Un epdm à blanc c est pas conseillé ? Niveau finance c est chaud du coup j allais laisser l epdm un moment comme cela.
C est des sacrés bb déjà tes poutres
C'était plus du double du prix (bon et aussi parce que j'ai pris une membrane en 1,2mm et le blanc n'était qu'en 1,6mm, mais même il reste plus cher que le gris à dimensions égales).
Membre ultra utileEnv. 6000 messageLoire Atlantique
Attention aussi en edpm blanc on augmente aussi le risque de condensation car l'évaporation est plus faible. Il faut donc éviter d'être dans un cas limite surtout en région froide.
Lapin compris ?!
Tu n'as pas d'évaporation vu que l'EPDM est complètement fermé au passage de la vapeur d'eau. Il te faut une bonne ventilation en-dessous pour évacuer l'humidité. De toute façon le garage n'est pas isolé, et j'ai un trou de 5m x 2m30 donc niveau ventilation je ne suis pas trop mal pour le moment
En revanche si on fait une toiture plate, mon thermicien recommande vivement de faire une toiture froide. D'après ses simulations, l'isolant se gorge d'eau au fil des ans (l'hiver il prends plus d'humidité qu'il ne peut en restituer l'été) avec une toiture chaude. Au fil des ans il devient de moins en moins efficace. Il n'a jamais réussi à faire passer une toiture chaude sans avoir ce phénomène.
Membre ultra utileEnv. 6000 messageLoire Atlantique
La couleur de la membrane a un impact sur le risque de condensation car l'évaporation a sa surface extérieure est moins importante. C'est la même si le bâtiment est à l'ombre avec un masque solaire important.
La membrane est donc plus froide oui (c'est le but recherché d'ailleurs). Mais bon toujours est-il qu'il faut quand même mieux ventiler entre l'isolant et la membrane.
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Woofy le 12/07/2021 à 10h31
[Date de l'étape : 13 au 21 février 2021]
Malgré le fait que cette article soit assez long, l'étape a majoritairement été faite en 2 jours, hormis la préparation et la fin du contreventement à la fin de l'article.
Pour préparer la mise en place du toit, il a bien fallu commencer par couper les 14 chevrons. Ce sont des morceaux de 63 x 175mm, assez lourd, et longs (6 à 7m de long chacun). Forcément, pour les couper, à la scie à onglet c'est plus difficile, il faut le faire à 2, autant pour la découpe que les chevrons.
On est 3, donc on industrialise : 2 qui déplacent les chevrons, et un qui découpe et vérifie les coupes.
C'est donc la 1ère fois que Nicolas, qui est venu nous aider pour la journée, manie une scie circulaire. Mais il se débrouille comme un chef.
Malheureusement pour lui, je voulais lui montrer le montage des acrotères afin qu'il fasse un peu d'ossature bois, mais il faut 2 découpes par chevrons (une droite pour le mettre d'équerre, et une à 5° d'angle pour le mettre à la bonne longueur et suivre l'angle du mur du fond). Donc pour chacun des 14 chevrons, l'amener à la scie, vérifier l'équerrage, couper (ou pas) d'équerre, vérifier la longueur, orienter la scie, couper à la bonne longueur, vérifier la longueur de la découpe, déplacer le chevron dans le garage en attente de pose, et noter la coupe sur la liste ... ça nous a pris la journée (pour rappel, a l'époque, le couvre-feu l'obligeait à partir à 17h).
On a 2 chevrons qui ont une découpe merdique. Un angle hyper aigu de seulement 10°. Forcément, à la scie à onglet ça ne passe pas. Donc je fais une longueur de chaque côté avec la scie circulaire histoire de mâcher le boulot et avoir un trait de coupe parfaitement au bon endroit. Puis on termine à la scie à main. C'est long !
Tous les chevrons sont découpés, on prépare les sommiers.
Le BE a fait tous les plans avec des chevrons devant faire 60 x 160mm. Nous ils font 63 x 175mm. Les sommiers vont donc faire 3mm d'épaisseur en plus chacun, ce qui fait que si on pose tel quel, normalement, les chevrons auront 6mm de longueur en trop.
On va donc faire une entaille de 3mm de profondeur sur chaque sommier, à la défonceuse, afin de rattraper cet écart et d'avoir une encoche pour positionner les chevrons.
Ça fait beaucoup de poussière donc bien penser aux EPI (c'est pas bon pour les poumons la poussière de bois).
On place la défonceuse avec 2 cales en bois placées à 63mm du trait (c'est ce qu'il faut entre le bord de la défonceuse et le bord de la fraise). Ça tombe bien, on a des morceaux de bois qui font pile poil 63mm d'épaisseur, pour positionner les cales c'est parfait, pas besoin de mesurer !
Les chevrons sont prêts à être mis en place.
On commence par le chevron du fond. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais quelques mois auparavant, j'avais une bosse de 5mm de haut sur mon surbau car le béton n'était pas parfaitement fait. Ben cette bosse, elle se retrouve en haut du mur, jusqu'à la lisse de chainage. Et maintenant il faut rattraper ça car sinon la faible pente qu'on a vers le côté (15mm sur 6m) va nous faire une contre-pente.
Donc je rabote le sommier afin d'absorber cette bosse.
(Au passage, je n'ai pas les EPI, notamment le masque et les lunettes, c'est vraiment pas bien, je m'en suis pris plein la tronche, ne faites pas ça chez vous)
On pose le sommier. Il ne colle pas à l'OSB derrière, il faudra donc le persuader un peu avant de le fixer.
Vérification de la pente, 7mm par mètres, c'est parfait !
On monte le 1er chevron, et on regarde avec une cale comment se positionnera le 2ème sommier. Et stupeur, je m'attendais à être juste voir quelques mm d'écart. Mais là c'est une erreur de 2cm qu'on a !
Franchement je ne sais pas d'où vient cette erreur, les chevrons sont à la bonne longueur (on les a tous vérifiés), les épaisseurs sont les bonnes, ... j'imagine que le mur du fond est en dévers, ou que l'OSB s'écarte du mur, et comme on a poussé le sommier contre l'OSB, tout ça est reculé.
Bon on rattrapera ça plus tard, je pourrais mettre des sabots pour rattraper cet écart.
On commence à monter les 13 autres chevrons. 1ère technique, on va au fond du garage (là où il est le plus large, on monte un chevron sur les poutres et le mur (c'est haut, nos échelles sont un peu courtes), puis on le fait tourner de 90° en le décalant petit à petit le long des 2 murs.
Franchement c'est pas terrible. On est obligé de bouger les échelles en permanence le long des 2 murs (donc 6m de longueur à faire chacun, à monter, bouger le chevron de 1m, redescendre, bouger l'escabeau et recommencer), c'est donc long à faire. Et plus on monte de chevrons, plus le trou se réduit et il va être difficile de les monter.
