Bonsoir Tibelette,
Je viens de finir les 91 pages de votre récit ... et wouah superbe maison passive avec des explications super détaillées !
Je m'abonne !
Pour votre sdb j'ai une nette préférence pour la proposition 1 : elle est plus aérée
Je suis en pleine réflexion sur le post-chauffage de la VMC et j'ai lu que vous alliez mettre des bouches chauffantes de 400W.
Cette solution m'intéresse car ça me paraît plus adapté que la batterie de chauffe pour pouvoir gérer le chauffage pièce par pièce.
Du coup je cherche des renseignements sur ce produit, vous les avez installé ? Comment est assurée la sécurité et le réglage de la température ? quelle alimentation électrique ? et si pas indiscret, à combien vous les touchez ? (j'ai vu que CrazyOrk les touche à 200€ mais il semble avoir de supers prix sur le matos).
Si vous avez quelques mintues pour mes questions, merci
Pour les bouches, pas encore installées, juste déballées.
Donc chaque bouche fait 400W, connexion obligatoire à un thermostat, ici on gère avec des interrupteurs/thermostat prion en domotique (voir chez Audiojam ou Ives pour plus d'infos).
Niveau tarif cela ne vaudra rien, acheté en direct chez Paul avant leur rachat par zehnder en décembre 2014!
J'avoue ne pas avoir réfléchi plus que cela là dessus!
Les interrupteurs seront des prion de bush jager avec thermostat intégré dans la barre supérieure (ou inférieure je sais plus!) et ce sera relié TOR je pense. Après faut voir le paramétrage mais je ne vois pas trop ou serait le souci.
Je me pose une question car j'aurais également une Paul avec des bouches chauffantes. Les interrupteurs possèdent une sonde et un réglage de consigne. Pourquoi utiliser un module TOR. L'interrupteur gère le déclenchement et la commande du chauffage via une entrée d'un actionneur.
4h je vais me coucher moi , CA travaille la construction
« Préparation à la pose de l'EPDM - Pose des isolants »
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Titebelette le 28/10/2016 à 22h59
La suite de l’étanchéité des toitures terrasses, à la fin du premier article, je vous ai laissé dans cette configuration :Purenit et pare-vapeur posé. (souvenez cet article date de juillet 2015! j'ai un petit peu de retard!!)
Donc le Purenit est fixé sur les relevés d’acrotère, le pare-vapeur est posé sur l’intégralité des dalles béton.
Pose des isolants :
Nous avons sur notre maison une isolation importante des murs ( R = 10 en PU projeté en ITE). La logique des choses voulait que l’isolation des toitures soit également performante pour que cela ne représente pas un point froid dans notre construction, Nous avons choisi les toitures terrasses entre autre pour cela. Nous avons donc décidé de mettre en oeuvre 26 cm d’isolant en polyuréthane afin d’obtenir une résistance thermique supérieure à 10.
Le polyuréthane en panneau dépasse rarement les 140 ou 160 mm d’épaisseur. Il est donc décidé de mettre en place deux lits. Le premier de 140 mm sera simplement couvert de kraft. L'avantage des deux lits c'est également le fait de croiser les couches et donc de limiter les ponts thermiques.
On prépare quelques tubes de mastic qui permettront de fixer les panneaux d’isolants sur le pare-vapeur.
Et c’est parti! Première ligne. la jonction acrotère/dalle béton recouverte de pare-vapeur n’étant pas parfaitement à angle droit, nous décidons de biseauter l’angle des panneaux et de mettre un trait de polyuréthane en bombe avant la pose.
Idem dans l’angle, on coupe ne biseau et on moussera par la suite.
Fin de la première ligne, reste une chute à adapter. On peut voir le liseré de mousse PU blanche au fond.
Les premiers panneaux sont au format 60 x 60 cm. Ça va plutôt vite à poser…
Première ligne posée sur la dalle inférieure (Vous pouvez voir des dates aléatoires sur les photos car j'ai mixé celles de la dalle haute et celles de la dalle basse selon les détails à vous monter!)
Il nous manque vraiment pas grand chose en bout de ligne! Les ajustements sont réduits
… reste à la suite les découpes et là on s’éclate à optimiser tout cela…
Car clairement c'est un détail à prendre en compte pour ceux qui commandent chez EPDM TPO, ils sont très pros mais ne sont pas très généreux en isolant histoire de tirer les prix donc attention aux découpes! (pour rappel McCyrille avait eu aussi une mauvaise blague sur les calculs de surface. Donc le tarif est très correct mais vérifiez bien qu'il correspond à la réalité!)
