pare pluie spécial anti UV car je vais avoir un bardage à clair voie donc ajourée, d'où la nécessité de ce pare pluie. J'ai également veillé à ce qu'il ait un SD très faible pour ne pas empêcher la vapeur d'eau de s'évacuer. Il faut que les murs (et ça vaut pour toutes les façades y compris le toit) puissent décaisser l'humidité en cas de besoin d'où l'importance de ne pas recouvrir d'un matériaux trop fermé, trop imperméable.
Avec celui-là, pas d'à peu près, il est définitif donc la pause doit être soignée. On procédait à 2 échelles avec un qui scotch et un autre qui tend les lais en gardant le reste du pare pluie en accordéon.
Scotcher parfaitement demande beaucoup de rigueur et des conditions optimales, genre pas de vent par exemple...chose plutôt rare par chez nous Et en plus, c'est le genre le scotch (intégré au pare pluie) qui n'a besoin que d'une seule pression pour qu'on ne puisse plus du tout l'arracher ! En même temps, ça se comprend vu qu'il doit résister un minimum aux rafales..
On a ensuite fait toutes les découpes nécessaires pour la façade EST qui est entrecoupée de poutres LC.
On ne pouvait pas fixer des bois de partout sur celui-ci étant donné qu'il ne fallait pas le percer n'importe où. Donc on a tout de suite fixé les tasseaux qui accueilleront le bardage.
Et on a utilisé un p'tit outil super efficace qui évite pas mal d'erreur : un détecteur de montant. C'est franchement utile et ça fait gagner beaucoup de temps. Il suffit de le placer contre une paroi et il détecte, via des voyants lumineux, les montants bois qui ne se voient pas.
J'ai utilisé des visse de 6x180 pour aller choper les montants derrière la fibre. Une règle niveau permet de voir l'aplomb sur une grande partie du tasseau, là où un petit niveau ne voit qu'une petite partie. Et les tasseaux, de 5m ici, peuvent partir en vrille à une extrémité. Donc bien vérifier l'aplomb de partout...
Si le pare pluie est bien posé, bien scotché, on a très peu de problème pour fixer les tasseaux sans coincer un pli de pare pluie dessous. Ca a son importance car ça reste un pare pluie censé être étanche à l'eau; si un pli se carapate sous un tasseau, l'eau de pluie peut venir s’infiltrer à l'intérieur et mouiller la fibre de bois. A la longue, ça peut causer pas mal de soucis.
Membre utileEnv. 1000 messageSaint Valery En Caux (76)
Salut blooby.
Je rejoins tout le monde pour la qualité du travail et celle des article. Bravo.
J'ai du un louper un passage par contre, pourquoi un pare pluie anti uv ? Tu met un bardage claire voie ?
Bravo Blooby, pour cette nouvelle étape de votre construction !
Comme à l’accoutumé, le récit clair et précis détaille bien chaque opération et les photos accrocheuses qui l'illustrent soulignent le soin que vous apportez à vos travaux.
Tout semble s'enchaîner parfaitement, naturellement , à en oublier presque l'énergie et la détermination dont vous faites montre pour atteindre votre objectif !!
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Merci beaucoup Crisedi pour ce joli message !
Et un GRAND merci à tout ceux qui m'envoient des messages, qui me soutiennent dans ce projet, c'est là une grande source de motivation, ça redonne la patate et l'envie d'aller toujours plus loin !
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Petit pépin...
Une de nos baie vitrée a cassé... Je m'en suis rendu compte alors que je travaillais à l'extérieur.
Pas de tentative d'intrusion ou de dégradation par un tiers (heureusement), il s'agit en fait d'une casse thermique.
Alors, je vais expliquer pourquoi et comment ça arrive pour que d'autres fassent attention à ça.
J'avais stocké un empilement de panneaux de laine de bois très proche de la vitre (quelques centimètres) sur environ la moitié du vitrage. Il a fait un grand soleil pendant 2 jours, avec des températures très clémentes. Ca a bien tapé sur les vitrages du coup. Et le fait d'avoir stocké l'isolant devant la baie sur une partie du vitrage, la partie du verre situé en bas est monté en température alors que le haut du verre est resté froid (étant donné qu'il n'y avait pas d'obstacle pour confiner la chaleur devant le verre en haut). Et donc, la différence de température entre le haut et le bas du verre a provoqué la casse thermique.
J'ai vérifié en passant ma main sur le verre en bas, impossible de le toucher, il était brûlant
Du coup, ça a cassé le vitrage intérieur et le vitrage intermédiaire; le vitrage extérieur est resté intact.
J'ai appelé Menuiserie André pour leur exposer le problème et ils n'étaient pas étonné, ce n'est pas rare apparemment. Il faut faire gaffe à ne pas stocker de choses devant les vitrages en fait. Genre, un canapé trop près d'un vitrage, ou un VR placé à mi hauteur peut provoquer le même problème ! Donc à faire attention !
C'est juste dommage qu'il ne me l'ai pas dit avant, j'aurais fait plus attention...
Oh les boules! Dire qu'on a stocké plein de "trucs" en plein été devant les nôtres pendant la construction... Comment ça se passe dans ces cas là? Assurance bris de glace?
Membre super utileEnv. 4000 messagePas Très Loin De Lille (59)
Mon archi belge avait un a priori négatif pour les casquettes en protection solaire, parce que ça masque aussi régulièrement seulement une partie du vitrage et qu'il a déjà vu des casses liées au même phénomène, soleil qui arrive seulement sur le bas du vitrage et contraste avec le haut qui ne reçoit pas de rayonnement. Ca n'arrive pas à tous les coups, évidemment sinon plus personne ne ferait de casquette, mais quand ça arrive c'est pas top sur du triple...