Donc 2ème technique : on se met dehors, un sur le plus grand escabeau qu'on a (merci Roger pour le prêt de matériel et le coup de main), et on monte le chevron dans le bon sens par l'avant, en le poussant.
Quand on ne tient presque plus rien et qu'il est prêt à basculer (et qu'Orchidounette n'est plus assez grande pour m'aider à le pousser), on récupère le chevron de l'autre côté, et il est mis en place par l'intérieur.
Une fois tous les chevrons en haut, on met le 2ème sommier en place, et on positionne les chevrons devant chaque encoche.
On vis les chevrons sur le 1er sommier (ils ne sont pas perpendiculaires à ce sommier donc je ne voulais pas mettre de sabot) à l'aide de 2 vis à filetage total de 160mm de long, vissées en biais et dans chaque sens. Les 63mm d'épaisseur sont juste pour ce type de vis mais ça passe. Les voisins ont dû nous détester pour l'utilisation de la visseuse choc.
Pour certains chevrons, il faut les persuader un peu vers le bas à l'aide de 2 serre-joints.
Et voilà, tout est en place !
De l'intérieur on commence à se rendre compte qu'on a bientôt un toit sur la tête !
Avant de partir, j'avais juste oublié quelque chose : je n'ai pas fixé les sabots dans le sommier au-dessus de la porte de garage. Finalement j'ai préféré coller le sommier aux chevrons, puis rattraper le décalage du sommier par rapport à l'extérieur du mur plus tard.
Le cloueur avec la pointe MCN pour les sabots est fantastique ! On met l'entièreté des clous (dans tous les trous du sabot) en moins de 30s. Le plus long, c'est de passer d'un sabot à l'autre et de recharger en clous.
D'ailleurs au passage, c'est vachement puissant comme cloueur. J'ai pu constater quelques fois où j'ai cloué à blanc (il n'y avait plus de clou dans le magasin) mais la pression d'air a suffi à tordre l'acier du sabot.
Le lendemain, une belle journée nous attends, et on va faire le dallage du toit avec les OSB !
Tout un tas de plaque OSB à monter à 3m de haut, à l'échelle. Génial !
Et on commence aussi à profiter de la vue d'un peu plus haut. Le tas de bois du départ est quasiment terminé, il ne reste plus que les plaques du dallage.
La mise en place n'est pas compliquée. On part de la porte du garage, et on met les plaques en place au fur et à mesure. On marche sur 2/3 plaque posées où on en a besoin pour ne pas tester la gravité et la dureté de la dalle béton.
Quand on arrive au bout de la rangée, on fait dépasser la plaque dans le vide, et on coupe entre les 2 chevrons du bord pour ensuite repartir avec la chute. Pratique ce trou entre 2 chevrons ! En revanche il faut que l'un descende et aille tenir le bout de la plaque à bout de bras pour ne pas qu'il tombe.
Et on continue la rangée suivante avec la chute, en démarrant dans le vide entre les 2 chevrons. La découpe en biais sera faite à la fin. Ça va très vite à poser. On fait tenir les plaques temporairement à l'aide de 4 vis de 40mm dans les angles.
Une fois toutes les plaques montées (la vache, c'est lourd le 18mm), une pause s'impose ! Je suis rincé !
D'en bas, ça rend bien !
On arrive sur les dernières rangées et on commence à ne plus trop avoir de plaques. Pour optimiser un peu les chutes, on réutilise un morceau (qui avait été écarté car trop petit pour démarrer une rangée) pour éviter d'entamer une plaque neuve. Pour ça, on refait la languette à la défonceuse.
Et on met en place la chute retaillée.
La dernière rangée n'a pas des plaques pleines, il faudra les couper, en biais bien entendu sinon ce n'est pas drôle.
On met les plaques en place, puis on fait un trait au cordex pour marquer la découpe.
Après découpe, ça rentre au poil !
En fait ... ce n'était pas la dernière rangée. Arrivée au bout, il me manque un tout petit bout à la noix (que je ferais en 2 morceaux). Bon on fait les découpes, mais c'est un peu ridicule. Heureusement que ces morceaux sont trop prêt du bord pour avoir la moindre charge à supporter.
Vous noterez qu'on a un écart par rapport au mur sur les 4 bords : les acrotères ne reposent pas sur le dallage OSB, mais sur les chevrons. On laisse donc les 95mm d'espace pour pouvoir les poser.
Le dallage est presque fini, il reste juste les découpes en biais des départ de rangée à faire. On trace 3 repères sur la longueur du mur, on pose la règle de 2m80 (2x 1m40 aboutés), et on scie dans l'espace entre les 2 chevrons, ça prend 30s à faire !
Pour bien finir la journée, il ne reste plus qu'à tracer l'emplacement des chevrons au cordex, puis de clouer toutes les plaques (et récupérer les vis, il n'y a pas de petites économies ! ^^).
Le dallage est terminé, posé en seulement une journée !
On peut maintenant faire le contreventement du mur de la porte de garage. Il y a un écart entre le sommier et le bord du mur, les plaques d'OSB vont poser dans le vide (et le 12mm, c'est un peu souple). Pour éviter que l'enduit ne fissure à cet endroit, on rattrape l'épaisseur manquante à l'aide de morceaux d'OSB cloués dans le sommier.
Puis on pose d'un seul tenant les 2 plaques de contreventement sur l'extérieur. Ces plaques prendront simultanément le poteau de la porte, le début du linteau au-dessus, et l'acrotère qui viendra plus tard.
Je découpe le passage de la porte à la défonceuse, à l'aide d'une fraise à affleurer. C'est rapide à faire.
Il manque une plaque de contreventement mais qu'on mettra une fois que tout sera monté sur le toit.
Prochaine étape, les acrotères et le collage de la bâche EPDM !
Merci.
Non même pas, le garage est indépendant et les poutres ne peuvent pas trop porter plus de charges que ce pour quoi elles ont été calculées.
Par contre les chevrons n'étaient pas très secs. Ça fait déjà plusieurs mois qu'ils sont posés (bah vous avez vu les photos, il y avait de la neige), et ils bavent encore de la sève résine.
Impressionant de détail ! C'est top !
Petite questions, quel est l'avantage de ne pas poser les acrotère sur le dallage ?
Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir monter les acrotères en même temps que les murs ?
Honnêtement ? Aucune idée. J'ai suivi les plans, et je ne me suis pas posé ces questions (enfin si, j'ai bien fait attention qu'on aurait de quoi fixer les acrotères si on ne les faisait pas sur le dallage).
Je n'ai pas voulu perturber le double chevronnage en haut du mur donc c'est pour ça que j'ai fait l'acrotère après.
« Etanchéité du garage : le ciel peut nous tomber sur la tête »
Gros oeuvre > Charpente - couverture
Par Woofy le 20/07/2021 à 09h00
[Date de l'étape : 26 février au 2 mars 2021]
Attention un article un peu long, mais c'est le dernier de la période automne/hiver 2020-2021 (ah non, il y en a un petit annexe qui s'est déroulé juste avant cette étape).