On optimise, on optimise…
Enfin : Dalle supérieure terminée, enfin juste la première couche!
Les chutes après deux toitures soit 190 m², à peine plus d’un panneau, pas mal!
Puis on mousse les interstices un peu larges avec de la mousse PU. Ça permet d’éviter les vides d’air et de caler les panneaux entre eux pour éviter que ceux ci bougent. (Pas de photo de cette étape.)
On passe ensuite au deuxième lit d’isolant, cette fois 120 mm de PU couvert de voile de verre. Le voile de verre permettra l’application de la colle pour l’EPDM qui ne peut pas se mettre sur du PU kraft.
On recommence donc la même histoire sauf que cette fois les panneaux font 60 x 120 mm. On ne commence pas par le même point afin que les raccords ne se superposent pas, histoire d’optimiser l’isolation encore une fois.
Deuxième lit sur la dalle inférieure :
Encore et toujours des découpes…
En enfin on mousse les interstices pour finaliser tout cela.
Et voici le résultat final : deux lits d'isolants posés sur le pare vapeur juste avant la pose de la membrane EPDM.
Et souvenez vous fin juillet 2015, il a fait chaud, très chaud et j'avais zappé la crème solaire sur les molets :
J'ai donc éviter les jupes à la rentrée et un an après j'ai encore une légère trace sur mes gambettes blanches!
Voilà je vous prépare la pose de l'EPDM en lui-même!
Vous avez une bonne couche d'isolant sur le toit. Nous nous mettrons de la laine de verre en 300 mm sous le plafond en plus.
Pour ma part, il nous restait 3 dalles d'isolant... pas beaucoup plus non plus !
Bonne continuation, j'attends l'article sur la pose de l'EPDM
« Préparation à la pose de l'EPDM - Pose de l'OSB »
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Titebelette le 29/10/2016 à 11h52
On attaque la pose de l'EPDM!
.... et non, toujours un truc à faire avant (ça explique pourquoi on a été si long peut être!).
Sur les photos précédentes quelque chose a peut être attiré votre oeil, là
ou là
Pas d'idées? regardez biene la ligne d'acrotère au dessus de l'herbe! Les acrotères sortis d'usine sont finis par une plaque de purenit permettant de se fixer dedans mais ce purenit flambe entre les renforts, il n'est pas parfaitement horizontal. Et zhom avait peur que les rives une fois fixées fassent des vagues également. Rien de dramatique, juste un petit point esthétique à corriger maintenant.
Donc au boulot!
Il a donc été décidé de poser des plaques d'OSB sur les acrotères pour avoir une finition top.
Première étape, on pose met du mastic d'étanchéité (en blanc ou noir selon les cartouches du moment) entre les plaques de purenit déjà posées. Histoire d'assurer le truc en terme d'étanchéité.
Les plaques d'OSB seront fixées dans les montant de purenit (on ne peut se fixer que là sur les acrotères, le reste étant en PU donc souple). Ces montant sont visibles sur les vues des façades.
Toujours pour une raison esthétique, même si nous ne sommes pas partis sur de l'enduit mais du bardage, il est mieux que les dessus d'acrotères aient une pente vers l'intérieur du toit terrasse pour éviter les coulures sur les façades.
On pose donc des cales sur le pourtour des acrotères en gardant l'horizontal donc on joue avec les millimètres à ce niveau! Elles sont visibles sur certaines photos même si je n'ai pas fait de photo en particulier.
Vient la pose des plaques d'OSB, il faut combler l'espace entre le purenit et l'OSB donc un joint compribande est posé. L'eau ne pourrait rentrer à cet endroit qu'en cas de fort vent mais on assure le tout et on se méfie de l'humidité. Puis on fixe les plaques d'OSB en avançant.
Sauf pour al dernière plaque sinon on conserve les languettes/rainures des plaques pour assurer l'emboitement. Et on mastique de nouveau les jointures.
Voici des vues d'ensemble, pour partie prise avant le jointement final au mastic
Au niveau des angles, coupes à 45 et deux pentes à régler on s'amuse comme on peut!! Et sur la façade sud de la terrasse inférieure on a des plaques OSB plus larges (je vous expliquerais pourquoi lorsqu'on y sera mais ce n'est pas demain la veille!) donc des angles encore plus complexes!