Pas de chance . Bon courage pour le boulot supplémentaire, en plus du grignotage de budget . J'en profite au passage pour réitérer mes félicitations pour tout le travail que vous faites, entre le chantier, la tenue du récit, etc, un grand BRAVO.
Membre utileEnv. 300 messageSaint Clair Du Rhône (38)
Merci Imprevu ;)
Ca peut effectivement poser des problèmes les casquettes mais ça doit être beaucoup plus rare les casses à cause de cet élément architectural...
J'ai vérifié les autres vitrages qui sont soumis à l'ombre partielle des débords de toiture et franchement, on sent évidemment une petite différence de température entre la partie à l'ombre et la partie ensoleillé mais rien à voir avec l'écart que j'avais quand ça a cassé. Je pense que la qualité du vitrage doit y faire beaucoup. et en l'occurrence, il a fallu une différence extrême pour que ça casse chez moi.. C'est là qu'on voit la qualité des menuiseries de chez André ;)
Oh les boules! Dire qu'on a stocké plein de "trucs" en plein été devant les nôtres pendant la construction... Comment ça se passe dans ces cas là? Assurance bris de glace?
J'ai fait joué l'assurance bris de glace en effet et Menuiseries André sont venus remplacés le vitrage sur place.
C'est cool, ça m'a permit de voir comment c'était foutu à l'intérieur et comment tout était assemblé.
La laine de mouton à l'intérieur, sous les pare-closes.
D'ailleurs, la première fois qu'ils m'ont appelé pour venir changer le vitrage, ils m'ont rappelé le matin très tôt pour me dire qu'ils n'allaient pas venir parce qu'ils venaient de pété le vitrage en le mettant dans le camion...
Bref, j'ai payé une petite franchise d'une centaine d'euros et l'assurance a pris en charge tout le reste sans sourciller, ça c'est cool
Ici on a quand même du batailler avec l'assurance pour changer les menuiseries abimées (tentatives d'effraction!) puisque le triple vitrage connaissent pas, PVC/alu connaissent pas... Donc forcément cela leur paraissait trop cher!
Second oeuvre > Cloisons - portes intérieures
Par Blooby le 02/11/2016 à 13h05
Bonjour !
Voici un petit article sur la fixation du plancher intermédiaire.
Rien de bien compliqué ici à part la gestion des points singuliers pour le frein vapeur, mais je détaillerai cette partie sur un autre article car ça demande pas mal d'explication annexes.
Il fallait déjà enlever toutes les grandes plaques d'OSB qu'on avait fixées dans les solives pendant le montage de l'ossature par mesure de sécurité pour circuler facilement lors du montage de l'étage. Comme l'impression de faire marche arrière visuellement... mais bon, il faut s'y atteler quand même.
Les plaques d'OSB pour le plancher sont différentes des plaques pour les murs. Il s'agit là de plaques de 18mm d'épaisseur, rainure/languettes et qui font 250cm par 62,5cm. Elles se portent plutôt bien tout seul, ce qui m'arrange plutôt bien
Mais avant de les mettre en place, il faut installer des bandes résilientes phonique sur chaque solive. Le but étant de désolidariser un peu le plancher de la structure pour diminuer les transmission de bruit inter-étage.
Bon...qu'on soit clair, ça ne va pas faire grand chose comme différence niveau dB mais de toute façon, ma structure d'ossature à la conception n'est pas spécialement étudiée pour le phonique sinon, c'est une véritable prise de tête.
Si vous pensez que la thermique du bâtiment est dure à mettre en oeuvre, alors ne vous attaquez pas au phonique...c'est une purge ! Le moindre petit clou transmet le bruit et dégrade significativement les performances phonique d'une pièce.
Donc, j'ai tout de même étudié la chose et mis en place quelques solutions pour "tenter" de réduire ne serait-ce qu'un peu la propagation du bruit. J'ai donc utilisé des bandes résilientes en caoutchouc que j'ai fixée avec des agrafes sur chaque solive.
J'aurai pu les coller, ce qui aurait été une bonne solution phoniquement parlant, mais étant donné que je vais fixer les plaques d'OSB par clouage dans les solives, ce ne sont pas quelques petites agrafes qui vont changer grand chose.
Je mettais une agrafe toute les 50cm environ. Pas besoin d'en mettre trop, c'est juste pour éviter qu'en installant les plaques OSB dessus, les bandes ne se cassent pas la gueule.
Une fois que tout est mis en place, on peut attaquer la pose des panneaux d'OSB. Je fixais en général 4 clous dans les coins, pas enfoncés complètement, pour contraindre l'emplacement des plaques les unes entre elles et une fois une pièce finie, je clouais la totalité au cloueur pneumatique.
La pose se fait relativement vite.
Mais quand on cherche l'optimisation absolue, ça va tout de suite moins vite
J'ai réussi à ne pas racheter d'OSB et franchement je n'y croyais pas Alors forcément, je suis passé par de la découpe de languettes au multitool, de l'optimisation de chute en faisant plus de découpes mais ça a fonctionné !
A 2 ou 3 endroits, j'ai scié les lisses basses des murs de refend, au niveau des ouvertures de portes.
Bien faire gaffe à ne pas trouer le FV !
Et ensuite, fixation par clouage de tout ça.
Parfois, pour éviter de clouer dans le vide, j'utilisais mon petit détecteur de montant, qui marche bien évidemment pour les solives. Car ce n'est pas forcément évident de savoir où tombent les solives quand on a tout recouvert d'OSB.
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Informations sur le projet : Type de travaux : Construction neuve Type de construction : RDC + étage Style : Cubique / Toit plat Label énergétique : PASSIVE Surface habitable : 215m² (7 pièces) Superficie terrain : 1300m² Type de constructeur : Auto-construction