On est donc parti pour la touche finale qui va nous permettre d'utiliser ce garage (et qu'il faut qu'on se magne un peu avant de se prendre la flotte sur le coin de la tête parce que les dalles OSB ça n'aime pas trop l'eau) : la finition et l'étanchéité du toit ! Tout un programme.
En vérité, c'est court à faire (2 jours de préparations, 1 jour de collage) mais j'ai beaucoup détaillé les étapes.
1ère étape : les acrotères
J'ai attendu une journée sans vent pour pouvoir les faire, car mine de rien, 6m34 de long à poser en bord de toit, si ça souffle on passe vite par-dessus bord.
Maintenant que c'est bon ben ... Faut les monter.
Ce n'est pas trop lourd, ça se porte seul lorsqu'il ne faut les déplacer que de quelques mètres, et il n'y en a que 4 à faire.
En revanche ça prend de la place donc il faut les monter dans l'ordre et les mettre tout de suite à l'endroit où on voudra les poser.
Un peu d'aide est requise pour les fixer, notamment pour tenir la 1ère debout pendant que la 2ème est mise en place.
La 3ème sera plus facile à mettre en place vu qu'il n'est plus nécessaire de tenir les autres. On les fixe aux chevrons en les clouant avec les clous torsadés de 120mm tous les 60cm.
Le lendemain, on termine en mettant les lisses de chainage sur les acrotères, ici encore clouées aux clous torsadés de 120mm.
Il ne nous manque que la dernière acrotère à mettre en place, celle de la porte du garage. Mais avant, il faut monter la bâche EPDM.
Elle fait 54m², 90kg, et se présente en un gros paquet tout mou impossible à transporter même à plusieurs.
On la maintient enroulée avec des sangles à cliquet, et on met des élingues autour pour se faire des poignées.
Il faut la lever à 3m du sol pour la poser sur le toit. 1ère tentative : on monte à 2 échelles, avec une élingue chacun sur l'épaule, pendant qu'Orchidounette nous attends en haut pour attraper le colis.
Mais après une brève tentative, ce n'est pas la bonne solution, le paquet est beaucoup trop instable et le poids trop excentré par rapport aux échelles. On n'arrive pas à la lever d'un seul barreau.
Changement de tactique. On a toujours la dernière acrotère au sol. On va s'en servir de rampe.
On construit un traineau avec un morceau d'OSB et 2 liteaux vissés afin de centrer le traineau sur son "rail". On pose la bâche sur le traineau, et une grosse sangle pour la tirer. L'idée, c'est de tirer depuis en haut pour la faire monter.
Au final c'est très lourd, mais ça glisse. Le copain venu nous aider (merci Adrien) monte sur l'acrotère derrière la bâche pour pousser le traineau. L'acrotère plie, mais elle ne cède pas. Et tout ce beau monde arrive en haut tant bien que mal !
On peut donc tirer l'acrotère et la mettre en place, contre les OSB qui dépassent. Ça y est, tous les murs et acrotères du garage sont fixés. C'est la fin de la partie structurelle.
Une petite idée m'est venue juste avant de finir le contreventement intérieur des acrotères : et si je passais quelques gaines électriques vides, au cas où ? Une gaine qui arrive sur le toit pour une caméra par exemple, une gaine sur la façade pour un spot, ...
C'est le moment pour le faire. Vite je perce 2 trous à travers les lisses du mur, de l'acrotère, et de chainage. Et je passe 2 gaines qui iront vers un hypothétique tableau électrique.
Une troisième passe également sous les chevrons pour sortir dans le coin avant du mur, dans l'acrotère. Toujours au cas où. Je ne sais pas si je les utiliserais, mais au cas où elles sont là.
2ème étape : le contreventement intérieur
On met en place le contreventement intérieur des acrotères. C'est nécessaire pour pouvoir coller l'EPDM dessus. Mon BE Bois ne l'avais pas prévu donc je n'avais pas prévu les OSB à l'avance, il a fallu que j'en rachète en vitesse.
Ça va assez vite, on coupe et on pose.
Il faut juste que je pense à récupérer la gaine qui ira dans l'intérieur du mur avant de clouer la plaque qui ferme l'angle des 2 gaines ... hein ? Comment ça elle est déjà posée ?
Bon ben c'est parti pour 10 minutes de cherchage de gaine, pour la faire passer dans un trou à peine plus gros qu'elle. Comme quoi faut pas aller trop vite.
J'ai été un peu radin sur l'OSB. Je n'en ai pas assez pour finir la dernière acrotère. Du coup, on change notre fusil d'épaule, la dernière on la fait en 18mm avec les chutes du dallage du toit. C'est un peu plus galère mais ça passe juste !
Je ne sais pas si c'est utile, mais pour éviter d'avoir un angle trop aigu sur l'OSB pour l'EPDM, j'ai passé un petit coup de défonceuse avec une fraise pour faire les angles rond sur tout le pourtour. La fraise est petite et l'arrondi ne se voit presque pas, l'OSB a tendance à éclater, j'avoue que je doute de l'utilité, mais bon, c'est pas pour le temps que ça m'a pris à faire.
3ème étape : le dépliage et le positionnement de la bâche EPDM
Le toit est maintenant prêt à recevoir la bâche EPDM. Il commence à se faire tard, mais bon on va positionner la bâche avant la nuit et on collera le lendemain.
On commence par passer un bon coup de nettoyage sur le toit. Il ne doit rester aucune poussière, petit cailloux, rien qui dépasse. Du coup j'ai une photo d'Adrien qui passe l'aspirateur, dossier !
On doit positionner la bâche correctement. Elle fait 7m x 7,62m. Presque carrée. Sauf qu'elle n'est pas carrée, et donc elle a un sens de pose, et il faut trouver le bon. Et bien entendu elle est plus grande que le toit, et elle fait 90kg donc ça ne se manipule pas comme ça.
Donc on la déplie, et on a mis une bonne heure pour trouver le sens et la positionner correctement.
Fini pour aujourd'hui, il fait nuit, on continuera demain.
Le lendemain on peut donc voir que le toit n'est pas droit, à cause des débord asymétriques de la bâche (si si, sur la photo elle est correctement positionnée).
4ème étape : le collage de la bâche sur le dallage OSB
La technique pour la coller n'est pas très compliquée. On replie les bords de la bâche de sorte à se laisser 20cm-30cm pour passer les pieds. On la met bien à plat sur le toit, à ce moment-là elle est quand même plus simple à manipuler et à positionner.
Ensuite on la replie en 2 pour préparer le collage. On balaie le talc dont la bâche est recouverte.
Avant de la coller, il faut découper le dallage OSB pour la future évacuation des eaux pluviales.
Et c'est parti. Un gros pot de colle, 2 rouleaux à peinture monté sur des manches à balai, l'un encolle l'OSB, l'autre la bâche. Faut pas lésiner sur la colle.