Enfin, une photo qui vous montre l'utilité des plaques d'OSB. J'ai donné de ma personne, à 6m40 de hauteur, penchée en avant rien que pour vous!!
Je crois que tout est enfin prêt pour la pose de l'EPDM, ouf il n'a toujours pas plu même si le temps est menaçant plus d'une fois!!!
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Titebelette le 29/10/2016 à 13h33
Voilà enfin le gros morceau, la pose de l'EPDM.
Le premier point important à prendre en compte pour c'est le poids des membranes. On a des bâches en une seule pièce qui évite les risques d'infiltration mais clairement ça pèse le poids d'un âne mort donc il faut trouver une solution pour les monter.
Nous n'avons pas de manuscopique à dispo et pas question d'en louer un pour quelques minutes. Nous avons préférer une solution à la McGyver!
Vous vous souvenez peut être de notre escalier format XXL, sa création n'était peut être pas tout à fait un hasard à l'époque! Nous avons donc pris un palan mécanique de 1tonne et roule...
Pour monter sur la dalle haute, on mets deux bastaing sur une échelle et ça passe (le contre poids devra lester plus que cela, et j'avoue que j'ai été mise à contribution!)
Et lors de la mise en place de la bâche sur la dalle basse, zhom avait un bras en vrac, j'ai donc pu manutentionner seule la bâche avec le palan.
Ensuite on déplie la bâche et on la positionne au mieux en supprimant les plis et en la centrant. Ce n'est pas une mince affaire! mais encore une fois sur la dalle basse je l'ai fait seule en pliant dépliant, tirant d'un côté puis de l'autre. C'est long mais on y arrive.
On replie la bâche de moitié, on réalise un double encollage et on pousse la bâche pour un collage sans plis. Pas de photos de ces étapes qui se sont fait très vite car la température ambiante faisait sécher la colle très rapidement.
J'avoue que pour la dalle haute, je n'étais pas de mon "bon" côté sur un moitié de la dalle et je ne faisais pas la fière à 6m40, une fois mise en place j'ai vite sauté de l'acrotère vers le centre de la dalle!
Ensuite on fixe la bande périmétrique qui permet de renforcer le pied d'acrotère qui subit les rétractations/dilatations liées aux variations de températures de la bâche.
Là encore double encollage avec une colle spécifique qui permet une "vulcanisation" de la bâche. A terme, la bâche sera "soudée" à la bande périmétrique.
On termine le positionnement de la membrane en la remontant sur les acrotères, et on fait juste une découpe aux angles permettant le recouvrement.
Ensuite viennent les finitions : angles rentrants, angles sortants, appuis des portes fenêtres, évacuation d'eaux pluviales... Je vous développerais ça dans un prochain article.
Joli travail, les angles sont bien propres !! Tu as du courage d'avoir déplacé les bâches toute seule, ça pèse un âne mort comme tu dis.
Moi je l'ai fais avec ma femme sur les 50m² de notre garage et on a un peu galéré à cause de la chaleur aussi ! Sur le moment la pose paraissait parfaite puis le lendemain des bulles sont apparues ...
Merci pour l'article ! bien détaillé et vu que je compte le faire moi même au moins sur la terrasse couverte, ça me donne vraiment une idée de la réalisation !
Sinon pour en revenir aux bouches soufflantes chauffantes, tu as les bouches Paul, donc avec une double alimentation d'air, il faut obligatoirement relier 2 entrées ou une seule suffit ?
Car je pensais en mettre une ou dans au niveau du salon/SAM et une dans notre chambre (et encore pas sur pour cella la), et ensuite 3 ou 4 à l'étage dans les chambres mais ces dernières pièces ne sont prévu au niveau ventilation qu'avec une seule gaine pour le moment...
Titeuf, effectivement posée par temps chaud, lors du refroidissement ça a cloqué ne surface mais rien de grave, l'EPDM dilate c'est normal.
On a d'ailleurs un angle qu maintenant fait des plis selon la température extérieure.
Et lors de la pose par temps très chaud, le pire c'était l'impossibilité de se mettre à genoux sur la membrane sans une plaque d'isolant sous les genoux. C'était vraiment bouillant!!
David Info, contente si ça peut servir, j'essaye cet après midi de mettre en ligne les détails de finition.
Pour les bouches chauffantes effectivement il y a deux gaines en arrivée. Mais le plan de répartition des gaine sa été réalisé par un ingénieur de chez Paul pour vérifier l'équilibrage entre aspiration et insufflation. Je ne me suis absolument pas posé de question à ce niveau, j'ai suivi les prescriptions des pros!
Ok, on aura aussi une étude VMC pour être sur de ne pas se planter la dessus car au final c'est un poste super important pour le confort dans la maison (sensation de courant d'air, répartition de la chaleur/fraicheur...) et le calcul de l'utilité du PC à eau glycolée....
Pour l'EPDM, je me demande si il ne vaudrait mieux pas partir sur du TPO blanc, à priori, ça permet de gagner quelques degrés car il ne "chauffe" pas et "renvoie" la chaleur donc de lutter un peu mieux contre la surchauffe l'été.
Oui, on a l'a posé en juin ou juillet et on était obligé d'attendre 8h du soir pour monter dessus et pouvoir la manipuler sans se brûler
En tout cas ça reste très accessible à faire soi même et si j'avais sû la pénibilité de poser les tuiles, j'aurais fait tout mon toît en EPDM sans hésitations !!!
Bonjour,
J'ai posé la question à Paul car je suis dans le même cas (2 bouches chauffantes à poser) et voilà leur réponse :
Il est préférable de prévoir 2 gaines de DN75 afin d’amener un débit d’air suffisant et donc une puissance intéressante pour le chauffage sur l’air.
Un seul conduit peut être possible selon le débit prévu sur la bouche et la longueur de la gaine.
Perso je vais partir avec une seule gaine car j'ai des caissons de répartition de 6 emplacements ce qui est adapté à ma VMC (tous les emplacements sont pris) et je ne veux pas changer de caisson pour ça. D'après le technicien de la VMC (DANTHERM), le débit sera suffisant avec une seule gaine.
OK, merci pour l'info, je vais du coup peut etre partir sur 2 gaines pour le salon et SAM et une seule pour les chambres (pas besoin de beaucoup chauffer). Mais pareil que toi, vas falloir que je calcule suivant le nombre de bouches dispo sur les caissons pour limiter le cout total...
J'ai relu le lien d'EPDM TPO, effectivement pose en lés et soudure à chaud donc du matos, mais surtout de la technique! De nombreux mètres linéaires de soudure potentiel source de fuite si ce n'est pas correctement fait!
Pour moi ce n'est pas un produit d'autoconstructeur qui se lance sans formations spécifiques.
Effectivement, après relecture :-(
J'ai demandé au constructeur pour l'ossature bois et il m'a répondu que si l’étanchéité est faite par moi et qu'il y a une fuite, les conséquences sur l'ossature ne seront pas prises en compte par la décennale... il va falloir que je vois si cela vaut vraiment le cout financièrement surtout que je n'ai pas énormément de temps pour faire tous les travaux moi même... donc je sens que je vais déléguer cette partie sur le maison mais le faire pour la terrasse couverte.
Pour faire le choix de prendre des travaux à sa charge :
- ne pas sous estimer le temps, on est pas des pros, on veut bien faire pour SA maison donc c'est vite long!
- ne pas sous estimer les travaux logistiquement difficiles, un bardage sans échafaudage c'est compliqué, une toiture ça peut être dangereux...
- le risque d'un loupé, comme tu le dis, si tu foires un truc et que ça impacte d'autres points c'est important! Trendeco a fait radier + murs + prédalles/dalles + menuiseries. Cela nous permettait de ne pas avoir de litiges à terme entre le radier et d'éventuels tassements, ils pouvaient s'engager sur le test d'étanchéité puisqu'ils géraient menuiseries et gros oeuvre.
Merci Happy, comme je l'ai déjà dis, en dehors du temps et de l'envie ces travaux ne sont pas si complexes que cela si on prend le temps de se pencher sur la technique. Bien évidemment ce n'est pas parfait, mais on y arrive.
Et certains sur le forum en ont fait bien plus! Chapeau bas à eux!!
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Titebelette le 01/11/2016 à 11h40
Voilà les détails de la pose de l'EPDM.
La toiture haute est un simple rectangle, 4 angles sortants et 2 évacuations d'EP à gérer plus un petit accroc sur la membrane à réparer.
Les sorties d'EP se posent simplement à travers le PU de l'acrotère, il faut faire attention à ne pas percer dans les montants
La sortie d'EP est fixée avec sa membrane intégrée, le tout coller avec la colle spécifique permettant la vulcanisation de l'ensemble.