Ici on a fait la moitié de la bâche. On attends 10 minutes que la colle sèche (c'est une colle de contact, elle doit être sèche et à peine collante quand on pose le doigt dessus).
Puis on prend la bâche par le milieu, et on la fait glisser avec les doigts pour venir la coller sur l'OSB. Au passage, obligé de marcher dans la colle, ça colle aux chaussures et on arrache des bout d'OSB. Pas top.
A refaire, on ferait par bandes de 1 ou 2m, pas plus, histoire de pouvoir éviter de marcher sur la colle. C'est ce qu'on a fait pour la 2ème moitié d'ailleurs.
Quand on arrive proche du bord, on change de côté, et on passe les balais sous la bâche pour l'aider à avancer et pour la maroufler. C'est pas top mais ça fait le job.
Dans ce sens-là, le bord du fond (par rapport à la photo), en biais, s'écarte au fur et à mesure qu'on recule vu qu'il n'est pas parallèle à la bâche. C'était à peu près gérable.
Mais maintenant on fait l'autre côté, et du coup plus on tire, plus il se rapproche, et c'est la galère.
On foire un coin ou 2, des bulles d'air et des plis se forment. On décolle un peu la bâche pour tenter de la repositionner et la recoller.
Pour le coup, le toit pas rectangulaire et les angles à 85° ou 100°, c'est galère à cette étape-là.
Il reste quelques grosses bulles, mais ça devrait aller. On s'est arrangé pour les repositionner de sorte à ce qu'elles ne bloquent pas l'écoulement d'eau. Réflexion faite, je mettrais plus tard (pas encore fait à l'heure où j'écris cet article) une 2ème descente d'eaux pluviales, histoire d'assurer le coup au cas où la 1ère se bouche. J'avais prévu d'en mettre 2 donc j'ai déjà les 2 goulottes de descente et tous les accessoires pour faire l'étanchéité. En revanche je n'ai pas fait le trou de l'OSB avant de mettre la bâche EPDM, il faudra que je le fasse à la scie cloche, ça ne sera pas possible à la scie sauteuse comme le 1er.
5ème étape : l'étanchéité des angles
Alors on est resté un petit moment sur le toit à regarder les vidéos de Matériaux Naturels (chez qui j'ai acheté la bâche EPDM) pour tenter de comprendre comment on fait. En vidéo ça paraît clair, mais quand on a les ciseaux dans les mains pour découper l'étanchéité, on a des doutes quand même. Du coup, j'ai un peu détaillé niveau photos, désolé j'abuse mais si ça sert à une personne, j'aurais bien fait
On commence par déployer l'EPDM sur une acrotère (si vous vous souvenez bien, elle était repliée sur elle-même pour les bords). Puis sur la partie encore pliée, on trace le bord intérieur de l'acrotère (sur l'angle), et on découpe toute la longueur qui dépasse. Un stylo ou feutre blanc ça aide beaucoup !
Enfin on déplie le morceau découpé sur l'angle et on laisse dépasser.
Bon moi ça dépasse beaucoup en raison de la forme biscornue du toit, mais normalement ça doit arriver sur le bord de l'acrotère.
Ensuite, on rabat l'autre partie de la bande EPDM sur l'autre acrotère pour former l'oreille dans l'angle.
Bon j'ai mal pris mes photos mais contrairement à la dernière photo, le rabat en triangle, il ne faut pas le mettre sur la bâche EPDM, mais sur l'acrotère, puis en remontant le reste de la bâche par-dessus l'acrotère, ça fait une oreille (sorte de triangle avec 2 rabats, ouvert en haut, fermé en bas.
On découpe la bâche de l'oreille le long de l'acrotère derrière celle-ci.
Puis on plie ça dans l'autre sens, à l'intérieur, et on met le rabat de l'angle par-dessus le 1er.
De ce fait, il n'y a aucune ouverture sous la bâche à l'air libre, tout est recouvert par de la bâche EPDM.
Et voilà, l'angle est formé. On passe à l'angle suivant, en tournant toujours dans le même sens.
On les collera lorsqu'on collera la bâche sur les acrotères.
6ème étape : collage des acrotères et des angles
Pour commencer, j'ai une gaine qui arrive dans le toit, il faut donc lui faire traverser l'EPDM.
C'est un peu élastique donc je fais un petit trou et je passe la gaine en force.
On ressort ensuite les rouleaux, et on encolle généreusement les acrotères et la bâche.
Il faut aussi coller les angles, en identifiant bien quels morceaux sont collés sur l'acrotères, lesquels sont collés sur la bâche, et ceux qui ne doivent pas recevoir de colle. On met tout en place à 3 : 2 qui marouflent la bâche sur l'acrotère (en partant du milieu), et un qui gère l'angle.
Il faut bien calculer ce collage pour pouvoir faire les angles dans le bon ordre, dans le même ordre où on les a coupés.
Et voilà, la bâche est collée. On peut admirer notre résultat. Ce coin est particulièrement bof, mais on n'a pas réussi à le rattraper mieux.
Avant de finaliser les angles (avec des "form flash"), il faut coller l'évacuation des eaux de pluie.
Maintenant, tous les collages seront fait avec une autre colle qui va faire fusionner la bâche avec les patchs qu'on va lui coller dessus. On va les vulcaniser. Ce collage est instantané et n'est pas repositionnable, donc il faut faire ça prudemment.
On fait un trou rond dans la bâche un peu plus petit que le trou dans l'OSB.
On nettoie la bâche à l'essence F, et on tartine de primaire la bâche sur tout l'espace (et un poil plus) où la collerette de la descente va venir se positionner..
On fait pareil avec la collerette : essence F et primaire de vulcanisation sur le dessous.
On tient bien la collerette pour qu'elle ne se colle pas n'importe où, et on met ça en place doucement.
Ma sortie est placée un peu trop proche de l'angle, et du coup la séparation avec l'oreille n'est pas bien nette.
Je préfère éviter les ennuis, et je vais fermer l'angle avec un form flash pour que tout glisse dans l'évacuation. Mais pour ça on bosse de haut en bas.
On commence donc comme prévu par vulcaniser un grand form flash sur toute la collerette de la descente pluviale et la bâche EPDM. C'est très souple et extensible (3x sa taille) donc on tire un peu dans l'angle.
Je mets un 2ème form flash par-dessus qui prends toute la hauteur de l'angle. Puis un carré, dans l'angle en haut, et étiré vers le bas de l'angle pour recouvrir l'avant dernier.
Les autres angles n'ayant pas ce problème d'évacuation, on peut laisser l'oreille à l'air libre. On met juste un form-flash sur le dessus et étiré dans l'angle pour recouvrir le début. On pose le carré sur les 2 bouts d'acrotères, puis on le pousse dans l'angle en l'étirant et en le collant aux 2 acrotères. Et pour finir on maroufle avec la petite roulette.