Puis on ajoute un morceau d'EPDM plus grand pour finaliser l'étanchéité.
(l'aspect blanchi est lié à l'eau présente sur cette photo).
Enfin on gère l'angle juste à côté, il y a donc chevauchement des pièces d'étanchéité.
Les pièces d'angles fournies par EPDM TPO sont pré-découpées, ce sont des morceaux autocollants que l'on fixe après avoir encollé l'EPDM . Nos acrotères étant très larges, on a du mettre plusieurs morceaux, rien de gênant.
Cette membrane d'étanchéité est "souple", on voit bien que dans les angles on l'étire pour épouser la forme.
Ici on voit la réparation de notre accroc. L'avantage de l'EPDM, tout accroc est réparable.
Résultat final de la dalle haute :
[
On a fait redescendre l'EPDM sur le rebord en OSB qui recouvrira le bardage. Les rives seront fixées lorsque le bardage sera posé.
Les orages ont menacé durant toute la pose, certains détails ont du se faire après avoir épongé mais on a testé très vite notre travail!
Pour la toiture basse, la forme en L ajoute des complexités avec un angle rentrant, la gestion de la remontée de l'étanchéité sur les murs de l'étage, et les appuis de fenêtres.
Dans un premier temps, soyons clairs là dessus. La réglementation( DTU) dit qu'un relevé doit être d'au moins 15 cm. Nous avons pris le parti de mettre les appuis des porte fenêtre seulement 10cm au dessus de la membrane. C'est un risque que nous avons pris en sachant que nous ne sommes pas dans une région à neige. L'eau sous forme liquide ne remonte pas, elle subit la gravité et ici nous n'avons pas non plus de gros orages soudain pouvant faire monter rapidement la hauteur d'eau, cette terrasse aura à terme 3 évacuation d'EP de 60mm, reste donc le soucis d'un amas de neige. Il faudra donc déblayer si cela arrive pour éviter tout souci malgré le travail d'étanchéité réalisé.
Après la pose de l'EPDM on en était là :
On a donc rajouté un morceau d'EPDM à la verticale
Puis on a placé un morceau de membrane sur l'angle
Un second sur le bas de l'EPDM rapporté
Ensuite le solin a été posé. Il ne va pas jusqu'à la menuiserie puisqu'il y aura le bardage à poser avec un tasseau à ce niveau.
Enfin on a mis en place une barre de seuil au pied de la menuiserie.
Au niveau de l'angle rentrant, on a ajouté un morceau d'EPDM pour combler la découpe,
Une rustine en pied d'angle, avec l'élasticité des pièces on y arrive sans trop de difficultés.
Puis deux membranes sur les côtés et une pour terminer sur l'arrête.
La remontée de l'acrotère sur le mur de l'étage est étanchéifié par un solin, dans un premier temps on mastique la jonction (après avoir brossé l'EPDM en surface pour enlever la pellicule qui a poudré)
Pour rappel l'EPDM n'est pas collé sur le PU des murs mais sur une plaque de purenit fixée dans les murs.
On fixe le solin en étanchéifiant au mastic les vis, et on remastique le bord supérieur. Ce joint sera à terme protégé apr le bardage mais il faudra quand même veiller à son étanchéité dans le temps.
Les angles sortants et les évacuations d'EP sont gérés comme pour l'étage. Avec les températures, la colle avait déjà bougé et on a donc de moches coulures jaunâtres mais c'est toujours efficace c'est bien le principal!
Voilà je pense avoir fait le tour de cette étanchéité. On n'a pas pris l'eau depuis un an donc je pense que le travail a été bien réalisé.
Article super détaillé, si on reste sur les plans actuels, je pense du couo faire de même pour la terrasse couverte.
Par contre, dessus tu, il est possible de mettre de la végétalisation ?
Boudou, pour le bardage, va falloir vraiment être patiente!!
DavidInfo, l'EPDM permet sans soucis la végétalisation. Imprévu, Silddenaf l'ont fait sur le forum avec deux techniques totalement différentes (dalles pré-semées ou plantation de sédum sur site). Pour la dalle basse, qui est donc accessible depuis les portes fenêtres des chambres d'enfants de l'étage elle sera simplement couverte à terme d'une terrasse sur plot pour que les seuils soient à fleur de terrasse. 52 m² de terrasse en plus du jardin ça devrait être sympa.
Sailanddrive, les finitions ça traine toujours parce que les avancées ne sont pas flagrantes, ici j'ai besoin régulièrement d'une évolution franche sinon je me décourage malgré tout!
Second oeuvre > Autres
Par Titebelette le 01/11/2016 à 21h17
Un point sensible des maisons passives : la gestion des appuis de baie-vitrées, de portes fenêtres.
Bien souvent les appuis sont de simples réhausses béton et donnent lieu à des ponts thermiques importants à ce niveau.
Nos menuiseries, rappelez vous de leur pose sur ces articles ici et ici, sont posées en usines sur un barre de purenit et sur chantier elles sont réhaussées par des cales de purenit.
Avec mon zhom, vous l'aurez compris, on est plus ceinture ET bretelles donc, on a donc tenté d'optimisé l'isolation et l'étanchéité à l'eau et à l'air de cette partie sensible.
Côté extérieur dans un premier temps, entre les cales de purenit avait été placé par Trendeco des plaques de PU moussées.
Par devant, nous avons placé des plaques de Purenit en 10 mm d'épaisseur maintenu sous la menuiseries par un joint compribande sur toute la périphérie. Ces plaques sont en une pièces sauf pour la grande baie de 6m évidemment!
Pour la grande baie, du compribande entre les morceaux de purenit
Ici le détail du compribande
Devant ce purenit, il reste une dizaine de centimètres à combler donc hop PU pour limiter le pont thermique au maximum.
Si les niveaux à bulle sont sortis c'est parce que le PU est découpé avec une pente vers l'éxtérieur.
Ensuite on recouvre tout cela d'OSB classe 3 et on mastique les jonctions
Une plaque sur le dessus également
Ensuite on recouvre le tout d'EPDM pour la première étanchéité à l'eau
L'EPDM est mastiqué sur les bords, il déborde un peu sur le radier. A terme, des terrasses sont prévues au pied des portes-fenêtres et de la baie vitrée qui viendront recouvrir ces seuils.
Pour l'étanchéité côté intérieur, je ferais un autre article.
Et pour finir, une vue de celle qui veille sur nous lorsque les soirs d'été se terminent tards...
Bonsoir,
à revoir ces photos, on se dit quel boulot. Avec le temps, avec les recherches, on peut trouver d'autres solutions..
Je pense que dans ton cas, les seuils de chez Beck & Heun t'aurait simplifié énormément le travail, aurait pas mal simplifié et aurait fait moins "bricolage" (sans te vexer !)...
Peut être que cela n'aurait pas pu fonctionner avec leurs seuils, mais je sais que ton récit est suivi, je ne travaille pas pour eux, mais si leurs solutions peuvent simplifier le boulot des autres, pourquoi pas.
Je vois que tu as choisi la solution purenit, il y avait aussi la solution Perinsul qui aurait pu être envisagé, là encore, cela peut être une piste pour les autres...
Je confirme que ça fait un bien fou au final de mettre en ligne ces photos et de voir que l'on a avancé malgré le ressenti de lassitude sur le terrain.
Je suis contente de ton avis sur les seuils, tu n'as pas soulevé de gros points négatifs mais je te rejoins totalement c'est du bricolage! Nous n'avions pas réfléchi plus que cela sur les seuils, j'étais resté sur les coupes fournis par le constructeur qui me parraissait correctes mais dans la réalité il y avait des améliorations possibles donc on a refait cela de manière plus optimale je pense.
Des seuils tels que ceux proposés par Beck & Heun auraient été plus optimums, je n'en doute pas. Pour le Périnsul, j'avoue ne pas m'être intéressée plus que cela au produit, nous avions besoin de Purenit pour les acrotères, au vu du prix du produit et de la livraison, il semblait pertinent de grouper les besoins.
Je me posais également la question de rajouter en conclusion de mes articles des renvois vers les articles d'autres membres qui ont proposé d'autres solutions, d'autres détails, peut être plus pertinents, peut être simplement différents par la gestion technique qui est faite afin de permettre à tous de faire le meilleur choix selon son projet en ayant un maximum d'éléments.
Tu verras sur le prochain article sur l'étanchéité à l'air mise en oeuvre à l'intérieur de la maison qu'on a profité de tes bons conseils!
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Informations sur le projet : Type de travaux : Construction neuve Type de construction : RDC + étage Style : Cubique / Toit plat Label énergétique : PASSIVE Surface habitable : 135m² (5 pièces) Superficie terrain : 850m²