La touche finale d'étanchéité : on refait une passe sur tous les bords des form flash au mastic élastique noir. Avec ça l'étanchéité est parfaite.
Voilà le résultat sur l'angle le plus chargé, avec la gaine (je lui ai mise aussi un form-flash par-dessus l'EPDM, et un coup de mastic) et la descente des eaux pluviales.
Finitions et tests d'étanchéité
Ça y est, on a un toit étanche et un garage utilisable ! J'ai déjà commencé à y déplacer tout un tas de bordel dedans. Notamment les bois qui trainaient dehors sur le terrain (sous la bâche bleu de la photo du dernière article, ce sont les chutes de lamellés collés).
Bon il va bientôt pleuvoir, et je n'ai pas envie que les 38m² se déversent au fond du garage.
Je mets en place le réseau d'évacuation (avec une pente inverse à la pente du toit), et un tuyau temporaire qui sort par la porte et déverse le tout par terre devant le garage.
Il ne faudra pas longtemps pour que le toit soit mis à l'épreuve. Mais l'étanchéité tient bien, la collecte et l'évacuation de l'eau de pluie aussi. Le talc de la bâche se mélange au sable apporté par la pluie et stagne un peu au fond. Je passerais un coup de jet d'eau pour l'évacuer, avant de modifier un peu les évacuations pour y intégrer le bidon bleu et faire de la récupération d'eau de pluie.
Enfin une bonne chose de faite !
Il reste quelques bricoles à faire (finir de fixer les murs par exemple), mettre en place la fibre de bois et l'enduit, mais pour ça j'attends des jours meilleurs, la fibre de bois n'aimant pas du tout l'humidité. Il faut que les murs sèchent, et que je sois certain qu'il ne pleuve pas entre le moment où on la déballe et le moment où on finit l'enduit. Ça sera pour cet été, peut-être (au moment où j'écris l'article, le 1er juillet, ce n'est toujours pas fait).
Maintenant on va se concentrer un peu sur la maison. Bon parce que mine de rien, un garage c'est bien, mais le but c'est quand même d'habiter sur place, et pas dans le garage !
Membre super utileEnv. 4000 messageLoire Atlantique
Hello, joli travail!
N'oublie pas la petite crapaudine pour éviter de boucher la DEP - provisoire mais quand même
PS : tu n'as pas fait de trop-plein a priori?
Pas de trop plein non. C'est aussi pour ça que je ne met pas de crapaudine, je préfère que ça se bouche en bas qu'en haut
Mais je percerais une 2ème descente d'eaux pluviales, de l'autre côté du bas de pente, à côté des bulles. Ça rentre dans le DTU si j'ai 2 descentes.
Moi ça va me servir !
Je pensais ça plus compliqué honnêtement. J'ai regardé les vidéos également mais en vidéo tout est toujours simple !
Ta bâche fait qu'elle épaisseur ?
Les vidéos faites par Matériaux Naturels sont pas mal oui. Mais une fois devant, on les a re-regardées quand même 3 ou 4 fois pour être certain de bien comprendre. Parce qu'une fois que tu as mis un coup de ciseau dans la bâche, ben si tu t'es loupé, c'est foutu !
C'est une Carlisle de 1,2mm. Je l'ai payée 472€ HT pour 54m² (sachant que mon toit fait 38m²). A ça il faut rajouter tous les petits accessoires, assez nombreux. J'ai pris un kit de démarrage (ciseau, mini marouflette, essence F, primaire de collage, ...), un seau de colle acrylique de 19L (surdimensionné pour ce que je veux faire, mais si je peux le réutiliser pour la maison je l'aurais rentabilisé, sinon je revendrais le reste), 2 descentes d'eau de Ø90mm, une bande adhésive de 30cm x 120cm (qui m'a servi à faire les form flash), 2 pastilles adhésives de 45x45cm pour les descentes d'eau. Ça chiffre vite !
Au passage : en faisant les form flash, j'en ai déchiré un, j'ai trop tiré (d'ailleurs avec la chaleur, ça fait des bulles). Du coup c'est utile d'en avoir en rab pour coller un patch par-dessus !
Sinon pour le moment, le garage n'a pas de porte, mais il faut quand même bien chaud dedans. La chaleur viens surtout du soleil qui rentre par la porte grande ouverte orienté à l'ouest (et ça tape sur la dalle béton).
Je suis en train d'installer une porte provisoire, on verra bien si ça aide.
Oui, j'ai regardé un peu, en effet toutes les pièces et accessoires coutes très cher par rapport à la bâche.
J'ai vu la 6m10 de large, ce qui me ferais 767€ TTC (12ml) mais j'ai peur que ce soit limite avec les acrotères.
Du coup tes form flash font 40 cm (120cm / 4angles) ?
Je suis surpris que tu n'applique pas le 1/3 2/3, tu n'isole pas le garage ? Pas peur de la condensation ?
Bah 1/3 de 0, ca fait 0, je respecte la règle
S'il y a la même température dedans comme dehors, il n'y aura pas de condensation car pas assez d'humidité dans l'air.
Les form flash font 30x30 (4x30=120). La bande était plus grande (150 je crois) du coup j'ai pu couper des morceaux pour réparer mes conneries (le rectangle dans l'angle au dessus de l'évacuation par exemple, ou les bulles qui avaient éclaté, et le contour de la gaine).
Petite question car nous avons un cas un peu similaire.
Je lis partout sur le web que le contrevent OSB ne peut rester (ou être) sous la pluie hors sur tes photos j'ai l'impression que tu le laisses tel quel ?
De mon côté, je suis un peu stressé car il a déjà subit quelques jours de pluies même si c'était majoritairement du soleil et le steico protect n'est pas encore posé.
Qu'en penses tu ?
PS : d'ailleurs mon OB est arrivée avec 'e steico flex entre les montants alors qu'il pleuvait pas mal... Je ne sais pas si on ne vivra pas en champignoniere !!
Hello,
Ça fait 6-7 mois qu'il est sous la pluie. Mais il sèche entre chaque épisode pluvieux, intérieur et extérieur. De plus il est à la verticale donc l'eau ne stagne pas, c'est déperlant.
Bon il ne faudra pas trop le laisser tel quel, mais bon au pire là c'est un garage, pas une maison.
Je n'ai pas constaté de dégradation franche pour le moment.
Je testerai avec un humidimètre pour chez moi mais j'ai des doutes car derrière j'ai la fibre de bois assez épaisse et le pare vapeur ensuite... Bref je ne sais pas quoi faire ^^
Merci.
Pour info là on est en plein terrassement des semelles filantes. Je ferais une mise à jour du récit je pense vers mi septembre quand on aura le temps de souffler un peu.
Vous consultez le récit de construction "[38] Un p'tit coin de verdure au milieu de nulle part"
Article
« Avancées du printemps : 3 mois de boulot, 6 mois de repos »
Gros oeuvre > Autres
Par Woofy le 24/09/2021 à 09h31
Bonjour à tous,
Pas grand-chose d'intéressant ne s'est passé depuis mars 2021, donc un petit article fourre-tout pour montrer nos (non)avancées jusqu'à cet été.
Tout d'abord, le mur sud du garage. A cet endroit, nous n'avons pas de surbau, et il faut le protéger de l'eau, je voulais donc faire une tranchée drainante (en sachant que le drain n'est ensuite pas bien loin dessous). On a creusé une tranchée entre les 2 regards béton, j'y ai donc mis un géotextile et l'ai rempli de cailloux. Enfin j'ai commencé, mais ce n'est pas fini : les cailloux on est allé les ramasser sur le tas de terre de remblai, en triant un peu, mais il en faut beaucoup quand même pour les ramasser à la main.
Et il faudra que je creuse de chaque côté des regards à la main pour faire toute la longueur du mur. Donc bah ... c'est pas fini encore, même aujourd'hui.
On a également fait faire le branchement à l'eau potable. C'est la communauté de communes qui s'en charge directement, ils ont un service pour ça, c'est chouette. Et j'avoue que c'est assez plaisant à voir, en une journée c'est fait.
D'abord ils mettent à nu la canalisation, en y allant doucement quand ils sont proches. Ils mettent en place la selle de branchement dessus (équipée d'une vanne), puis mettent un outil à travers le tube de jonction (et donc la vanne) et percent la conduite.
L'outil maintient l'étanchéité avec la selle de branchement, qui elle-même est étanche avec la canalisation, donc presque aucune goutte ne sort. Il n'y a qu'au moment de retirer l'outil, puis de fermer la vanne, où un peu d'eau s'échappe, mais presque rien, même pas 1L.
Ils ont ensuite mis en place la gaine avec le PEHD de Ø32 que je leur ai fourni.
Puis c'est la mise en place du regard. Ils ont été très cools : normalement ils posent le regard, préparent la jonction avec le compteur, et c'est fini, le reste c'est à moi de le faire.
Mais vu qu'ils étaient là avec leur mini-pelle, que le PEHD de Ø32 c'est difficile à manipuler, ils m'ont attrapé mon PEHD qui était déjà en place et me l'ont branché ! Ça m'a fait gagner quelques heures.
Et enfin ils rebouchent la tranchée de la route, et fignolent avec un enrobé à froid, et me refond l'entrée de mon terrain, y compris tout ce que la mini-pelle a abimé en manœuvrant dessus. Classe !
Il ne restera plus qu'à faire installer le compteur, chose qui n'est pas encore faite car bah ... je n'ai pas eu besoin d'eau depuis (disons que je peux me servir du tuyau d'arrosage et de la cuve de récupération d'eau de pluie quand elle n'est pas vide).
Enfin, dernière avancée, j'ai trouvé une porte sectionnelle motorisée de 5m de large d'occasion. Ce n'est pas la bonne hauteur (il manque 15cm) ni la bonne couleur, mais pour 200€ on ne va pas chipoter, c'est le prix de la motorisation seule ! Ça fera le job le temps de finir les travaux, ça me permet de fermer le garage (et ce n'est pas bien plus cher qu'en mettant une porte sectionnelle d'occasion + des panneaux d'OSB) et si j'ai le budget, j'achèterais la porte définitive et je remettrais celle-ci en circulation.
Alors 1ère chose à faire pour l'installer: péter le surbau au niveau du pilier gauche de la porte. Oui parce que j'ai pas pensé du tout au fait que si la porte doit aller jusqu'en bas, alors le rail dans lequel elle glisse aussi !
D'un côté, cela me conforte dans le béton que j'ai fait, la vache ça tient bien ! Je mets également quelques aciers à nu que je dois couper. Pour éviter que cela ne s'oxyde avec le temps, je passive les bouts d'acier restant histoire d'être certain qu'ils ne rouillent pas à l'avenir.
Il faut également déplacer la cuve de récupération d'eau de pluie temporaire. Je la met au fond où se trouvera la future fenêtre, cela me permet de passer le trop-plein et le tuyau d'arrosage à travers l'OSB. En revanche le support de la cuve a été déplacé et même s'il rempli toujours parfaitement son rôle, il ne rentre plus pile poil comme avant.
Mise en place ensuite de la porte. Je passe les détails, les piliers sont simples à mettre en place, les rails ça va même si seul c'est un peu sport, et il faut bien les régler. Les différentes sections de la porte à 2 ça va bien.
D'ailleurs on peut voir le rattrapage de hauteur que j'ai fait en OSB. Il est vissé en partie sur le linteau dans le mur, et en partie sur la traverse métal des poteaux de la porte.
Ensuite il faut tendre les ressorts, et comme je n'avais pas les barres pour faire la torsion, ça a été un peu plus complexe. Ça reste assez dangereux, les ressorts sont très tendus, il ne faut pas relâcher sa vigilance et prévoir de ne pas rester enfermé si jamais on devait partir aux urgences. Mais après quelques essais, c'est bon.
Le branchement du moteur ne pose pas non plus de problèmes. J'en ai profité pour monter un petit tableau électrique dans le garage avec un disjoncteur différentiel, et 3 disjoncteurs : la porte de garage, un futur éclairage (toujours pas en place), et un circuit de prise.
Et ... C'est tout ! En 6 mois. Autant dire que même si la porte de garage est appréciable et qu'on peut désormais y stocker un peu plus de matériel (et qu'on a un peu moins de pisse de chat), pour le reste pas de grand changement.
Du moins sur les travaux. Parce que côté études il y a du nouveau, je vous en parle dans le prochain article (que j'espère faire dans pas trop longtemps).
Préparation > Etudes (thermique, sol, ...)
Par Woofy le 25/11/2021 à 12h30
[Dates de l'étape : de mai 2019 à octobre 2021 ... oui ce fut long !]
Hello,
Un petit article peut-être un poil plus technique pour une fois, mais je vais essayer de romancer un peu histoire de ne pas être trop chiant pour tout le monde. On va parler de la structure de la maison.
Bon, romançons.
Il était une fois, 2 petits castors qui rêvaient de construire eux même leur maison. Le grand architecte leur dessina 2 plans, un rectangle, facile à faire, mais banal et pas vraiment bien agencé. Et puis une forme bizarre, toute d'angles, pas si bien agencée que ça non plus, mais qui avait l'avantage de mieux prendre la lumière du soleil. Contre l'avis de leur architecte, les petits castors décidèrent de choisir la maison biscornue qu'il avait inventé.
Après avoir amélioré les plans, il était temps de construire la maison. Elle serait toute faite de bois, sauf les fondations et la dalle en béton.
Ils choisirent au fin fond de la forêt vosgienne un bureau d'étude, qui se creusa les méninges, et décida finalement malgré le manque de travail à ce moment-là, qu'il valait mieux rendre l'acompte et se retirer du projet plutôt que de s'engager là-dedans.
En cause, le contreventement de la structure devient impossible à faire de façon classique en ossature bois. La façade sud du R+1 est très grande, et surtout placée au-dessus de beaucoup de vide (cuisine / salle à manger / salon principal) ce qui fait que les murs de refends (censé l'empêcher de se coucher lors des coups de vent) ne peuvent pas être supportés seulement par le plancher. En bref : si le grand méchant loup souffle dessus, la petite maison en bois s'écroule comme un château de cartes.
Les petits castors, déçus mais pas abattus, décidèrent de motiver l'ingénieur, et demandèrent de l'aide à l'architecte pour trouver des solutions.
2 pistes sont proposées :
• Faire un noyau en béton (les pièces d'eau au nord) et le reste en bois, comme dans les immeubles de bureau
• Faire des portiques qui seront placés tous les 4 ou 5m, feront toute la hauteur de la maison (toiture comprise) et qui par des couronnes de boulons au niveau des jonctions tiennent en place le bâtiment et verrouillent le contreventement.
La 1ère piste est écartée assez rapidement : cela pourrait marcher, mais il faudrait revoir le plan des salles d'eau pour aligner les cloisons (qui seraient porteuses) dans le même sens que l'étage. Mais ça ne marcherait pas avec le plan de la maison.
La 2ème piste, celle des portiques, est donc étudiée.
Pendant plusieurs mois, les 2 petits castors confinés dans leur hutte pour la 2ème fois contactent plusieurs charpentiers. Bien peu leur répondent. Certains voulurent leur faire une maison entière, mais quand les petits castors leurs demandèrent ce qu'ils pensaient de la structure, ils ne voyaient pas le problème sauf qu'ils ne répondirent plus jamais ensuite malgré les relances incessantes de la petite castorette.
L'ingénieur leur vint alors en aide. Il avait un contact plus facile avec les professionnels qui l'écoutèrent, alors que 2 petits castors ben on s'en fiche car ce n'est pas sérieux. Une proposition fut faite :
Des lamellés collés de 6m de long pour les poteaux, sur une section de 60cm x 24cm. Ça faisait du gros poteau, difficile à placer dans la maison, certains poteaux tombaient au milieu de la cuisine ou de l'entrée. Ou alors dehors, ajoutant un squelette disgracieux à l'ensemble. Et comme si ça ne suffisait pas, il fallait mettre des croix de Saint-André au milieu des baies vitrées.
L'autre petit castor tenta alors de contacter des entreprises de charpente métallique, dans l'espoir de réduire la section des portiques. Une entreprise de construction de hangar lui répondit qu'ils ne faisaient que ce qui était au catalogue, quant à l'entreprise de travaux publics, elle ne souhaitait pas prendre de projet en dessous du million d'euros. Mais ça n'entrait pas du tout dans le budget de 2 petits castors.
Le grand architecte, sentant le vent tourner, proposa alors de ne pas faire les plans d'exécution, de toute façon sa dessinatrice bois partait et il n'avait plus le temps d'avancer sur ce projet. Il pris la fuite, sans se retourner sur le plan de la maison biscornue qu'il avait pondu aux 2 petits castors.
Et le chantier se perdit, s'arrêta et plus rien n'avança. Pendant un an, les petits castors cherchèrent désespérément un sorcier qui pourrait mettre un terme à leur errance et viendrait soulager leurs pauvres petites épaules de ce fardeaux.
Puis un jour, ils décidèrent de prendre le problème autrement. Si la maison ne peut pas être faite toute en bois à cause du contreventement, alors faisons le rez-de-chaussée en maçonnerie ! Une dalle en béton pour le plancher d'étage serait suffisamment solide pour tenir tout ça.
L'ingénieur structure bois fut consulté, et des recherches furent lancées pour trouver un ingénieur en structure béton, pour les fondations, le mur et le plancher d'étage.
La mort dans l'âme, les 2 petits castors durent se décider à transformer leur maison de bois par du béton (c'est une sacré concession sur le projet original) mais enfin, la maison avança !
Pour les murs, les blocs se feraient en béton cellulaire, ou en pierre ponce (moins lourd que du parpaing et moins gourmand en énergie grise que la brique).
Les fondations seront en semelles filantes, et un dallage désolidarisé sur terre-plein. Pour l'ingénieur structure béton, c'est ce qu'il y a de moins cher.
Pour le plancher d'étage, c'est un plancher poutrelles hourdis qui est envisagé. Mais ça, c'était avant de recevoir les descentes de charges de l'ingénieur structure bois. Lorsqu'il les vit, l'ingénieur structure béton se dit alors que les poutrelles ne supporteraient jamais de telles forces : il faudra alors faire une dalle coffrée. Et ça, les petits castors ne veulent pas toucher à ça eux même, c'est trop compliqué, trop de matériel à trouver, trop de risque d'erreur et de catastrophe lors du coulage du plancher, il leur faudra donc trouver un grand chef pour les aider.
Les plans des fondations furent réalisés, tout allait pour le mieux.
Tout ? Non. Un petit soucis d'irréductible descente de charge résistait encore et toujours aux calculs de l'ingénieur structure bois. Il voulut alors réduire les baies vitrées de l'est, et du sud, pour leur enlever 1m de large à chacune :
• Sur le linteau de la baie vitrée Est de l'étage tombe une poutre reprenant les efforts du plancher de l'étage et d'un refend supportant la toiture. Même si cette poutre est tenue par un poteau, il reste une portée de 4m avec le refends, et le BE ne souhaite pas prendre de risques, il préfère faire la descente de charge sur un mur plein que sur un linteau. Donc réduction de la baie vitrée en largeur d'1m. La réduction de largeur est d'autant plus nécessaire qu'il ne reste sinon plus assez de contreventement sur le mur (qui a beaucoup d'ouvertures par rapport à sa dimension) et nécessite donc des solutions pour la reprise des efforts.
• Sur le linteau de la baie vitrée Sud de l'étage tombe un autre lamellé collé qui supporte lui aussi le refend supportant la toiture. Il est également préférable de faire tomber la descente de charge sur un poteau, et non sur un linteau de baie vitrée. Ici encore, l'ingénieur souhaite diminuer la baie de 1m, mais ça commence à coincer car nous ne souhaitons pas sacrifier la largeur de la seule baie vitrée ouvrable (levant coulissant) au rez-de-chaussée, qui fait 4m (et donc avec un passage de 2m une fois ouverte). Elle tomberait à 3m, avec un passage de 1m50 (ce qui est confortable, mais on perds un peu l'effet "salon ouvert sur l'extérieur" même s'il n'est pas aussi prononcé qu'il pourrait l'être avec une baie à galandage et une ouverture totale).
Il y aura une répercussion à l'étage de la diminution au rez-de-chaussée pour garder l'alignement des baies dans la façade.
Les castors se résolvent, la mort dans l'âme (une fois de plus), à faire une concession sur les 2 baies vitrées Est (rez-de-chaussée et étage) et les diminuer d'1m en largeur. La baie vitrée de l'étage arbore des dimensions presque carrées, ce qui n'est esthétiquement pas terrible, mais acceptable. Adieu la belle baie vitrée fixe (avec banquette) de 3m60 dans le salon (elle fait quand même 2m60 ce qui reste une belle bête) !
Pour la baie vitrée sud, pas question de la diminuer au rez-de-chaussée. Une solution trouvée est de diviser la baie vitrée de l'étage en plusieurs parties, pour avoir un poteau au bon endroit. Ce serait alors un diptyque ou un triptyque à l'étage, à voir. En sachant que plus il y a de divisons, plus il y a de dormant et moins de vitrage, plus on perds en efficacité thermique. Et en pénibilité pour le ménage aussi, une seule grande surface est plus facile à nettoyer que plusieurs plus petites.
Nous avions envisagé également de déplacer les baies Sud et Est contre le poteau (et diminuer l'espace entre les baies, actuellement de 60cm vu de l'intérieur), mais la façade devient un peu bizarre et pas très équilibrée (et cela nécessite de toute façon de diminuer un peu les baies, de 40cm).
Les changements ne sont pas encore actés de ce côté, mais sans meilleure solutions on devra rester comme ça. Les fondations et la dalle du rez de chaussée ont été montés dans cette optique en tout cas (nous avons été prévenus durant la réalisation du soubassement, juste après le coulage des semelles filantes, ce qui nous a permis de sceller des aciers en attente pour les éventuels chainages verticaux).
Avec tous les problèmes rencontrés, les petits castors ont de quoi devenir chèvres !
Membre super utileEnv. 4000 messageLoire Atlantique
Hello,
J'espère que vous n'allez pas (trop) perdre en habitabilité, en ergonomie et en confort à l'intérieur "juste" pour garder le look extérieur?!...
On vit dans une maison, pas dehors.
C'est dit en toute sympathie hein
Non justement, on ne perds pas en habitabilité (c'aurait été le cas avec les portiques, ou avec la solution du noyau béton, car cela impliquait une modification de plan).
Pour le coup, on gagne même un petit peu car les murs sont du coup moins épais. En revanche je prévoyais de passer les réseaux dans les faux plafond, notamment dans l'épaisseur du plancher du R+1 qui devait être un plancher bois (donc ça passait facilement même avec des gaines de gros diamètre pour la ventilation ou l'aspiration centralisée). Là vu qu'on aura 20cm de béton plein, il ne restera que le faux plafond en dessous, il y aura quelques poutres béton, donc il faudra bien prévoir ça à l'avance.
Pour le changement des baies, c'est purement esthétique, ça n'influe pas sur l'habitabilité. Ca améliore même un peu vu qu'on gagne à nouveau du mur de disponible (on ne se rends pas bien compte mais les 3m60 de la baie fixe sont énorme ... réduite à 2m60 elle conserve une taille honorable même si pour le coup c'est beaucoup moins impressionnant, on sera moins ouvert sur l'extérieur, mais bon tant pis, pas trop le choix).
L'habitabilité n'est JAMAIS sacrifiée au prix de l'esthétisme. On pense d'abord au confort de vie.
Pour l'archi on n'a plus de contacts depuis 1 an, mais il faudra le recontacter de toute façon pour faire le permis modificatif. On verra avec lui à ce moment là.
Bravo, vous arrivez à bien déjouer les embuches et votre projet va pouvoir repartir ! Effectivement votre choix esthétique n'est probablement pas des plus pratique (et économique) à construire, mais c'est .
Pour l'architecte... . Ca manque de professionnalisme.
Il me semble que ce sera du passif ?
Pas de difficulté entre passif et dalle d'étage en béton ?
J'avais bossé sur les besoins en isolants d'un bâtiment commercial / tertiaire / habitat de plusieurs étages qui devait être passif,en ossature bois et avait un système de débord de chaque niveau par rapport au précédent à la façon des maisons à pans de bois.
Le seul charpentier qui avait réussi a conserver les 3 critères avait un salarié charpentier de marine et avait fait une proposition à base de tirants métalliques. ça avait été retoqué car totalement hors budget, le bâtiment fut construit comme prévu au départ : tout béton et pas passif.
Bon courage pour la suite du projet
Si un jour on te reproche que ton travail n’est pas un travail de professionnel, dis-toi que ce sont des amateurs qui ont construit l’Arche de Noé et des professionnels qui ont construit le Titanic
J'ai tout juste commencé à bosser sur l'article sur l'étude thermique (autant dire : j'ai juste créé une nouvelle page dans OneNote). Mais oui, en passif ça passe (par contre en RE2020 je ne sais pas ce que ça donnerait, pour le moment vu les quantité de béton utilisé ce n'est pas glorieux ... oui j'ai un peu avancé cet été), l'ITE est là pour ça. Il y aura probablement quelques ponts thermiques (notamment sur les acrotères des 2 toitures terrasses, il faudra des rupteurs thermiques mais ça se fait, le BE Thermique a l'habitude).
D'ailleurs le thermicien m'a dit que ce n'est pas une mauvaise chose la dalle R+1 en béton et les murs maçonnés, ça rajoute de l'inertie pour l'été et ça permet de lisser un peu la courbe de température. C'est lui d'ailleurs qui m'a conseillé de faire un enduit terre sur les murs intérieurs afin de conserver l'inertie des blocs et d'avoir un peu de correction hygrométrique.
EDIT : précisions sur les propos, le thermicien parle bien de la dalle en béton et des murs maçonnés.
Si un jour on te reproche que ton travail n’est pas un travail de professionnel, dis-toi que ce sont des amateurs qui ont construit l’Arche de Noé et des professionnels qui ont construit le Titanic
J'avais déjà prévu de faire les refends du salon TV en BTC (enfin à l'époque où c'était un plancher bois au R+1 qui était prévu). Finalement avec la dalle béton, je préfère rester en parpaings (blocs de pierre ponce du coup, ils devaient arriver sur le chantier aujourd'hui mais le semi-remorque a eu un contretemps à Cologne et n'arrive à Dunkerque qu'aujourd'hui, donc livraison prévue lundi matin), et du coup la terre en enduit intérieurs, du moins au RDC. On verra ce qu'on fait en murs. Je pense me faire accompagner par un maçon terre crue, chez qui j'ai déjà fait un chantier participatif et qui habite pas très loin de chez moi.
Merci Tiskiffer des encouragements. Oui, pas simple pour du passif, on savait bien que chaque choix qu'on faisait serait vaillamment combattu par le thermicien
Le garage nous a déjà appris ce que ça coûtait en complexité de ne pas avoir d'angles droits. La conception des détails n'est pas terminée, notamment parce que la conception de la structure a beaucoup bougé ces derniers mois. On a du faire d'énormes concessions sur les désirs qu'on avait à la base mais on reste sur un projet qui nous plait et nous correspond. Si on en s'écartait, on ne construirait pas.
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